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Tout ce qui a été posté par January
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Pssst ! Je sais pourquoi Charlène n'était pas là. Elle est en Afrique du Sud, elle est malade et elle peut toujours pas rentrer. https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/photos-charlene-toujours-absente-de-monaco-albert-epaule-par-son-neveu-louis-ducruet-et-sa-femme-marie_471191
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Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
https://www.bfmtv.com/police-justice/proces/il-y-en-a-qui-n-ont-pas-envie-de-comprendre-mila-lit-un-message-d-insultes-recu-en-plein-proces_AD-202106230024.html On n'a pas fini d'avoir des "procès Mila".. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Le fait qu'elle critique l'islam voulait dire qu'elle était raciste pour les prévenus. C'était le coeur du problème. Je suis certaine que beaucoup sont repartis avec leur conviction. -
Un an.
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Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Bah oui, c'est décourageant.. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Sauf que.. Sur le nombre de messages postés chaque jour sur twitter, insta, snap et j'en passe, combien de contenus haineux ? Ca ne doit pas être suffisant, alors il ne se passe rien. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Ils existent les algos et ils sont appliqués, mais c'est pas infaillible, comme l'humain. Je suppose que les comptes sont supprimés mais ils reviennent, c'est là que ça va pas, mais existe-t-il un moyen pour les empêcher de revenir alors là... J'en sais rien. On a tendance à croire qu'aujourd'hui on peut tout faire, la technologie tout ça tout ça. Mais c'est faux. Je crois qu'il y a encore beaucoup de choses à développer. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Je ne vois qu'un truc, quand les algos ne fonctionnent pas, la modération en chair et en os passe à côté. 187 millions de twittos, plus de 350 millions de tweets par jour, si les contenus ne sont pas signalés, comment tout voir ? -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
On trouve les gens, la preuve, le procès qui vient d'avoir lieu. Les gens savent qu'en fin de compte il n'y a pas d'anonymat sur internet, à part pour quelques génies, et ceux-là ne traînent pas sur twitter ni sur insta. Ils savent qu'on peut les trouver, et ils s'en foutent. Quand t'as pas de cerveau, t'as pas de cerveau.. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Bah je ne pense pas que ces petits cons soient des génies de l'informatique, du coup je me dis que c'est de l'autre côté que ça ne va pas -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Il ne doit y avoir aucun moyen pour que les comptes sautent et qu'il n'y ait plus du tout d'accès.. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
L'affaire est mise en délibéré au 7 juillet. Dès la sortie de la salle d'audience, Mila a lu un long message à la presse, reçu sur Instagram. Un énième pavé dégueulasse. Ca ne s'arrêtera jamais.. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Rien, non.. Déjà être condamné à de la prison avec sursis c'est grave, ça peut te fermer beaucoup de portes (casier). Deuxièmement ça veut dire qu'au moindre écart qui te ramène devant le tribunal, ton sursis peut être révoqué. "Allez en prison sans passer par la case départ". Des peines fermes auraient été extravagantes pour moi.. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Arnaud Dilloard (pour Enzo C.) Peu importe ce qu'ont dit ces 13 prévenus, ils sont coupables pour beaucoup avant même d'avoir été jugés" on a enfin l'arsenal législatif qui permet de juger et condamner les coupables de messages haineux sur les réseaux sociaux. Alors on organise un grand procès à grand renfort de médias. Pourquoi ne pas incriminer les plateformes ? ce sont elles après tout les responsables. 100 000 messages pour Mila. BFMTV parle même de 500 000 messages Y a-t-il ici des représentants de Twitter, Tik Tok, Facebook? Et bien non, et pourtant ce sont eux qui ont volé la vie de Mila" Les réseaux sociaux sont la source exceptionnelle de cette infraction. Ce procès n'est pas le procès des menaces de morts, mais de l'embrasement ? Ca devrait être le procès des réseaux sociaux Les réseaux sociaux sont capables de bloquer : le rappeur Booba a été bloqué. Donald Trump a été banni. Alors, les réseaux sociaux ne peuvent-ils pas tout arrêter? On a pris 13 jeunes pour les clouer au pilori, pour les sacrifier. Il y a 10 hommes et 3 femmes. Ils ont tous entre 18 et 30 ans, là encore c’est un message politique très fort. On a pris des athées, des musulmans, des catholiques, On les a pris des 4 coins de la France. Aissata, Meven, Corentin, Enzo... c'est un beau panaché. Jamais pour de tels propos on fait faire 48 heures de garde à vue comme on l'a fait pour Enzo, jamais on fait de telle perquisition. Quelle utilité y a-t-il a perquisitionné la chambre de celui-là à 7h20 du matin ? Vous vouliez des preuves, vous aviez déjà toutes les preuves. Pour l'exemple? Pour intimider? Mon client a reconnu être l'auteur des messages, il a immédiatement regretté et a même présenté ses excuses à Mila. Et il l'a fait spontanément. Enzo a écrit : plus pour longtemps, répondant à un tweet qui disait "la différence entre un Dieu et Mila, c'est que Mila elle existe"" Il n'y a à l'évidence aucune intention de passage à l'acte pour Enzo. Vous le voyez, il vient seul ici, il parle de manière maladroite, la voix remplie de stress. M. le président, vous croyez que ce prévenu est dangereux ? Le 15 novembre il écrit :"Tu mérites de te faire égorger sale pute (...)". Je ne plaiderai pas la relaxe mais juste la clémence pour des propos regrettés et retirés dans l'heure. Enzo est très religieux, il lit un peu la Bible parfois il va à la messe. Alors il a été touché par les propos de Mila. On se serait cru dans un dossier criminel avec cette enquête. On a demandé à mon client s'il fréquentait des prostitués, à quand datait son dernier rapport sexuel. On demandé à mon client s'il était musulman, comme pour chercher quelque chose. C'est en attrapant ces 13 là que l'on va lutter contre l'islamisme radical ? On a demandé à mon client pourquoi le terme "égorger". (...) On a ses relevés de compte bancaire, on apprend qu'il a dépensé pour 80 centimes une baguette. Comment peut-on arriver à un tel zèle après 2 messages postés sur Twitter ? Les réquisitions du ministère public, je les trouve juste. 6 mois avec sursis c'est sévère et en même temps peu. Je vous demanderai de réduire le quantum de cette peine au minimum utile, et pas d'inscription au casier judiciaire. L'inscription au casier qui veut devenir ambulancier est une mort professionnelle. La demande de la partie civile, 12 000 euros, elle est disproportionnée pour lui, au dessus de ses moyens lorsque je vous vois, je vois une belle jeune femme forte. Je ne suis pas là pour défendre des propos ignobles à votre encontre. Je voudrais vous dire Mila que vous êtes devenue un symbole bien malgré vous et quoique vous fassiez. Si ce symbole pouvait accorder son pardon à des propos imbéciles, vous ne seriez plus un symbole mais une icône pour plein de gens. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Gérard Chemla (Pour Corentin L) L'approche que j'ai de cette affaire c'est la sensation que vous brossez un tableau en noir et blanc avec d'un côté une victime et de l'autre des agresseurs. Ce type d'approximation ne peut pas satisfaire à un raisonnement qui prend un peu plus de hauteur. Quand j'ai entendu parler de l'affaire Mila en tant que citoyen, je pensais qu'on était sur un déferlement de haine islamiste et que les auteurs étaient de dangereux ? salafistes. Quand Corentin L. est venu me voir, j'ai vu que ça n'était pas ça. Corentin L. est pion, il aime le sport... Il a découvert la vidéo de Mila 10 mois + tard (la 1ere). On ne peut pas ignorer, et Mila non plus, le raccourci de la pensée qui caractérise les réseaux sociaux. Sur un réseau social, on écrit comme on parle. Mon client a réagi avec l'excès et l'outrance des gens de son âge. Je vais vous demander de ne sacrifier personne sur l'autel des bonnes consciences. (...) Que l'audience soit pédagogique pour les prévenus je l'entends. Nous avons une loi que vous devez appliquer strictement car vous êtes un juge pénal. Nous sommes en matière de liberté d'expression. Rien dans votre dossier ne vous permet face à des gens dont la culture sociétale est évidente de dire qu’ils savent sans que la démonstration n’en soit faite. Le tweet mon client l'a posté sur son fil, et il apparait sur le fil de ses abonnés. Il n'a pas mis de #, pas d'@, à destination de Mila. Pour adresser à, il faut d'une manière ou d'une autre s'adresser à la personne. Mila n'a jamais vu le tweet de mon client, c'est une association qui l'a fait remonter. Le curseur vous devez le poser. Si vous dites que tout ce qui est sur Internet et qui est accessible à quelqu'un lui est imposé, vous allez tout interdire si un propos désagréable, haineux, est tenu à propos d'une personne. Je vous demande de prendre la hauteur que le droit permet : savoir où doit s'arrêter la répression. Tout n'est pas infraction pénale. ce qu'a fait mon client n'est pas une infraction pénale et c'est pour cette raison que je vous demande de le relaxer. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Kaoutare Choukour (Pour Aïssata C.) La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles, repousse le mal par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (c’est un extrait du Coran). Ma cliente a adressé un courriel. Elle a eu un échange avec une tierce personne qui n’est pas Mila et qui lui a expliqué que la religion était le cancer du peuple. Puis Mila intervient. Ma cliente n'a pas accepté qu'on lui dise qu'elle n'était pas sensée. Elle a envoyé ce mail après le post de Mila sur le fait d'être sensé ou non. Aissata se trouvait seule dans sa chambre universitaire, sans ami dans sa ville, sans cours en présentiel, elle ne faisait qu'aller sur les réseaux sociaux et à 2h34 du matin alors qu'elle devrait dormir elle envoie ce message. Concernant les menaces de mort Aissata C. les a reconnues. Je vais citer Roland Topor :" Il suffit d'un gramme de merde pour gâcher un kilo de caviar. » Aissata n’avait pas prévu de tourner ce mail ainsi. Sur ce point vous entrerez en voie de condamnation Ma cliente a essayé de se détacher des réseaux sociaux, elle n'y est plus présente. Ma cliente est une fille assez brillante, elle lit beaucoup, écrit des nouvelles, fait des études. Mon éminent confrère de la partie civile (Me Malka) est complètement sorti de son rôle, j’avais l’impression que nous avions deux procureurs à cette audience. Les réquisitions du procureur me paraissent juste. (...) Je sollicite la relaxe d'Aissata au nom du cyberharcèlement, je vous demanderai donc de ne pas la condamner à 6 mois avec sursis mais 3 mois avec sursis. Je vous demanderai de ne pas faire un exemple pour ma cliente, je vous demanderai de la condamner à 3 mois avec sursis pour la menace de mort. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Bailly (Pour Mehdi Z.) Ca n'est pas le procès de Samuel Paty mais de quelque chose de différent. On ne peut que s'incliner face à la douleur de la victime (....) Mais ce procès peut poser des questions, notamment sur les moyens. Le parquet n'a pas eu tous les moyens. Un enquêteur m'a dit : "on est submergé". C'est très compliqué de faire une bonne enquête quand on n'en a pas les moyens. Aujourd'hui on parle de 50 000, 100 000 messages et il y a 13 personnes devant vous" (...) le casier de Mehdi Z est vierge. On voulait marquer un coup, on voulait marquer un coup politique. On a voulu aller trop vite. On n'a pas fait d'avis à magistrat et vous devrez le prendre en compte quand vous irez délibérer. Le message de mon client, ce n'est pas une menace de mort. Medhi Z. a repris une chanson de rap de Kaaris et Kalash criminelle" (les paroles : "Famas, Kalash, Uzi et P-38. Les armes sont payantes mais les rafales sont gratuites") On s'est laissé aveugler par nos objectifs. On voulait marquer un coup au détriment de la rigueur juridique. Les éléments de l'enquête ne sont pas suffisants : non Mehdi Z. n'avait pas conscience que Mila était la cible d'un raid. La peine qui a été requise montre que c'est un package. Vous auriez pu requérir pendant 2 heures et évoquer les éléments de personnalité que je vous ai donnés. On ne requiert pas 6 mois avec sursis contre Mehdi Z. mais contre tous les messages. Je vous demande de relaxer Mehdi Z. sur les menaces de mort et de ne pas vous soumettre au package qui vous ai proposé - 6 mois avec sursis - et de ne pas porter mention au casier judiciaire B2. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Allo ? Le sujet c'est Mila. Il y a assez à dire sur cette affaire sans dévier sur Assa Traoré.. Il y a un truc que je ne m'explique pas : pourquoi les personnes qui passent régulièrement ici pour parler du cyber-harcèlement ne se manifestent pas dans ce topic ? Récemment un topic a été posté "est-ce que le forum peut faire mal ?" Je crois me souvenir que beaucoup de personnes ont répondu "non, quand même pas". A la lecture de ce topic, c'est beaucoup moins sûr non ? -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Réquisitoire du Procureur de la République De par votre décision vous direz : "pas de prime à l'hypocrisie". Tous les prévenus sont poursuivis pour des faits de novembre 2020, soit 10 mois après la première vidéo de Mila et la médiatisation du harcèlement de cette jeune fille. Aucun des prévenus ne peut prétendre avoir écrit sans savoir que Mila était harcelée. La manifestation de ces prévenus était de porter atteinte à l'intégrité physique de Mila. Je vous demande d'entrer en voie de condamnation pour les 2 infractions quand elles ont été poursuivies (menaces et harcèlement). Déclarer coupable les prévenus ce sera rendre à Mila la dignité qu'on a voulu lui voler. Ça voudra dire qu'on ne la prend plus pour un punching-ball : Mila le bouc émissaire sur lequel on tape" (...) Les réseaux sociaux ne sont pas un far-west sans règles. Les déclarer coupable, ce sera leur dire qu'ils sont des citoyens responsables et non de grands enfants comme ils ont essayé de se dépeindre. A l'époque c'était eux les majeurs, face à une mineure. Les déclarer coupable, ce sera dire qu'il n'y a qu'une seule victime dans cette salle. Quelle peine pour ces prévenus, ces primo-délinquants dont les casiers sont pour la plupart vierges ? Les faits qu'ils ont commis la société, les estime graves. Je vous propose donc de leur adresser à chacun une peine d'avertissement. Contre tous ceux poursuivis pour harcèlement et menace, je requiers une peine de 6 mois d'emprisonnement assortis du sursis, pour les autres 3 mois assortis du sursis. L'enquête se poursuit, il y aura d'autres interpellations et d'autres procès comme celui-ci. (il a aussi requis une relaxe) -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Réquisitoire du Procureur de la République La vie de Mila a basculé le 20 janvier 2020 dans un confinement avant l'heure et pour une durée indéterminée. C'est un lynchage 2.0 (...) C'est une agression qu'elle a subie comme il s'en multiplie à mesure que l'on accepte plus la différence, la contrariété, d'être choqué. Mila subit cela depuis 17 mois de façon ininterrompue, du harcèlement, des menaces. La bêtise", "de la haine", de "tweets écrits à la va-vite", de gens qui veulent mettre des "coups de bite à Mila", qu'ils veulent "qu'elle crève". Chacun y va en bonne conscience, au nom de sa religion. On crache sa haine et on oublie. La portée des mots qu’on a eu sur la victime, on s’en fiche pas mal. Pour la majorité des prévenus une confrontation les fait revenir au réel. Il a fallu presque leur mettre les messages sur écran sous les yeux. A l’exception de Enzo C. on a préféré mettre son énergie dans une dérobade Un des prévenus a dit ici que "derrière un écran", 'on avait plus de confiance' et a ajouté : 'finalement, toute bêtise se paye'. C'est ça qui est important aujourd'hui. Cataclysme, pression de mort au-dessus de sa tête, les mots de la mère de Mila décrivent le bouleversement dans la vie familiale cette audience doit permettre une prise de conscience pour les prévenus et au-delà. Il n'y a pas d'anonymat sur Internet. Cette audience doit aussi permettre de faire comprendre que la liberté d'expression n'est pas sans limites. On ne peut pas répondre par des prises à partie personnelles. Il va de soi qu'aucun des messages ne peut prétendre s'inscrire dans aucune forme d'échange. Tous sont orduriers. L'effet est indéniable. Les messages ont été imposés à la vue de Mila. Le harcèlement subi par elle est hors norme. On parle, tous réseaux confondus, d'au moins plusieurs dizaines de milliers de messages. Le caractère imposé est établi concernant les messages publics. Tous ces messages de par leur mode-même d’émission avait vocation à être vus par la victime. Avec ces messages, ils plantent la graine et ça germe. Le résultat de ces messages est à chaque fois le même, la dégradation de la santé psychique de Mila. -
Le procès des bourreaux numériques de Mila
January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Malka On va vous dire que 'qu'elle crève' ça veut pas dire 'qu'elle crève', que 'broyer le crâne' ça ne veut pas dire 'broyer le crâne'..." Quand ce sera le procès de l'affaire Samuel Paty, ça sera la même chose, on nous dira, il a provoqué, pourquoi il a montré ces caricatures...C'est toujours pareil ! Tous les éléments de cette tragédie étaient en place en quelques heures. L'affaire commence le 18 janvier, le 23 janvier 2020, un officiel Abdallah Zekri va sur Sud Radio et déclare ce qu'il a déclaré, et la chasse à courre commence Il y a quelque chose de christique paradoxalement chez cette jeune femme, Mila. Et je sais à quel point ça peut mal finir. Je n'ai pas le souhait d'avoir d'autres Charlie Hebdo, c'est bon j'ai déjà assez de morts autour de moi. Ce sont les laïcs qui sont christiques, c'est étrange ! Tous les politiques s'en sont mêlés, Ségolène Royal, Raquel Garrido, Osez le féminisme.. Quand Mila ne s’excuse pas on lui reproche, quand elle s’excuse on lui reproche. Elle va 10 mn dans Q.Officiel on la critique. La France entière parle de vous et vous ne pouvez pas parler ! L'affaire Mila, ce sont eux qui l'ont faite, c'est pas nous, nous nous sommes les victimes. Vous voulez inventez des histoires farfelues d'instrumentalisation, et bien allez-y ! "Mila a refusé 400 interviews, voilà ce qu'est cette prétendue recherche de buzz. J’ai écouté Cyril Hanouna, notre panthéon de la philosophie, il y avait Me Branco, c’était le soir du premier jour d’audience. Et il nous dit « elle a fait tous les médias ». Mais c’est quoi, tous les médias ? C’est Q.Officiel ? La confusion totale entre blasphème et racisme. Ça fait 15 ans que c'est comme ça et j'en ai marre de le plaider. Ça n'est pas la même chose ! Elisabeth Badinter sur l'affaire Mila a dit : 'Nous paierons cher cette lâcheté'. Oui nous la paierons cher, mais peut-être un peu moins cher grâce à votre tribunal. Je vous demande de poser les jalons d'un monde un peu moins sauvage, de poser de nouvelles règles, de vous munir d'une pierre mais pas pour lui jeter mais pour bâtir un rempart autour de toutes les victimes de cyberharcèlement. Je vous demande de faire en sorte que Mila puisse encore croire en nous. On ne meurt pas des messages haineux, on ne meurt pas des kalachnikovs et des terroristes, on meurt de la solitude. -
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January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Malka On a le droit « d'envoyer des coups de bites à une mal baisée parce qu'elle est d'extrême-droite » (Malka reprend les mots d'un prévenu, l'extrême droite fait référence à l'interview donnée par Mila à Bellica qualifié par Me Branco de magazine d'extrême-droite). Quand Cyril Hanouna, le guide suprême de notre génération, celui chez qui Me Branco se rend tous les 15 jours, dit que « Mila devrait se faire oublier », et bien ces propos sont inadmissibles. Quand Cyril Hanouna dit ça, il lâche les chiens. Ces prévenus ne vont même pas voir la vidéo, ils ne vont même pas sur sa fiche Wikipedia mais ils la menacent de mort, ils veulent qu'elle crève. Ces prévenus envoient leurs messages morbides, mais Mila est forte. Un assistant d'éducation ici dit qu'il veut la pousser au suicide, car ça lui fait du bien Nous continuerons à signaler ces messages et il y en aura d'autres. (...) On est responsable chacun de ses actes. Ce qui est disproportionné, c'est qu'on lui a volé sa vie à Mila. Après cette audience, elle ne pourra pas aller dans la rue, boire un verre pour décompresser, aller danser. Tout ça pour un message alors qu'elle, elle n'a pas enfreint la loi. L'éducation nationale dit qu'elle ne peut pas la protéger. Quel employeur va l'embaucher ? Si vous aviez des enfants Monsieur le Président, vous en avez probablement, vous n'aimeriez pas qu'ils fréquentent Mila, vous auriez peur. Mila vous l'avez condamnée à la solitude. Pendant deux jours on a entendu des excuses piteuses, mais il est où le principe de responsabilité ? -
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January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Malka Corentin L. et Pierre R. inventent des propos ce qui leur permet ensuite de s'offusquer, et d'inverser les rôles. C'était pareil dans Charlie Hebdo. Les caricatures initiales ne suffisaient pas, alors on en a rajouté. On est dans un état où le blasphème est permis depuis 1791. Dante a éventré Mahomet, Sade a tué Jésus, dans Libération il y avait le christ en croix avec un préservatif. C'est notre droit, notre Constitution. Je ne crois pas que les prévenus aient compris grand-chose. On fait une équivalence entre Dieu et des êtres humains et pour moi ces justifications sonnent comme des refus de prise de conscience. Vous dites qu'il faut respecter les religions et bien respectez-les après les avoir lues. Il faut prendre le parti des hommes, savoir s'opposer à Dieu, critiquer Dieu. Mais eux, ont décidé qu'on ne pouvait pas critiquer Dieu. -
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January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Malka Pardon de vous avoir infligé ces horreurs. Dans ce procès, il n'y a aucune prise de conscience. Les bourreaux deviennent les victimes et les victimes deviennent des bourreaux. Enzo est le seul qui, en garde à vue, a reconnu qu'il était coupable, c'est le seul à dire c'est hyper grave, à prendre conscience. Je préfère de loin cette attitude-là. On vous demande d'instaurer la sauvagerie comme un art de vivre. Vous ne le ferez pas. On ne veut plus qu'il y ait des Mila. Il y aura d'autres Mila si on ne prend pas conscience de la gravité de ce qui a été commis par ces treize-là. Mme Lauren G. se croit offensée du matin au soir, c'est une offensée professionnelle et ça, ça lui octroie le droit de 'broyer des crânes’ ? Peut-être que le mal de cette génération est de se prendre pour des offensés professionnels. Meven B. (prévenu) n'est même pas venu à l'audience s'expliquer de son message : " et enculez-la bien qu'on n'en parle plus". Quand les messages sont publics, c'est imposé. Vous ne pouvez pas ignorer que ce qui est public est public. (il y avait eu controverse entre public et privé dans les débats) -
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January a répondu à un(e) sujet de new caravage dans Société
Me Richard Malka (Pour Mila) J'ai réduit ma plaidoirie et je ne répondrai donc pas à Me Branco sur sa théorie de l'instrumentalisation. Ma cliente a une soif immense de justice, un besoin de justice. Cette justice c'est vous qui allez la rendre et ma cliente a besoin de l'entendre. Pour la première fois dans l'Histoire de ce pays, une adolescente de 16 ans et demi a reçu 100 000 messages de menaces de mort, pour la première fois, une mineure de 16 ans est protégée 24h/24h. Ce que vous avez à juger aujourd'hui c'est une lapidation collective doublée d'un naufrage numérique (...) La justice sera comme d'habitude la seule institution à ne pas baisser les bras. Vous avez le pouvoir d'adresser un message clair net précis, un message de responsabilité pour que la peur ne soit plus que du côté des victimes. Il ne s'agit pas de faire un exemple mais d'appréhender un sujet, le cyberharcèlement, qui brise des vies. Les prévenus ont tous participé à son lynchage et à la mort sociale de Mila (...) C'est tellement chouette d'avoir un bouc émissaire, surtout quand c'est une femme, surtout quand elle est mineure, surtout quand elle est lesbienne. "Dis moi où t'habites, je vais te faire une Samuel Paty", "j'espère que les pourritures comme toi finiront décapitées comme l'autre", "Mila elle va se faire égorger d'ici peu", « si je te croise dans la rue je te viole », « tout le monde te déteste, tout le monde veut ta peau », « Emmanuel Macron ne te défendra pas car il ne veut pas de représailles de tous les musulmans du monde ».