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Marla

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Tout ce qui a été posté par Marla

  1. Spè(ies)ces de multiku, va, insulte suprême (s'il en est...) !! Ho ! ...
  2. Cela dépend pourquoi ! Même si en majorité tu as raison, ils se marient aussi avec des non gitanes, c'est peut-être plus les nouvelles générations. Dont une qui avait aux dernières nouvelles 5 ou 6 gosses, que des garçons. Et même si l'avatar ne te représente pas (je ne pense pas que tu aies une certaine pratique des lames de rasoirs cachées) c'est quand un même un moitié gitian Thomas Shelby n’est donc ni un gitan irlandais, ni un gitan tzigane, mais un descendant d’immigré roumain. Du moins si l’on s’en tient à ses compétences linguistiques…
  3. Plutôt comme une crevette, on ne garde que le corps N'empêche, imagine le gosse des deux, je suis pour les mélanges aussi, mais il y a des limites... Métissolâtres. A ce point ? Dixit celui qui a un avatar de métisse, (sang mêlé tout ça) gitan...
  4. je ne trouve pas que se soit de l'incivisme d'aborder dans la rue, espace public, transports... Après oui cela peut être perçu comme une intrusion non désirée quand on est pressée, et qu'on est retardée... Mais j'aime bien marcher et flâner dans le quartier, aller dans les petits commerces... Je parle (et surtout on me parle), je dois avoir la tête de l'emploi, on vient souvent me demander le chemin, de traduire un papier..) j'aide les mamies (vous êtes bien aimables..) quand certain(e)s ne laissent pas la place ou les voit galérer avec leur cannes et sacs de courses..; Malgré mes écouteurs et la musique, je suis aussi sociable et me les décolle quand il y a interactions. Ensuite, oui les lourds, les mecs un peu flippants (surtout celui qui te suit quand tu marches seule dans la nuit), les vulgaires impolis irrespectueux...regards et remarques libidineuses on n'y échappe pas non plus. Mais dans l'ensemble je trouve ça parfois "courageux" et un peu attendrissant quand un homme se lance, hésitant en cherchant une approche, même quand c'est maladroit... Et l'humour, ça fonctionne bien sur moi (pas forcément pour conclure et autres) juste pour la prise de connaissance, premier contact. Bon, après j'avoue que suis plus parfois (enfin, c'était plus "dans ma jeunesse) dans l'extrême opposé (à la méfiance, rejet, peur..) parfois, même si j'ai conscience des danger ssurtout avec les témoignages et mésaventures de proches bien glauques parfois) Mais je peux aussi suivre un inconnu à peine rencontrer, dans sa voiture, chez lui... Et pas forcément dans l'intention de finir au lit, une fois les choses mises au point (en général, j'ai eu de la chance) les mecs n'insistent pas, j'ai passé de bonnes soirées inattendues et au final, gagné un (des) ami(s) (ou plus parfois).
  5. Je ne le trouve pas très beau sinon... Les goûts
  6. Oui, ma sagesse légendaire, tu peux m'appeler maître Yoda ! Non mais plus sérieusement, c'est vrai que je ne suis pas du genre à crier aux fachos, fneux, et même si certains partagent leurs idées (ils en ont le droit, même les gros racistes, même si je ne les comprends pas), cela ne m'empêche pas de discuter avec eux dans le respect... Pour ce qui est de souffrir de discrimination ou de mépris, à vrai dire, personnellement et dans ma famille on en a très peu souffert. On s'adapte, on fréquente des gens et des milieux (bobos, post soixante huitard, assocs, bénévolat, social...) très ouverts et qui sont plus dans "l'amour, peace & love" que les conflits et la haine. J'ai eu une bonne enfance, même pendant la période où l'on vivait dans une tour à Sarcelles (de mes 7 à 13 ans). Avant, on est nées à Dijon, on allait en vacances à la ferme ou dans des domaines avec toutes les familles de "bobos".. On n'était pas spécialement pauvres, mes parents bossaient durs, toujours (et ma mère faisait du bénévolat à côté), nous ont inculqué de bonnes valeurs, nous sortaient beaucoup à Paris, la cité des sciences, les musées (oui), la foire du trône... On ne manquait de rien, on mangeait très bien et de tout, en vacances, un mois en colo (dans toute la France et Corse) et un mois au bled, où on arrivait très chargés de tous les cadeaux pour la famille.. Ensuite, oui, c'était la cité, avec son lot de problèmes et de violences, mais nous les gosses, ça faisait partie de notre quotidien, violences entre parents, jeunes, et même le dirlo nous tirait les oreilles à nous décoller du sol (on l'appelait Spock avec ses grandes oreilles) entre élèves (toute ma primaire, un mec, noir, m'agressait à la récré car j'étais meilleure que lui en classe (je crois que c'était de "l'amour vache" dans le fond) ! Après, au collège, c'était un petit blanc, Nicolas f, qui s'en prenait à moi, je ne me laissais jamais faire et une fois, j'ai été exclue quelques jours à cause de lui (en plus, il m'avait déchiré mon blouson, le con..) Mais on avait aussi le centre juste en bas de la tour, les activités, la piscine, le Poirier, un parc de verdure en haut de la rue, où le garde champêtre nous coursait quand on piquait des poires.. Et c'était vraiment le melting pot, des familles de très diverses origines qui se fréquentaient et mélangeaient dans la "bonne humeur", certes avec quelques heurts, mais plus de positif au final. Cela nous apprenait la tolérance, l'ouverture aux autres, à la différence.. Chez les gens, aux fêtes de quartiers.. Chez nous, ça a toujours été la maison du bon Dieu, il y avait de tout, tout le temps) Je me souviens, j'étais "fière" de voir ma ville dans les livres d'histoire, sur le metling pot, avec une carte du monde et toutes les flèches des autres pays qui y convergeaient. Mes meilleures copines, des viets (une, on allait dans la réserve manger des nouilles pas cuites comme des chips), des portugaises, juives, "de souche", hindou, noires... Des "bourges" ou non... Il n'y avait pas tous ces clivages, enfin si peut-être un peu, mais pas comme où on en est arrivé, anti-babtous, ant- feujs... Pas cette engouement de défendre une cause (Palestine) jusqu'aux extrêmes. C'était vraiment blacks, blancs beurs, tout le monde potes. D'ailleurs quand je vois dans les quartiers ici, à Marseille... C'est toujours souvent le cas (même s'il y a des groupes qui ne restent qu'entre blacks ou autre), ils sont tous potes, quelque soit l'origine ou la couleur. A l'école, je me suis toujours débrouillée sans l'aide de personne, j'étais toujours une des "premières de la classe", bon, le comportement studieux ne suivait pas toujours par contre, un peu d'école buissonnière, bavarde et insolence... (mais c'était l'adolescence quoi) ! Après, on est partie car ma mère, seule avec 4 filles après le divorce, et qu'on commençait à être ados, les risques n'étaient plus la "seule" violence physique... J'ai des voisines, et très bonnes amies qui ont été agressées sexuellement, dont une, jeune, tournante dans les caves, et dont les parents, pour la "punir" en plus l'ont envoyé en Algérie Une autre, forcée à faire des choses au collège sous la menace d'un couteau... Quand j'ai débarqué en 4ème de ma banlieue dans un collège "normal" d'une ville du Var, d'abord, ce qui m'a le plus choqué, c'étaient tous ces blancs (oui, je n'étais pas habituée , on devait être 2 arabes et une métisse, nouvelle elle aussi) Bref, malgré quelques remarques, regards.. je n'ai pas ressenti de racisme, en plus, j'étais (à l'époque très bonne en français, littéraire, philo) Ni de la part des profs. Et j'ai continué à être dans le "peloton de tête" jusqu'au bac). Mais ça, cela dépend des capacités (moi j'avais des facilités en en foutant le minimum) de chacun, aussi de la possibilité de travailler dans le calme... Si t'as une famille nombreuse et dissipée, que tu dois t'occuper de tes frères et soeurs, promiscuité, bruit... Ensuite, dans ma vie professionnelle ou mes rapports avec l'administration, la police, la justice... Là aussi, pareil, pas de racisme flagrant, en général, j'ai toujours été traitée avec respect, et quand je tombais sur des con(ne)s, c'était plus leur caractère (ou leur humeur du moment, que du rejet dû au racisme, d'après mes perceptions) Bon, une fois, une vielle dame moitié paralysée et très acariâtre et vindicative chez qui je devais faire un remplacement le lundi (j'étais allée chez elle le vendredi pour voir comment ça se passe, je devais remplacer une femme des "îles") appelle l'agence quand j'y étais pour récupérer les clés et dit qu'elle ne veut pas d'une arabe pour s'occuper d'elle ! Ben voilà, elle avait un souci avec les arabes, et tant mieux que je n'ai pas travaillé chez elle, j'aurai pas supporter les remarques (ses gosses ne lui parlaient plus, tout le personnel partait à cause de son caractère de cochon..) et l'aurais envoyer... bien comme il faut. Et même si je suis dans la première grande ville qui a été FN, et dans un département de vieux qui votent beaucoup pour la bigloucheuse (oui, c'est petit, pas pu m'en empêcher, la "fameuse" langue de vipère des feeemmes) ! Je ne ressens aucune difficulté ou sentiment de mépris, rejet.. au quotidien. Après, on m'a dit aussi que le nom de famille sur le cv pouvait jouer en ma défaveur parfois. Mais en entretien (quand j'arrivais à en décrocher un) ça passait toujours très bien, je suis ouverte, souriante, compétente, motivée et pas trop vilaine... C'est plus facile... Bon, ça faisait longtemps le racontage de life ! Pour les prénoms français, je ne sais pas comment cela se passe maintenant, mais à l'époque, pour notre naturalisation françaises, étant enfants, on a eu le choix de pouvoir changer notre prénom si on le voulait. Bon, aussi donner cette décision à des enfants, c'est un peu trop et pas anodin pour eux. Ma grande soeur a gardé son prénom qui ne faisait pas arabe à la base, j'ai changé le mien (que je n'aimais pas et qui n'était pas courant) pour un plus "universel", qui peut faire aussi arabe, que russe. Et mes petites soeurs (fausses jumelles) ont pris des prénoms bien français et le regrettent, maintenant elles se font appeler par leurs prénoms d'origines. Pour ce qui est d'avoir honte d'être arabe (je déteste ce mot "la honte"), en plus c'est une des phrases culpabilisantes préférées des muslims ! T'as pas honte, tu fumes une clope (non parce que ta santé on s'en branle), t'as pas honte tu vis en couple et t'es pas mariée, t'as pas honte, on s'embrasse pas dehors... Non je n'ai ni honte ni n'en ressent une fierté particulière, ce n'est pas ma "communauté" juste parce qu'on a des origines communes (et moi, c'est juste tunisienne avec origines andalouses par ci..), la mienne c'est ma famille, mes amis et proches, mes relations professionnelles... Je ne supporte pas quand on dit "vous" en nous englobant, même si eux-même, les arabes, se permettent de t'englober et de se dire qu'on est tous frères (mais pas dans le bon sens de fraternité, plutôt pour te contrôler et juger) Je crois que le mieux, c'est de concevoir chaque personne comme son égal, ni inférieur ni supérieur, juste comme un être humain avec ses qualités et défauts, indépendamment des origines, couleurs, milieux... Et que c'est ma conception, le dialogue, l'ouverture, ça m'a évité bien des ennuis et même agressions (aussi, le secret c'est de faire rire les gens, dans une situation conflictuelle, stressante ou dangereuse)... Oui, et tous les hommes devraient manifester contre les violeurs, tous les pères contre les pères incestueux pédos... Je ne me sens en rien semblable aux racailles (je n'ai pas de casier) et encore moins avec les terros "muslims" qui ne pratiquent pas du tout le même islam que celui de ma mère, qui est tolérant, charitable et non haineux. Après, quand je vois les petits jeunes dealer devant le collège de mon fils, parfois, je ne peux m'empêcher de leur faire la morale, du style, mais t'as quel âge ? qu'est-ce que tu fais là à traîner toute la journée au lieu d'être à l'école ou de chercher un travail.. Mais ils me regardent en rigolant d'un air con, je ne suis personne pour eux et mon avis, ils s'en tamponnent. Et enfin, une dernière anecdote, ces même jeunes racailles teneurs de murs et pourvoyeurs de drogues, quand je bossais à la SPA juste à côté, on ramassé et sauvé un oiseau rare blessé en nous le ramenant dans un carton, comme quoi, c'est pas tous uniquement des monstres sans coeur, sans foi ni loi..
  7. Non, non, quand on connait l'énergumène, c'est plutôt Louise qui a raison... Il devrait se limiter à ses textes soirées saucisses, c'est moins gerbant à la limite !
  8. Je suis assez d'accord avec toi sur tous les points. (pour une des rares fois) Je dis toujours qu'on a bien de la chance, malgré tout les problèmes, d'être en France, que ceux qui ne sont pas contents essaient de vivre dans d'autres pays où il n'y a pas toutes ces aides, sécu.. et où l'université est payante (à très "gros" prix)... Déjà, encore, ce n'est pas le même contexte et pas la même époque et pas les mêmes proportions. En plus l'Algérie est un cas à part dans la décolonisation et là où cela a posé (et pose encore, hélas) le plus de problèmes. Ce qui me dérange dans tes propos ce sont ces généralisations, comme si tu incluais toute une communauté dans le même sac, basé sur juste une petite proportion qui fout la merde et qui est de ce fait bien plus visible et dérangeante au quotidien. Tu dis "les enfants et descendants", et jamais certains (ou beaucoup à la rigueur). Moi j'aimerais savoir dans le lot, quelle est le nombre de ceux qui travaillent dans des jobs ingrats ou non, le nombre qui fait des études, crée des sociétés... Et le nombre de cas soc délinquants. Car on ne parle jamais (et on dirait que certains ne les voient même pas, qu'ils sont invisibles) de ceux qui réussissent. Pour cela que je t'ai mis ce rap (qui malgré tout peut paraître parfois un peu victimaire sur les bords) porte un message positif et montre un autre visage des banlieusards que celui des éternelles racailles ! Des jeunes qui réussissent, entreprennent, s'instruisent pour s'en sortir, qui ne se découragent pas et ne se cantonnent pas aux clichés qu'on attend d'eux... Bon, par contre, ça manque d'asiats, et ça fait un peu mal au.. de revoir Diam's à l'époque e ce qu'elle est devenue, mais si elle est heureuse et épanouie dans ses choix... C'est pas du Molière, mais très loin des "stupides déclarations graveleuses" ! Les paroles sans le son alors : Belleville moi cela me fait penser à Daniel Pennac 3> ! Nous quand on était en Banlieue on allait plutôt à Barbes. Pour ce qui est de certains"intégristes maghrébins", je suis bien d'accord avec toi, ils n'ont pas à nous imposer leur vision rétrograde et liberticide. Mais certains cathos ont fait pareil (surtout quand ça touche au Christ), dégradations... Et encore pire avec le FN (je ne cherche pas pour les autres villes) qui a sa propre "conception" de la culture, hum... ! Et qui, quand ils étaient au pouvoir à Toulon, cela a donné ça : " Le maire de Toulon gouverne principalement avec son épouse Cendrine, adjointe à la Jeunesse, mais aussi avec son mentor et chef de cabinet Jean-Claude Poulet Dachary, accessoirement chef de la sécurité et patron du DPS, le Département de protection et sécurité du FN local. Le Théâtre national de la danse et de l’image de Châteauvallon est démantelé. La Fête du livre est transformée en tribune exclusive réservée aux auteurs d’extrême-droite. L’écrivain juif Marek Halter est interdit d’accès le 21 avril 1996, ce qui provoque un tollé national. Cendrine craque son budget dans une association qu’elle préside, Jeunesse toulonnaise. Une pompe à fric où l’on embauche parents et amis aux fins de « former » la jeunesse locale. La gestion de l’organisme est catastrophique. L’association fait faillite, laisse une ardoise de 2,5 millions d’euros (15 millions de francs à l’époque) et les époux Le Chevallier seront condamnés, en 1999, à huit mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et complicité d’abus de confiance [3]." Parce que les origines de nos parents font partie de nous, de notre histoire aussi, notre sang ... On est aussi africains "dans les gênes", pour l'image, je ne sais pas comment dire ? et français de coeur et d'adoption. Tes parents ne peuvent abandonner toute leur culture, façon de penser, de vivre... D'un coup, en débarquant dans un nouveau pays. Surout si tu y vas en vacances, tu as ta famille, grands-parents, cousins...là-bas, comment veux-tu ne pas t'y intéresser et en faire aussi partie malgré tout ? Après, nous, mes parents c'était la "génération Bourguiba", et l'influence de la France n'a pas été mauvaise pour lui sur le plan des droits des femmes, de l'éducation... en Tunisie, ma mère a fait des études là-bas, parlait parfaitement français, mes parents (et grand-parents) ne nous ont jamais obligé ou forcé à croire en leur religion... J'ai rejeté cette religion, certaines coutumes, comme la circoncision pour non raison médicale (mon fils le fera plus tard, s'il en a envie et le décide). Mais j'en apprécie aussi d'autres, les fêtes, les mariages qui durent des jours et des jours, les hammams... Et sinon, moi oui, j'ai entendu des italiens, espagnols, turcs se dire de leur pays d'origine (immigré ou fils de)... "il ne me serait jamais venu à l'idée de me trouver en porte à faux entre deux cultures !!" Mais c'est pas une "idée" que tu choisis, c'est un peu "obligatoire" que tu le veuilles ou non, tu es bien le "fruit" de plusieurs cultures, tu ne peux pas renier tes origines, l'histoire de tes parents et leurs pays, cela forge aussi ce que tu vas devenir. Pour la première phrase je suis d'accord. Sinon, je voulais dire que je n'aime pas le mot assimilation, ça me fait penser au film d'horreur "The Blob", comme si tu étais absorbé, amalgamé de force dans un tas informe en te transformant, te changeant irrémédiablement et irréversiblement. "Intégration" à la rigueur me paraît moins extrême. Oui sur tout ça je pense qu'on ne peut le nier. Pour le rap, à la base c'était un mouvement contestataire, revendicateur... Mais ils n'éructent pas tous leur haine, tu devrais écouter (pas fort) ou lire les paroles que j'ai posté. Et puis tous les groupes de jeunes ont eu leur période de rébellion, anti système... avec le rock, le punk... Ce n'est pas spécifique au rap et aux racailles de banlieues. Enfin, le reste, je comprends l'exaspération (surtout en tant que beurette non musulmane, contre tous ces intolérants (pas dans ma famille,heureusement)... qui voulaient m'imposer leur système de valeurs et de pensées et se prenaient pour "mes frères" ou leur "cousine" pour mieux essayer de me contrôler..) et les dangers, mais je ne suis pas "apte" à trouver les solutions.
  9. S'assimiler, s'intégrer, "devenir" français oui, bien sûr, mais tout en ne reniant pas et ne rejetant pas tout ce qui vient de la culture et du pays de ses parents. Aussi, cela doit dépendre aussi du niveau d'intégration des parents, s'ils parlent français ou sont illettrés, si à la maison, ils ne parlent qu'uniquement leur langue, vive selon leurs us, vont au "pays" (où parfois la plupart de la famille vit toujours) régulièrement.. Ce n'est pas si simple en tant qu'enfant d'immigrés de trouver sa place parfois, et les plus faibles, fragiles, sans "ressources"... sont les plus vulnérables à cette perte, et recherche d'identité. Ensuite, quand parfois, souvent (ou très souvent), on te fait comprendre que tu ne seras jamais un(e) "vrai(e) français malgré tous tes efforts (le droit du sol..) En plus si t'as le teint un peu, beaucoup basané...) Et qu'au bled on te dit que t'es pas une vraie arabe (ou autres), oui, parfois tu es perdu, et il faut une grande force de caractère, conviction, estime de soi... pour ne plus se sentir atteint et savoir qui on "est". Non ça ne s'est pas fait si facilement pour les polonais par exemple "Au cours de son histoire, la France a opté pour un mode d’intégration assimilationniste. « Nation centralisée qui se considère comme la patrie de l’universel et des droits de l’homme depuis la révolution française, la France aspire à la convergence des modes de vie des étrangers qui viennent s’installer en France et de leurs descendants vers les modes de vie français »5. Auparavant utilisé officiellement dans le cadre des politiques migratoires, le terme d’ « assimilation » a aujourd’hui disparu du vocabulaire de ce champ. «Le modèle français d’assimilation, qui gouverne l’intégration des descendants d’immigrés européens, est en crise »6. Il arrive que l'assimilation se heurte à des obstacles tel que l'entre-soi, la résistance des communautés immigrées à se plier à un modèle culturel étranger. A l’issu de la première guerre mondiale, l’arrivée massive de Polonais soulève un problème nouveau. s’agissant d'une population slave, les polonais présentent des caractéristique très éloignées de celles des français. Très vite une vie collective (écoles, associations, églises) s’organise entre immigrés. Cet entre-soi s’opère au détriment de l’assimilation souhaitée par l’État français et c’est seulement génération après génération que ce changement de mœurs va s’opérer. Voilà pourquoi il convient de qualifier cette acculturation de processus, c'est au cours du temps qu'elle fait effet." Wiki De nos jours, ce n'est plus le même contexte aussi (pour les troisièmes générations) que leurs parents ou grand-parents, à l'époque on les accueillait à bras ouverts et faisaient venir pour faire le sale boulot. Ils étaient bosseurs, avaient l'espoir d'une vie meilleure et de plus d'instruction... pour leurs gosses, pas de "syndrome traumatique post colonial" (vengeance, bouc émissaire, encore, la faute aux vilains colons tous nos malheurs actuels)... Maintenant, c'est la désillusions (plus de rejets, replis, bouc émissaires, cercle vicieux..), et franchement, quand on voit le monde, la France, l'écologie, les jeunes ont de quoi être inquiets et découragés à l'avance de réparer (ou essayer) toute la merde qu'on leur laisse. Le retour au religieux comme moyen de défense ou lutte contre le modèle occidental dans ce qu'il a de plus "décadent", là aussi sans doute une des raisons. Pour leur fierté de double nationalité, il faut bien qu'ils trouvent au moins un sujet de fierté (surtout ceux qui se sentent rejetés, exclus en France) "d'avoir une double-nationalité leur permettant d'adopter ou de rejeter au gré de leur humeur, l'une ou l'autre des cultures auquelles ils se rattachent..." Pour cela, pas besoin d'avoir la double nationalité, et ce n'est pas parce qu'on est fils d'immigré (ou immigré) qu'on n'a pas le droit de critiquer ou de rejeter, les "de souche" ne s'en privent pas. "Michèle Tribalat consacre la troisième partie de son ouvrage « Assimilation : la fin du modèle français»5 à questionner la légitimité de cette notion. « Pourquoi les immigrés ou leurs descendants consentiraient-ils à respecter les valeurs qui fondent l’identité du peuple français si le signal de leur inadéquation, voire leur abandon, leur est envoyé ? Là encore, le comportement des populations de l’immigration est rationnel. C’est celui des élites qui ne l’est pas. »3 Tribala expose différents éléments susceptibles d’éclairer le retrait du modèle d’assimilation culturelle en France. Tout d’abord, elle indique que la France n’est plus aussi attractive qu’autrefois. Et de manière plus générale, la France n’inspire plus confiance. Ce constat concernant la population française, il est difficile d’imaginer un immigré se conformer à un modèle dont les natifs ne sont pas adeptes. Elle ajoute que les élites, bien qu’elles incitent à l’accueil des étrangers par le biais de l’assimilation « restent en dehors du champ de leurs propres préconisations », ce qui conduit à l’indifférence du reste de la population. La distance créée par la gauche vis à vis des classes populaires, le désengagement de l’état accentuent également le déclin du modèle assimilationniste. Enfin, les directives européennes favorisant l’ordre moral (la tolérance, le respect) et le multiculturalisme sont peu propices au modèle assimilationniste." Faux Une petite chanson, que tu ne te donneras même pas la peine (horreur, du rap), brrrr ! On a bien compris ton point de vue basé sur ?! J'adore surtout le "ON ne constate que très peut d'intégration" Non parce que oui, si t'as des parents immigrés (et même illettrés), tu viens de banlieue, tu ne peux pas réussir à l'école ou dans la vie, et surtout, s'il n'y avait pas l'école pour t'y traîner, tu ne visiterais jamais un seul musée (pardon, je confonds avec un autre sujet du coup, je m'égare) Attention, deux noirs en un message... ! Faut jamais dire JAMAIS ! En plus, ça me donne envie de répondre encore par les gros clichés (bon, les asiats, c'est plus en douceur, underground, les mafias, les trafics et traites...) A L.A, les gangs d'asiatiques sont loin d'être en reste, dans le "reste du monde".. Mais oui, ils sont polis, respectueux (et forts en maths), désolée, on continue les clichés , en plus dernièrement eux sont surtout victimes des "autres", ceux qu'on voit toujours et dont on parle toujours, les rois des incivilités...
  10. C'est sans doute vrai pour certaines qui ont été privé de liberté du choix de croire ou non en Dieu et à cette religion, forcées à subir toutes sortes de restrictions, la "honte", les tabous et interdits du sexe.. Des grands-frères inquisiteurs et violents... Et qui du coup, se "lâchent" plus, quand elles en ont enfin la possibilité. Nous on n'a pas découvert la liberté en débarquant en France, ma mère était libre, en mini jupe, cheveux longs à la fac au bled... On est toutes athées, avec des gosses métisses (et non mariées), ma soeur allait au catéchisme, ma mère mariée avec un français "de souche"... Ha et j'ai aussi entendu l'immonde "pute à khel", vl'à le niveau quoi ! Enfin, ce n'est pas un concours, mais je dirais que beaucoup de ces jeunes maghrébins qui prétextent la petite vertu.. de certaines beurettes pour se permettre de les réprimander, juger... mais eux, ce n'est pas bien mieux souvent (niveau "salopitude" et surtout dans le cocufiage...)
  11. Drama King Il faut que je demande à Demonax la définition de ce type "d'argumentation", j'ai oublié... Et l'autre qui enchaîne sur la marine, un beau couple de drama queens ! Ben, oui, dans ma jeunesse, ado au bled, Tunisie, on allait avec mes soeurs aux cafés et aux salles de jeux (arcade), malgré que se soit implicitement interdit aux femmes. Bon, nous on avait au moins l'excuse d'être des beurettes nées en France... Et s'il y avait toujours des petits ou vieux cons pour essayer de faire leur loi, on ne se laissait pas faire et d'autres prenaient notre défense. Après, ceux de la vidéo, rien que leur accent de blédard et leurs vieilles réflexions d'attardés incultes... Beurk :gerbe: Ce n'est pas la grande majorité des arabes et ou muslims qui sont nés en France (enfin ceux que je côtoie ou connait), ou surtout, beaucoup de ceux qui y sont depuis deux, trois générations et ont adopté les principes et valeurs de la France au détriment de cette religion et de ces comportements archaïques... Et oui, je sais aussi que les jeunes de cette génération sont bien souvent perdus, pire que nous (nous c'était l'époque encore pleine "d'espoir", United colors of B, Touche pas à mon pote).. Et qu'ils, elles se font embrigadé(e)s et lavés le cerveau (ou ce qu'il en reste) et régressent à des pratiques religieuses auxquelles ni leur parents, ni leur grand-parents ne s'adonnaient. Et dans les cités, c'était déjà un peu la merd. pour les jeunes filles, femmes à mon époque (niveau libertés, pas trop s'habiller en "petite tenue"...), nous on a déménagé, on est partie, loin, au soleil et la mer !
  12. @eklipse En fait les commentaires sont sur le profil de(s) la personne(s) qui te les a envoyé, dans leur profil, contenu, mises à jour du statut.
  13. Marla

    Autriche élections

    Oui.. C'est ça les femmes en politique ! C'était vraiment très... Intéressant Mea culpa
  14. Marla

    Autriche élections

    Bon... Rien, finalement, poursuivez ! Code erreur...
  15. J'avais lu des témoignages d'ado, une de 12 ans dans un village qui était déjà bien formée... Et qui mettait des robes, jupes pour aller au collège, et dont les parents d'autres élèves disaient que c'était une allumeuse, aguicheuse alors qu'elle pensait encore à ses poupées et pas du tout au sexe.. Une autre qui avait mis une jupe pour la première vers le même âge au collège et qui s'est fait agressée (par une fille plus âgée) à coups de coups de pieds au cul et jupe levée, pendant plusieurs minutes dans la cour en lui disant "t'aimes ça salope, hein t'aimes ça" plusieurs fois Sans que personne ne réagisse. Du coup, elle n'a plus jamais porté de jupe... Pour le reste, cela doit dépendre du tempérament, moi je ne me suis jamais laissée faire, même si parfois j'avais peur (et encore, j'ai eu de la chance, contrairement à certaines amies, soeurs, proches qui ont subit bien pire, jusqu'au viol)... Quand les mecs me pelotaient à la piscine à 12 ans à Sarcelles, je leur mettais des coups en retour (ils m'appelaient "la tigresse" à l'époque , quand des mecs dans la rue, à plusieurs se mettent à me siffler et dire, et salope, t'es trop bonne.. Je me retourne et avec un grand sourire leur fait un beau fuck (bon, souvent quand je me suis un peu éloignée) ou leur dit "t'aimerais bien qu'on fasse ça à ta mère ou ta soeur (ça les calme un peu) Quand un mec alcoolisé, en sortie de boîte de nuit, dans la voiture d'un pote s'est mis à m'insulter et me traîner par les pieds hors de la voiture (il m'avait filé mes beaux collants, plus égratignures, l'enfoiré) car j'ai rejeté ses avances, heureusement qu'il y avait mes potes, mais j'allais répondre par la violence, même si différence de force, sur le coup, je ne réfléchis pas.. Quand un mec me suit dans la rue, quand je suis seule la nuit, je m'arrête, regard qui tue, et moi "qu'est-ce que tu veux à la fin, t'as un problème ? Vas y continue ton chemin".. Ou alors, j'attends qu'il passe devant et le suis un peu à mon tour. Et beaucoup d'autres exemples... Hélas Par contre, là où en parle moins, c'est tous ces mecs victimes de violence, racket.. par d'autres mecs, et la "pression" de la société qui veut qu'un mec soit fort, qu'il ne pleure pas et ne se laisse pas faire, même si son tempérament n'est pas violent, et on le considère comme faible, du coup.
  16. Oui et à la fin du lien tu as le numéro du message, post : =findComment&comment=10478751
  17. Et pourquoi se serait sans valeurs et sans vergogne ? Ce sont tout simplement d'autres valeurs, d'autres perspectives et façons de penser. Et ce n'est pas obligatoirement "pour le fun", de consommer les sexe et les "partenaires", il y a aussi du respect, de l'honnêteté dans l'amour libre, sans mensonges les uns envers les autres quand tout le monde a le même point de vue. Je comprendrais jamais pourquoi on fait tout un cake pour le sexe, comme si c'était un truc sacré et supérieur à tous nos autres besoins naturels. Après, j'ai changé de "valeurs", avant j'étais aussi dans cette perspective de fidélité, un homme pour la vie, lui et lui seul... Mais je ne vois pas en quoi se serait plus un manque de valeurs ou d'amour.. Des couples libertins qui durent depuis des décennies et sont bien plus heureux et honnêtes envers l'autre et eux-même, contrairement à beaucoup de couples fidèles en apparence, mais qui vont cocufier en cachette, mensonges... "qu' en se roulant dans la boue ..... on en ressort plus blanc ." Mais quelle boue à la fin ?! Ce sont tes propos qui sont boueux et nauséabonds "De même , il ne peut exister aucune honnêteté ... sans la fidélité ." Et bien si justement ! Les couples libertins sont honnêtes envers leur partenaire, eux ils assument leurs désirs et ne vont pas tout faire en cachette, comme draguer sur des sites, ou aller aux putes (payer pour baiser et faire des pratiques qu'on n'ose pas avec sa chère et trop pure femme...)
  18. Bon.. Du coup j'ai dévié du BoltoncabrelDisney Ode à mon adolescence irrémédiablement perdue (et à mon fils) quand on sautait sur le lit en l'écoutant (quand il était encore "petit") et n'avait encore conscience de "rien", à l'époque, sauf le ressenti. Au passage.. Il écoute Nirvana et Rage against... maintenant) Zic universelle et intemporelle ! Classique Now you do what they told ya, now you're under controooooll Fuck you I won't do what you tell me, HAN !! Mother..fuck.er. Han ... !
  19. Ode à la jalousie, (justifiée ou non)
  20. @Mia Adaxo Il faut que tu clique sur le bouton "partager" et tu vois le n° de post. http://www.forumfr.com/sujet724483-forumfr-v5-aide-lire-le-1er-post-mis-à-jour-récap-des-réponses.html?do=findComment&comment=10478751 Je crois que c'est le contraire, quand je passe au zoom 150, j'ai la version mobile (sans tous les boutons de l'éditeur) sur pc, en-dessous 100, 125 c'est la version "bureau", pc.
  21. Je comprends ton point de vue et les dérives que tu dénonces. Je suis un peu d'accord avec toi d'ailleurs sur le fait de toujours dénoncer plus, se "victimiser"... pour en arriver dans des excès comme aux US avec leurs affaires (parfois abusives) de harcèlement à l'extrême. Pour moi, non les hommes ne sont pas tous des porcs, harceleurs, violeurs en puissance, et je ne suis pas traumatisée où me sens salie outrageusement si un vieux perv me montre son ptit ziozio par exemple ! La première fois que ça m'est arrivée, enfant, à côté de l'école primaire, ma réaction a été de me moquer de lui en riant et le montrant du doigt, il était tout dépité de perdre ses effets et est reparti la queue entre les jambes ... Et que cela peut renforcer la peur de l'autre, la défensive.. Comme l'histoire récente de Marion Seclin qui disait qu'il ne faut jamais draguer dans la rue.. Dans la rue, espace public, je parle à tout le monde, aide les mémés, souris et ai même fait de bonnes rencontres (amoureuses ou non) comme cela. Et non je ne veux pas plus de combats et de division ni d'opposition, mais plus d'unité, de compréhension, de dialogues.. Enfin, je dirais que l'homme (et la femme) sont violents, et même bien pires que les animaux dont on se prétend supérieur, pas seulement dans la violence physique d'ailleurs, les autres, plus insidieuses n'en sont pas moins pires.
  22. Je crois que c'est le sujet, une page facebook qui recueille le témoignage de femmes victimes de violences à l'occasion de la "journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes" qui prête à confusion. Car ses témoignages portent plus sur les violences conjugales. En même temps Femmes et hommes face à la violence Les femmes sont plus souvent victimes d’un proche ou de leur conjoint Thomas Morin, division Études sociales, Laurence Jaluzot, Sébastien Picard, division Conditions de vie des ménages, Insee En 2010 ou 2011, 2,2 millions de personnes de 18 à 75 ans ont subi des violences physiques ou sexuelles. Les hommes sont beaucoup moins souvent que les femmes victimes de viols et d’autres atteintes sexuelles. Les jeunes adultes et les parents de familles monoparentales sont plus exposés à toutes les formes de violences. Pour un homme sur deux victime de violence, l’auteur est un inconnu. À l’opposé, les trois quarts des femmes victimes de violence connaissent leur agresseur. Notamment, pour plus de 30 % d’entre elles, il s’agit du conjoint ou de l’ex-conjoint. Ces violences conjugales sont rarement suivies de plaintes, en particulier lorsqu’il s’agit d’agressions à caractère sexuel. Cette journée internationale a été créé suite à l'assassinat politique de trois soeurs opposantes. En 1993, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes2, qui a défini le terme « violence à l'égard des femmes » : « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée »2,3. Le 17 décembre de 1999, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. L'ONU a invité les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour sensibiliser le public au problème de cette journée comme une célébration internationale. On parle de toutes les violences faites aux femmes et aux filles, et non violences aux femmes = violence conjugale (même si comme dit plus haut, elles sont plus victimes d'un proche ou conjoint). C'est toi qui mélange tout et fait une fixette, et surtout veux y voir ce que tu veux.
  23. Oui, c'est un peu confus, pour moi, sur le coup, à l'instant du meurtre, ils ou elles voulaient la mort de l'autre , même s'ils n'étaient pas dans leur état normal et regrettent très certainement leur acte, ce moment irréversible où tout a basculé. Faut voir, pour les circonstances atténuantes après, le contexte... J'en sais rien, je ne suis pas experte
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