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Tout ce qui a été posté par Loopy
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querida, tu repars dans le sentimental. Pour ma part je suis convaincu que cette question ne se résoudra pas si on reste cloisonner entre la douleur des patient et la gêne de les voir souffrir. Il faut dépasser ce stade et de loin pour essayer de prendre du recul. En effet, lui semblait dire que non. Mais je ne sais pas si tu as déjà croisé un dépressif, lui aussi semblerait dire que non, la vie ne vaut pas la peine d'être vécu. Un dépressif a souvent les moyens de se suicidé, tu me diras. C'est vrai... Mais alors que la volonté de mourir d'un dépressif est réellement forte, pourquoi ne passe-t-il que rarement à l'acte de manière efficace ? Pourquoi pense-t-on directement à aider un dépressif à aller mieux, alors que lorsqu'on a affaire à un cancéreux on pense d'abord à l'euthanasier ? ... Je veux comprendre cette question, je veux comprendre ce qu'est "la volonté de mourir", et je veux comprendre comment l'interpréter. Tout cela est très loin au dessus de l'aspect sentimental des choses et s'il faut être insensible pour l'atteindre, mettons en veilleuse deux minutes notre empathie. Cf mon paragraphe précédent : qu'est ce que la volonté de mourir ? Comment peut on définir juridiquement "volonté de mourir" ? Si un traitement avait existé, aurait il demandé l'euthanasie ? Je pense qu'ils auraient évidemment demandé le traitement. Tout cela pour dire qu'ils n'ont pas demandé l'eutanasie, ils ont demandé une solution et la seule qui s'est présenté à eux est l'euthanasie, c'est cela qui est anormal. Accessoirement, je rappelle que l'euthanasie dite passive est pratiquée en France et que cette pratique est faite de sorte que le malade de ne souffre pas... Non, on ne laisse pas mourir les gens noyés dans leur vomis dans les Hopitaux français, faut pas non plus déconner...
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Ce doit être au moins partiellement vrai, mais si tel est le cas, ce n'est en rien contradictoire avec ce que je dis. Mieux, ça va plus dans mon sens si tu relis bien mon premier post. Peut être que le bon exemple à offrir au mimétisme est justement celui du dialogue : peut être devrions nous donner à nos enfants (enfin.. .pas les notres à nous deux... :D) l'exemple de personnes qui écoutent l'opinion de l'autre, incitent à la réflexion.
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On peut se poser la question effectivement de savoir si leur revendication est crédible ou pas. On pourra même trouver une réponse (même si tout le monde ne sera pas d'accord). Mais cela nécessite, comme tu le dis, de les écouter avant de les confronter. On peut même laisser s'exprimer des revendication non crédibles, et inciter les lycéens à se poser les bonnes questions. Ils arriveront eux mêmes aux conclusions qui s'imposent. Il y a une autre option : comprendre pourquoi il ne veut pas aller à l'école. L'assoir, lui demander, et l'écouter. Parfois, ce sera parce qu'il n'a pas envie de se lever le matin, parfois, ce sera pour des raisons plus grave. Ce n'est pas contre l'enfant qu'il faut lutter, mais contre les idées qu'il a et qu'on estime mauvaise. Je pense qu'il faut savoir parfois écouter et essayer de comprendre. Mon expérience de l'enseignement, si c'est un peu cliché, m'a apporté l'humilité de me dire que c'est parfois les quesitons les plus bêtes qui entrainent les réponses les plus utiles... Dans ce cas, c'est vrai. On ne vit pas dans un monde de bisounours où le lycéen s'assiera toujours gentiment sur la chaise pour discuter, il pourra tout de suite monter dans les tours et c'est à ce moment là qu'il ne faut pas se braquer. C'est facile à dire, et n'ayant jamais vraiment expérimenter encore le phénomène je ne suis pas certain de la marche à suivre, mais je pense qu'on peut toujours en revenir au dialogue au bout d'un moment si on prend la peine de montrer qu'on n'est pas contre lui, mais qu'on veut comprendre avec lui. Alors seulement il pourra admettre que lui aussi pourra peut être comprendre avec nous. Sans oublier bien sûr qu'il a peut être raison... et comme Kégé le dit si bien : Aujourd'hui, je ne suis ps d'humeur à bouder un compliment, alors mérité ou pas, je le prends pour ce qu'il est. Merci :)
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On ne connaîtra jamais le fond de la motivation de qui que ce soit, et personnellement, j'aurais même plus tendance à me méfier d'un individu cltivivé que d'un individu influençable. Nous sommes tous influençble et le discrédit qu'on porte aux lycéens parce qu'ils sont influençables est injuste si on ne porte pas le même à toute forme de manifestation. Par ailleurs, il est assez paradoxal de critiquer (et cela ne s'adresse pas particulièrement à toi) une manifestation lycéenne sous prétexte qu'ils sont influencés et qu'ils sont des moutons, tout en leur proposant comme marche à suivre ... de nous écouter et de faire gentiement ce qu'on leur dit. A leur yeux, l'adulte qui leur interdit de manifester n'est rien d'autre qu'un dictateur qui en remplace un autre... Et c'est bien normal. Toutes les convictions que nous avons ont été dictées par une approche qui ne nous est que partiellement propre. C'est vrai à 15ans, c'est vrai à 30ans, c'est vrai à 50ans. BIen malin celui qui pourra affirmer avoir tout compris par lui même, seul, sans que personne ne lui souffle jamais quoi penser. J'ai moi aussi pu enseigner, et si le raffinement politique, l'intelligence, la cohérence dans l'action politique n'est pas ce qui caractérise l'étudiant, on ne peut pas nier qu'il existe une forme de revendication qui doit pouvoir s'exprimer, aussi immature soit elle, et avant de critiquer les convictions des étudiants, je ferai attention à bien m'assurer que les miennes résistent à mes propres attaques. J'adresse pour finir un petit message à ceux qui, sur ce topic, sont déjà à un cran au dessus dans leur "combat" : je ne dis pas que les lycéens ont raison ou tort, je dis juste qu'ils ont le droit eux aussi d'être entendu. Je ne défend pas leur action, ni ne prétend connâitre leurs réelles motivations, je dis simplement que ce n'est pas en les méprisant qu'on les calmera et les instruira. Je ne dis pas qu'ils ne sont pas manipulés, je dis que nous le sommes nous aussi,...
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En France, seule l'euthanasie active est effectivement interdite. L'euthanasie passive est quant à elle régulièrement "pratiquée" (entre guillement car il ne s'agit pas, encore une fois, d'un acte, mais d'un accomapgnement), en particulier puisque l'acharnement thérapeutique est illégal. L'euthanasie passive, en France, sera plutôt appellée "soins palliatifs" en ce sens que les soins apportés ont pour seule vocation de traiter la douleur du patient (et non de ralentir sa mort). Rappel important, merci de le souligner.
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Salut Adras J'ai bien aimé ton extrait, c'est bien ma cam ^^ alors j'espère que ça va rouler. En tout cas félicitation parce que j'imagine que c'est du boulot et des galères. Alors bravo.
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Je pense qu'un poème ne sonne pas, il résonne... Et comme tout ce qui résonne, il y a des hauts et des bas, des fois on n'est juste pas inspiré, d'autres, nous sommes ivres !
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Si tu es OK, alors je te fais suite ... Et puis courir n'a jamais ralenti les trains, comme toi, je ne sais pas trop pourquoi on continue à le faire ! :D
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Je suis assis sous les nuages Et les écoute se parler Se raconter leurs voyages Contre vents et marées Des histoires de rivages Perdus dans l’océan J'attrape leur message Au faveurs de l’instant J’embrasse leur lumière Naissante. Un éclair, Des cris de leurs amants Et des larmes des absents Tant de rage, de solitude Se laisser partir là bas Vers d'autres altitudes S'envoler, tendre les bras S'accrocher à la Lune - Y poser son oreille - Son sable froid, Ses dunes Et son affront au soleil Toi, tu viens de là haut Et je ne sais ni pourquoi ni comment, Petit Oiseau Tu vins t'écraser près de moi ?
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Le petit moine tonsuré, arrivant sur le champ de bataille navale (un véritable navet, ce film...) se demande si le manque d'expérience de son amiral ne lui sera pas fatal face à la belle mer qui se fache ! " Aîe, père s'il est ce cargaot l'assault se manque d'essais. Elle, fatale aux gars, se terre au pot de confit..." Ail, persil escargot... La sauce manque de sel, fatal au gasteropode (confit). ... Tout est question de perspective, comme le dit Lavoisine, rien ne se crée, rien ne se perd, tout spective...
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- Amour ? – Ah non !! Maudit mot, je te hais ! Gardes-toi bien de ne jamais m'atteindre. L’ivresse, seule, a une place que je cède. Je suis tombé ivre du toit, saoul de ton charme. Toi qui flirtes étrangement avec ce qui n'a pas de nom - ou n’en a pas encore. Crois-tu que l'on puisse, au plaisir de la chaire, s'adonner avec des mots ? Pour le savoir je me graverai la peau jusqu'au sang - qui coule derrière moi, sèche doucement. Mais il sèchera. Laissera une trace, mais finira simple peinture. Je m'inquiète de celui qui colore tes murs. Il m'est inconnu. Est-ce bien du sang d’ailleurs ? Ca me gratte. Comme hier, le train sera encore parti sans moi. Lassé de mon hésitation, il aura fini par abandonner ses appels. Repassera-t-il ? Je veux qu'il me tente encore, je veux un jour céder et le laisser m’en aller. Le diable m'emporte – drôle de train que celui-ci - Si je ne me perds pas cette fois, je me jetterai comme un Lyon, je prendrai la Part de Dieu. Il parait qu'un jardin existe quelque part au bout du chemin. De faire ritournelle aux jolies demoiselles qui y trainassent, larves imbéciles dorées au soleil, j’en rêve ! Et tant pis si elles manquent d’esprit, j'aimerais trouver ce jardin et m'aventurer dans les fleurs qui y poussent. Ivresse… Je reviendrai demain, et me laisserai emporter par un tourbillon déraillé. Je viendrai. Et toi là-bas, train qui part, cesse de me railler ou sur mon honneur je t’occis !! Misérable fer de terre… Bon il est tard. Il faut rentrer… Mais que vais-je faire de ce bouquet ?
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Ne cueille pas cette fleur, fragile Vivante. Aux désirs des entrailles elle ne servira pas. Laisse la en paix, Belle, fraîche et flamboyante Aux milles couleurs. Tends ton cœur, écoute là. Sent sa petite présence emplir ton être. En ces heures où gouvernent trop les paraîtres Oubli un peu les étranges manèges tournoyants Dans le regard de la fleur éclose - Envoûtant. Étend toi près d'elle, avec délicatesse. Cherche aux cieux les réconforts à ta détresse, Dans l'argent d'une lune éteinte. Inspire lentement. Ta résistance est vaine, dans tes veines maintenant Coule le courrant chaud des ivresses enfouies. Qu'importe. Expire la douleur et part avec lui.
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Merci pour cette intervention Crabe, elle me permet de préciser une chose importante pour comprendre mon opinion. J'étais, il n'y a pas si longtemps, favorable à l'euthnasie. C'est en discuttant justement avec des étudiants en médecine (et un paquet...) que je me suis rendu compte que je leur donnais objectivement plus raison qu'à moi même. La médecine n'a pas pour vocation de tuer comme elle n'a pas pour vocation de tout soigner, parce qu'elle n'a pas pour vocation d'aller contre la nature. La réponse médicale au problème de la souffrance, qu'elle soit psychologique ou physique, c'est le palliatif et rien d'autre. Voila ce que m'ont appris mes amis. La médecine aujourdh'ui ne soigne pas certaines choses qu'elle pourrait, car elle préfère laisser des patients mourir tranquillement de ce dont ils doivent mourir. Bien sûr qu'on ranimera un accidenté de 25ans. Mais un cancéreux de 90ans, on lui foutra la paix... Pour le reste, je ne veux pas rentrer dans des choses trop personnelles. Dans tous les cas, euthanasie ou pas, ce n'est pas à un proche de prendre des décision concernant les soin à donner ou pas à un patient. Ce n'est pas à toi de choisir si oui ou non tu réanimes.
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Donc, selon toi, le suicide est nécessairement une décision claire et irrévoquable devant laquelle personne ne devrait trouver à redire. En d'autre terme, du moment que la demande de suicide est formulée une institution dédiée doit être là pour l'assister. Ce que je conteste. Cela pose une question importante, que je vais formuler à travers un exemple : imaginons que nous sommes en haut d'un immeuble. Devant nous, une personne en fauteuil roulant sur le point de sauter depuis 5 minute, qui a du mal à franchir la ballustrade. Quelle devrait être notre réaction : 1 - Il se démerde, c'est sa décision. J'aime pas trop la vision du sang et je me dépèche de m'en aller. 2 - Visiblement, il n'arrivera pas à passer cette ballustrade tout seul, je vais lui filer un coup de main 3 - Je l'attrape et lui dit d'aller demander à quelqu'un de l'aider à se suicider plutôt que de faire le clown ici 4 - Je l'attrape et essaye de le raisonner, de comprendre ce qui ne va pas et de trouver d'autres solutions C'est volontairement que je tombe dans la caricature, et ce pour une raison simple. J'avais coupé l'herbe sous le pied de ta remarque en disant que "la volonté de mourir" est une notion qui doit être définie de manière claire avant de pouvoir demander à autoriser l'euthanasie. Ainsi, la volonté de se suicider elle même ne peut être prise au pied de la lettre et quand celle ci est exprimée, la réaction logique, médical, et que je pense juste est de supprimer l'origine de cette volonté. J'essaierai aussi de le voir, mais j'ai bien peur que le sujet ne soit encore une fois aborder sur l'aspect sentimental, faisant appel à la pitié pour un patient en souffrance, et en ommettant de souligner que l'euthanasie est une des solutions, mais pas la seule...
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Les sujets sur l'euthanasie sont légions ici, je n'interviendrai pas beaucoup ici car ai déjà très longuement expliqué ma position sur un autre sujet. C'est ta vie, c'est ta décision, mais l'euthnasie implique une tierse personne. Il ne s'agit donc pas de ton acte, mais de celui d'un autre. Le suicide est ton acte. Il n'est pas interdi. On a trop souvent tendance à se positionner dans le sentimental quand on parle du sujet. Je préfère le ramener à des notions plus pragmatiques. L'euthanasie, c'est l'acte de tuer. Ce n'est pas "mettre fin aux souffrances", ce n'est pas un acte de pitié, ou un simple bouton à presser, c'est encore moins un acte médical. C'est l'acte de tuer, rien de moins. Je m'y opposerai tant qu'on n'aura à m'offrir comme justification à cet acte de tuer qu'une "volonté de mourir" (qui reste à définir, comme le disait crabe), ou une "solution à la souffrance" (psychologique ou physique) qui est de l'ordre de la médecine palliative et non de l'euthanasie. Je rappelle pour ceux qui vont se lancer dans les exemples des personnes ne pouvant plus rien faire, que l'acharnement thérapeuthique est interdit en France. Il y a très certainement des progrès à faire pour la fin de vie dans notre société. Ces progrès se situent pour moi dans la médecine palliative, dans les protocole de réanimation, etc... Mais pas dans l'euthanasie. Il y a une différence non négligeable entre "laisser partir" et "euthanasier". Cette différence, c'est l'acte.
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(Bah si tu crois pas aux vampire, commence par arrêter de déterrer des cadavres de topic, ça fait mauvais genre :D)
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C’est l’histoire d’un escargot. Sauf qu'un escargot, ça n’a pas d’histoire sinon une brève qui se termine sous une chaussure un jour humide… ou en sauce persil et ail. Il faut dire qu’un escargot n’est pas très passionnant. Bien que cultivant une certaine ressemblance avec certains artistes pré-pubères et avec leur virilité naissante, moux, petit et baveux, l’escargot ne déchaine pas les hormones. L’escargot ne défraie pas les chroniques pour ses exploits immémoriaux, comme l’ascension courageuse d’un arbuste, ou la périlleuse traversée d’un balcon parisien. Il aurait pu se tailler la part belle du crime pédérastique, nature oblige, ou, sacrifiant sa dignité se faire disciple des apparences, mais même pas, l’escargot n’est pas un animale de mode. Aucun spécimen n’a, au péril de sa vie, montré quelconque férocité à l’égard d’autre chose que de la laitue (qui on le sait n’as pas un cœur d’artichaut et ne lui en veut guère…). On ne le met pas un escargot autour du coup, on ne le pend pas à l’oreille ni ne l’empaille pour l’afficher fièrement entre le cerf et le sanglier. L’escargot n’est victime que de la maladresse. Il sort quand il pleut, il n’a pas de conversation, aucun charisme ni aucune classe, … L’escargot n’est pas sportif. Il ne s’exhibe pas dans les calendriers accrochés aux toilettes. Ni atout physique ni romantisme, il ne fait pas parti des discussions sérieuses et n’y participe pas. Pire encore… il n’est pas sexué. Il n’est pas coté en bourse, il n’est pas extrémiste, il ne se fume pas, il ne se boit pas, c’est le rom des fourmis, mis au banc comme inutile parmi d’autre, il a perdu ses rares mérites sans jamais montrer un enthousiasme farouche à les retrouver. Pourtant, il y a un escargot dont je voudrais vous raconter l’histoire. Une histoire étonnante et passionnante, d’autant plus qu’il est peut être le seul a en avoir une. Le seul problème, je crois c'est que je l'ai oubliée. Tant pis, demain je vous raconterai l’histoire d’un poisson rouge. Même si un poisson rouge, ça n’a pas d’histoire…
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Cinq sens (Partie I : Le frissons)
Loopy a commenté un(e) billet du blog de Loopy dans Loopy à l'envers
Merci mon ami. C'est l'effet recherché, et je suis heureux qu'il se soit réalisé au moins sur une personne ! -
Ceci dit, à l'origine, j'ai pas du mettre plus d'une 10aines de minutes à écrire celui ci quand il me faut plus souvent compter l'heure voir la journée...
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Non jed, je n'ai pas mis 3 minutes pour écrire un poéme :D ... Celui là est du surgelé... En fait, tout "Illuminé" (qui à l'origine ne contenait que les parties 2 et 3) est du surgelé. Je les ai simplement ravalé un peu, j'ai gommé des maladresses, comme avec le temps j'arrive mieux à exprimer les choses ao changé quelques mots. Mais merci quand même pour tout ce que tu commentes :)
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Qui parle de nos ressemblance si ce n'est nous même en nous lisant mutuellement :D ... Blague à part, on se ressemble dans la manière d'aborder les sujets par des paraboles un peu morbides, des images un peu sinistre. Mais tu n'as rien à envier, et tu as effectivement un style propre (que j'aime beaucoup du reste). Si tu veux parler des divergences, ton style est plus ouvert : ta syntaxe plus libre et moins classique, ton champ lexical à la fois plus dégagé et plus vaste, et ton sens de "l'hstoire" ou de "raconter une histoire" te permet de structurer des nouvelles. De mon côté, je reste coincé dans un style très lourd construit d'image en image, de couche en surcouche, n'innovant que par quelques théèmes ou quelques forme de textes. Ce "moi" et ce "elle" confrontés est effectivement une récurence. C'est le genre de cage dont on ne sort pas. Je dirais que notre plus grande divergence réside peut être dans le moment dans lequel on ressent le besoin d'écrire. Quant au thème en lui même, je t'assure que c'est une pure coïncidence (vraiment).
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:smile2: Tu déconnes ? c'est encore moins autonome qu'une stagiaire :D (au moins la stagiaire, elle se déplace toute seule :D) Salut Lucy Niaiseux, je ne sais pas. En tout cas il est vrai que ça n'est pas l'effet qu'on attend d'une belle femme sur ses collègues. A titre très personnel, et à compétence/entente égales, je trouve plus agréable de travailler avec une fille qui me plait (physiquement) qu'avec une fille qui ne me plait pas. C'est un ressenti général qui peut tout à fait avoir de l'effet sur un recruteur dans le bon comme dans le mauvais sens. La frontière entre juger quelqu'un moche, et juger quelq'un simplement mal habillé est mince, et je peux concevoir que des professionnels expérimentés puissent se méfier de quelqu'un de trop bien habillé, ou de quelqu'un de trop "beau". Maintenant de là à dire qu'il faut faire plus de preuve, c'est peut être, effectivement, exagéré.
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C’est une princesse à la robe noire, aux paillettes brillantes et aux cheveux d’argent, qui laisse parfois tomber son mouchoir blanc. Quel chevalier aura le courage d’attraper le cœur de cette fragile, et de suivre une Voie Lactée pour le lui rendre ? La nuit n’est pas assez sombre ce soir… Mollement perdu, entre ici et un peu plus loin, je vais de divagations nocturnes en réflexions amorphes. La nuit est un refuge. Elle nous cache, nous conseille, nous calme. Elle apaise. Ne parlons pas de ces nuits à se rendre sourd, à partir aux artifices d’autres rêves. Ceux qu’on fait les yeux ouverts. Parlons de cette nuit effrayante, Frissonnante, Diabolique. Elle parle, écrit, lit, pleure, rie, écoute, murmure doucement les ensorcellements de somnambules fantomatiques… Secret pour secret, confidente et discrète, elle est aussi muette que nos tombeau de pierre. Dans ce noir, on tourne nos regards vers nous. On voit un rêveur un peu fou, un clown un peu triste, un amant un peu seul, un imbécile un peu heureux… Qu’importe. La nuit ne ment pas. Elle dévoile. Courte. Intense. Honnête, Silencieuse et imposante. La nuit nous apporte des morceaux d’un lointain, des mythes, des plans sur des comètes. Profonde. Sereine. Ephémère. Elle est vierge. Innexplorée. Froide. Intime. Aux clients du paraître elle brise l’arme. Elle combat sans violence les brulures du monde. Et si les jours sont comptés, la nuit perdurera. Douce. Belle. Unique. C’est une Dame à cheval entre le passé et le futur. Intemporelle. Universelle. Immortelle. Souvent nous nous observons fixement, elle et moi, jusqu’au matin… Comme deux étrangers qui pensent se connaître. Puis elle s’envole … sans jamais parler, sans réalité, elle ne m’emporte pas avec elle, et m’offre simplement sa promesse de retour… Simple. Maternelle. Fragile… C’est une princesse à la robe noire, aux paillettes brillantes et aux cheveux d’argent, qui laisse parfois tomber son mouchoir blanc. Quel chevalier aura le courage d’attraper le cœur de cette fragile, et de suivre une Voie Lactée pour le lui rendre ?
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Le Diable a dansé, hier Et j’étais sa cavalière Le Diable danse encore Solitaire aux abords De l'enfer, en trans Le Diable est beau quand il danse Virevoltant et voltant face Virant et occupant la place Il trace, il efface, il inscrit Dans ses gestes son corps cri Et décrit sans le son le décor Et peint sans couleur de l’or Le Diable tente ma chance Qu’il est beau quand il danse La musique d'une pluie fine La compagne assassine L’accompagne à la cime De forêts qu’il dessine Dans l’effort complet Gestes désarticulés Qui des goûtes font fit Découpent la nuit Et traînent leur cadence Le Diable est beau quand il danse. Un rayon de lune qui passe par là Allume la scène d’un nouvel éclat Et comme un défis lancé en pature Dévoile du Diable l’autre nature Le Diable a dansé hier Et j’étais sa cavalière Sous la lune qui épiait Je vis une larme qui coulait Comme une humide fulgurance : Le Diable pleure quand il danse
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Balancier régulier, sur miroir d’argent, Transcendant les espaces habités Par quelques monstres errants, Tu avances, sans craindre les devants. Assis sur une berge tranquille J’admire ce courage délibéré. Dans ma main, une vieille jonquille, (De celle que tu ne connus jamais). J’écoute ton « Invitation Au Voyage »… La décline, et m’en retourne vivre Au gré de quelques nuages… J’attends un jour, petit radeau ivre, Où tu joindras ton éternité à la mienne. Je te vois remplir l'océan parfois, Mais ne fais qu’attendre que tu viennes. Je suis certaine que toi, tu sauras, Un jour, égayer ce paradis accusant De trop de Noir sur trop de Sang...