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January

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Tout ce qui a été posté par January

  1. January

    Janvier créatif.

    Ah.. je la porte pas ! mais c'est une bonne idée, tous à vos montres.
  2. January

    Janvier créatif.

    C'est le retourne-temps de Hermione, dans Harry Potter On m'a fait cadeau de cet objet il y a plusieurs années. Si seulement ça marchait ! ....
  3. Sans surprise. Merci de rejoindre :
  4. January

    Procès de l'affaire Théo

    Me Cailliez : Les faits ont eu lieu le 2 en fin d'après-midi, vous êtes entendu dans la nuit, vous savez que vous avez porté plusieurs coups ? - Oui, tout à fait. J'ai dit que j'ai porté plusieurs coups avec ma matraque télescopique. - Vous vous souvenez de la manière dont vous portez chaque coup ? - Je sais qu'à chaque fois, j'impacte la masse musculaire, pour maîtriser M. Luhaka, faire cesser son action et le faire chuter au sol. Me de Montbrial : Vous avez dit : 's'il n'y avait pas eu les vidéos dans ce dossier, aujourd'hui, je serai en prison. Pourquoi avez-vous dit ça ? - Comme vous l'avez vu, la blessure de M. Luhaka fait se poser des questions et les déclarations mensongères de M. Luhaka qui a dit d'abord que trois policiers avaient baissé son pantalon pour lui mettre un tonfa dans les fesses... Sans les vidéos, tout le monde aurait cru theo Luhaka après ses premières déclarations. On nous fait passer pour des policiers tout le temps agressifs, racistes, haineux. Me de Montbrial : Ce procès touche à sa fin, le verdict est attendu vendredi. Y a-t-il une dernière chose avant les plaidoiries, et avant que vous ne preniez une dernière fois la parole vendredi, que vous voulez dire  ? Marc-Antoine C : Je l'ai déjà dit. Je sais que la famille, M. Luhaka sont en colère contre moi. J'en ai bien conscience mais vraiment, je n'ai jamais voulu cette blessure. J'ai toujours fait preuve d'empathie. Tous les jours, j'ai réfléchi à comment on pourrait la soigner. Je compatis à votre douleur même si vous me détestez. La présidente demande aux deux autres accusés s'ils veulent s'exprimer. Jérémie D. policier, 42 ans prend la parole : On peut regarder tout le monde droit dans les yeux, on a été droit dans nos bottes. Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire. Tony H. 31 ans : Nous avons été sincères dans nos déclarations, droit dans nos bottes dès les premiers actes de la procédure. La blessure est une blessure très grave, nous ne l'avons pas voulu. Je suis désolé pour cette blessure gravissime.
  5. January

    Procès de l'affaire Théo

    AG : quand vous portez le coup, vous êtes certain de ce que vous faites ? - oui, j'ai encore la lucidité à ce moment-là. Je suis obnubilé par la défense de mon collègue. Après, je me suis posé tout un tas de questions : comment il avait pu être blessé à ce niveau-là ? Si on ne l'avait pas fait asseoir sur un objet coupant.. AG : Comment vous avez pu dire au départ qu'il avait glissé sur le bâton ? On a presque l'impression à vous entendre que c'est Theo Luhaka qui se l'était introduit. Je n'ai toujours pas compris comment on pouvait glisser sur un bâton téléscopique de défense ! Dans la première audition, vous déclarez : "à aucun moment, je n'aurai pu rentrer ma matraque dans son anus. C'est impossible : il s'agissait de coups fouettés". - Je suis désabusé, dans un état ... je n'ai pas dormi, je n'en peux plus.. AG : Vous parlez beaucoup d'incompréhension pour des choses qui vous mettent en cause, monsieur. Mais quand il s'agit de décrire le comportement de Theo Luhaka dans la plainte que vous déposez contre lui, c'est très clair... Marc-Antoine C. déclare que, pour lui, "il y a un besoin vital" à dégager son collègue Jérémie D. quand ce dernier est coincé sous Théodore Luhaka. "Vital peut-être pas...", commente l'avocat général. "Il y a un collègue au sol et qui reste au sol", insiste le policier poursuivi pour violences volontaires pour justifier de l'utilisation de sa matraque sur Théodore Luhaka.
  6. January

    Procès de l'affaire Théo

    Le principal accusé reconnaît toutefois un geste "pas règlementaire, pas déontologique, instinctif", alors qu'il porte un coup de poing à Theo Luhaka menotté. "Je tiens à la dire et ça, je m'en excuse. Marc-Antoine C. revient ensuite sur le coup à l'origine de la blessure grave de Theo Luhaka : moi, ce que je vise c'est le haut de la cuisse. Entre le haut de la cuisse et la fesse, on est quand même sur des distances très proches. Me Vey : Je pense que le fait que vous n'ayez pas tout de suite dit: "oui j'ai porté un coup d'estoc mais je n'ai pas mesuré les conséquences" prouve que depuis sept ans vous essayez de cacher que vous avez porté un coup d'une particulière intensité. Vous ne concédez pas que c'était forcément un coup fort, dur - Pour moi, c'était un coup proportionné. - Vous reconnaissez avoir porté combien de coups à Theo Luhaka ? - J'ai regardé les vidéos et on en liste sept + le huitième qui le blesse gravement. Et ensuite un coup quand il est au sol. Donc neuf - Sur les 9, quel est le coup que vous reconnaissez que vous n'auriez pas du faire? - C'est quand je lui parle, il ne me répond pas et j'ai un stimuli, un geste de la main ... - donc vous lui mettez une baffe. C'est hyper grave.. Mon interprétation c'est que vous êtes énervé parce qu'on vous parle mal. C'est pour ça que vous lui mettez neufs coups. Vous continuez jusqu'au commissariat et que quelqu'un siffle la fin de la récréation parce qu'il est en train de tomber dans les pommes !
  7. January

    Procès de l'affaire Théo

    Principal accusé : Ca va très vite. Je repouse un premier individu et là, Theo Luhaka m'attrappe au niveau du col. De manière très violente, hein, j'ai la tête qui monte. J'arrive pas à me défaire de son étreinte. Il est possible que j'ai reçu un coup à ce moment-là [au début de l'interpellation, ndlr] mais j'en reçois aussi un plus tard. Prsdte : Theo Luhaka dit que c'est un coup involontaire en se débattant. - Oui, il se débattait pour partir. Je ne me souviens pas avoir porté un coup d'estoc, j'essayais de viser sa masse musculaire. Mon objectif c'est que Theo Luhaka obtempère, se laisser interpeller. Mon objectif c'est d'impacter le haut de la cuisse pour le faire fléchir, insiste le policier au sujet du coup qui a grièvement blesser Theo Luhaka. L'objectif c'est de le faire fléchir pour qu'il tombe parce que debout, on n'y arrive pas. Il est plus grand que nous. Tous les jours je pense à la blessure de Theo Luhaka. C'est quelque chose qui pèse. Je suis croyant et tous les jours j'ai prié pour qu'il se remette. Pas parce que c'est dans mon intérêt mais car j'ai causé une blessure affreuse sans en savoir l'intention. Le coup que je lui donne, je n'utilise pas une force démesurée. Prsdte : Il faut une certaine force quand même - Oui, bien sûr, sinon ça ne crée pas de douleur. Mais ce n'était pas démesuré. Prsdte : Ensuite vous le menottez, pourquoi l'emmener vers le mur [angle mort des caméras, ndlr] ? - On est dans la cité des 3000. Il y a des gens tout autour, ça peut se rapprocher. Il s'agit de vérifier qu'on est en bonne situation pour rejoindre le véhicule. - Theo Luhaka a dit que vous étiez particulièrement agressif, le plus violent, de bout en bout, qu'est-ce que vous en pensez? - Je pense que monsieur Luhaka s'est perdu dans son mensonge et qu'il reporte la faute sur moi. - Dans la voiture, est-ce que vous tenez le visage de #Theo Luhaka pour que Jérémie D. lui mette des coups de poing? - Non, c'est faux - est-ce qu'il y a des insultes racistes ? - non plus. Des termes comme bamboulas, c'est des mots que je n'utilise jamais, madame la présidente. J'ai mis une blessure qui était désastreuse, désolante et j'ai pu voir les conséquences sur la famille. Mais je n'ai jamais eu l'intention. Et je ne comprends pas pourquoi Theo Luhaka a eu cette opposition, pourquoi il ne se laisse pas interpeller.
  8. January

    Procès de l'affaire Théo

    17/01 La cour entend Daniel Zagury, qui a réalisé l'expertise psychiatrique du principal accusé "qui n'est pas quelqu'un d'impulsif" : "Il m'a dit qu'il avait le sentiment d'avoir agi de manière proportionnée et qu'il était totalement désolé des conséquences que cela a eu". Tony H. s'avance maintenant à la barre pour son interrogatoire. Le policier reconnaît le coup porté à Theo Luhaka pour lequel il est jugé : un coup de poing à l'abdomen alors que le jeune homme est à terre. Un coup "légitime" selon l'accusé. Mais sur une autre vidéo, on voit le policier donner un coup de pied alors que Theo Luhaka est à terre et menotté : C'est pour déplacer un objet qui est en dessous de monsieur Luhaka. C'est un geste furtif, comme un footballeur qui shoote Me Vey : Clairement, on voit un coup de pied, monsieur ! Mais votre système de défense consiste à ne jamais reconnaître le moindre geste violent. Vous vous souvenez d’avoir vu du sang ? - Oui, dans la voiture, il était gêné pour respirer, il soufflait. C’est là qu’il a commencé à saigner. - comment expliquez autant de sang ? - c'est au moment où il libérait ses voies respiratoires. On n'est pas là pour tabasser et abandonner les gens ... C'est complètement fou. On n'est pas des meurtriers, Madame la présidente, on intervient comme on peut sur un secteur sensible. Prsdte : Quel était votre équipement ce jour-là ? - J'avais ma tenue "maintien de l'ordre" : un gilet tactique, mon ceinturon, mon arme Sig Sauer, mes menottes, mon bâton téléscopique de défense et des grenades. On est tous policiers, on en a fait des contrôles, vous savez, c'était notre travail. Vous imaginez bien qu'à chaque fois que vous recevez des insultes, des jets de projectiles etc. à force on a une certaine expérience de la communication. Prsdte : Alors sur la communication, il a été dit que vous utilisez le tutoiement ... -- On utilise le vouvoiement. Mais après, on a un lien qui se crée avec certaines personnes. Et alors utiliser le vouvoiement, c'est mettre une barrière.Il faut montrer que derrière l'uniforme, il y a aussi des hommes. On n'est pas des robots. Cette cité, elle est vraiment sensible. Il y a des petits groupes un peu partout. Et les interpellations à cet endroit-là, peuvent rapidement dégénérer. Cette cité, elle est appeler "killer de flics", ils nous détestent. PRsdte : Theo Luhaka dit que d'emblée vous proférez une insulte raciste, c'est dans vos habitudes ? - Non, dans cette affaire, il n'y a aucune connotation raciste. Vous imaginez proférer des insultes comme ça? C'est inimaginable !
  9. Ben d'un côté c'est un peu normal un billet d'avion à son état civil précis.. Mais bon la compagnie aurait pu faire preuve d'un peu plus de compréhension, le mec ne sait même pas comment s'appelle sa femme hein.. Un peu de compassion merde !
  10. ah mais oui j'ai lu le vol des papiers aussi, estupida. Oui, c'est malheureux mais c'est vrai qu'il y a peu de chances qu'il soit recherché..
  11. Qui est mort ? ... Ben oui ça craint. Si ça se trouve quelqu'un de recherché ou, ah non mais là faut qu'il mette en place rapidement le deuxième système des empreintes pour identification. Bon, après, ce sera pas toujours possible non plus.
  12. Elle a raison. L'excuse moisie de mediapart, sérieux..
  13. January

    Procès de l'affaire Théo

    Audition de Tony H. policier. Il explique qu'au début, tout se passe bien : Très vite, j'entends que le ton monte sur ce contrôle. Un premier individu fait un geste de défiance à l'encontre de Marc-Antoine C. Il conteste vivement le contrôle. Marc-Antoine C. le repousse pour retrouver une distance de sécurité. M. Luhaka empoigne Marc-Antoine C. au niveau du col, il saisit les poings d'un autre policier qui lui assène un coup de pied au niveau des jambes. Théodore Luhaka donne un coup au niveau de la pommette de Marc-Antoine C. Je tente d'interpeller Théodore Luhaka. Il essaie de s'échapper. Je le saisis à l'arrière. Je crois que j'ai un bras de son blouson. Il arrive à enlever son blouson. Je tombe. Quand je me relève, il y a des échauffourées. Il explique comment ses collègues tentent de maîtriser Théodore Luhaka. Il parle du gaz lacrymogène utilisé : A un moment donné, j'ai l'impression de l'avoir saisi, je prends mes menottes mais M. Luhaka s'accroche au muret, chute en arrière sur Jérémie D. qui est au sol. Il gesticule. Je lui porte volontairement un coup au niveau du ventre afin de lui couper la respiration pour qu'il y ait un délai de 2 ou 3 secondes pour lui faire penser à autre chose et pour pouvoir le menotter. Jérémie D. voyant que nos actions sont sans effet lance une grenade lacrymogène au sol pour disperser les individus au niveau de l'escalier. Théodore Luhaka est menotté, on le conduit au niveau du muret, on lui dit de s'asseoir, il ne veut pas. Chacun d'entre nous saisit l'un de ses membres et le force à s'asseoir. Il raconte ensuite comment Théodore Luhaka a été conduit au commissariat par sa brigade. Tony H.,policier, dit n'avoir "jamais eu de difficultés dans son travail", sauf en décembre 2016, à Sevran, lors d'une intervention entre un vendeur et un guetteur. "L'un d'eux a tenté de me mettre un coup de cutter et j'ai sorti mon arme. L'individu a pris la fuite. J'avais déposé plainte pour les faits. L'individu a été condamné à 6 ou 8 mois de prison ferme." Il assure avoir vu Théodore Luhaka donner un coup de poing au niveau du visage, de la pommette de son collègue Marc-Antoine C : À aucun moment Théodore Luhaka était pacifique. Tony H., policier, dit avoir vu un seul coup de matraque porté par Marc-Antoine C. sur Théodore Luhaka, alors que leur autre collègue, Jérémie D. est au sol. Tony H. parle de la "volonté délibérée de Théodore Luhaka de se soustraire (au contrôle de police)". Pour lui, l'interpellé n'a jamais coopéré avec les policiers. Tony H. : La grave blessure de M. Luhaka, on l'a vue en garde à vue. Les blessures au visage, elles peuvent provenir de sa chute au sol, ou des échauffourées juste avant que Jérémie D. le ceinture. Je ne vois pas à quel autre moment ça a pu intervenir. Prsdte : Le coup que vous donnez au niveau du ventre de M. Luhaka, il était selon vous légitime et nécessaire ? Tony H. : Je pense que le coup est proportionné et légitime dans le sens où Théodore Luhaka est toujours sur Jérémie D. et qu'il faut faciliter le menottage. Pour moi, c'était nécessaire. Selon Tony H. au moment du menottage, Théodore Luhaka ne se plaint d'aucune douleur. Prsdte : Quand vous amenez Théodore Luhaka avec vos collègues derrière le mur, si Théodore Luhaka ne veut pas s'asseoir, à votre avis c'est pour quelles raisons ? Vous ne vous dites pas que c'est peut-être à cause de sa blessure ? Tony H., policier : Avec du recul, je me dis que peut-être, oui. [...] Tony H, policier : Il n'y a eu aucun propos raciste. Aucun policier n'a donné de coup de poing ou de coup de pied dans la voiture. Même entre les fonctionnaires, il n'y a pas eu de mots échangés. Je pense que chacun voulait faire redescendre la pression. Chacun était dans sa bulle jusqu'à l'arrivée au commissariat. Tony H. assure n'avoir jamais entendu aucun policier dire au sujet de Théodore Luhaka 'Il saigne du fion' comme l'affirme Théodore Luhaka. Il dit que lui et ses collègues ont pris conscience de la blessure de Théodore Luhaka au commissariat, "juste avant l'arrivée des pompiers", qui avaient été appelés par la cheffe de poste. Interrogé par la présidente sur la médiatisation de l'affaire, Tony H., policier, dit avoir été bouleversé par la qualification retenue à l'encontre au début des policiers au début de cette affaire (celle de viol). Il rappelle qu'il n'avait que 23 ans, qu'il venait d'acheter un bien en Ile-de-France et qu'il a dû "regagner le cocon familial ne serait-ce que pour raisons de sécurité". Il dit qu'il y avait à l'époque des rumeurs soutenant que les adresses des policiers mis en cause allaient être diffusées sur les réseaux sociaux.
  14. January

    Procès de l'affaire Théo

    Me Merchat : Vous contestez avoir volontairement aspergé M. Luhaka avec du gaz lacrymogène. À propos du coup de genou, vous êtes accroupi devant lui.. Jérémie D. : Je le repousse. En aucun cas, je n'ai voulu avoir un geste qui aurait pu le blesser, c'était dû à une interpellation difficile. Me Merchat : Vous l'écartez avec le genou car il tombe vers vous, c'est ça ? - Quand je suis accroupi face à M. Luhaka, je suis juste à côté de lui, je le repousse. J'avais pas prévu qu'un grand gaillard comme ça se retrouve contre le muret. - Quand vous le repoussez contre le muret, quelle est votre intention ? - Je cherche à comprendre pourquoi quelqu'un (Théodore Luhaka selon lui) a fait dégénérer un contrôle et à savoir s'il a des stupéfiants. (...) Je veux pas lui faire mal. Je suis face à un individu qui m'a fait la misère. Je lui parle, il ne me répond pas. Me Merchat : Quand vous avez compris la gravité de ses blessures ? Le policier : Sur le fait qu'il ait été blessé à cet endroit-là ? J'ai essayé de comprendre. Je trouvais ça désolant pour lui. Me Merchat : Vous êtes resté suspendu 4 ans ? Jérémie D. : Non 5 ans. Cette histoire-là a eu des conséquences sur ma façon de travailler et d'appréhender des situations difficiles. Mais je suis toujours flic, je me mets toujours au service des gens et j'essaie toujours d'aider les gens.
  15. Ca dépend quelle juridiction mais bon, pour faire simple : condamnation Vs relaxe, acquittement.
  16. Alors, c'est un peu dans le sujet quand même, avez-vous vu ? Il vaut vraiment le coup d'oeil.
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