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sirielle

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  1. sirielle

    Creepy music

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  2. D'après moi pour être objectif à ce propos il faut dissocier l'envie du Besoin. Et comme le Besoin appelle à lui instinctivement, la nature, si on l'écoute, tend à baliser la piste. Cependant reste le libre-arbitre d'où peut naître une part de stratégie spéculative dans l'orientation des centres d'intérêt. Car donner à savoir ou tendre à savoir peuvent aussi représenter un pari pour l'avenir, or l'avenir est partiellement incertain. De même qu'être objectif par rapport à l'intérêt ou l'inintérêt de ses actes demande un regard moral assez vaste sur leurs conséquences avérées ou potentielles par rapport à autrui et soi-même, plus précisément le choix de focalisation de son esprit le demande aussi. Cela dit effectivement conscientiser parfaitement les conséquences bonnes ou mauvaises, d'un savoir recherché ou partagé, ou bien de l'ignorance choisie par rapport à tel ou tel savoir, est donc en effet au moins partiellement impossible pour ce qui relève de l'imperceptible, mais on peut quand-même tendre à l'objectivité. Et dans ce domaine, on peut se référer par exemple au journalisme (ou aux méthodes professorales, etc...). Un journaliste va vouloir susciter l'intérêt par rapport aux informations qu'il diffuse, et peut s'inspirer de diverses indications relatives aux besoins des uns et des autres, et aux statistiques. Ceci dit si son expérience l'aide à savoir cibler des sujets d'intérêt au-delà de ses seules préférences personnelles, une part spéculative subsiste. D'autre part, pour éviter les retours de bâton il est dans son intérêt également d'obéir à une certaine éthique et à un certain respect de la vie privée.
  3. Bonjour deja-utilise, On peut également juger un savoir indirectement intéressant, c'est à dire par exemple, relativement à l'organisation sociale ou à l'empathie. Intéressant socialement ou empathiquement et inintéressant à acquérir subjectivement pour telle ou telle personne. Puisqu'on peut juger de l'intérêt ou de l'inintérêt d'un savoir au-delà de la seule subjectivité propre. Pour moi le terme savoir dans la question est employé dans un sens général, il ne se cantonne pas par exemple à l'érudition ou à la culture générale... Concernant l'infidélité sexuelle, préférer l'ignorance peut impliquer diverses explications, une forme de tolérance ou d'acceptation de non-exclusivité, une infidélité réciproque, une relation de couple de façade où la sexualité est absente ou grandement absente, etc... Personnellement, je préfère à ce sujet un savoir limité au strict nécessaire, c'est à dire savoir si ma relation est exclusive ou non afin de limiter les risques sanitaires et de favoriser une implication mesurée, adaptée, dans la relation, mais sans pour autant, s'il y a "relation libre, non-exclusive", avoir besoin de m'intéresser en détail aux éventuelles relations parallèles et leur déroulement, sauf raison valable qui s'imposerait à un moment donné. Pour ma part "Heureux les simples d'esprit", je l'interprète au sens où, autrement dit, "Pour être heureux, mieux vaut ne pas chercher midi à quatorze heures." Il me paraît essentiel pour comprendre le monde de commencer par acquérir les bases les plus simples, par adhérer fortement aux valeurs essentielles voire évidentes, et ne pas avoir à les remettre en question sans arrêt ou intempestivement. Et on pourrait comparer un esprit manquant de simplicité à un esprit "tordu" selon l'expression. (Et pour la pomme il y a le principe de s'accaparer ce qui ne nous appartient pas en résumé (même si l'expérience en est enrichie), sortir du cadre de la Légalité, du Droit, connaître les revers de l'abus de pouvoir et ignorer ainsi sa propre voie, son véritable destin, et les limites qu'ils supposent, en empiétant sur la liberté d'autrui et ce qui lui est réservé. Vouloir bénéficier de plus que ce à quoi on a légitimement droit, par souci de tester les limites dictées par la Raison par exemple.) Il y a sûrement une juste mesure à trouver subjectivement entre l'isolement et le relationnel, mais certes, le relationnel comporte de nombreux risques, plus ou moins bénins ou graves, liés à la bêtise humaine. Cela dit s'impliquer dans le relationnel contribue aussi parfois à améliorer ce relationnel par la conciliation par exemple. Mais la conciliation n'est pas toujours possible, et il n'est pas toujours raisonnable de s'y acharner, parfois il vaut mieux garder tout simplement ses distances en effet. Ce qui suppose d'ailleurs de moins savoir de l'autre, de qui il est et de ce qu'il peut penser ou faire, une ignorance pouvant s'avérer être une chance, un accès à la liberté de pouvoir se pencher sur plus intéressant, voire plus constructif. Je peux par exemple juger l'intérêt d'un savoir par rapport à une échelle où avantages et inconvénients dudit savoir le rendrait plutôt positif ou plutôt négatif (intéressant ou inintéressant), tout en le mettant éventuellement en compétition d'avec les échelles relatives aux autres savoirs accessibles dans le champ des possibles. C'est à dire que par exemple même si (apparemment) les avantages d'un savoir potentiel l'emportent grandement sur ses inconvénients et sont nombreux il peut être rendu superflu par un savoir prioritaire et plus avantageux. La priorité dépendant des responsabilités, relationnelles, professionnelles, individuelles, de l'individu dans un but de bien-être d'ensemble. S'encombrer par n'importe quel savoir, dans une sorte d'avidité hasardeuse, serait à mes yeux extrêmement nocif et chaotique, voire donc irresponsable ou même irrespectueux entre autres du principe de vie privée et de confidentialité légitime et tout simplement du sens des priorités. A mon avis aller bien nécessite une importante prudence, et donc une certaine lucidité relative aux innombrables dangers qui jalonnent l'existence, de soi-même mais aussi de ceux que l'on aime. Et ce sérieux favorise un bien-être d'ensemble même s'il n'est pas fait que de plaisirs, mais aussi d'efforts, de courage et de compassion entre autres. Les plaisirs superficiels, trop frivoles et irréfléchis, peuvent souvent s'apparenter davantage à un leurre, à un piège sournois, qu'à la mise en place d'un bien-être profond. Mais ce plaisir de savoir peut en faire partie. Et pour ma part je suis atterrée par le nombre d'informations intrusives et polluantes auxquelles je suis exposée au fil des jours. Par l'ampleur des qu'en dira-t-on futiles et encombrants par exemple, qui détournent trop de ce qui mérite réellement de l'attention...
  4. Il est justement question de savoir, et donc éventuellement de trop chercher à savoir, par rapport à tel ou tel sujet, tel ou tel évènement, possiblement d'ordre privé, c'est bien ce à quoi je faisais allusion.
  5. J'ai bien joint des définitions du terme "savoir" et non pas du terme "connaître". Il est donc plus particulièrement question sur ce sujet de vérités, voire de méthodes, saisies.
  6. Il existe surtout divers types de savoir, mais la définition générale du mot savoir est d'habitude relativement saisie, et peu sujette à controverse en général. Mais pour davantage de précisions, un exemple de définitions du concept:
  7. Le terme "savoir" dans la question était employé dans son sens général, bien qu'on puisse si on le souhaite aborder plus particulièrement en guise de réponse un certain type de savoir, ce qui d'ailleurs peut aussi contribuer à mesurer et comparer l'intérêt que l'on attribue ou pas à tels ou tels savoirs.
  8. Je crois que sur ce sujet il peut être utile par exemple, à l'opposé du savoir que l'on va avoir tendance à prioriser, vers lequel s'orienter plutôt, de tenir compte entre autres de ce qui peut être couramment considéré socialement comme de l'indiscrétion ou du "voyeurisme" outrancier, ou encore tout simplement comme une "perte de temps", car le temps peut être compté... Et si l'intérêt du savoir dépend des ambitions que l'on nourrit, et de leur ordre hiérarchique, il existe aussi des ambitions qui sont propres à l'humain ou au vivant quelles que soient les particularités de ces derniers.
  9. Quels sont les différents critères, voire les critères principaux, qui, d'après vous, rendent un savoir intéressant ou au contraire, inintéressant?
  10. Le sentiment amoureux par exemple appartient à l'instinct sexuel, il en est le moteur naturel. On peut refouler ce sentiment (à tort ou à raison), et il n'est pas inconditionnellement orienté mais il peut l'être sans qu'on l'ait décidé, ou ne pas être présent à l'égard de telle ou telle personne bien qu'on l'aurait souhaité. D'autre part il peut donc aussi exister en suspens, c'est à dire sans objet, mais en quête, plus ou moins consciente et active, d'objet. (Toutefois un sentiment amoureux, du point de vue naturel, n'est pas forcément identifié comme tel ou d'une intensité ou d'une forme telles que validées par la volonté, parfois oui parfois non.) On peut ou non le cultiver. Et appartenant aux divers sentiments d'amour pour autrui, une confusion peut exister parfois. Ceci dit là aussi la sexualité contre-nature, extra-instinctive (l'instinct représentant l'élan naturel), existe aussi...
  11. D'après moi, le premier exemple ne correspond pas forcément à un contre-instinct. L'instinct alimentaire ne pousse pas à l'alimentation dans le but d'un remplissage hasardeux sans limite, il pousse, aussi à travers la conscientisation de l'instinct, à une alimentation censée être vitale, or le perfectionnement de l'alimentation va dans ce sens. En revanche se sous-alimenter par choix, trop ou mal s'alimenter (relativement au champ des possibles et non pas faute de mieux) par choix, au mépris de la santé donc, peuvent représenter un contre-instinct. Le second exemple correspondrait peut-être davantage à un contre-instinct tel qu'énoncé, si du moins l'instinct sexuel y est totalement refoulé à long terme, et pas seulement canalisé, modéré raisonnablement. Car ce serait alors aller par choix contre sa propre nature et les ambitions qu'elle nous dicte physiologiquement, qu'on le veuille ou non. (Et on peut considérer qu'un choix n'appartient pas purement au libre-arbitre en finalité s'il s'agit d'un résultat faussé par un manque de discernement, voire par une méconnaissance.) (Certes l'instinct de survie (individuel ou collectif) peut nécessiter dans une certaine mesure l'auto-sacrifice, mais seulement en principe s'il doit s'y résigner pour une optimisation objective d'ensemble, c'est en quelque sorte un dernier recours, un peu comme on ampute un membre pour que la nécrose ne puisse pas s'étendre davantage. Il ne s'agit alors pas d'une lubie.)
  12. Chaque chose en son temps mais ce n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux à mes yeux, même si je peux aimer, sous certaines conditions. Il y a par exemple des personnes de ma famille auxquelles je tiens davantage qu'à mes relations amoureuses. Et du point de vue des activités mon travail entre autres passe avant aussi... (D'autre part mes plus beaux souvenirs ne sont pas tirés exclusivement de ma vie de couple, loin de là même, bien que j'y ai consacré beaucoup de temps au cours de ma vie.)
  13. J'aime la mode, changer de tenue en fonction de l'occasion, de mes activités, du temps, de mon humeur, et aussi être différente au fil des jours. Les vêtements sont une source d'inspiration, j'y vois un côté artistique. Il est vrai qu'il m'arrive parfois de prendre un peu de temps pour choisir ma tenue, mais ensuite je suis heureuse d'en avoir trouvée une qui me convienne vraiment alors j'estime que ça en vaut la peine. Donc à choisir je préfère avoir divers types de vêtements. Je m'applique d'ailleurs à ce que ma tenue ne ressemble pas trop à mes tenues les plus récemment mises, que ce ne soit pas trop les mêmes couleurs, etc...
  14. Bonjour deja-utilise, Effectivement l'apparition d'une part de l'Instinct peut dépendre de conditions contextuelles au cours de l'évolution de l'individu. C'est pourquoi je préfère employer pour parler de ces tendances comportementales (donnant une vague idée de ce que l'on est voué à faire en dehors de notre volonté, une sorte de mode d'emploi du vivant) le qualificatif "naturelles", plutôt qu'"innées", bien que l'inné puisse entrer en considération aussi, au moins à la base de ce qu'est l'Instinct. Et différencier le comportement naturel du formatage comportemental contre-nature ou comportement contre-nature, nécessite à mon avis une analyse des divers sentiments et émotions qu'inspire le comportement en question, ce qui est plus ou moins simple ou complexe selon les cas et l'expérience. Bien que les instincts puissent entre autres se résumer à quelques branches principales, ils influent grandement sur le comportement au quotidien et peuvent se décliner en de très diverses variantes.
  15. A mon sens intuition et instinct sont quand-même très différents. L'instinct étant comparable en résumé pour moi à une tendance comportementale naturelle (imprégnant le raisonnement) et l'intuition plutôt à une forme de divination mentale ou de pressentiment plus ou moins fiables...
  16. Le libre-arbitre, la possibilité de choisir. Si la possibilité de choisir peut rester fidèle à l'Instinct et les diverses variantes qu'il englobe, elle peut aussi s'en détourner plus ou moins. Ceci dit le "libre-arbitre" suppose une liberté, or parfois un choix est davantage une dégénerescence qu'une véritable liberté, s'il relève par exemple d'un manque de discernement. La différence entre instinct et contre-instinct est comparable à mon avis, à plus grande échelle, à nature et contre-nature. Dans l'ensemble la nature impose sa loi (ses lois), mais tout n'est pas pour autant purement naturel, ni totalement contrôlé par la nature. Et les individus issus de la nature peuvent se retourner contre elle, relativement facilement, à tort ou à raison. L'Instinct représente les inclinations naturelles, ce à quoi on tend comportementalement non pas par choix mais par nature. Et la nature invite entre autres à l'expressivité utile et au relationnel, dans une certaine mesure. Plutôt que d'instincts au pluriel on peut aussi parler de "types d'instinct".
  17. C'est ce qui m'est arrivé récemment très peu de temps après le piratage de mon compte Microsoft, où l'on peut trouver diverses informations personnelles, et pour ma part, j'ai désactivé la ligne en question rapidement. Mais d'autres tentatives de piratages ont eu lieu également, boîte mail, envois de mails à mes proches à mon nom, et de mails à moi aussi, tentative de piratage d'un autre compte personnel, etc... J'ai alors entrepris des démarches de protection par rapport à mon contrat téléphonique/Internet, mais aussi sur mon PC, j'ai changé mes mots de passe, etc...
  18. A mes yeux il est effectivement généralement plus approprié de passer une musique triste à un enterrement qu'une musique joyeuse, même si on peut quand-même en parler avec (auto)dérision en-dehors de ce moment, ce qu'il semble faire... (Un artiste peut en être a priori particulièrement conscient.) A moins d'avoir une raison fondée de passer une musique joyeuse ou équivalent, comme le fait que le défunt l'aimait particulièrement par exemple ou autre, un enterrement n'est pas une célébration comme une autre, et accompagner la peine que le décès provoque naturellement d'une manière trop décalée, est potentiellement moins réconfortant qu'une musique assez en adéquation avec les sentiments réels du moment, avec la situation en tout cas, voire accordée à la personnalité du défunt et sa vision de l'existence, ou encore de sa propre mort (d'autant que les musiques tristes s'écoutent couramment avec plaisir, ça n'a rien de forcément atroce). Oser apprivoiser sa peine suffisamment, c'est parfois passer plus facilement à autre chose ensuite... Et un enterrement est un peu un dernier au revoir. D'autre part organiser son propre enterrement (ou autre choix), ce qui n'est pas forcément facile, libère dans certains cas les proches de décisions à prendre pour soi, leur permet de moins craindre de n'être pas raccord d'avec ce qu'aurait pu souhaiter le défunt...
  19. Se laisser guider par ses instincts, c'est être tourné avant tout vers soi-même et ses propres aspirations naturelles. Or s'adapter au monde qui nous entoure demande couramment un certain sacrifice de soi, de son propre bien-être, pour priviligier par exemple ses responsabilités professionnelles, ou les besoins de personnes plus en difficulté que soi, etc... On peut alors penser que l'Instinct, par grégarité entre autres, incite par lui-même à se détourner régulièrement de soi, mais c'est en tout cas parfois prioriser un instinct par rapport à un autre ou d'autres, et réfréner, frustrer, plus ou moins ces derniers. La Morale invite à répondre à ses propres instincts d'une manière assez réfléchie, assez consciencieuse, quitte à devoir couramment faire preuve de patience, voire de renoncement ou d'abnégation. L'immoralité naît bien souvent de répondre à ses instincts d'une façon simpliste voire égoïste. Mais négliger ses instincts provient d'une méconnaissance de soi, parfois alimentée par autrui pour son propre intérêt.
  20. A mes yeux sont liées au sujet la question du potentiel individuel à faire correctement la part des choses entre ce qui est de l'ordre du naturel en soi et ce qui ne l'est pas, ainsi que celle de la vertu morale à attribuer ou non à ce qui est naturel en soi.
  21. D'après moi, l'Instinct est également potentiellement identifiable au moment présent ainsi qu'anticipable...
  22. L'Instinct est au moins partiellement conscientisable.
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