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Tout ce qui a été posté par Shimoani
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Hier soir, alors que l'orage est assez violent dehors, je me pose sur mon lit pour observer la tempête se déchaîner. Le vent est violent et la pluie est dense, ça forme comme un rideau blanc. J'appelle ma maman pour qu'elle puisse constater ce qui provoque mon étonnement. Le tonnerre gronde de plus belle et les éclairs nous flashent régulièrement. Cela dure 5 grosses minutes puis la pluie se calme un peu, tout comme le vent. Avec maman, nous sommes toujours à notre poste d'observation quand soudain l'eau jaillit de la bouche d'égout et se met à se déverser chez nous. Ni une ni deux, nous voilà dehors, sacs de sable, pelles et bottes en caoutchouc nous accompagnent. L'hémorragie est stoppée à la source. Ca s'est calmé et l'eau ne jaillit plus, ouf ! Nous rentrons, pas très rassurées quant aux heures à venir. Cette nuit, nous avons été inondé. Vers 6h, j'entends que la centrale de l'alarme de ma maison se met à biper. Ce n'est pas la première fois qu'elle nous fait ça, nous devons changer les piles. En même temps, l'un de mes 3 chiens gémit dans le garage. Il attendra bien encore un peu avant de sortir, zut ! J'entends mon père se lever, tant mieux je ne devrais pas aller couper moi-même le bip de l'alarme. Puis il s'écrie : "MERDE ! On est inondé !" Je me lève aussitôt et regarde dans la cage d'escalier en direction de mon salon. L'eau a commencé à rentrer, quelle misère ! Je m'habille de vieux vêtements abîmés et descend. Trop tard, on ne sait plus rien faire pour arrêter la progression de l'eau dans la maison. Dehors c'est encore pire. Pour que l'eau rentre, il faut déjà que le niveau à l'extérieur soit d'au moins 10 cm. Mon chien gémissait parce qu'il avait les pattes dans l'eau. Mes pauvres bébés étaient tétanisés lorsqu'on les a transporté, dans nos bras puisque la rue était inondée également, jusqu'au commerce de mon papa afin qu'ils soient à l'abris (ce commerce est à 300m et surélevé, quelle aubaine !). Sauvons ce qui peut être sauvé. Nous mettons ce qui n'a pas encore pris l'eau en hauteur. C'est-à-dire pas grand chose en fin de compte. Nous n'avons plus d'électricité, nos appareils ménagers (frigo, machine à laver, aspirateur, congélateur, frigo du garage) ayant pris l'eau. Nos smartphones nous servent de lampes de poche dans les pièces où la lumière du jour est trop faible. Quelle misère. Plusieurs villages voisins dans le même état Avec mon frère, nous sommes allés faire un tour rapide dans le village afin de constater les dégâts ailleurs. De nombreuses rues de mon village sont sous eau et pas qu'un peu. De nombreuses maisons sont dans le même état que la mienne, de nombreuses personnes sont aussi dégoûtées et désespérées que nous. Un rapide tour sur les réseaux sociaux me permet de me rendre compte que c'est pareil dans les villages alentours et même parfois pire. L'orage n'aura pas épargné grand monde. Après le bain de boue, le nettoyage L'eau commence à descendre doucement. Le temps est redevenu calme. Je n'ose imaginer la quantité de nettoyage qui nous attendra quand on aura évacué toute l'eau. Quand on vit de tels moments, on ne peut que compatir pour ceux qui vivent cela de manière plus régulière et surtout les pays qui connaissent des inondations sans précédents, faisant plusieurs morts ou blessés. On ne peut pas contrôler la nature.
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L'Italie étant déjà sur d'être qualifiée pour les 8ème depuis leur 2ème match, Conte a aligné quasiment 3/4 des réservistes qui ne jouent pas souvent. Non seulement il ne prenait pas de risque pour la qualification mais en plus il donnait du temps de jeux à d'autres qui n'en ont pas l'occasion d'habitude. Peut-on dire qu'ils ont été nuls du coup ? C'était pas un grand match, c'est sur. Mais pas mal pour un groupe qui n'a ni l'habitude de jouer dans des grandes compétitions, ni les automatismes du noyau habituel. L'Islande est surprenante. Tout comme ses supporters et leur "WOUH!" qui soulève le stade. Il faut s'en méfier.
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Haha Kyo :D Pas de soucis Karbo, on s'en remet vite ^^ Pas bête comme interprétation des chiffres ! Je me pencherai là-dessus un peu plus précisément dès que j'en aurais l'occasion. Dans mon rêve, il était plutôt à la plonge. Hahaha
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Youhouh, une fille dans la conversation ! ('tention à vous, sans me prendre haut, je m'y connais pas mal en foot) Alors, je suis d'accord avec vous, les grosses équipes déçoivent et les petites font leur chemin. Pour l'instant, mon big flop va au Portugal. Un football absent, Ronaldo égal à lui-même (imbu de sa personne et mauvais). Décevant. Et pour mon équipe favorite, je vous laisse deviner. (Mon avatar parle pour moi.) Je n'avais pas spécialement d'espoir, j'avais également entendu qu'ils étaient mauvais, pas une bonne équipe, pas de bons éléments. Et finalement, ils font ce qu'il faut et ils gèrent bien leur affaire. Pour mon plus grand plaisir ! En deuxième favori, la Belgique puisque je suis tout de même moitié-moitié niveau origines et que j'y vis. Je pense qu'elle a suffisamment d'éléments pour tenir tête à de grosses équipes dans cette compétition mais pour ça il faut qu'ils gardent un bon mental et qu'ils se serrent les coudes ! Sans les avoir pour favoris, je souhaite quand même à la France d'aller le plus loin possible. Ils organisent cet Euro, ça serait dommage de faire un parcours limité.
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Je suis chez moi et je décide de ranger la maison de fond en comble. Pendant mes examens, le ménage passait au second plan et je ne désirais que ça : ranger et nettoyer. Contrairement à beaucoup de personnes, je pense, j'aime nettoyer. Ça me détend, j'aime voir la différence après mon passage. Bref, je m'y mets et dans d'anciennes affaires, je trouve des papiers sur lesquels mes copains de classe avaient inscrits leurs adresses msn. Sur ce même papier figurait mes identifiants de l'époque. Je m'empresse d'essayer et me rend compte que cela fonctionne. Il y a à peine 3 ou 4 personnes connectées mais j'ai bien accès à mon compte. Msn fonctionne de nouveau. Aussitôt, je préviens mes amis sur Facebook : "Pour les plus nostalgiques, msn est de nouveau accessible !" Ma liste de contacts msn s'allonge alors soudainement et mes amis d'unif se joignent à mes amis d'enfance. Je suis ajoutée dans une conversation de groupe avec les gens de mon option à l'unif. (Je précise que mon unif est assez petite, on croise toujours les mêmes personnes et on connaît facilement tout le monde.) Curieuse, je parcours la liste de mes contacts et je vois que mes amis de tchat s'y trouvent ! (Cfr billet "Jad ou F.") Jad y est et en ligne. Joie immense de le retrouver, nous discutons. Je retrouve également Pasc et me voilà invitée à une soirée avec ses amis. Les jours défilent et je raconte à Jad comment s'est passée la soirée. Il me demande s'ils sont déjà levés et je réponds que tout le monde dort encore, photo à l'appui. On discute encore. Quelques jours plus tard, je me retrouve sur son lieu de travail. Il a trouvé une place dans un restaurant ou un snack, je ne sais pas trop. Je cherche justement un job étudiant. Je vais voir le patron et il me dit qu'il a toujours besoin d'un peu d'aide donc que je peux aider si je le souhaite. J'accepte et j'attache mes cheveux pour me mettre au boulot, hygiène oblige. J'annonce à Jad que je vais travailler avec lui et il est plutôt content de la nouvelle. Nous allons enfin passer du temps ensemble après toutes ces années sans nouvelles ! Il est beau. Il a grandit, évidemment, c'est un jeune homme sympathique, mignon. Il a une coupe de cheveux comme les jeunes ont maintenant, court sur les côtés et longs sur le dessus, plaqué avec du gel. Il porte des lunettes. Tiens, ça c'est nouveau, ça lui va bien. Son téléphone sonne. Il répond. Mon réveil sonne. Fin du rêve. Ce rêve me laisse un arrière goût de nostalgie mais il m'a également fait du bien, j'avais retrouvé Jad pour quelques minutes. Néanmoins, quelque chose me turlupine. Le mot de passe de mon adresse msn, écrit sur le papier, était 2228. Cela aurait-il une signification ? Je ne trouve aucun lien entre ces chiffres et ma vie. Mystère.
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J'y travaille Karbo. Je compte bien me battre quand même pour la réussir. J'ai encore une chance en août pour les examens que j'aurais raté. Wait and see. Le dernier samedi et après un peu de repos mental.
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Merci pour ces jolis mots Zera :)
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C'est vrai ! Merci
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On verra en fonction de mes résultats. Je me laisse encore la session d'août mais si ça ne se passe pas bien à ce moment-là, j'arrêterai et je chercherai du boulot !
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Merci Pascou et Karbomine, ça me réchauffe un peu le coeur ce soutien. Je sais qu'il y a pire comme situation et que je suis encore jeune mais actuellement, c'est ça mon problème. Ca fait du bien de lire un peu vos parcours et de voir qu'on est jamais seul face à un problème, que d'autres sont passés par là avant nous et qu'ils s'en sont sortis. Allez, tentons de sauver les meubles.
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Merci :)
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Une fois de plus, je me retrouve dans une situation de merde. Au cours des dernières années, mon parcours scolaire s'est fortement dégradé. "Quand je serai grande, je veux être maîtresse !" Depuis ma plus tendre enfance, j'étais persuadée que je serai institutrice primaire, que j'enseignerai les matières principales aux enfants, surveillerai les récréations, ferai des bricolages pour les fêtes, soignerai les bobos aux genoux et au coeur. C'est pourquoi après mes 6 années de secondaires (j'habite en Belgique) réussies sans le moindre soucis et avec brio, je décidais de me lancer dans les études qui me mèneraient à mon rêve de gamine. La première année se passe plutôt bien, les cours me plaisent, je suis déterminée et mes examens sont un succès. Le stage absolument ridicule qui consiste à rester au fond de la classe à prendre des notes et faire copine-copine avec les élèves se passe très bien, rien d'étonnant. En route vers une deuxième année, Mme R. La deuxième année sera l'année du cauchemar. Les cours ne me déplaisent pas et je m'y applique. Mais voilà venu le premier stage pratique. Déception. Je n'aime pas enseigner. Mon monde idéal s'écroule et cette révélation me met un sacré coup au moral. Sans compter ma psychopédagogue qui décide de revoir les notes de mon stage à la baisse sans doute parce qu'elle avait un peu mal au cul à ce moment-là (je l'apprécie énormément, ça se ressent non ?). Ma session d'examens suit rapidement ce stage. Motivation absente et envie disparue, les notes s'en ressentent. Je vis le premier échec scolaire de ma vie. Je n'avais jamais raté un examen avant cela. Ou du moins, je n'avais jamais du en repasser un. Les professeurs, dans leurs remarques et leur comportement me font comprendre que je ne suis pas faite pour ça. Je le sais, je l'ai compris depuis ce stage qui tellement déplu... Je ne veux plus être maîtresse. Interruption des études et job dans l'horeca Je décide donc d'arrêter là le massacre. Je vais de moins en moins en cours, jusqu'à ne plus y aller du tout. Je commence une dépression post échec qui m'assome. Je suis une larve, j'oscille entre pleurs injustifiés et sommeil. Je suis fatiguée, tout le temps. Je dors énormément et pourtant je suis incapable de me lever le matin. Je n'ai plus goût à rien,je suis perdue. Les prises de tête avec mon père quand j'ai annoncé que je n'aimais plus mes études ont rythmés quelques journées. Il finit par comprendre que je ne vais pas bien, c'est d'ailleurs lui qui me force à aller chez le médecin qui diagnostique ma dépression. Je ne peux pas rester chez moi à rien faire de mes journées. D'ailleurs les journées se ressemblent toutes : lever - ménage - repas - rangement - coucher. Je vais devenir folle si je continue cette routine ennuyeuse à souhait. Mon père discute avec une connaissance qui tient un resto. J'y ai travaillé comme étudiante durant l'été passé et cela s'était très bien passé. Cette personne a justement besoin d'aide, elle décide de tester mes capacités en cuisine et, à mon grand étonnement, elle est ravie. Je suis prise en job étudiant. Je travaillerai donc là très régulièrement de février à septembre. Reprise des études En septembre,je reprends des cours. Je me dirige cette fois vers la voie de la communication. J'ai continué à travailler au resto pendant 3 ans, les week-end et durant les vacances scolaires. Cette année scolaire est un nouvel échec. Pour des raisons d'ordre personnel et familial, je rate mon année. Retour à la case départ avec quelques à repasser. Et me revoilà cette année, encore et toujours en 1 ère année de bachelier. Je suis motivée et je travaille rigoureusement mais cela ne porte pas vraiment ses fruits. Les cours que je dois vraiment réussir me passe sous le nez à quelques points près et les autres cours par contre sont généralement validés. C'est le monde à l'envers. On continue, haut les coeurs. Et nous arrivons à cette session, à ce soir. Je ne suis pas certaine d'avoir réussi les examens que j'ai passé jusqu'à aujourd'hui. Pourtant je ne fais que ça, étudier. Je passe des journées à mon bureau, à essayer de faire rentrer dans mon petit cerveau les cours que je dois connaître. Mais je n'y arrive pas, je n'y arrive plus. Comme si mon cerveau avait perdu la faculté de mémoriser mes cours, moi qui avait si facile à retenir la manière avant. Ce soir, j'ai passé la soirée à essuyer mes larmes de déception et d'aigreur. Je me sens nulle, bonne à rien et terriblement décevante. Je me déçois et je sais que mes parents seront déçus aussi même s'ils ne le disent pas. J'ai 22 ans et après 4 ans d'études supérieures, je suis toujours au même stade. Celui que j'avais atteint à mes 18ans. Je n'ai ni diplôme, ni emploi, ni chez-moi (alors que j'en rêve depuis des années), ni homme pour partager ma vie. Avoir des enfants ? N'en parlons même pas, c'est pas demain la veille et ce n'est pas faute de volonté. Je stagne dans ma vie et je suis à bout, mentalement et physiquement. Ce soir encore, j'ai envie de tout balancer et recommencer. Arrêter les études qui ne me mènent à rien et entrer dans la vie active. Je ne suis plus faite pour rester assise à ingurgiter des centaines de pages de syllabi inintéressants. Je veux travailler, gagner ma vie et avancer, pour de vrai.
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Hahaha Oui je pense que c'est ce que je vais faire. Essayer d'être un maximum en contact avec lui, l'air de rien. Et engager la conversation autant que possible sans passer pour une chiante. Enfin un vrai conseil, merci
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Vous êtes vraiment de bons conseils, les copains J'ai vérifié cette hypothèse, apparemment c'est pas le cas.
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Je lui dirais la prochaine fois.
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J'ai passé quelques mois avec un connard. Il ne me manque pas. Ce qui me manque c'est cette présence au quotidien. La tendresse, l'attention... Début des hostilités Je le voyais régulièrement, travaillant au même endroit que lui. Quelque chose m'attirait chez lui, sans doute ce côté mystérieux. Il n'était pas très bavard à propos de lui même s'il échangeait volontiers sur de nombreux sujets et blaguait facilement. Je voulais briser cette carapace, connaitre ses secrets, entrer dans son intimité. Au début, c'était un jeu de séduction mais ça s'arrêtait là. Je ne voulais pas lui offrir ce que lui cherchait. Nous avons quand même continué à discuter, échanger, se taquiner, sortir avec nos amis et passer de bons moments. Le mensonge de l'amour Un jour, il a craqué. Inversion des rôles : c'était moi qui résistait. Et bizarrement, une fois que j'avais obtenu ce que je voulais, l'objet de mes désirs perdit tout intérêt. J'ai tenu bon quelques semaines puis à force de belles paroles, de fausses (mais ça je ne l'ai su qu'après) déclarations et de démonstrations de bonne volonté, j'ai fini par me laisser tenter. En m'engageant dans cette relation, je savais pertinemment que ça ne fonctionnerait pas. En tous cas, pas sur le long terme. Quelques mois de semblant de couple Durant les quelques mois qui suivirent, nous ne nous sommes pas beaucoup vu. Nous avions tout deux un horaire et un agenda bien chargés. Mais notre semblant de couple ne s'en portait pas mal. J'ai vu sa maison un jour : surprise. Une petite maison de campagne, très coquette. Seul hic : les maisons de présentation dans les catalogues des constructeurs ou les pièces aménagées dans les magasins de meubles auraient eu de quoi complexer. Tout était parfaitement rangé, accordé et propre. Une maison sans vie. Comme si on ne déplaçait jamais de chaises, ne faisait jamais de repas en famille, ne riait jamais devant un bon film. Vide de vie. Seules traces de présence dans la maison, quelques photos de sa soeur sur un meuble. Quelle tristesse qu'une si jolie maison soit à la fois si laide. Cela m'a également permis de me rendre compte que nous n'étions pas du même monde. Ma maison est régulièrement bruyante et désordonnée, ornée de photos de famille. Il vivait dans son mutisme émotionnel car c'était comme ça que sa famille vivait. Il ne parle jamais de ses parents, ne sait pas les études que fait sa soeur, ne parle jamais de lui. Il ne s'énerve pas souvent non plus ou alors il garde ses états d'âmes pour lui, préférant faire comme si ça allait pour ne pas faire trop de remous. Qu'est-ce que c'est ennuyeux un gars qui préfère baisser les armes quand votre avis diverge du sien... La curiosité est un vilain défaut Fin de service, je me change. Son iPhone tombe de la poche de son gilet, l'écran s'allume. "Mon amour [...]". Deux messages s'affichent à l'écran. Deux messages provenant de cette même ex qui, soi-disant, n'était plus rien pour lui. Le peu de contenu qui s'afficha à l'écran me suffit pour comprendre que quelque chose clochait. Prise de tête, explications douteuses et pardon. On continue. Je n'ai plus confiance. Durant les quelques semaines qui suivirent, des informations distillées par nos collègues ou amis de sortie me mirent la puce à l'oreille mais je n'ai pas cherché plus loin. Je m'en fichais, je savais que ça ne durerait pas. Silence radio Période d'examens, on échange par sms mais on ne se voit plus, préférant chacun nous concentrer sur nos cours. Les examens se terminent et les jours passent sans qu'aucune nouvelle ne soit donnée. On reprend notre petit boulot, je le croise : pas un signe, pas une parole, pas une explication. Fin de l'histoire.
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Premier échange de regard Il y a un an et demi, je rentrais à l'université pour entamer ma première année de bachelier. J'attendais dans le hall, seule. Sans doute attendais-je qu'un de mes cours commence ou qu'une amie me rejoigne. Je ne m'en souviens plus. Il traversa ce hall et ralentit à ma hauteur, nous échangeâmes un regard. Rien de plus. Pas de sourire, pas de parole, pas de signe de la main. Juste un regard et le silence qui nous entourait. Il a une charme et quelque chose en lui m'attire. Fin du premier contact. Les jours se suivent et ceux durant lesquels je le croise sont ponctués d'échanges de regards. Un an plus tard Voilà que j'entame ma deuxième année au sein de l'université. Je n'ai pas réussi mon année et je recommence donc les quelques cours où j'ai échoué aux examens et en anticipe quelques-uns de l'année supérieure. Je retrouve les locaux, les professeurs, la matière mais également son regard. Ca continue. Je n'y pensais plus, à vrai dire. Les merdes s'étant enchainées entre temps. Même manège que l'année précédente. Echanges de regards sans mots, sans signes ni quoi que ce soit qui puisse s'apparenter à un rapprochement. Incendie Un jour, je décide de mettre un terme à mon questionnement : suis-je tombée dans la paranoïa ou suis-je vraiment l'objet de sa contemplation ? J'en fais part à une amie qui, prenant attention à son comportement, me confirme que la paranoïa n'est pas pour tout de suite. Je fais de même avec une deuxième amie, deux avis valant mieux qu'un. Idem. Je ne suis pas folle. Je décide donc de faire un premier pas, je l'ajoute sur Facebook. Peut-être est-il juste intimidé de faire le "premier pas" ? Enlevons-lui cette épine du pied, dans ce cas. Ca continue Bien qu'il m'ait acceptée, la situation reste inchangée. Je tente un début de conversation sur ce même réseau social : il me répond mais se limite à me donner les informations que je demande, càd concernant l'université. Les quelques tentatives qui suivirent ne furent pas plus fructueuses mais je reste l'objet de sa contemplation. Bon... Une autre fois, il se rend dans le local de mon cercle étudiant avec un ami. Je suis seule dans celui-ci. Son ami semble fort peu intéressé par les lieux et ne souhaite pas rester. Quant à lui, j'ai l'impression qu'il cherche toutes les excuses possibles et imaginables pour rester un peu plus longtemps. Après s'être ébahis devant des objets quelconques qu'il possèdent certainement au sein de son cercle étudiant, son ami l'emporte et ils quittent la pièce. C'était quoi ça ? Timidité Entre temps, j'apprends qu'il fréquente une jeune fille de mon année. Elle est charmante et ils sont mignons tous les deux. Malaise. Même lorsqu'il l'enlace, son regard se porte sur moi et il me fixe intensément. Quelques temps plus tard, je me retrouve à devoir remplacer une amie et nous voilà seule à seul. YOUPI, un peu d'action. Ha bah non... Il n'ose pas me regarder cette fois-ci, c'est plus facile quand il y a un peu de distance et qu'il ne doit pas me parler, comme il fait d'habitude. Il marche vite et je sens qu'il n'est pas à l'aise du tout. Il a oublié les clés d'un local qu'il devait me montrer. Il bafouille, se gratte régulièrement l'arrière de la tête et rougit quand nos mains s'effleurent par accident, en déplacant des objets. Je ne me savais pas aussi intimidante. J'ai essayé de me montrer accessible, ouverte à la discussion et j'ai même tenté quelques boutades. Il ne s'est jamais détendu. Nous nous quittons finalement en nous lançant un "salut". Tentative de contact peu concluante. Résolution J'aurais essayé. Maintes et maintes fois, par écrit ou oralement. Est-ce une timidité importante qui l'empêche de simplement m'adresser la parole ? Je sais pertinemment qu'il ne se passera rien entre nous et quand bien même cela arriverait, je suis persuadée que ça n'est qu'une passade pour moi. Lorsqu'on a envie d'obtenir quelque chose, on ferait tout pour l'obtenir. Mais lorsque l'objet du désir est enfin en notre possession, il perd de son intérêt. Ce n'est pas la première fois que ça m'arriverait. Il m'attire, c'est incontestable. Je ne saurais dire si c'est physique ou alchimique. Ce n'est en tous cas pas sentimental, c'est certain. Je suis convaincue qu'il n'est pas fait pour moi. Mais il est mystérieux, taiseux et tellement inaccessible. Alors on continue ce petit jeu de regards et je dois dire que ça me plait. Une question me taraude tout de même : à quoi rime ce manège s'il ne prend pas les perches que je lui tends ? Sans doute mon interrogation restera-t-elle à jamais sans réponse. https://www.youtube.com/watch?v=NxoRHqc1iDk&ab_channel=fbesomi
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Aujourd'hui, c'est ton anniversaire. Va savoir pourquoi j'ai si bien retenu cette date alors que je suis incapable de retenir les anniversaires de certains de mes amis que je côtoie tous les jours. Chaque année, le 30 mai et d'autres jours où la nostalgie prend le dessus, j'ai une pensée pour toi. J'ai l'impression de parler de quelqu'un de mort mais j'espère du plus profond de mon coeur que ce n'est pas le cas. Où es-tu ? Que fais-tu ? Cette année tu dois avoir 20 ou 21 ans. Je me souviens que tu étais un peu plus jeune que moi, que nous, amis virtuels et que l'on te chariait à ce propos. Je me souviens également des petites blagues qu'ils faisaient sur ta photo au fond jaune. Poussin. Jeune garçon mais déjà tellement mature. Vis-tu toujours chez ta grand-mère que tu étais parti rejoindre dans ton pays d'origine pour fuir ton quotidien en France ? Je ne sais pas si tout ce que tu me racontais était vrai mais tu étais l'une de mes plus belles rencontres virtuelles. Petit prodige du tennis, vivant avec un père parfois violent et très souvent démissionnaire. As-tu eu ton bac ? As-tu un jour rencontré Pasc ? Dire que je me connectais en cachette de mon père lorsque j'étais punie, juste pour parler un peu avec toi. Cette époque est loin et pourtant je m'en souviens comme si c'était hier. L'innocence de la jeunesse, bah oui, on est pas bien conscient de tout quand on a 14 ans. Et puis un jour, fermeture du tchat sur lequel on passait nos après-midis ou soirées. Fermeture de MSN. Fin de nos contacts. Facebook a pris le dessus mais tu n'y étais pas inscrit, enfin si, juste quelques mois. Alors aujourd'hui, je te souhaite un joyeux anniversaire Jadounet. Où que tu sois, quoi que tu fasses. J'espère que tu vas bien et que ta vie est devenue meilleure. Franfreluche.
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Tu es celui qui en sait le plus, je pense. Encore heureux :D
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Bonjour Elaine, Les déceptions font partie également des contacts virtuels. Là où il y a personnes, les déceptions sont toujours possibles. J'en ai connues mais les belles rencontres que j'ai faites gomment cette partie moins agréable. Ne désespérez pas et ne fuyez pas les forums pour autant. Il faut du temps et des étapes avant de lier des liens avec des amis virtuels, de trouver les personnes qui vous correspondent. Pour votre commentaire, c'est parce que j'avais mis l'option "modérer les commentaires" mais comme je ne suis pas encore très au point avec ce système de blog, je ne savais pas comment faire. Voilà qui est réglé :) Merci pour votre commentaire. Shimo
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Après avoir lu les textes et péripéties de certains membres du forum, je me suis aussi sentie d'humeur à écrire un peu. Commençons par le commencement, c'est-à-dire une petite remise en contexte me concernant afin que vous puissiez comprendre ce que j'écris. Je ne dévoilerai pas mon prénom mais certains forumeurs avec qui j'ai lié certains liens d'amitiés virtuels le connaissent. J'ai 22 ans et je vis en Belgique. Je suis étudiante en information et communication à l'université et je vis chez mes parents. Je n'ai pas de réelle passion mais j'aime passer mon temps libre, aussi précieux soit-il puisque je n'ai pas souvent l'occasion de m'ennuyer, à lire, discuter, boire un verre avec des amis, passer du temps en famille, regarder des séries, des films ou jouer à des jeux plus débiles les uns que les autres, câliner mes chiens qui prennent souvent plus de place dans ma vie qu'un être humain. Je fréquente régulièrement les forums et tchat depuis que j'ai 13 ou 14 ans. Au début, c'était un moyen pour moi de pouvoir m'évader un peu du quotidien. Je n'ai rien vécu de tragique qui puisse faire croire que mon quotidien était lourd ou difficile à vivre. J'aimais juste discuter avec des gens qui ne me connaissaient pas et qui étaient trop loin de ma vie de tous les jours pour juger ce que je racontais ou vivais. J'ai noué beaucoup d'amitiés en étant plus jeune. Les aléas du temps et de la vie ont fait que j'ai perdu tout contact avec mes amis virtuels de mon enfance. La suppression de MSN a joué un grand rôle dans cette perte de contact puisque je n'ai pas tout de suite accroché à Facebook et que tous mes amis virtuels n'étaient pas forcément présents sur les réseaux sociaux. Je suis arrivée sur ce forum il y a quelques années maintenant grâce à un ami qui côtoyait ce forum et le tchat sur lequel je me rendais régulièrement quand j'étais plus jeune. Et je me sens plutôt bien ici.J'ai rencontré des personnes adorables et j'espère que cela continuera. Un jour, peut-être, aurais-je l'occasion de les rencontrer IRL.
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C'est beau de voir qu'il reste, même à notre époque où la technologie prend le dessus sur le reste, des personnes qui gardent la lecture comme passion. Et je pense qu'il n'y a rien de mieux pour développer l'imaginaire, la culture générale et la langue (aussi bien l'orthographe que le vocabulaire).
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Alors il fût un temps où j'avais le temps de dévorer des livres mais là je suis battue. January tu m'impressionnes... Tu dors entre 2 bouquins quand même ou pas ?