apis 32

Là, je suis un peu d'accord : Les seuls ours pyrénéens qui restent sont du côté sud.

Merci pour ces explications... Ton histoire familiale, comme celle de notre jeunesse, pour les plus âgés est donc en train d'entrer dans l'histoire. Que tu en ais une trace écrite ( et bien écrite, je trouve ) est a la fois émouvant et passionnant.

Je n'étais jamais venue ici ! Merci !

merci ! en effet !

Il y avait Prisunic .. Je me souviens que le sucre et l'huile étaient particulièrement convoité, provoquant ( déjà ) une pénurie artificielle et qu'il y a eu -aussi - quelques bagarres... de mégères !

Meuh non ! Apis, depuis quelques années essaie de voir à travers les lunettes de l'approche systémique. C'est complexe, mais justement, c'est fait exprès...

Ça me fait penser à ce roman que j'avais adoré : https://www.babelio.com/livres/Rochefort-Encore-heureux-quon-va-vers-lete/113284

Heu, oui, un réseau, un truc complexe, quoi...

Ah ? moi, c'est mai 2005...

Je me souviens de la tortue qui devait aller à droite et à gauche, même la tête en bas... Les enfants y arrivaient sans faire les pieds au mur, contrairement à moi. On n'avait même pas d'ordis : des vieilles télé et des magnétophones, je crois. Et puis après, il y a eu les ordis sans disque dur, il fallait 3 grosses disquettes pour que ça ne démarre pas tout seul...

Me dis pas que t'as pas compris non plus ? Mais bon, quand même, j'ai honte ...

Je te crois, et si j'avais commencé plus jeune, j'en aurais peut-être eu plus que deux, pour ma part. Et... c'est tout à ton honneur de ne pas comprendre ma vilaine plaisanterie.

Heu... pardon ! C'était une plaisanterie de très mauvais goût : ce que tu disais pouvait être compris à double sens et j'ai vilainement choisi le mauvais !

Et puis ce n'est pas parce que j'ai vécu le mois de mai d'il y a 50 ans que tu es obligé de me voussoyer... A l'époque, on se tutoyait tous, même les vieux ! heu ... là, je suis choquée ! C'est une des choses dont on est revenus le plus vite, heureusement !

Pfff ! z'êtes pénibles avec vos quolibets et vos insultes ! Comme si LA vérité était blanche ou noire ! Tous vos morceaux de vérité m'intéressaient moi ! Il me permettaient de reconstruire la mosaïque dont je ne possède que les morceaux visibles de la pension ou j'étais enfermée !

Une connaissance livresque de faits qu'on a vécus, forcément par un petit bout de la lorgnette, c'est vraiment intéressant, je trouve. Bon, ça veut dire que notre jeunesse fait déjà partie de l'Histoire... Mais je trouve tout de même que c'est passionnant !

Intéressant, ce sujet... J'en apprends, et aussi de plus jeunes que moi... Merci à toutes vos contributions, qui donnent des éclairages différents à des faits que j'ai vécu de loin, et qui entrent dans l'Histoire !

pourquoi grands et blonds ? bons, efficaces, motivés, ce n'est pas donné à priori, mais favorisé par certaines formes d'organisation. Si j'avais eu un "leader" sur le dos, j'aurais certainement été tire au flanc ! Un PV, qu'est-ce que j'ai fait ?

C'est que... je continue à reposer mon système digestif 18 ou 24 heures par semaine, en attendant le mois de septembre. mais ne reprenons pas le débat !

Pendant les 15 dernières années de travail, j'avais 3 directrices... et aucune. Je travaillais avec trois équipes d'enseignants, les médecins scolaires, les rééducateurs... en réseau. Les réunions d'équipe éducatives étaient animées par "l'enseignant référent" de la circonscription, qui était coordonnateur, pas leader. je crois que la notion de leader est dépassée, ou en passe de le devenir. Ce qui fait fonctionner un système, ce ne sont pas seulement ses éléments, mais surtout toutes ce qui s'échange, en étoile, entre TOUS les différents éléments.

Un leader, c'est un petit chef de M. qui a réussi, quoi !

Lui donner deux ans pour ... réussir ? Pour certains, il a déjà réussi. La question, justement, c'est la conception qu'on a de la réussite, c'est à dire, de la vie, de l'éthique. Pour moi, c'est indéniable que Macron favorise ce qui est pour moi le venin qui paralyse notre devenir, l'individualisme. Sous cet angle, son action est déjà nuisible.

Je ne suis pas d'accord : Si sur le plan économique la situation s'est lentement détériorée et si, avec le temps, le fric a pris le pouvoir, y compris pour certains ex "révolutionnaires", sur le plan sociétal les progrès ont perduré et continué, malgré les fondamentalistes de tout poil.

Alors, il faut que j'avoue : la soixante-huitarde est plutôt une soixante dizarde : ce qui est resté après les premiers excès. Parce qu'en mai soixante huit, j'étais enfermée chez les bonnes soeurs à Beaumont sur Oise. Comme il n'y avait plus d'essence, mes parents ne pouvaient plus venir me chercher tous les samedi, je suis donc restée un mois continu en pension. A l'étude du soir, les soeurs nous ont fait écouter la radio, pendant la durée des "évènements". Certaines de mes camarades étaient inquiètes, je ne l'ai jamais été. A quatorze ans, je me rendais compte qu'un vent de liberté se mettait à souffler, que les choses allaient se calmer, mais qu'il allaient en rester quelque chose d’exaltant. Il a fallu que j'attende 1973 pour aller manifester, mais j'ai toujours été très imaginative, et je garde un très bon souvenir de cette révolution que j'ai vécu cloîtrée !

Miam ! J'ai tout ce qu'il faut, avec le menthe de la piscine, ce sera mon repas de ce soir : A midi, j'avais tous mes jeunes, c'était un repas carné, avec gâteau au chocolat...