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zenalpha

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Tout ce qui a été posté par zenalpha

  1. Les sciences de la vie sont aujourd'hui préservées de la "non raisonnable" efficacité des mathématiques à décrire et à expliquer le réel. Il n'est pas illogique que Tegmark l'élude, il ne possède aucune équation de la vie ni de la conscience, son hypothèse reste évasive. Finalement, on a quand même vu une mathématisation de toutes les disciplines pratiquées. La pratique des statistiques en particulier dans les sciences de la vie et en génétique notamment est peut-être le premier pas d'une mise en évidence de formidables régularités sans (encore ?) détenir...les clés de la causalité. Avec des milliards de bases dans l'ADN et 99.9% d'ADN commun entre individus, ce n'est pas a la portée du premier logiciel de mettre en évidence les corrélations significatives. Un nucléotide sur 1200 varie d'un individu à l'autre. Et les 'succès mathématiques' y sont limités En revanche Tegmark se lâche sociologiquement dans son life 3.0 imaginant différentes relations hommes machines qui me donneraient presqu'envie comme le grand mathématicien hari seldon de m'éprendre pour une petite androïde que je programmerai avec ma définition de l'amour. Ce qu'aucune femme ne pourrait supporter
  2. Oui et le problème principal est d'ailleurs qu'elle ne parvient pas à rendre compte de véritables prédictions opérationnelles...concrètes... Et qu'en revanche, elle a des liens plus ou moins directs directs avec le modèle inflationnaire, l'alternative du modèle branaire multidimensionnel, la M théorie, la super symétrie, la correspondance Ads/CFT du principe holographique.... Personnellement tout celà me fait rêver et c'est déjà pas mal. Mais je me demande si c'est la fonction première d'une théorie scientifique et si la mathematisation ou....les conséquences mathématiques qu'on applique à des modèles...n'aurait pas dépassé un stade où le produit est survendu bien que potentiellement hyper intéressant Attention au lien mathématiques physique qui ouvre des portes et est predictif... sous réserve d'être confronté a l'expérience Le lien théorie et physique suppose des aller retour sans lesquels le côté spéculatif doit rester bien en ligne de mire. Je suis "opposé" sur ce point a Bareau du haut de mon incompétence mais quand on est pur théoricien, logique de soutenir que les conséquences d'une théorie si elles ne sont pas falsifiables pourront l'être un jour... En attendant j'admire ces chercheurs Et s'il est évident que, parce qu'une théorie ne peut être démontrée vraie....vu que chacune a ses limites...dont il me plait faire l'analogie avec les théorèmes d'incomplétude de Gödel...la nature...en a certainement rien a faire du principe de falsification de popper Probable pour moi..que la vérité ultime...reste infalsifiable voire inatteignable Car selon le principe de Popper, je peux prétendre que ma thèse que Macron soit désintégré dans une heure par un missile russe rose avec une licorne verte posé sur l'ogive EST une théorie scientifique vu qu'il suffit d'attendre une heure pour le savoir. Je préfère nos "petites vérités personnelles indecidables" sur lesquelles nous argumentons idioties après idioties Elles font le charme de l'humanité
  3. Cette nuit quand bien sûr je dors peu, j'ai vu que Serge Haroche que j'admire citait concernant la mécanique quantique le célébrissime gödel escher bach - les brins d'une guirlande éternelle de Douglas Hoefstadter qui a longtemps été un de mes livres de chevet Sur ta thématique @Kahler, ce livre que j'ai perdu et racheté et qui coûte la peau du cul sur commande bien souvent est incontournable Prouvabilité, calculabilité, IA, conscience... Même s'il est dépassé reste incontournable La preuve a la 12eme minute Je conseille toujours toute la vidéo..en particulier pour toi @Persil-Fleur car cela illustre que ce principe de supperposition materialisé par cette expérience ne laisse que peut d'intérêt pour imaginer une vitesse a une particule alors que cette particule quantique occupe simultanément plusieurs positions dans l'espace dans plusieurs états... Au passage vu ce que tu as lu, je me doute bien que tu aies "des choses a dire" et c'est vrai que, du coup, l'échange en particulier avec @Spontzy sera toujours mutuellement enrichissant Il est fort le gaillard J'attends pour ma part avec intérêt tes analyses sur Tegmark
  4. Je pense quand même @Persil-Fleur et même si tu es dans l'humour que @Spontzy est particulièrement ouvert sur le sujet de l'auto critique avec ce doute raisonnable qui est propre au scientifique possédant du recul. J'ai montré rapidement l'origine mathématique de la théorie des cordes et j'aimerais refaire ce lien plus direct avec ce sujet. Parce que, nous l'avons survolé, la seule manière de respecter certaines invariances nécessaires a été d'introduire a priori, sans jamais les avoir vues ni verifiées des dimensions supplémentaires. 26...puis...9...puis...10, une dimension de temps et 9 dimensions d'espace, une variation de dimensions au gré de l'évolution de la théorie toujours en relation à des incohérences mathématiques Une seconde fois les mathématiques imposent pour la cohérence du modèle des postulats qui ne sont issus ni de l'observation ni de l'intuition. Kaluza et Klein avaient déjà proposé cette idée qu'à petite échelle, l'espace puisse posséder une dimension supplémentaire circulaire en chacun des points en 3d dans l'espace qui nous est familier La théorie des cordes reprend cette idée car bien sûr vibrer dans deux dimensions laisse des degrés de liberté moins fort qu'en 3 dimensions et plus de dimensions encore impliquent de la même manière beaucoup plus d'autres possibilités de vibrations. L'une des équations fondamentales de la théorie des cordes (liée a cette exigence d'invariance) exige cependant et après bien des variantes finalement écartées 9 dimensions spatiales plus une de temps. J'en reparlerai peut-être...mais le fait que ces dimensions soient des postulats qui ne sont pas expliqués par le modèle lui même mais comme la simple conséquence de sa cohérence fait partie de mes critiques fondamentales... Il faut...un espace a 10 dimensions pré existantes sans savoir d'où elles viennent... En gravitation quantique à boucles encore plus complexe mathématiquement, non seulement il ne faut pas postuler de dimensions supplémentaires mais l'étoffe même de l'espace temps est conséquence du modèle... Bref...cet enroulement des 6 dimensions supplémentaires d'espace de la théorie des cordes a pour conséquence la mise en évidence d'un espace supplémentaire dit de "Calabi Yau" Et la...la forme précise et la taille de ces espaces a des conséquences profondes sur le mode de vibration des cordes et sur les propriétés des particules On parle de 10p500 possibilités !!! Ce qui fait de cette théorie une théorie mathématique très....versatile...totalement capable de déterminer tous les types de lois possibles et imaginables, polymorphe et adaptable a toute situation Les théoriciens des cordes, on le verra, on retourné cette critique de théorie chewing gum atique... en considérant que chaque combinaison débouche sur un univers spécifique Le multivers et j'y reviendrai peut-être... Un retournement dont l'avantage est de rendre compte du formidable ajustement des constantes physique et des conditions initiales nécessaire et constaté sur lequel ici le hasard cosmique d'un grand loto dans le multivers propose une solution Mais...tant que rien ne vient l'etayer, cette versatilité est pour moi davantage une faiblesse qu'une force. D'ailleurs j'ai d'ores et déjà deux énormes doutes sur des prédictions de la théorie des cordes. La supersymetrie qu'elle prédit quand aucune partiicule supersymetrique n'a été mise en évidence... Une conjecture argumentée qui predit qu'aucun de ces 10p500 espaces ne peut-être un espace De Sitter qui est en gros un modèle d'univers comme le notre en expansion Je n'ai même pas pu encore développer le concept de branes qu'il faut absolument que j'aborde afin de comprendre d'autres axes de recherche visant à les mettre en évidence Pour le moment sans résultat Une prochaine fois...
  5. Attention, toutes les théories n'ont pas le même statut concernant leur capacité à "toucher" la "réalité" et ces deux mots mériteraient d'être largement approfondis... Et il est bien évident que la thèse d'un univers mathématique est spéculative. J'ai parlé à la fois de mon intérêt et de mes réserves Lui donner un crédit sans borne est du même acabit que de la jeter d'un revers de main... Comme... la théorie des cordes... J'aimerais juste ici à évoquer ses grands principes, ses conséquences et ses limites en quelques lignes Elle est justement née au départ d'une démarche où la théorie est née d'une intuition mathématiques et malgré mon intérêt toujours présent, il se pourrait que cette théorie reste une formidable théorie mathematiquement élégante et denuée de toute réalité physique Un peu ce que reprocherait @Persil-Fleur a Tegmark tout en citant des recherches expérimentales au CERN visant a entériner cette théorie des cordes a l'arrêt ces dernières années. En 68...Gabriel Veneziano...du CERN...s'évertue à comprendre la force nucléaire forte â partir des collisions de particules Il découvre une liaison fascinante entre la fonction bêta d'Euler et...les données collectées avec une extraordinaire precision. En plongeant d'abord dans les équations, avant toute représentation mentale du phénomène (contrairement a la relativité par exemple), il reconnaît dans cet agencement de données un lien avec une formule mathématique, purement mathématique, élaborée des siècles plus tôt... Rien de "physique" a priori auquel se raccrocher... En 70, Nambu, Nielsen et Susskind montrent que si la force forte entre deux particules était dû a un minuscule brin de cordes, alors les processus quantique que Veneziano s'acharnait a comprendre serait mathématiquement décrit par la formule d'Euler Ce brin élastique fût baptisé corde. Malheureusement...un examen approfondi montra que cette explication manquait de précision quand..la chromodynamique quantique "traditionnelle" et...sans corde, parvenait à décrire parfaitement lesdites données. Ça démarre mal, en 74, la théorie est mort née... J'ai alors 6 ans, honnêtement, je ne m'en souviens plus lol Mais...ma naissance a l'intérêt pour la physique naîtra avec un petit article dans le magazine de ... pif le chien quelques années plus tard sur...la théorie des cordes Arggg naissance de zenalpha ! Schwartz et Scherk interviennent... Les équations quantique révélaient que, cette théorie des cordes moribonde, predisait une particule inhabituelle en abondance dans les accélérateurs, une masse nulle de spin 2. Un des aspects qui avait été mis en évidence dans la gravitation quantique naissante...c'est que la gravité, dans cette logique de physique des particules (je deviendrai davantage un relativiste et j'expliquerai le pourquoi...) prédisait l'existence de gravitons...de masse nulle...et de spin 2 Les compères proposèrent que la théorie née de l'interaction nucléaire forte devienne...le premier cadre théorique de la force gravitationnelle. Le graal. Malheureusement encore...la théorie des cordes malgré cette prédiction intéressante restait...farcie d'anomalies emplies d'incohérences mathématiques Dans les années 80, j'ai 12 ans et je suis déjà un grand physicien de salle de bain quand Michael Greene entre en scène Et c'est en 84 que le jackpot prometteur m'emporte dans l'esperance Ces deux là prouvent que ces incohérences peuvent être levées a Aspen dans le Colorado avec un calcul fondateur pour cette théorie. Et si on en croit la théorie qui....evoluera beaucoup et j'y reviendrai, toutes les familles de particules, electrons, muons, tau, neutrinos de ces particules, quarks u, c, t, d, s,b mais aussi toutes les particules messagères des interactions dont la force forte, faible, électromagnétique et gravitationnelle sont la conséquence de la vibration de ces cordes au niveau ultramicroscopique et en vibration, une corde non ponctuelle avec une extension dans ce qui est caractérisé aujourd'hui dans 10 dimensions. Mon train arrive suite au prochain épisode... On comprendra un peu les limites de cette théorie et ses conséquences cherchees dans les accélérateurs (ou pas) J'arrive à quai
  6. Je partage ta vision sur l'approche reductionniste, même si j'apprécie Tegmark. Une approche qui n'a pourtant aucune autre correspondance ni candidate sérieuse dans l'efficacité qu'elle a amenée et sans doute pour un long moment encore dans ce qu'elle amenera rationnellement dans la compréhension de notre monde.... Je profite de ma pause sandwich pour simplement amener mon futur pitch sur la théorie des cordes et sur mes remarques personnelles sur cette magnifique théorie des cordes par un questionnement. Pourquoi le réductionnisme a-t' il été... si efficace ? Et tu t'aperçois qu'à cette question, il y a deux réponses 'philosophiques' donc subjectives... Premièrement. ..les systèmes physique sont linéaires, ce qui signifie qu'un système demeure efficace à partir du moment où son cadre est défini précisément, peut être isolé, et a partir du moment où on peut prédire de ses composantes élémentaires qui constituent les inputs de la théorie l'ensemble de l'évolution du système. Le tout est globalement égal à la somme de ses composantes élémentaires ou est conséquence directe de ce système isolé des autres composantes La force électromagnétique entre deux constituants n'a qu'à être sommée pour retrouver les caractéristiques du champ Pourtant...la 'réalité' donne une limite systématique à cette démarche. Dans l'infiniment petit, l'infiniment grand, l'infiniment dense, l'infiniment chaud.... C'est par exemple le cas mis en évidence...pour le moment...entre la mécanique quantique et la relativité. Il y a une rupture des lois. C'est le cas en théorie du chaos où la moindre perturbation a des conséquences indéterminables même si théoriquement déterministes. C'est le cas des mecanismes dits de transitions de phase... Le second point concerne ce principe de localité. Il est directement relié à la causalité Si une pomme qui me tombe sur la tête necessitait d'intégrer l'ensemble des systèmes imbriqués qui existent dans l'univers, la complexité serait indepatouillable... En fait, la terre, la lune, le soleil, les forces nucléaires, électromagnétiques...TOUT concourre à expliquer la trajectoire de la pomme... Mais comme la seule et unique gravité terrestre va influencer la trajectoire de cette pomme à 99.999%, nous faisons abstraction du reste...et donc ce système a priori complet à cette échelle dérape complètement à une autre échelle de causalité...
  7. Le hasard ou la nécessité ? Alors qu'Aristote ressentait une finalité dans l'ordre des choses, une dynamique téléologique où l'existence d'un phénomène se rapportait à son utilité dans le système, le reductionnisme scientifique a amené une révolution, dotant au hasard dans le temps une forme de prépondérance Et dans nos cerveaux, un arrêt du temps s'est presque effectué en référence à cette guerre des esprits entre un dieu tout puissant poussé chez nous par la religion judéo chrétienne et...le déterminisme presque déprimant du marquis de Laplace d'un univers mécanique qui, une fois créé, est tel une machine automatique parfaitement réglée. Le hasard l'a presqu'emporté pour une émancipation religieuse...et...en rapport aux connaissances du 19eme siècle Il ne faut pas nous mentir, le hasard suggère une évolution presque naturelle, marquée par des circonstances exceptionnelles mais expliquée par le passage du temps et le nombre d'iterations d'expériences et d'événements dans l'univers. Alors que la nécessité suggère un réglage extrêmement précis, délicat, un schéma de cohérence global qui suggère le plan. Cette idée là n'a pas trouvé de solution unique pour un seul univers Il est quasi certain aujourd'hui que le réglage extrêmement précis des lois physique et des conditions initiales de la singularité quantique a une implication logique Soit un multivers presque infini de mondes et d'univers parallèle dont l'être conscient qui en émerge ne peut que s'étonner Soit un réglage extrêmement intelligent de l'univers unique qui répondrait alors à un plan pour une finalité (intelligence extérieure) Soit une relation entre conscience et réalité extérieure qui conditionnerait un lien entre l'observateur et la réalité extérieure en coconstructeur de celle ci sur base d'idealisme Soit un univers conscient de lui même capable d'auto evoluer vers un principe de complexité, un univers intelligent, "vivant" Comprendre l'univers, c'est forcément se comprendre soi même Et dans cet univers je suis mon seul univers
  8. Oui @Persil-Fleur cette expérience est un très très grand classique extrêmement connu et que j'ai aussi cité ici à de très très nombreuses reprises. Il y a comme une escalade mentale dans ce domaine des sciences physique, si on ne considère que lui. Concernant la gravité, la gravitation universelle que tout le monde appréhende, la relativité restreinte que ton exemple illustre ou tu perds selon moi plus de 90% du monde (si ce n'est davantage, c'est la première fois qu'il faut violer ses certitudes...), la relativité générale ou tu perds 30% de ceux qui ont suivi jusque là, Concernant les autres forces, la physique des particules avec la mécanique quantique et toutes les disciplines de la physique quasiment... ou tu perds encore 90% des survivants sur les grands principes Et quand on s'intéresse de près aux modèles de gravitation quantique tels que la théorie des cordes, la gravitation quantique, aux modèles de multivers ou de branes (ta référence aux expériences du cern), reste peut-être 1 personne sur 1000 a avoir suffisamment digéré les notions...de base...juste pour pouvoir suivre de quoi il en retourne... C'est bien souvent le sujet même, l'enjeu, la question posée elle même qui n'est pas comprise. Alors je ne te parle même pas de l'univers holographique, du multivers ni autres représentations exotiques, dont l'univers mathématique proposé ici car à ce niveau ... peut en ressortir d'énormes gloubi boulga... Et je me limite bien souvent à juste reprendre les gros contre sens. En fait, tout ce que j'énonce est juste du basico basique qui ne demande pas de flirter avec les plus grands esprits même si j'aime les survoler, les cotoyer dans leurs écrits...mais qui n'est vraiment pas non plus de très haut niveau... Depuis que j'ai 8 ans je m'intéresse de près a ces sujets. Et j'en ai rencontré des étudiants qui ayant résolu 3 équations ont pensé avoir tout compris en dégueulant des contre sens plus gros que l'éléphant du couloir n'ayant encore rien digéré Pour reprendre ton exemple, tu as de relatifs bons ingénieur capables de résoudre des problèmes techniques relativistes de base, au delà de mes propres capacités car hors de ma profession et de mes intérêts et qui pensent que c'est lié à un simple problème optique ou d'horloge sans avoir pigé la révolution de cette théorie sur l'espace et sur le temps. Tu parlais de théorie des cordes. C'est une parfaite illustration du sujet, parfaite. Ce soir dans le train j'en parlerai et puis ma foi, c'est à prendre ou à laisser... Mais jamais je ne m'avance sans déjà avoir pu tourner des milliers de fois ma langue dans ma bouche. Il se peut que j'en ai déjà digéré les principes et les enjeux avant que l'étudiant en doctorat de cosmologie spécialisé dans les galaxies naines n'ait même mangé son premier bledina Donc oui, il peut y avoir et parfois plus encore de joyeux trous du cul dans les explications qui sont parfois proposées sur ces sujets. Je conseille vivement d'enormement lire les acteurs eux mêmes qui sont d'une clarté et d'une humilité tout a fait humainement incroyable Un bol frais.
  9. Par ailleurs, "la particule" n'a pas "sauté l'obstacle"... Avant d'être mesuré, on a pas affaire a UNE particule ... qui serait...materielle...et dotée...d'UNE seule vitesse et qui s'apprête à SAUTER un obstacle... Cette vision là est celle de quelqun qui n'a pas passé beaucoup de temps sur ce qu'est la mécanique quantique....rien compris en vérité... Quand tu lances un seul photon à la fois au travers des fentes de Young...et quand tu en lances plusieurs fois...tu n'as pas sur le patron 2 traits comme si on avait tiré des petites billes matérielles qui seraient passées ou a droite ou a gauche.. Non tu as un patron qui montre des franges d'interférence comme si cette particule, puisqu'elle est tirée une par une s'était comportée comme une onde, avait traversé les 2 fentes a la fois..et avait ensuite interferé avec elle même exactement comme une vague se serait comportée... "Une particule" quantique n'a pas un état caracterisé par une seule vitesse et une seule position...on va y ajouter des notions de spin, de polarisation (pour un photon)... avec...une supperposition possible de tous ces états... Puisque tu sembles perdue avec ce malheureux article d'un beau...débutant perdu...imagine comme le propose Rovelli ta particule, si tu restes sur les seules notions d'espace, comme un champ de probabilité Un peu comme l'onde sonore capable de traverser un mur, une particule quantique n'a pas une définition localisee dans l'espace avec une vitesse definie Et ce champ quantique a une probabilité de 1 pour 100 dans cette expérience de situer lors de la mesure une particule réelle derrière l'obstacle Si fait que...lorsque tu fais la mesure avec tes appareils, ce nuage probabiliste subit ce qu'on appelle l'effondrement de sa fonction d'onde et l'acte d'observation fige alors ce champ de probabilité en une seule particule réelle dont on va pouvoir mesurer la vitesse et la position avec les limitations du principe d'indetermination Le fait remarquable la dedans...n'est pas vraiment de mesurer des vitesses par rapport a la lumière puisqu'on SAIT qu'il n'y a pas de variables cachées locales... Mais de comprendre ce qu'on appelle le problème de la mesure et l'effondrement de la fonction d'onde... L'école de Copenhague postule un hasard fondamental Mais on peut trouver un arrière plan qui demontrera que ce hasard masque notre ignorance. Non avec des vitesses dans l'espace... Mais avec des variables cachées alocales Voila l'enjeu de ces expériences...
  10. Très sincère l'écriture me semble extrêmement journalistique... Tu peux linker la source ? La formulation "les physiciens sont habitués à penser que rien ne peut aller plus vite que la lumière" en particulier est d'une grande naïveté Rien que l'expansion réelle de l'espace et l'éloignement des galaxies qui est extrêmement connue de...tous..va beaucoup beaucoup plus vite que la vitesse de la lumière pour les galaxies éloignées Il y a une grande confusion entre le principe de localité duquel découle le principe de causalité dans l'espace temps relativiste, la vitesse en général (oui les galaxies s'éloignent plus vite que la lumière), la non intégration extrêmement naïve du caractère alocal de la mécanique démontrée par Aspect et ... cette formulation de béotien Peux tu linker ta source ?
  11. Et puisque ce matin je suis encore dans un train... Et comme on a abordé un peu de mathématiques, un peu de philosophie, un peu de physique classique, un peu de mécanique quantique, une petite vidéo sur la dualité de la vie concernant le développement personnel Cela repond a la question, zen , pourquoi es tu souvent si méchant, si gentil, sans gant
  12. Ok mais le fait qu'Einstein ait commis......plusieurs erreurs....n'invalide pas les conclusions des expériences qui les ont mises en évidence.. Einstein en a reconnu certaines (exemple la constante cosmologique ) et était mort concernant les inégalités de Bell et l'expérience d'Aspect de 1982 concernant l'inexistence des variables cachées locales et la non violation de la relativité restreinte Il ne faut pas tout cofondre ou amalgamer Par exemple, tu évoques le célébrissime principe d'indetermination selon lequel il est impossible, UNE FOIS LA MESURE FAITE, de connaître a la fois la vitesse et la position d'une particule Plus on a de précision sur l'une moins on en a sur l'autre Et pour cause...puisqu'avant cette mesure, on ne sait déjà pas si on à affaire a une particule ou a une onde et que l'état quantique peut être un état supperposé Tu m'as dit avoir visionné la vidéo de David louapre Revisionne la il explique clairement qu'une parrticule quantique peut aller a l'état fondamental à la fois a 1000 km/h et a la fois a 2000km/h C'est l'exemple d'un état supperposé. Pourquoi ? Par le principe de supperposition, donc... qui est la base de compréhension de la MQ et de ses etrangetés (enfin j'en suis plus a les considérer ainsi) C'est uniquement lors de la mesure que tu fixes la position et la vitesse MAIS sans avoir une valeur précise du fait du principe d'indetermination Quand ce gaillard 'mesure' 1.5c...puis 1.7c...puis 5c...et quoi d'autre encore ... ? Cela n'a pas d'intérêt puisque la mécanique quantique a des caractéristiques alocales, ne viole pas la relativité et que considérer une vitesse qui est une distance sur le temps pour des caractéristique alocales n'a strictement aucun intérêt... A part le tachyon, carrément hypothétique.. aucune vitesse mesurée dans l'espace temps pour une particule ou un objet physique et donc encadré par le principe de localité de la RR et donc susceptible de transmettre de l'information ou de déplacer masse ou énergie ne peut depasser c Tu as des phénomènes optiques ou l'expansion de l'espace lui même qui dépassent ces vitesse mais rien dans l'espace temps qui repon au principe de localité encadré par la relativité ne depasse c Rien Ces mesures sont des mises en correspondance d'excitation du champ physique qui ne répond pas...au principe de localité car on parle d'effet tunnel qui est un phénomène quantique et dont la mise en relation avec la vitesse de la lumière...mesurée...alimente la confusion Dans ton esprit un truc s'est déplacé dans l'espace au dessus de cette vitesse (déplacement puisque... vitesse) Hors ce n'est pas parce qu'une onde qui est une ondulation d'un champ qui occupe par définition tout l'espace et qui a traversé un mur du fait de ces caractéristiques quantique qu'une particule reelle s'est déplacée au delà de la vitesse de la lumière... Sais tu qu'il existe une probabilité non nulle a une particule actuellement sur moi voire en moi de se retrouver spontanément sur la lune au moment même où je "parle" Spontanément, car le champ excite occupe l'espace, la probabilité d'être localement ici est forte mais la probabilité de se materialiser très loin d'ici est non nulle Va t'on mesurer une vitesse ?
  13. zenalpha

    La citation du jour

    Mieux vaut une petite qui passe partout qu'une grosse qui reste à la porte. Zen, cascadeur de Rocco
  14. zenalpha

    GPA et PMA

    GPA MMA pour assurer ma PMA ...
  15. Dupont de Ligones retrouvé mort ce matin. Mort de rire selon le légiste.
  16. zenalpha

    Etre jalousé(e)

    J'ai malheureusement connu que ça...
  17. zenalpha

    Regards sur notre monde

    La bonne nouvelle est d'avoir une parfaite similitude avec la consommation d'un photocopieur en veille. Et il y a du sens.
  18. Ps je viens de regarder rapidement une description de raymond chiao et sa mesure de la vitesse de l'effet tunnel. Je n'ai rien a dire spontanément, il est logique que l'effet tunnel soit 'supraluminique' mais je m'interroge sur la méthode... Par exemple dans l'expérience dite a choix retardé des fentes de young, quelle vitesse appliquer a une onde ou a une particule lorsqu'un choix effectué APRES le passage au travers des fentes détermine dans le passé la nature ondulatoire ou corpusculaire du photon émis... Sachant qu'une decision prise en t+10 sec influence un signal émis en t-10 sec emis a 3 millions de km, quelle vitesse pour cette 'communication' ? Je ne connais pas son travail mais estimer une vitesse sur des phénomènes quantique dont les états sont supperposable m'apparait spontanément bizarre C'est une mesure 'classique' sur un phénomène quantique C'est comme evaluer une couleur par un goût Bizarre
  19. Ok C'était justement le but d'Einstein de se servir de cette intrication pour la mettre en incompatibilité avec la relativité restreinte et les expériences d'aspect ont démontré la complétude de la MQ et le fait qu'aucune variable cachée LOCALE n'existait. La MQ et surtout l'intrication quantique, bien qu'étant 'fantomatique et a distance' ne viole jamais la relativité restreinte Pas besoin de ce concept de communication a distance puisque ce lien est alocal et non local (qui serait encadré par la relativité restreinte) Si la mécanique quantique était incomplète, si ce hasard fondamental cachait notre méconnaissance, alors il faut chercher des variables alocales. Et tu vois bien qu'en actant alors un système complémentaire alocal, dans un espace temps qui reste relativiste, on est bien obligé d'acter un temps non absolu et ces phénomènes de rétrocausalité ... Les 'dimensions cachées' dont tu parles pourraient être les dimensions complémentaires de la théorie des cordes mais je crois plutôt que ces expériences postulent l'existence d'univers parallèles dans le cadre d'une interprétation de la mécanique quantique ouvrant le concept de multivers. A mon sens, plus que l'existence des dimensions enroulées supplémentaires qui debouchent sur les variétés de calabi yau, ce sont ces univers parallèles qui sont testés Je sais que c'est le cas en matière de recherche sur la gravité par exemple (cette corde fermée appelée graviton) Link ton lien stp.... Concernant Tegmark, mes remarques subjectives Je lis ton doc en consacrant 10 min sur un téléphone dont l'écran est 2x celui de ta montre... Je commente plus qu'un seul doc, Tegmark a publié des centaines de papiers... D'abord, Tegmark est un cosmologiste parfaitement sérieux et reconnu qui a notamment travaillé sur le fonds diffus cosmologique Il fait partie de ces chercheurs qui mouillent le maillot sans preuve ni filet Et mes remarques sont sincèrement empreintes d'un grand respect... 1 son postulat ERH est plus que très contestable. Le réalisme qu'il adopte et qui s'appelle dans sa version 'réalisme structurel universel' n'est pas, en réalité sorti indemne de la mécanique quantique (voir par exemple D'Espagnat sur la réalité voilée)... Il y a ce pari d'une réalité extérieure indépendante du sujet qui est incompatible a l'idéalisme et aux représentations des neuro sciences par exemple. Il fait donc un pari contre l'interprétation de Copenhague 2 L'isomorphisme qui s'ensuit de ce postulat entre formalisme et réalité physique est vérifiée jusqu'à la relativité générale. En revanche, aucune expérience individuelle élémentaire ne donne le même résultat en mécanique quantique, ce qui est donc toujours bloquant dans sa logique. Quand il parle de symétries, d'automorphismes, les limites sont aujourd'hui concrètes 3 son retournement de logique partant d'une réalité fondamentale est Laplacienne et suppose que de la connaissance des lois fondamentales et des conditions initiales decoulent toutes les lois, des lois physique aux lois biologiques et jusqu'aux lois psychologique et même sociales. Mais jamais tu ne vois des principes émergents dans ses papiers où les nouvelles lois sont davantage que la somme des lois qui les ont composé C'est un domino logique alors que, de mon point de vue, les principes émergents si le monde est mathématique sont des vérités indecidables 4 je l'ai déjà dit il en parle dans ce papier. Oui, la notion de calculabilité surtout avec l'ordinateur quantique donne une puissance de calcul formidable permettant d'explorer le monde mathématique. Mais non, celà ne peut permettre dans cette logique reductionniste de déboucher sur un système cohérent et complet, c'est mathématiquement impossible 5 son hypothèse de l'univers mathématiques débouche sur l'existence d' univers parallèles et grandirait en pertinence si elle disposait de prédictions plus précises et directement expérimentables Tegmark souhaite sa théorie refutable mais là encore il ne décrit pas le processus pour la tester Conclusion : oui, je suis seduis par l'idée Je suis heureux qu'il s'y attelle Mais c'est extrêmement spéculatif et la route pour obtenir un modèle simplificateur acceptable me rappelle les efforts de Hari Seldon, le grand mathématicien venu sur Trantor pour etablir sa psychohistoire... Du même bonhomme après l'univers mathématique, je te conseille life 3.0 C'est presque complémentaire pour une vue globale de sa pensée Je n'ai pas abordé ce sujet
  20. En attendant mes reponses 17eme min... Je conseille toute la vidéo
  21. Je l'ai fait mais je pense que ce qui nous fait tiquer n'est pas du tout du même ressort...
  22. L'econometrie n'a pas beaucoup de secret pour moi non plus... ceci étant, je pense que ta vision de L'intrication quantique n'a pas totalement digéré les enseignements des expériences des inégalités de Bell par Aspect. la conséquence de ces travaux est que le monde est intrinsèquement non local. évidemment si la relativité restreinte qui est une théorie sur l'espace temps est vraie, rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière faute de quoi le principe de causalité serair violé et certaines horloges mesureraient une réception du signal AVANT que le signal ne soit envoyé Tu as intégré ce cadre de la physique classique et tu veux intégrer ce cadre là à la mécanique quantique comme une contrainte. En réalité, si tu prends l'expérience dite a choix retardé des fentes de young, tu t'aperçois que non seulement la physique quantique n'est pas locale et qu'en plus, ce qu'on définit comme étant le passé peut être modifié par des événements présents ce n'est même plus une action instantanée a distance, c'est une retro causalité.. Ton erreur est d'ailleurs balayée mathématiquement parlant depuis les travaux de Von Neumann dès 1932 On sait que la non localite n'est pas incompatible a la relativité restreinte Bon.. Très connecté a ces problématiques, je t'invite de manière plus contemporaine te pencher sur les travaux de Roderich Tumulka qui démontre que toutes les prédictions empiriques de la MQ pour les paires de particules intriquées pouvaient être reproduites de la théorie GRW dans une version non locale et parfaitement compatible a la relativité restreinte Une non localité spatiale ET temporelle. En fait, tu restes enfermée dans une idée de communication avec les contraintes classiques de la relativité restreinte sans considérer la révolution quantique bon... passons... c'est un sujet qui est cleavant car on peut être extrêmement pêchu dans des domaines pointus et avoir raté cet éléphant du couloir la fameuse garalacass s'était fachée toute rouge avec moi sur ce sujet. Et je pense que sa digestion n'est toujours pas achevée. pourtant ce ne sont pas des conjectures... Et une téléportation quantique ne fonctionnerait pas si on avait pas pigé que copier des états quantique sur de longues distances n'était pas une violation de la relativité restreinte mais une exploitation de l'excitation non locale du champ quantique... comment expliques tu la téléportation quantique ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Téléportation_quantique
  23. Bohr est l'inventeur ou le decouvreur...du principe de complementarité qui résoud le paradoxe de la dualité onde corpuscule L'électron est sujet au flou quantique et comme le yin et le yang possède deux visages qui se complètent l'un l'autre. Bohr a été anobli et a choisi le 'taiji tú' comme emblême avec cette mention 'contraria sunt complementa' Si on s'interroge sur la symbolique, on s'apercevra que le ying est intriqué au yang et que chacun contient en soi le germe de l'autre dans une dynamique Voici une petite vidéo d'un anonyme sur la correspondance formelle du mot chinois taiji à cette représentation imagée symbolique Une petite analyse en tremplin de la richesse de cette conception En zen, ce n'est qu'un modèle et non une représentation globale Le zen n'est enfermé dans aucun langage ni système car la nature est ainsi
  24. Non https://images.app.goo.gl/1z6xt3fYmZCGiUQz5
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