Aller au contenu

Gouderien

Membre
  • Compteur de contenus

    38 422
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    69

Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. J'ai vu le 5e. En général, je regarde un épisode par jour - de plusieurs séries. Le "binge-watching", c'est pas du tout mon truc. C'est du Neil Gaiman, ce qui induit une bonne dose de bizarrerie. En même temps je lis "American Gods" - dont on a aussi fait une série.
  2. Gouderien

    Votre série du moment

    Au moins il ne chante pas!
  3. Gouderien

    Votre série du moment

    "Kleo" (sur Netfix). Prenez "Nikita", ajoutez une bonne dose du "Comte de Monte-Cristo", saupoudrez généreusement de Quentin Tarantino, et servez avec une sauce germanique... voilà "Kleo", nouvelle série de Netflix. Kleo est une ancienne tueuse de la Stasi. Trois ans avant la chute du Mur de Berlin, elle est emprisonnée pour d'obscures raisons, et perd l'enfant qu'elle attendait. Amnistiée suite à la fin de la RDA, elle sort de prison... et commence à se venger. Mais ce faisant, elle va déchaîner contre elle des forces qu'elle ne soupçonne pas. C'est une série qui connaît un certain succès, tout en subissant son lot de critiques. OK, ça ne brille pas par le réalisme, mais ça se suit agréablement. L'actrice principale est excellente, Le climat de la période qui a suivi la chute de Berlin est assez bien rendu. Enfin, tout cela baigne dans une certaine loufoquerie, qui aide à faire passer la violence de l'intrigue.
  4. J'ai vu les quatre premiers épisodes. Pas mal, sans être le chef-d'œuvre du siècle. Amusant de voir Gwendoline Christie (la fameuse Brienne de "Game of Thrones") dans le rôle de Lucifer Morningstar. Cela semble fidèle à l'univers si particulier de Neil Gaiman.
  5. "Les Traîtres", sur M6. Enfin quelque chose de nouveau à la télévision. On a dit que c'était un jeu de rôle; pas vraiment, même si ça en reprend certains des éléments. En fait ce programme était inspiré des "Loups-garous de Thiercelieux", jeu de société d'ambiance, comme le précise la fiche Wikipédia. 14 stars, du monde du sport, des médias, de la littérature etc., sont réunies dans un château, sous le patronage d'Éric Antoine, qui va désigner (discrètement) 3 traîtres. Ceux-ci auront le droit de bannir les "loyaux", qui à leur tour devront repérer les traîtres et les chasser du château. Parmi les joueurs, le judoka David Douillet et sa femme, l'écrivain Bernard Werber, Clémence Castel, double gagnante de Koh-Lanta, des influenceurs, des artistes etc. Tout ces gens jouent pour des associations. Il y aussi des épreuves, qui permettent de gagner des lingots (toujours pour ces associations), et des immunités. La grande découverte de ce jeu est David Douillet, qu'on prenait pour une sorte de gros nounours pas très futé - son passage en politique n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Lourde erreur : dans ce jeu, il s'est montré d'un machiavélisme absolu, et très efficace. La dernière journée, durant laquelle les deux traîtres survivants ont manipulé une des participantes pour qu'elle les aide à rester maîtres du jeu, était un morceau d'anthologie. Au final un jeu pas désagréable à regarder, même si au début j'étais un peu perplexe. Par exemple, les épreuves, parfois discutables (celle des cercueils a choqué), parfois sans grand intérêt. Finalement j'ai suivi tout le jeu et je ne le regrette pas. A signaler un Éric Antoine inhabituellement sobre.
  6. On en apprend de bonnes, à l'occasion de la mort de Gorbatchev. Vous croyez que l'invasion de l'Ukraine a été un coup de folie décidé brutalement par Poutine? Pas du tout, ça correspond au sentiment profond d'une partie des Russes. Ils ont eu l'impression, après la fin de la guerre froide, d'avoir perdu la IIIe Guerre mondiale. Et la sécession de l'Ukraine en 1991 a été ressentie comme un choc. Ces gens détestent les Européens, à qui ils en veulent beaucoup. C'est vrai que l'attitude conquérante des Occidentaux dans les années 1990 n'a pas vraiment aidé. Comme Poutine, beaucoup ont la nostalgie de l'URSS... qui était pourtant une abomination. Il faut voir dans quel état était la Russie, après plus de 70 ans de "socialisme"! Mais les premières années de l'après-communisme ont été pires. Gorbatchev, à tort ou à raison, était rendu responsable de tous ces échecs. La guerre en Ukraine semble donc une façon de retrouver une partie de l'honneur soviétique perdu... Une façon idiote, contre-nature et hyper-dangereuse. Mais pour beaucoup de Russes, l'Ukraine est une partie de la Russie, alors que les Ukrainiens ont tiré un trait sur ce qu'ils considèrent comme une page sombre de leur histoire. L'incompréhension entre ces deux peuples semble donc totale. Et surtout, les Ukrainiens ont mis un pied dans la modernité, alors que les Russes se croient toujours à l'époque de Staline. Je pense néanmoins que Poutine porte une lourde responsabilité dans cet état de choses, et que la Russie n'était pas condamnée d'avance à cet horrible retour en arrière. A la suite du triomphe de l'école historique marxiste, on nous a seriné pendant des décennies que ce sont les peuples qui font l'Histoire et non les "grands hommes", n'empêche qu'il suffit d'un dirigeant fou et/ou incompétent pour aiguiller un pays dans la mauvaise direction, et cela pour une longue période.
  7. Oui, c'est exactement ça. En plus, c'est pas parce qu'on gagne bien sa vie qu'on a un diplôme de gestionnaire.
  8. La chute de l'URSS était une excellente chose, contrairement à ce que prétend le Führer du Kremlin. L'URSS était un monstre, qui ne fonctionnait plus. Gorbatchev, lui, était un brave homme, qui a pu nous faire croire que la Russie avait changé; hélas, c'était une illusion. RIP.
  9. Bon résumé. Mais pour Rousseau et Autain, à peu près tout est machiste.
  10. Si les autres sont sains d'esprit, qu'ils le prouvent en le virant!
  11. Pire, le téléphone portable n'existait pas! Dingue, non? Et on ne parle pas du Moyen-Âge, juste des années 70...
  12. C'est un peu difficile à expliquer, mais à la grande époque (en gros avant l'arrivée de Mitterrand au pouvoir), il n'y avait pas, ou très peu à rechercher du travail. A cette époque, le slogan de Macron (traverser la rue pour trouver un job) était vrai. A un moment, vers la fin des années 70, quand le chômage a commencé à augmenter suite à la crise pétrolière, on a payé les chômeurs à 90 % de leur dernier salaire - d'où la légende des gens qui se prenaient un an de vacances aux frais de l'État, et ce n'était pas tout à fait une légende. Il m'est arrivé de faire semblant de chercher un job, juste pour avoir un justificatif à présenter à Pôle-Emploi (ou l'ANPE, comme je crois que ça s'appelait à l'époque), et de me trouver bien ennuyé parce que j'ai été embauché! C'est la "gauche" qui, arrivant au pouvoir, a bousculé les rapports de force, et pas en faveur des travailleurs. Et après, chercher du boulot est devenu une vraie galère.
  13. Et le Minitel... et les factures de téléphone délirantes que cela entraînait parfois. Et pourtant le Minitel apparaissait lui-même comme un grand progrès!
  14. Moi je n'ai aucune envie de donner des leçons de morale aux jeunes; pas envie d'en recevoir, non plus. Et, même avec un gros effort d'imagination, je n'arrive pas à m'imaginer aujourd'hui, âgé de 20 ans. Ou plus exactement je veux bien, mais en gardant mon esprit actuel.
  15. Tout cela est assez classique, mais cette incompréhension entre les générations est renforcée par la vitesse à laquelle évolue la technologie.
  16. On comprend bien assez le monde actuel, et on le trouve tellement détestable qu'on n'a pas vraiment envie d'approfondir. A noter que dans le mot "Boomer" il y aussi une épaisse nuance de reproche : '"C'est vous qui êtes responsables de ce qui arrive aujourd'hui". C'est en partie vrai. Mais je n'ai pas l'impression que les gens d'aujourd'hui soient plus futés - c'est même le contraire.
  17. Moi je m'en fous complètement; à la limite, je prends ça pour un compliment. Les boomers ont bien profité de la vie, de la croissance économique de l'après-guerre, du progrès technique, de la libération sexuelle post-mai 68, il ont peu souffert du chômage. Ma soeur aînée et mon beau-frère, nés dans les années 40, sont des "boomers" typiques, ils ont eu toutes les chances et en ont bien profité. Tant mieux pour eux. En fait je crois que les générations actuelles sont juste envieuses, d'un monde qu'elles n'ont pas connu.
  18. Comme dit Philippe Caverivière sur RTL : pourquoi Macron s'est-il fatigué à traverser la Méditerranée pour se faire insulter en Algérie, alors qu'il aurait pu obtenir le même résultat dans n'importe quelle ville française?
  19. "Diana", de Oliver Hirschbiegel, sur 6ter. Avec Naomi Watts. Oliver Hirschbiegel est l'homme qui avait réalisé "La Chute", le film sur les derniers jours de Hitler. "Diana" raconte les dernières années de la "Princesse des coeurs", en particulier sa relation passionnée avec un cardiologue pakistanais. D'une certaine manière, c'est aussi une chute, même si on a un peu aidé l'héroïne à tomber. Quand ce film était sorti en 2013, il avait été littéralement assassiné par une bonne partie de la critique - en autre britannique. A croire qu'un certain nombre d'Anglais ne pardonneront décidément jamais à Diana d'avoir existé... Bon, ce n'est pas le chef d'oeuvre du siècle, mais ce n'est pas si mal. Évidemment, ça ne vaut pas le film qui avait été consacré au prince Charles il y a déjà une trentaine d'années, "le Silence des agneaux".
  20. Gouderien

    Canicule

    Encore 33° à Pau. Et demain pareil, avec de l'orage en plus. Je ne sais pas vous, mais moi je commence à en avoir marre, de cette chaleur.
  21. Davantage non, mais c'est vrai que les femmes ont leur part dans le désastre général. Cléopâtre a laissé un grand nom dans l'Histoire, pour la bonne raison que c'est l'une des rares femmes de pouvoir que l'on puisse citer dans l'Antiquité. Elle a séduit deux des dirigeants romains les plus importants (Jules César et Marc-Antoine). Pour son malheur, César a été assassiné, et elle s'est trouvée confrontée à Octave (plus tard Auguste), fondateur de l'Empire romain, personnage à la fois ambitieux, compétent, et tout à fait impitoyable - et qui, lui, était totalement insensible à son charme. A une autre époque, sans doute aurait-elle refait de l'Égypte la grande puissance qu'elle était autrefois, mais à ce moment il n'y avait de la place que pour Rome.
  22. Si tu fais allusion, comme je le présume, à "Mutti" Merkel, elle n'a pas démontré au pouvoir des qualités spécifiquement féminines. Ni masculines, d'ailleurs. Elle a surtout gouverné suivant les préceptes du néo-libéralisme, au profit des Allemands les plus riches et aux dépens des autres, et de l'Europe. Elle a enchaîné son pays à la Russie et à la Chine, délaissé les infrastructures et l'armée. On voit le résultat aujourd'hui, et le réveil est brutal. La seule chose que j'apprécie chez elle, ce sont ses goûts musicaux (c'est une familière du festival de Bayreuth). Oui c'est vrai que c'est plutôt un contre-exemple. Elle est effectivement redoutable...
  23. C'est bien la peine que Macron aille leur cirer les babouches, aux Algériens!
×