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Mais en fait c'est nul comme titre. Ce serait mieux sans titre^^ Meuh nan, tu te fais des idées :p
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Le monde se meurt, tous le savent. L’humanité entière regarde, autour d'elle, se briser les dernières illusions du sujet victorieux. Le sujet présent à lui-même et au monde qui l'entoure contemple désormais le chaos qui le nargue. Le "moi" existentiel devient pour tous théâtre du doute. L'homme qui croyait s'être trouvé pleure, bouche amère, regard perdu, agenouillé dans la terre sale et noire. Des questions l’oppressent. Le cognent., le blessent., le transpercent ! S'envolent de toutes parts de son être vers le ciel, hurlantes et rageuses. Formant une masse rouge sang, grouillante sous les nuages, terrifiante vu de la terre. Mais l'homme ne le voit pas. Il rate le spectacle effroyable qui se joue autour de lui. Ignore les corps sans vie qui tombent, les cris et les soupirs des mourants. Il contemple sa béatitude. Il existe. Une coquille enveloppée dans le brouillard rassurant de la bêtise. Ses membre sont collés au sol humide. Il s'y accroche. Les ongles crades, la gueule en délire, il ricane. Ses larmes coulent, son corps misérable fond sous elles. Et plus il pense, plus le sang se déverse. Un flot s'envole. Autour de lui les morts s'entassent. Le vent les touche, il n'est pas sûr. Il n'a jamais vu ça. Il en rit. C'est si horrible ; cela devient drôle. Évidemment. La valeur du jugement s'éloigne. Les échelles se taisent. Le monde a juste été retourné. Par sa fin. Ou sa faim ? La terre remue un peu, et sens sur elle rouler les débris d'une Humanité ravagée. Détruite. Exterminée. A son tour elle sourit. Le cosmos, amusé, jette un œil. Bientôt l'hilarité générale prend possession de l'Univers. Et il résonne en spasmes assourdissants. Les lois physiques et métaphysiques s'allient pour donner naissance à cet Univers mutant. Cet enfer qui s'acharne. Sur sa victime. Sa dernière victime. Elle la dégustera jusqu'au bout. L'homme, toujours aveugle se rassure. Il sent sa vie. Il sent les ondes de peur et d'arrogances qui le traversent. Il sent le froid qui le glace. Il sent sa pisse qui le brûle, son corps affolé qui implose. Il ne sent pas sa médiocrité, jamais. Quand il voudra se redresser, immaculé et agonisant, il lèvera les yeux vers son intégrité. Qui le quitte. Et la terre soulagée reprendra ses esprits. L'augure interrogeait le flanc de la victime, La terre s'enivrait de ce sang précieux... L'univers étourdi penchait sur ses essieux, Et l'Olympe un instant chancela vers l'abîme. Nerval, Les chimères, le Christ aux oliviers V, quatrain 2.
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Rébellion d'un soir.
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Quelle métaphore, en effet ! -
Et au final on fait toujours plus ou moins^^
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Le post parlais de ton "non" mais il s'agit d'une méprise de ma part, à oublier =)
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Ha ha tu m'en vois fort impressionnée^^
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Tout dépend de l'approche des parents. Ya des cas familiaux horribles aussi chez les hétéros. Et les moqueries on peut passer au-dessus. Ca peut être à propos d'un parent handicapé, d'un gros nez ou d'un prénom bizarre ! cet argument est bidon !
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Rébellion d'un soir.
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(je parlais du forum et de sa chair...) -
Rébellion d'un soir.
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merci ça va ça vient je pense... -
J'aime la chute.
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La pluie tombe et ruisselle sur les contours flous du paysage. Une aquarelle mouillée de larmes. Dans des tons gris, bleus, presque irréels, si présents. La violence des couleurs qui ne laisse pas de doutes. La réalité qui s'impose, nichée au creux de la nuit. Enfermée. Cernée. Qui disparaît. Elle se pense, et s'admire. Les lieux lui revoient l'image froide et rassurante de l'impassible, profonde noirceur des ténèbres. Le temps est coupé, ceci n'est pas une figure de style, non ! La réalité ne remue plus. La vie encore, elle lutte. Alors ce sont des membres engourdis et frissonnants qui avancent péniblement dans cette masse profonde et suspendue, confondue avec le ciel, enfoncée lourdement dans la terre. Terre fraîche, terre molle, boue insipide qui se glace. Perles salées qui s'entremêlent avec cette pluie qui revient, encore, toujours. Comme un balancement, une longue plainte, elle tombe. Elle rythme la musique de la nuit. Elle veut donner vie à ce paysage anéantit, mais rien ne se passe. Non, la nature a abandonné, elle ne respire plus, elle s'écrase. Lugubre. Morte. Alors les gouttes s'écrasent aussi. Sur des cadavres. L'autre, elle avance. Pas après pas. Elle refuse d’abandonner. La silhouette bleutée du désespoir qui tient tête à... à quoi exactement ? Elle ne sait pas elle-même. Juste ce sentiment qui la serre, la ronge, l'étouffe et qui pourtant l'anime. Animé par son contraire. Faite de chaos et de beauté. Par ce que le tragique c'est beau. Les sentiments, les larmes, la peur, la passion c'est sublime. Le sublime aime puiser en nous nos tripes. Les faire hurler au-dehors. Puis épuisés, nous laisser nous éteindre... Alors, perdue dans cette nuit sans temps, sans existence, intemporelle et chimérique à la fois. Fantastique, fabuleuse, illusoire ! Imaginaire. Et bien palpable sous ses tempes, dans son corps passionné, frigorifié et lumineux. La lueur du mal. Vous savez la mauvaise, celle qui s'allume dans les yeux des fous. Exaltée et si belle. Dangereuse. Et bien elle avance. Elle traverse. Elle n’atteindra jamais l'autre côté.
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Délurée
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L'homme qui rit pour moi c'est un chef d’œuvre ! (nerelucia, si ça t'interesse j'ai un bon dossier là-dessus^^)
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go bureau proviseur avec parents.