Gouderien

J'adore cet opéra. Mon idole est Wagner, mais franchement je ne sais pas s'il a écrit quelque chose d'aussi parfait que le premier acte de "Mme Butterfly". Sinon, bien sûr, j'apprécie tous les opéras de Wagner, particulièrement "Lohengrin" et la Tétralogie. Tout Puccini, aussi. Mozart, bien entendu. Je suis beaucoup moins réceptif à Verdi. J'essaye d'élargir mes connaissances et j'ai donc écouté les opéras de Richard Strauss et aussi "Pelléas et Mélisande" de Debussy; jusque-là ça ne me parle guère. Je commence aussi à m'intéresser à l'opéra russe. Il y a hélas peu d'amateurs d'opéras sur ce forum - ce qui n'est qu'un reflet des goûts du public français en général. Beaucoup de gens, en matière d'art lyrique, ne connaissent que quelques airs de "Carmen" - un chef-d'oeuvre il est vrai - ou à la rigueur du "Faust" de Gounod. Entièrement d'accord pour Puccini. "Tristan et Isolde", ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile chez Wagner. C'était un de mes opéras favoris quand j'étais plus jeune. Quand on a 20 ans et qu'on découvre Wagner, le "Liebestod" est certainement une des pièces les plus frappantes. On comprend pourquoi ensuite. Ce n'est pas juste un beau morceau de musique, c'est un nouveau monde qui s'ouvre. C'est aussi une date charnière dans l'histoire de la musique. "Prélude et mort d'Isolde" par Otto Klemper. Pour moi LA version de référence, en orchestral. En plus la pochette est tellement belle! (Fragment de "La bataille d'Alexandre", tableau d'Altdorfer.)

Chronologiquement, c'est plutôt le marxisme qui s'est inspiré - ou pas - du christianisme et de l'Islam.

L'Islam et le marxisme...? Trop drôle. C'est comme comparer le chocolat au lait et la langouste. Et tu arrives à pondre tout un topic là-dessus? Quel talent! L'Islam et le marxisme ont au moins un point commun : ce sont deux idéologies dont on se passe allégrement. Mais il y a quand même une différence : il y a deux ou trois choses vraies dans le marxisme, comme l'idée de la lutte des classes. Après, bien entendu, les conséquences que certains hommes politiques ou révolutionnaires en ont tirées sont délirantes et meurtrières, mais ceci est une autre histoire. Dans la même série je te conseille : l'Islam et la naturisme. L'Islam et la haute couture. L'Islam et le dérèglement climatique. L'Islam et les congés payés. L'islam et la bande dessinée franco-belge. L'Islam et les ruminants. L'Islam et la machine à vapeur. L'Islam et les extra-terrestres. L'Islam et le music-hall. L'Islam et les nanotechnologies. Etc. Comme il y a aussi des obsédés de Jésus sur ce forum, on peut combiner les deux, ça gagnera de la place : L'Islam et Jésus en camping, l'Islam et Jésus font du ski, Martine et l'Islam et Jésus, l'Islam et Jésus à Roland-Garros, l'Islam et Jésus au concert, l'Islam et Jésus et la cuisine végétarienne, etc.

Fascinant. Ça donnerait presque envie d'être un chat en Suisse.

Ça ne me dit rien -- mais il est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas lu Poe. Mais le thème de l'homme seul lucide dans un monde de cinglés est un thème relativement fréquent du fantastique et de la science-fiction. C'est l'impression qu'ont dû ressentir certains Américains au moment de l'élection de Trump.

Quand on est seul à penser détenir la vérité, qu'est-ce qui prouve qu'on a raison et qu'on est pas tout simplement un illuminé?

Avec Trump, c'est plutôt "Make America mad again"!

Un peu trop normal, même. Voilà que le RN se rallie aux 3 % de déficit maximum exigés par les critères de Maastricht. Bientôt on se demandera ce qui sépare encore le RN d'une droite classique qui, de son côté, a tendance à se radicaliser.

La question se pose en effet... Mais Jehovah n'est pas Allah. Être le "peuple élu" ça se mérite, et c'est pas une partie de plaisir (comme en témoigne la Bible). Alors qu'Allah est un dieu guerrier, qui est censé protéger ses fidèles. Enfin je dis ça comme ça, n'étant spécialiste d'aucune de ces deux religions.

Comme on ne peut pas aller voir ce qui se passe à l'intérieur de la Terre, on est bien forcé d'émettre des hypothèses... qui parfois sont démenties par d'autres observations.

Ben alors, Allah n'a pas arrêté les bombes et les missiles? A leur place, je changerais de religion! Bon, on ne va pas pleurnicher sur le sort de l'Iran, théocratie tyrannique qui opprime son peuple (particulièrement les femmes) et soutient l'agression de Poutine contre l'Ukraine. Les Russes sont d'ailleurs très ennuyés, car Téhéran est leur allié, mais ils ne tiennent pas du tout à se fâcher avec Israël. La guerre de Poutine va déjà assez mal comme ça, il veut surtout éviter qu'Israël devienne un allié déclaré de Kiev.

Tu mélanges un peu tout. La conquête (brutale) de la Gaule par Jules César se déroule bien longtemps avant la naissance de Jésus et le développement de la religion chrétienne. Quant aux Arabes, leurs conquêtes ne se sont pas toujours déroulées dans la joie et la bonne humeur, et eux aussi ont massacré des gens. Il semble que le catholicisme ait finalement appris de ses erreurs; je ne suis pas sûr que ce soit le cas de l'Islam.

"Le meilleur mec anti-patriarcat". Quelle blague! Au lieu de singer les luttes des féministes, que les hommes se comportent correctement avec les femmes, ça serait déjà un bon début.

CPT ?

Mélenchon se saborde très bien tout seul, pas besoin de la droite pour ça!

Qu'est-ce que tu peux attendre des poutinophiles, à part de la propagande à la con?

Moi je suis un fan absolu des "Beach Boys", qui incarnent dans mon souvenir les années 60 telles qu'on les rêve. Brian Wilson a composé quelques unes des chansons les plus emblématiques de cette époque, et est l'auteur quasi unique d'un album que Paul McCartney tient pour un chef-d'oeuvre, "Pet Sounds". A force de vouloir concurrencer à lui-seul Lennon et McCartney, il était devenu quasi fou. RIP. Autre morceau, pas de Brian Wilson (c'est un traditionnel), mais qui montre bien quel niveau de virtuosité vocale et instrumentale les "Garçons de la plage" avaient atteint. C'est d'ailleurs le seul groupe américain à avoir pu contester la suprématie des Beatles, dans les années 60 :

Je crois que tout le monde a compris que Poutine ne gagnera pas cette guerre par des moyens classiques, tout simplement parce qu'il est totalement inepte dans le domaine militaire. Mais ce n'est pas rassurant pour autant. Comme il ne veut pas faire la paix, car ce serait reconnaître son échec, il ne lui reste qu'une solution : utiliser l'arme nucléaire. Depuis qu'il est au pouvoir, Poutine a utilisé (gaspillé serait un terme plus juste) massivement l'argent et les ressources de la Russie - dont le PIB, rappelons-le, ne dépasse pas celui des Pays-Bas - pour créer et moderniser des armes de destruction massive... qui jusqu'à présent ne lui ont servi à rien. Mais je crains que la tentation soit très forte pour lui de balancer un ou plusieurs des innombrables missiles à tête nucléaire qu'il possède sur l'Ukraine... ou une autre cible : après tout, la liste de ses ennemis est longue. Il pourrait aussi le faire sur la Chine, si elle tentait de s'emparer d'une ou plusieurs provinces sibériennes, comme je le notais plus haut. Avec un taré pareil, on peut tout redouter.

Est-ce qu'il faut vraiment attendre ça? Pour l'instant Trump ne crée pas de camps, mais il utilise ceux déjà existant : par exemple à Guantanamo.

Il y a quand même des gens qui s'élèvent contre la dictature de Trump. Envoyer les Marines en Californie pour virer les sans-papiers, c'est du délire. Ils ne sont pas faits pour ça.

Non, c'est logique. Il semble que les gens qui s'intéressent à la politique dans ce pays attachent une importance quasi magique aux termes "gauche" et "droite", qui ne sont jamais que des étiquettes. Être de gauche c'est comme l'amour : il faut des preuves de temps en temps.

Cet imbécile de Poutine pourrait subir un "coup de poignard dans le dos" de la part de ses "amis" chinois, qui entendent bien profiter de l'état de faiblesse dans lequel la désastreuse guerre en Ukraine a plongé la Russie. Revirement de situation, la Chine pourrait annexer une région vitale de la Russie Et en plus, ses propres marins le trahissent : Sabotage de sous-marins : Poutine trahi par des officiers de la marine russe Heureusement pour l'occupant du Kremlin, il est soutenu par... Francis Lalanne!! C'est la solidarité des barjots!

Intéressant. Bravo pour le choix de la musique d'accompagnement.

"Corse : l'épopée d'une île" est un documentaire sur lequel je suis tombé par hasard en surfant sur le Replay de France-Télévision, un soir où les programmes me barbaient. C'est d'abord passé sur la 3. Je connais assez bien l'histoire de la Corse, d'abord parce que j'ai de la famille dans cette île, et ensuite parce que l'histoire est un de mes principaux hobbies. J'ai cependant appris des choses en suivant ce documentaire. D'abord deux remarques : - Faire commencer une enquête sur la "mémoire corse" en 1900 est discutable. Sans vouloir remonter à l'Antiquité, il est difficile de parler de l'histoire de la Corse sans évoquer la colonisation génoise, la façon dont les Corses s'en sont libérés au XVIIIe siècle, l'éphémère République corse dirigée par Pascal Paoli, enfin la manière douteuse dont la France, ayant acheté à Gênes une île qui ne lui appartenait plus, s'est ensuite emparée de la Corse par la force. - La façon dont la libération de la Corse a été traitée est vraiment cavalière. Il faut rappeler que c'est la capitulation italienne de septembre 1943 qui a donné le signal de l'insurrection en Corse. Les forces italiennes se sont débandées, une partie des anciennes troupes de Mussolini rejoignant même les insurgés. Les Corses ont eu la chance que le responsable allemand, le général von Senger und Etterlin, ait été un bon chrétien et pas un SS. D'autre part, sa mission se limitait à protéger le repli de la garnison allemande de Sardaigne, puis à évacuer la Corse dans les meilleures conditions possibles. Enfin, c'est le général Giraud qui avait pris l'initiative d'envoyer des renforts de la France libre aux insurgés corses, et le général de Gaulle sauta sur l'occasion de l'écarter du pouvoir en prétextant que Giraud avait pris sa décision sans le consulter. Ce qui n'empêcha pas de Gaulle de venir triompher à Ajaccio dès la libération de l'île, comme le montre le documentaire. Peu après, les Américains débarquèrent à leur tour, apportant avec eux la modernité, et entreprirent de construire plusieurs bases aériennes. Pour éviter que leurs soldats et aviateurs soient victimes de la malaria qui sévissait de façon endémique dans la plaine orientale, ils déversèrent sur les marais où pullulaient les moustique du DDT, qui extermina non seulement ces insectes mais aussi une bonne partie de la faune locale, dont les oiseaux. L'assainissement de la plaine orientale allait révolutionner la vie des Corses, mais aussi être à l'origine de sérieux problèmes. Je connaissais l'existence de ces marais et de la malaria, par contre ce que j'ignorais c'est qu'avant l'intervention américaine, les Corses qui habitaient cette région du littoral partaient au début de l'été dans les villages des montagnes, pour fuir la maladie - un étonnant phénomène de transhumance, les gens emportant toutes leurs possessions avec eux, y compris meubles et animaux. Ils ne revenaient que l'automne venue. Ce littoral, désormais habitable et cultivable, allait susciter bien des convoitises, des déceptions et des mécontentements. Dans les années 50 et 60, le gouvernement français recasa là une partie des rapatriés venus d'Algérie et des autres colonies désormais indépendantes. Ces nouveaux arrivants reçurent des aides dont ne bénéficiaient pas les Corses, qui étaient pourtant chez eux. Le phénomène de clanisme, qui est l'une des maladies de l'île de beauté, entraîna d'autres frustrations, les terrains disponibles étant attribués en priorité aux "clients" des hommes politiques qui dominaient l'île. Par-delà ces difficultés, le développement du littoral, coïncidant d'autre part avec l'arrivée des touristes, entraîna un bouleversement de la mentalité corse, jusque-là tournée vers l'intérieur, tout ce qui venait de l'extérieur étant considéré comme dangereux. Les villages des montagnes, refuges et forteresses, furent délaissés au profit des villes de la cote, accentuant un phénomène de dépopulation qui avait commencé dans les années 1920, après les lourdes pertes de la Première Guerre mondiale. Le documentaire s'achève cependant sur une note optimiste, de nombreux jeunes retournant dans les villages de l'intérieur pour les faire revivre. Les auteurs tracent un portrait plutôt positif de l'indépendantisme, qui a évité la bétonisation totale du littoral, mais par contre ne parlent pas de la régionalisation actuelle, sur laquelle il y aurait beaucoup à dire, ni de l'importance croissante prise par la mafia en Corse.

Non, je crois qu'il existe des êtres vraiment bons... et d'autres vraiment mauvais.