sirielle

Je dirais en résumé pour ma part que c'est selon ce que l'on en fait, de ce que l'on fait de la hargne que l'on peut éventuellement en éprouver pour une raison ou pour une autre. De si on saisit suffisamment sa ou ses causes pour tenter d'y remédier au mieux par exemple, de s'en préserver au mieux, ou de si on la laisse aller sans bride, voire en détournant le regard. La haine est l'expression d'une souffrance, d'un mal-être important, qui, si on l'ignore trop peut parfois s'aggraver.

Oui, le terme "potentiellement" signifiait possiblement mais pas forcément systématiquement. La haine est parfois plus ou moins contrôlable. Certains par exemple choisissent de la refouler quand d'autres choisissent de l'exprimer, de la partager, etc... Il ne s'agit pas forcément d'un sentiment qu'on ne peut jamais ni raisonner, ni attiser ni refouler...

L'intelligence émotionnelle existe. Provoquer des émotions, les canaliser, les exacerber, les refouler, etc... à bon escient. On n'est normalement pas totalement sans maîtrise de son propre état émotionnel, notre propre attitude aussi a un impact plus ou moins important dessus (bien qu'également des facteurs sur lesquels nous n'avons pas de contrôle, mais pas exclusivement), et possiblement volontairement. Et on n'a pas forcément qu'intérêt à ressentir des émotions "positives" contextuellement, la compassion par exemple, qui est un sentiment de peine, peut être volontairement mise en oeuvre et valorisée pour son utilité, entre autres... On peut également se complaire ou non dans la haine pour diverses raisons, des raisons justifiantes, ou pas. Ou au contraire la refouler... Ou encore tenter d'y remédier d'une façon ou d'une autre...

A mon sens la lumière et l'ombre ou l'amour et la haine entre autres ne sont comparables que partiellement en tant qu'opposés (D'ailleurs à mon sens la haine n'est pas l'opposé principal de l'amour, elle serait plutôt celui de la vénération.) La lumière et l'ombre n'ont pas de connotation morale intrinsèque, contrairement à l'amour et la haine. De même qu'on n'opposera pas forcément de manière morale silence et bruit, ou nuit et jour, contrairement à beauté et laideur qui appartiennent aux principes intrinsèquement empreints de l'opposition bien et mal. Certaines personnes voient la jalousie comme un sentiment naturel dans une certaine mesure, d'autres, comme moi, comme un vice en soi, une déviance de l'ambition personnelle, une forme particulière d'envie au sens péjoratif du terme. Mais nombreux sont ceux qui amalgament abusivement jalousie, et possessivité, ou goût pour la fidélité conjugale, etc... Or si on ne fait pas la nuance entre les différents concepts en psychologie, si on les inverse, on ne parle plus vraiment de la même chose, et on sème la confusion à mon avis. Un peu comme quand on amalgame exagérément, haine, colère, agressivité et ressentiment par exemple, termes qui ont chacun leurs caractéristiques propres, même s'ils s'associent parfois... Et donc si je compare (puisque d'après moi la jalousie appartient en principe comme bien d'autres concepts au domaine du tort) la jalousie à l'avarice ou à la malhonnêteté par exemple, je ne dirai pas "Ne pas faire preuve d'avarice c'est la fuir, fuir le côté obscur sans le comprendre." ni "Ne pas tricher malhonnêtement c'est ne pas comprendre le côté obscur de la force, n'apprécier que le sucré et pas le salé." Je dirais plutôt par exemple "Eviter de faire preuve de jalousie, c'est savoir rester fair-play, ne pas trop s'en prendre à des rivaux potentiels ou avérés."

Merci d'avoir pensé à moi, cela dit je n'ai plus écrit de fiction depuis de nombreuses années. D'habitude à l'heure actuelle, je cantonne plutôt mon imagination à visualiser mes projets, à la mise en forme de ma pensée, l'expression de mon ressenti, de mes idées, éventuellement par des comparaisons, des allégories, des images, des hypothèses, etc... ce type d'exercices. Et mon imagination est plus particulièrement de tendance sombre en général. Il m'est quand-même arrivé donc, d'inventer de brèves fictions pour mes études, et j'ai alors un penchant pour l'épouvante, l'horreur. Je me souviens par exemple d'un poème à thème libre que j'avais écrit à la demande d'un professeur, il racontait les tout derniers instants d'un condamné à mort. Mais j'avais été bien notée...

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La jalousie c'est rivaliser abusivement, ne le sais-tu pas? Sans équité, sans impartialité, pas de justice. Quand on projette sa propre ambition sans tenir assez compte de celle des autres parfois on empiète trop. A un moment donné, avec la maturité, il faut, au moins tenter, de prendre assez en considération les droits de chaque individu dans ses projets. Mais la jalousie en fait peu cas, la jalousie c'est vouloir voler les chances des autres. Ce n'est pas saisir une chance qui nous est dûe, c'est vouloir s'accaparer celle d'un autre. Seulement il peut paraître malheureusement glorifiant d'assimiler toute critique à son encontre à de la jalousie. Tout reproche qui nous serait fait alors, même fondé, serait une jalousie trop flatteuse à notre égard? Hideuse pensée se voit comme un objet aux yeux de tous.

Si la volonté de violence reste une idée relativement médiocre par rapport à l'idée de conciliation paisible, la violence, physique ou psychologique, ( potentiellement haineuse donc) de la légitime défense constitue-t-elle toujours un tort?

L'esprit combatif, celui qui s'oppose concrètement par la force physique ou psychologique, serait-il systématiquement bas, du point de vue valeur, en comparaison à l'esprit soumis?

D'après vous, peut-on avoir raison de ressentir de la haine?

D'après le témoignage de la mère de la fillette, la vidéo se passe 15 minutes après son départ. La fillette de 3 ans était heureuse de découvrir l'école la veille mais pas encore habituée à être séparée de sa mère. La mère présente dans la classe filmait sa propre fille pour la rentrée donc peu après l'arrivée d'enfants dans la salle de classe (et non pas longtemps après, puisque dans ce dernier cas les parents accompagnant leurs enfants seraient déjà partis). Comme la mère présente était assise pour accompagner sa fille un instant avant de repartir, la maîtresse n'aurait pas remarqué sa présence au moment des faits (Le début de la vidéo non médiatisé filme les quelques premiers moments en classe d'une autre élève ce jour-là donc.). L'institutrice aurait d'abord frappé une première fois la fillette avant que la mère ne tourne la vidéo, au départ tournée vers sa fille, vers elle. Ensuite serait venu le second coup, celui qui est filmé, puis le verre au visage. Et quand la maîtresse aurait remarqué la présence de la mère, elle se serait excusée auprès d'elle et lui aurait demandé de ne pas en parler. (L'absence de réaction immédiate de la mère présente vient probablement du fait que les faits se sont déroulés en quelques secondes ou minutes à peine et qu'elle a pu être au départ interloquée.)

Les informations médiatiques ne se sont jamais réduites qu'aux seuls faits les plus meurtriers. Et puis en discuter sur les réseaux sociaux c'est contribuer à l'exposition publique du sujet. Cette médiatisation a probablement eu lieu non pas dans le but d'exagérer la gravité de l'évènement, mais pour qu'il soit pris au sérieux et que des dispositions soient prises. Et elle peut contribuer à prévenir d'autres comportements similaires par la même occasion, en rappelant que de tels gestes peuvent être assimilés à de la maltraitance, et non pas à de l'éducation.

La différence de réaction des enfants à la séparation d'avec les parents, s'il s'agit de ça ici, ce qui est en tout cas courant à cette époque de l'année, peut être parfois dûe au fait que certains enfants sont placés très tôt en crèche ou gardés régulièrement par d'autres adultes, gardes d'enfants ou famille... alors que d'autres sont gardés par un parent au foyer jusqu'au début de la scolarité par exemple. Dans ce cas la découverte de la séparation "de longue durée" se fait à ce moment-là quand d'autres y sont déjà habitués. D'autre part la peur provoquée par un manque de douceur du personnel, par de la brutalité à leur encontre, peut accentuer évidemment la difficulté. Et cette vidéo, pour les parents dont les enfants ont eu cette institutrice auparavant, va entraîner probablement une remise en question du déroulement de la scolarité de leurs enfants lorsqu'ils étaient en classe avec elle.

Chacun ses choix entre adultes consentants au fil des rencontres, dans le cadre de la loi et du respect mutuel du moins... Tout le monde n'a pas forcément envie de se conformer obligatoirement au schéma conjugal traditionnel et rien d'autre, même passé trente ans, en fonction de qui il rencontre et dans quelles conditions entre autres... Et en ça l'accès progressif social à davantage d'indépendance des femmes par rapport aux hommes, l'évolution des droits individuels, par exemple, ont contribué à cette liberté possible, bien que celle-ci nécessite une certaine prudence et des limites morales à respecter c'est certain comme pour de nombreux types de relations, mais le couple traditionnel (qui n'est, parfois, qu'apparence ceci dit) aussi peut comporter divers risques, de notoriété publique, et ne doit pas représenter une contrainte sociale, il constitue en principe en France un choix possible parmi d'autres dans le domaine des relations sentimentales, mais pas une contrainte ni la seule voie respectable...

Dans une certaine mesure ça peut être aussi considéré comme naturel de papillonner un peu en quelque sorte... Pas trop non plus évidemment.

Tout le monde n'est pas éventuellement intéressé par une relation libre ou sans engagement, c'est sûr. Il y a certainement une part importante de gens qui ne s'y intéressent jamais de leur vie, ou seulement à certains moments de leur vie. Mais ce n'est pas très rare non plus en tout cas. Et une fois qu'on est dans une relation comme ça (encore une fois il existe plusieurs types de relations libres, pas un seul), la relation peut parfois durer longtemps aussi...

De rencontrer autant de quoi, d'hommes souhaitant une relation libre ou sans engagement? Non, ça ne me fait pas bizarre généralement, déjà dans mon tout premier couple, on en parlait (à propos de sujets précis et anecdotiques), c'est relativement courant à mon avis, c'est pourquoi j'ai rencontré de nombreux hommes tentés par ce type de relations au cours de ma vie (parce qu'il en existe beaucoup tout simplement), bien que ce n'est pas ce que je cherchais à la base. Ce qui m'importe surtout pour ma part c'est qu'il y ait de la séduction, avoir un coup de foudre réciproque en quelque sorte, et j'aime bien que ça puisse durer aussi parfois. Je ne recherchais pas forcément une relation libre, mais je n'étais pas forcément contre non plus, selon en quoi consistait cette liberté. Car il y a "libre" et "libre", en réalité ça ne veut pas forcément dire non plus faire tout et n'importe quoi, il peut y avoir un engagement particulier, avec des limites précises à respecter. Mais j'ai aussi été plusieurs années en couple avec un homme dans une relation exclusive par exemple...

J'ai connu plusieurs relations dites "libres", il en existe diverses sortes cela dit. (J'ai connu aussi des relations exclusives.) Elles l'ont été dès le départ pour ce qui me concerne, pas au bout d'un moment. Par contre personnellement je trouve que pour paraître sexy sur le long terme dans un couple, il faut bien sûr prendre assez bien soin de soi, se comporter assez correctement, rester assez dans un rapport de séduction,... des principes bateaux pour favoriser son sex-appeal donc, l'attirance réciproque, car évidemment on a beau être en couple "tout n'est pas acquis pour autant", une relation s'entretient au fil du temps, se construit jour après jour, se valorise ou pas...

Je n'ai jamais connu ce célèbre ennui progressif en couple du point de vue sexualité, pourtant j'ai connu plusieurs relations de plusieurs années. Et je suis en couple depuis six ans avec le dernier en date. L'ennui progressif n'est pas systématique, ne concerne pas tous les couples. Par contre j'ai connu des disputes, des désaccords, des brouilles,... mais c'est différent. D'autre part avoir "une relation libre" n'est pas forcément une réponse à un ennui mais possiblement aussi un choix éventuel de départ... De même que porter de jolis sous-vêtements...

Des élèves de maternelle peuvent couramment être bruyants ou agités. Une maîtresse d'école est censée y être préparée et savoir garder son calme dans ce type de situation stressante, c'est essentiel, ou alors elle représente un danger.

A cet âge-là les enfants commencent à peine l'école, et ne sont pour certains pas habitués à être séparés de leurs parents. C'est une épreuve pour eux. Donc les crises de larmes sont courantes à ce moment-là. La réaction de cette maîtresse est choquante et affligeante. Une personne qui réagit aussi brutalement pour si peu, qui n'a aucune patience (ni de bases de pédagogie) avec un enfant de cet âge, presqu'un bébé, n'a pas sa place dans ce métier.

Il m'est arrivé de déménager pour un homme, de faire des voyages que je n'aurais pas faits seule ni avec un simple ami, de découvrir des styles musicaux que je n'aurais pas écoutés ou beaucoup moins de moi-même, de faire évoluer mes points de vue grâce à nos discussions, de découvrir d'autres centres d'intérêt, de tenir compte des critiques que j'ai trouvées constructives dans ma manière de m'habiller, de cuisiner, de juger, etc... Il y a des points sur lesquels je ne changerais pas pour un homme, ni pour personne d'autre (comme par exemple certaines valeurs auxquelles je tiens quoi qu'il arrive), mais en même temps ma vie de couple a un impact relativement important sur ma vie quotidienne. Ma vie n'en est vraiment pas la même que si j'étais célibataire parce que nous échangeons très régulièrement en couple, tout en étant très différents l'un de l'autre, ce qui me fait découvrir une manière de penser et d'être différente de la mienne, être imprégnée un peu de son influence car nous nous côtoyons beaucoup.