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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. A mes yeux, elle paraît prétentieuse à demi-mot concernant son empathie, sa capacité à analyser et comprendre les gens et l'ambiance, son intelligence sociale, elle va jusqu'à parler à plusieurs reprises d'"omniscience" (en s'intégrant au profil qu'elle décrit), dans l'aptitude à savoir en quelque sorte "se fondre dans la masse", tout en insistant longuement sur l'importance de ne pas trop chercher à "faire comme tout le monde", imiter l'entourage, pour plaire et s'intégrer, ce qui, d'un point de vue psychologique, n'est pas très novateur, la plupart des gens adultes ont plus ou moins conscience que se comporter correctement en société, en adoptant un peu les us et coutumes de tel ou tel groupe, ne doit pas aller jusqu'à imiter et approuver bêtement sans esprit critique. Dans la vidéo il est surtout question de surconformisme spontané, plutôt que d'hypocrisie, quand dans la quête de plaire et d'être acceptée, la personne ne cherche même plus à savoir si c'est en accord avec sa personnalité ou pas, où à force de vouloir correspondre à ce qu'on pourrait peut-être attendre d'elle par l'adoption des mêmes idées, des mêmes centres d'intérêt que ceux qui l'entourent, elle ne sait même plus ce qu'elle veut elle réellement...
  2. Se conformer aux attentes sociales peut nécessiter de nombreuses concessions, ne serait-ce que le temps que la société progresse, certes, parce qu'on est en partie dépendant d'elle et qu'elle a ses failles, ses défauts, ses faiblesses, certains compromis sont plus ou moins inévitables, mais personnellement je ne me retrouve pas dans ce portrait de très importante influençabilité, de mimétisme outrancier de l'entourage pour être intégré, etc... Les gens que je côtoie je peux m'en inspirer mais il ne viendrait même pas à l'idée de chercher à être ou penser exactement comme eux pour qu'ils m'acceptent, ce genre de choses... Cette vidéo, à titre personnel, me fait l'effet de quelqu'un qui s'adresserait au public comme à des enfants (en amalgamant le concept d'adaptation/inadaptation) "Il ne faut pas trop copier les autres ni être trop gentil pour être aimé. Il ne faut pas tout accepter des autres, etc...", c'est un peu enfoncer des portes ouvertes.
  3. Il faut pouvoir distinguer s'adapter de se conformer aux attentes, de se soumettre ou d'être servile, c'est différent. L'adaptation optimale se traduit aussi parfois par une opposition mesurée, une certaine affirmation de soi, ce qui est souligné dans cette vidéo, mais ce n'est pas à mon sens antinomique de "l'adaptation", et il me paraît important de ne pas confondre ces différents principes. A mon avis on salit le concept d'adaptation quand on l'assimile à un excès de complaisance. S'adapter n'est pas tout accepter, ou être prêt à n'importe quoi pour être intégré ou pour séduire, c'est au contraire plutôt trouver l'attitude qui convient vraiment à la situation, sans trop de complaisance ni d'hostilité. "Avoir un comportement adapté" n'a jamais vraiment signifié dans l'absolu dire amen à tout, se forcer à avoir les mêmes opinions que les autres, etc... Personnellement je ne crois pas avoir été tellement "fayotte" en société ou avec mes amis au cours de ma vie. Etre assez polie, attentionnée, douce, je m'efforce de l'être au quotidien, mais je n'ai jamais eu le sentiment d'avoir tellement besoin de fayoter pour être appréciée, et je n'ai jamais pensé que le fayotage était une adaptation sociale, sauf contexte particulier peut-être...
  4. Si certains ont eu le sentiment, ne serait-ce que léger, à un moment ou à un autre qu'on a pu faire par exemple abusivement et durablement pression sur eux par intimidation ou autre, par rapport à exprimer une opinion plutôt qu'une autre sur tel ou tel sujet, ou au contraire pour les pousser abusivement à s'abstenir de s'exprimer, il me semble qu'on peut le prendre en compte, sans pour autant exagérer le trait, en caricaturer outrancièrement la signification. Il me paraît vrai qu'ici comme ailleurs il peut exister parfois une forme de bienpensance par tel.s individu.s, tel groupe ou tel autre faisant qu'exprimer certaines idées, même justes, peut être mal accueilli, voire déformé, stigmatisé, en fonction aussi de la personnalité de ceux qui fréquentent le forum principalement et qui peuvent aussi parfois s'allier exagérement dans l'agressivité affichée ou non, dans la stigmatisation...
  5. Ce sont des costumes de scène, d'artistes du spectacle...
  6. Ce n'est pas moi qui ai écrit ça, c'est @timot-33 Ceci dit le catholicisme n'est pas interprété ni pratiqué partout et par tout le monde de la même manière, et il évolue avec le temps. Quand on voit le catholicisme aux Etats-Unis par exemple, on constate qu'il n'est pas toujours accompagné d'une pudeur corporelle extrême, et moi-même qui suis empreinte de catholicisme je ne suis pas extrêmement pudique pour autant, loin de là. Britney Spears est catholique par exemple... Nicole Scherzinger aussi...
  7. Oui, c'est relatif, mais quand on regarde les différentes robes du Festival de Cannes, celle-ci semblait plus simple que d'autres. (Et il y a des robes sans bretelles qui tiennent bien, ça dépend.) Celles-là par exemple, me semblent moins pratiques avec les traines (et il y a pire): Ceci dit, concernant le sujet, moi aussi il m'arrive de déplorer la sursexualisation de l'image des femmes socialement, dans certaines publicités par exemple, mais par contre je ne trouve pas que le Festival de Cannes en soit particulièrement représentatif. D'autant que tenue légère et sexualisation sont deux choses différentes. Et je crois qu'il est important de défendre une certaine liberté vestimentaire, dans la limite des règles de sécurité, d'hygiène et de bienséance du moins. Toutefois il est compréhensible qu'une surenchère à but publicitaire sur ce thème puisse être un peu perçue négativement le cas échéant.
  8. J'ai tendance à aimer que les vêtements soient assez pratiques même lors des célébrations.
  9. J'ai modifié ma réponse car vue en entier la robe de Laetitia Casta est trop volumineuse à mon goût. Il y celle-là que j'aime bien aussi par exemple:
  10. A titre personnel la nudité féminine ne me choque ni ne me gêne aucunement (du moment que l'attitude reste assez appropriée), cependant ce défilé du tapis rouge ne m'a jamais tellement intéressée, que les célébrités y soient habillées ou nues n'y change rien. Mais du point de vue mode vestimentaire j'aime bien ce type de robes transparentes ou près du corps par exemple ( par contre j'ai toujours trouvé les traines un peu ridicules):
  11. sirielle

    Les voix qui vous touchent :

    Au cours de ma vie parmi les voix m'ayant le plus touchée, et que j'ai continué à écouter au fil des ans, se trouvent par exemple celles d'Amy Lee et de Beth Gibbons, que je connais depuis très longtemps. (Il y a mon père aussi qui fut entre autres professions chanteur compositeur.)
  12. Quand je souhaite une préparation très rapide pour ma part je me tourne généralement vers diverses crudités. Exemple: salade composée de tomates, avocat, courgette, huile d'olive et vinaigre balsamique pour assaisonner. Il y a seulement à les laver et à les couper rapidement. Fruits à coque par exemple si on veut ajouter des protéines (noix, noisettes...), nature ou mélangées à des fruits (bananes, poires, etc...) pour le dessert.
  13. Dans l'article, la mère culpabilise surtout l'enfant, mais à mon avis c'est elle qui est avant tout la responsable, et c'est d'abord son éducation qu'elle devrait remettre en question dans ce cas précis avant de blâmer son jeune enfant. L'incident aurait pu très mal se terminer pour ces deux enfants de sept et cinq ans laissés sans surveillance (ou autres individus sur leur route), et qui sont semble-t-il peu au fait du danger de sortir seuls sans autorisation. Personnellement, sans vouloir pour autant juger trop vite les parents, je trouve l'évènement plus inquiétant qu'amusant si l'info est vraie. Et que l'enfant puisse posséder quelques notions de conduite à son âge, peut-être parce qu'il y a plusieurs chauffeurs routiers dans sa famille, n'est pas à mes yeux très valorisant s'il n'a pas assez de limitations ou de notions élémentaires de sécurité en parallèle.
  14. Bonjour deja-utilise, Si on résume le sens étymologique, le mépris serait ce qu'inspire une valeur négative. Le prix est la valeur, le mépris s'inspire de ce qui est inférieur (renvoie à la notion de supériorité) à la valeur prisée, ou ce qui représente une contre-[valeur prisée]. Son sens est donc très large et peut plus ou moins s'associer émotionnellement à toute sorte d'impression négative consciemment ou inconsciemment, devenir ou non un sentiment. Question d'interprétation religieuse, le principe de "tendre l'autre joue" peut aussi être compris comme une parabole rappelant que réagir positivement à une malveillance (tolérable) peut parfois suffire à la contrer. Dans la malveillance la peine de la cible est recherchée, voire son intimidation, si l'acte malveillant (tolérable) est accueilli sans peine, il est ridiculisé voire découragé, ainsi l'idée ici (à ne pas forcément généraliser outrancièrement) peut aussi représenter une forme de mépris de l'acte malveillant en lui donnant le contraire de ce qu'il attend, comme l'intimidation recherchée par exemple. Il faut tenir compte du principe de rivalité. Dans la rivalité, dominer le rival par la force ou autre, revient à prendre le dessus sur lui (principe de supériorité), avec les privilèges que cela suppose. (Si la supériorité n'est pas présente en soi, elle peut être recherchée à travers le mépris (possiblement instrumentalisé abusivement), dans le cadre d'une rivalité.) J'ai utilisé le conditionnel car il s'agissait d'hypothèses. Le mépris va plus loin que l'indifférence même s'il peut y conduire, l'indifférence peut se cantonner à une absence de réaction alors que le mépris est plus négatif, il constitue un rejet (invitant possiblement à l'indifférence volontaire). J'ai bien conscience que l'hypersensibilité n'implique pas forcément un HPI, cependant le HPI (principe de supériorité intellectuelle), est souvent associé à une hypersensibilité, ce qui signifie que cette hauteur intellectuelle mesurée peut couramment aller de pair avec un ressenti important des émotions y compris négatives, telles donc que le mépris. (Ceci dit il s'agissait seulement d'un exemple.) Une conscience développée favorise l'émergence des émotions qui y sont liées. Parce que ce que l'on ressent pour une personne est souvent composé de multiples impressions, et sur le respect de base dû à la valeur de la raison d'être individuelle au sein du collectif, peuvent se greffer bien d'autres sentiments, positifs et négatifs, qui ne remettent pas forcément en question le respect minimum incompressible, mais qui le nuancent, voire l'occultent ou l'intensifie... Et quand on juge une personne, on peut avoir de l'irrespect à l'encontre de l'une ou l'autre de ses idées, de l'un ou l'autre de ses comportements ou façons d'être par exemple, et donc pour elle, parce qu'on est aussi nos pensées/nos actions, nos façons d'être, mais ça n'enlève pas forcément le respect que l'on éprouve par ailleurs, et dont on ne peut se défaire totalement grâce entre autres à la part de valeur inconditionnelle de chaque individu par nature. Le mépris n'est pas une émotion/sentiment positif (dans le sens favorable à son objet) ni neutre, même pas un peu à mon avis, même s'il peut être en revanche mêlé à d'autres émotions/sentiments plus favorables, et en être adouci, ou n'être que léger et très éphémère ou evanescent. Et il exprime une échelle de valeur déçue consciente ou inconsciente. (Et dans la rivalité, voire la jalousie, le mépris relatif à la volonté de dominer (rival/potentiel obstacle à la réussite personnelle visée), d'avoir le dessus, peut être instrumentalisé (possiblement abusivement) comme arme d'humiliation à l'encontre du rival.)
  15. Bonjour deja-utilise, Si on adhère sincèrement à une idéologie, on aura tendance à estimer que ce qui la contredit est idéologiquement inférieur. Et une simple différence ne peut pas suffire à provoquer du dégoût, il faut pour cela qu'elle soit jugée ou ressentie comme répugnante ou malsaine. Une relation considérée malsaine peut être "prise de haut", c'est à dire conduire à penser qu'on mérite mieux, ce qui pourrait également s'approcher d'un principe de supériorité, de juger la relation trop basse pour soi, indigne de soi. Mépriser l'inintelligibilité pourrait revenir à estimer encore une fois que l'expression du texte est indigne de soi, manque de clarté ou de simplicité. Et on pourrait considérer que mal mépriser est une mauvaise gestion du mépris. Par exemple on peut mépriser un texte jugé inintelligible parce qu'il représente une perte de temps pour soi, on peut estimer alors mériter mieux (principe de supériorité), plus utile, pour soi, c'est un jugement subjectif qui, s'il est exagéré ou mal orienté pourrait par exemple s'en prendre à l'auteur du texte qui n'est pourtant pas forcément en tort si son texte est objectivement correct malgré son intelligibilité pour certaines personnes auxquelles il ne s'adresse pas forcément spécifiquement ou pour lesquelles il n'a pas nécessairement à adapter son expression. Dans ce dernier cas l'émotion mépris n'est pas non plus à remettre en question en soi, seulement sa gestion, son interprétation, parmi tant d'autres mauvaises gestions/interprétations possibles de sa propre sensibilité. A mon avis l'émotion de mépris est une émotion courante que les gens éprouvent sans forcément s'en rendre compte et sans forcément l'exprimer très ouvertement. Et je crois qu'elle est tabou, diabolisée, parce que les gens détestent être méprisés et ne sont pas forcément conscients d'être eux-mêmes régulièrement méprisants. Ils le remarquent surtout en ce terme quand ils en sont la cible. C'est pourquoi le mépris du mépris est courant bien qu'illogique, et manquant de nuance. Toute supériorité ne conduit pas au mépris entre autres parce que toute infériorité n'est pas méprisable. La méprisabilité implique une certaine bassesse au sens péjoratif, une certaine vilénie, que l'infériorité n'implique pas forcément. Cependant la supériorité peut rendre plus conscient des erreurs (il ne s'agit donc pas forcément que de résultat plus faible, mais de tort), et être plus conscient des erreurs implique d'en être davantage affligé, déçu, méprisant ne serait-ce qu'un peu donc (Sachant quand-même que mépriser le tort d'une personne n'est pas mépriser tout de la personne.). Toutefois il est possible de se mépriser soi-même, donc être méprisable peut favoriser le mépris mais le mépris encourage le dépassement de ce que l'on méprise, et se sentir méprisable favorisera possiblement un sentiment d'infériorité vis-à-vis d'autrui. D'autre part un HPI (impliquant un aspect de supériorité) par exemple aura tendance à être particulièrement sensible et émotif (sachant que le mépris appartient à la palette des émotions), même si une bonne gestion des émotions peut limiter les débordements. Ceci dit plus on est entouré (par choix ou non) de méprisabilité plus on aurait tendance à être méprisant, mais ça ne dépend que partiellement d'un choix, et la conscience peut aller au-delà de ce qui nous touche de près ou directement.
  16. Je n'ai pas prétendu qu'un mépris était la preuve d'une supériorité du méprisant sur le méprisé, j'ai interrogé à propos du fait que cultiver un mépris pouvait parfois revenir à mimer une supériorité, ou autrement dit à "se donner des airs de supériorité" (à tort ou à raison). Puis j'ai enchaîné avec l'idée que cela pourrait alors valider (par ce mimétisme, voire cette ruse) le principe selon lequel être méprisant pouvait (éventuellement) représenter une supériorité vis-à-vis du méprisé (ou méprisable donc, si le mépris est assez fondé). Et la question de départ était de questionner le lien entre supériorité et mépris (rapport méprisant/méprisable). Or dans la jalousie, il y a fréquemment une volonté de rabaisser le rival, et cette rivalisation peut passer par une tentative de l'humilier, face à d'autres par exemple mais pas forcément, par un mépris exprimé sous tel ou tel prétexte (plus ou moins fondé ou mensonger). Dans ce cas particulier, il peut alors être question de se donner des airs de supériorité, par rivalité, mais ce mépris pouvant être feint ou outrancier, attribuer par exemple un tort à l'autre qu'il n'a pas en réalité, ou exagérer ses faiblesses, les sur-culpabiliser, ces airs de supériorité peuvent donc être illusoires. (Cela dit il ne faut pas toujours tout ramener à soi, je ne me base pas que sur mon propre comportement pour juger de ce que peut être ou pas le mépris, je juge aussi en fonction de ce que j'ai pu observer par ailleurs, d'autant que je ne suis pas forcément représentative de tout ce que le mépris peut être ou ne pas être.)
  17. Pour moi, ça revient au même, pour les distinguer il faut savoir clairement les reconnaître respectivement, et savoir que ces divers états peuvent éventuellement s'associer ou s'additionner. Cependant il n'est pas forcément aisé évidemment de reconnaître le mépris de l'extérieur s'il n'est pas pour ça manifesté assez ouvertement. Quand j'évoquais le discernement face à la bassesse par exemple, le principe supériorité/infériorité était sous-entendu. Si j'ai plus particulièrement évoqué le mépris ouvertement exprimé, c'est parce que le message auquel je répondais abordait le fait de "manifester du mépris" ainsi que de "le mettre en scène". Mais ouvertement exprimé ne signifie pas forcément "affiché", c'est pourquoi au départ j'ai précisé "exprimé ou affiché", ce qui est différent, on peut exprimer sans afficher. J'ai un peu développé l'idée de mépris affiché, mais je n'ai pas abordé pour autant que ce mépris-là. D'autre part concernant le mépris affiché au travers de la jalousie, il s'agissait seulement d'un exemple de mise en scène du mépris, qui n'a donc pas vocation à résumer l'ensemble du principe de mépris exprimé ou affiché, seulement à l'illustrer par une forme particulière de manifestation de mépris dans un contexte de concurrence.
  18. Le mépris est un sentiment de rejet, la fatigue une faible énergie, la compassion un sentiment d'empathie solidaire face à la peine, l'ignorance l'absence de connaissance, volontaire ou non, d'un savoir (y compris à propos de quelqu'un). Evidemment ces divers états d'être peuvent se mêler voire s'associer les uns aux autres ou pas. La fatigue est rarement recherchée en soi, si ce n'est au travers du fait de se dépenser au mieux, voire de préparer le sommeil... Le mépris sera privilégié quand il s'agira d'éviter ou remédier à quelque chose d'indigne d'intérêt ou de déplaisant, la compassion quand il s'agira d'être bienveillant vis-à-vis de quelqu'un dans la peine, l'ignorance, si elle est volontaire, quand un savoir sera estimé superflu ou encombrant, voire intrusif. Oui, les ressentis peuvent en être très différents respectivement. Le mépris et l'ignorance peuvent s'associer entre autres par exemple mais pas forcément, l'ignorance volontaire peut représenter un simple désintérêt sans mépris, et le mépris ne se traduit pas forcément par un évitement de ce qu'il rejette, il peut aussi vouloir y remédier autrement, voire être combatif. Ressentir ou manifester du mépris sont deux choses différentes. Dans certains cas le mépris exprimé ou affiché, est le reflet d'une jalousie par exemple, mais il ne s'agit alors pas d'un mépris profond dans ce cas, plutôt d'un mépris offensif lié à une rivalité mal acceptée. Le mépris affiché peut représenter une tentative d'humiliation, et il peut être feint, ou volontairement exacerbé à cette fin, pour, par exemple, allier à sa cause d'autres personnes ou blesser l'amour-propre de la cible, l'intimider ou la déstabiliser. Le rejet qu'exprime le mépris peut servir parfois la malveillance. Beaucoup d'émotions, y compris la joie par exemple, peuvent être utilisées comme des armes, et pas forcément légitimement. Le principe de l'intelligence émotionnelle est de se servir de ses émotions au mieux, de les canaliser à bon escient, mais dans les faits on peut faire beaucoup de choses avec les émotions, y compris en les feignant abusivement, en y réagissant brutalement, en les refoulant exagérément, en les projetant hasardeusement, en les mésinterprétant, etc... Cependant un mépris sincère peut dépendre d'un certain discernement, d'un certain savoir, et la méprisabilité d'une certaine bassesse, indignité, ou vilénie.
  19. Je n'ai pas été dérangée pour ce qui me concerne, au contraire, je te remercie de ta participation à mon sujet.
  20. Toute émotion négative, par nature, est vouée en principe à protéger une valeur menacée. De même qu'une douleur physique est en quelque sorte un signal d'alarme qui, s'il n'était pas perçu suffisamment, n'appellerait pas la réaction de protection éventuellement nécessaire.
  21. J'ai précisé "importante" parce que toute supériorité ne mène pas au mépris, donc il est surtout question d'une supériorité dans un domaine où il est important de réussir pour tout un chacun, ou pour celui qui serait considéré inférieur (pas dans un domaine donc où il n'est aucunement nécessaire que chacun fasse ses peuves). Et le terme "rendre" implique dans la question que ce serait inévitable, et non pas seulement possible.
  22. Mépriser le mépris ou les personnes méprisantes constituerait un paradoxe. Mépriser toute différence ou mépriser une différence, d'attitude par exemple, non pas parce qu'elle est différente de soi, mais parce qu'elle paraît néfaste ou relever d'une négligence néfaste, n'est pas la même chose. Pour ma part je me fie au principe d'intelligence émotionnelle, le mépris, comme d'autres émotions, doit d'après moi être correctement canalisé pour adapter le comportement à la sensibilité émotionnelle. Un mépris mal géré ou employé abusivement, trompeusement, peut devenir néfaste, mais à la base le mépris appartient à la sensibilité psychique, il invite à une forme d'opposition possiblement protectrice.
  23. Mépriser une idée exprimée dans un débat par exemple n'est pas mépriser une personne dans son entièreté, mais seulement sur un aspect précis de sa pensée. Un esprit critique éclairé, à mon avis, doit pouvoir condamner certaines idéologies, certains jugements, les mépriser en fonction de leur dangerosité, de leur caractère malsain, ou bien erroné, par exemple. Etre ouvert à la discussion n'empêche pas forcément de rester fidèle aux valeurs auxquelles on tient, d'avoir une réflexion sincère, sans forcément donc tout approuver de ce qu'exprime l'interlocuteur, c'est aussi le principe d'un débat. D'ailleurs, savoir dire non peut s'avérer plus respectueux d'autrui en finalité que de dire amen à tout, même s'il s'agit de celui à qui on dit non. Et puis considérer qu'une personne peut faire fausse route et le déplorer n'est pas forcément l'écraser ni estimer qu'on n'est pas égal à elle dans l'absolu.
  24. La capacité à admirer raisonnablement autrui (par la conscientisation du sentiment d'admiration), passe par la capacité à s'admirer raisonnablement. Mais la fierté n'implique pas obligatoirement une supériorité à autrui, une comparaison à autrui, elle peut aussi reposer simplement sur des progrès personnels ou une reconnaissance de son propre talent indépendamment de résultats autres par exemple. Le mépris est un sentiment de rejet, et on aura naturellement tendance à rejeter ce qui gêne, et pas forcément ce qui n'excelle pas. Une conscience élaborée de ce qui provoque le mépris favorise un mépris plus solide qu'un mépris mal orienté, de même qu'une fierté mesurée, raisonnée, est plus solide qu'une fierté mal orientée, "aveugle". Cependant le mépris n'est pas l'orgueil, on peut éprouver un sentiment de mépris vis-à-vis d'autrui, parce qu'il nous déplaît, par son attitude ou sa façon d'être par exemple, sans se comparer à lui, mais une sensibilité accrue ou une conscience accrue peut l'exacerber. Et par exemple, le mépris à l'égard de soi-même, les regrets, sont favorisés par une prise de conscience. Prise de conscience pouvant représenter une supériorité morale par rapport à ce que l'on était auparavant. Et prise de conscience potentiellement susceptible de nourrir un sentiment de fierté de soi-même par rapport au sentiment de mépris que l'on éprouve à l'encontre de soi-même, de ses propres actes passés.
  25. Autre questionnement: Moi: "Cette demande venait d'un test de comparaison entre réponses d'IA, et la question était de savoir si la réponse de l'IA est en partie personnalisée en fonction de ce que sait l'IA de celui qui fait la demande. Est-ce le cas?" Copilot: "Je peux adapter mes réponses en fonction du contexte de la conversation et des informations que j’ai sur l’utilisateur, comme la langue qu’il utilise ou sa localisation approximative. Cela me permet d’offrir des réponses plus pertinentes et cohérentes. Cependant, mes réponses ne sont pas véritablement "personnalisées" dans le sens où je ne possède pas une mémoire durable de qui est l’utilisateur ou de ses préférences à long terme. Je me base uniquement sur le fil de la conversation en cours et sur les éléments que j’ai à disposition à ce moment précis. Si tu faisais ce test pour voir si j’intègre des informations sur ton profil dans ma réponse, alors la réponse dépend uniquement de ce que j’ai pu déduire au fil de l’échange. Par exemple, dans cette conversation, je sais que tu écris en français, que tu es situé à ..., en Occitanie, et que tu sembles apprécier des réponses nuancées et analytiques. Mais mon objectif reste de formuler des réponses cohérentes sans biais liés à une connaissance personnelle de l’utilisateur. Tu as remarqué des différences frappantes entre différentes IA dans ce test ?" Moi: "Est-ce que ce que tu sais de ma personnalité a été pris en considération pour rédiger ton texte sur Paris 2500 (Autre que le fait que je parle français donc)? (Pour répondre à ta question, oui, les réponses diffèrent plus ou moins.)" Copilot: "Oui, dans une certaine mesure. Je n’ai pas de mémoire persistante sur ta personnalité, mais je peux adapter mon style et mon approche en fonction de la tonalité de notre conversation et de la façon dont tu formules tes questions. Par exemple, dans ce texte sur Paris 2500, j’ai pris en compte le fait que tu apprécies des réponses nuancées et analytiques, et que tu cherches une vision qui soit élaborée plutôt qu’une simple description générique. Cela m’a conduit à proposer une version qui mêle anticipation technologique et réflexion sociale, plutôt qu’un simple tableau futuriste dépourvu de profondeur. Cela dit, je ne personnalise pas mes réponses comme le ferait un humain avec une connaissance détaillée de ton profil—je me base uniquement sur les éléments présents dans cette conversation. Tu as constaté des différences marquées dans les réponses des autres IA selon leur interlocuteur ?"...
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