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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Incontestablement : Mais je préfère la voix de la chanteuse de Subway :
  2. Salutations miss @Out of Paprika
  3. Selon vous, il y aurait une tension constante chez tous les hommes entre une réaction biologique, un atavisme, qui conduiraient ceux-ci à focaliser sur la vulve d'une femme lorsqu'ils regardent ladite femme et un tempérament culturel qui les pousserait à transférer cette vision sur la chevelure desdites femmes. Cette réaction biologique serait plus ou moins tempérée, par leurs normes et interdits culturels. Les hommes chercheraient un substitut pudique et culturellement acceptable. C'est pour le moins original. En revanche, les femmes n'auraient pas besoin de ce substitut pudique et culturellement acceptable... Ce qui est fort dommage ! L'expression "tête de noeud" aurait alors trouvé tout son sens.
  4. 1er épitre de Saint Paul, apôtre aux Corinthiens : "Toute femme qui prie ou qui prophétise la tête non voilée, déshonnore sa tête : elle est comme celle qui est rasée. Si une femme ne se voile pas la tête, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or s'il est honteux à une femme d'avoir les cheveux coupés ou la tête rasée, qu'elle se voile. L'homme ne doit pas se couvrir la tête parce qu'il est à l'image de la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme. En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme mais la femme de l'homme ; et l'homme n'a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l'homme. C'est pourquoi la femme doit, à cause des anges, avoir sur la tête un signe de sujétion (...) La nature elle-même ne nous enseigne t-elle pas que c'est une honte à un homme de porter de longs cheveux, tandis que c'est une gloire pour la femme, qu'une longue chevelure, parce que la chevelure lui a été donnée en guise de voile". https://bible.catholique.org/1ere-epitre-de-saint-paul-apotre-aux/3371-chapitre-11#:~:text=Si une femme ne se,%2C qu'elle se voile.&text=L'homme ne doit pas,la gloire de l'homme. Paul pose ici une hiérarchie entre les hommes et les femmes, comme c'est d'usage dans les religions monothéistes, en se basant sur la Génèse. Eve a été créée pour Adam, depuis sa côte, ce qui en fait une subalterne. Eve a aussi commis un péché, en mangeant le fruit défendu puis en en proposant un à Adam. Avant Eve, il y a eu Lilith, la première femme, qui elle n'est pas née de la côte d'Adam, mais de la même terre que ce dernier. Techniquement, elle est une égale, ce qu'elle lui rappelle lors d'ébats sexuels. Il lui refuse ce statut. De mémoire, elle est poursuivie par des anges, alors qu'elle fuit la couche conjugale et le jardin d'Eden. Ceux-ci la maudissent car elle refuse de regagner le jardin d'Eden. Son indépendance est sévérement punie puisque 100 de ses enfants sont morts-nés. La chevelure de Lilith est décrite comme longue, noire et ondoyante. Dans le Zohar, Lilith et Samaël (un ange déchu) forme un couple démoniaque. Lilith est une figure emblématique, celle de la femme libre, puissance mais qui est aussi une victime dont on détourne l'image et que l'on diabolise... à l'instar de la sorcière et encore de Méduse (dont les cheveux prennent la forme de serpents). Les femmes seraient des pécheresses par essence, suivant les religieux : trop curieuses, trop attirantes, difficilement domptables. La religion est le bras armé d'hommes souhaitant dominer les femmes. La longue chevelure est un symbole d'intuition et de vitalité très en général (on le voit aussi chez les druides). Samson est consacré à Dieu à sa naissance et il perd la force que ce dernier lui a conféré dès l'instant où Dalila lui coupe les cheveux dans son sommeil. Il est emprisonné, on lui crève notamment les yeux... Ses cheveux finissent par repousser et il recouvre sa force surhumaine, divine, ce qui lui permet de faire effondrer le temple des Philistins, dans un dernier geste héroïque. Ses ennemis sont vaincus mais Samson s'est sacrifié. Ce mythe symbolise aussi la rédemption. En se laissant charmer par Dalila et en lui révélant son secret, il a en quelque sorte trahi son Dieu. Il y a des différences notables s'agissant de la symbolique et des soins accordés aux chevelures respectives des hommes et des femmes. La chevelure est toujours assimilée à la force et au pouvoir, chez les hommes. Chez les romains, les hommes au sommet de la hiérarchie ont les cheveux courts. C'est le cas de nombre d'empereurs romains. On apprend aussi que Jules César était complexé par son alopécie, et que la couronne de laurier, symbolisant la victoire notamment, servait en sus à rassembler ses quelques cheveux. Les empereurs adoptent la coupe de cheveux du prédécesseur dont il désire suivre le chemin. Les hommes libres et puissants vont régulièrement faire entretenir leurs cheveux à l'extérieur, chez les premiers barbiers. Ces lieux sont des endroits de sociabilisation entre hommes, où il est aussi possible d'ourdir des complots... La chevelure des femmes symbolise la fémininité et des hommes y associent une désirabilité. Les coiffures des femmes sont longues et élaborées. Chez les romains, par opposition avec les hommes, les femmes se font coiffer à l'intérieur, chez elles. Le premier salon de coiffure pour femmes serait né seulement au début du XXe siècle, aux Etats-Unis, et on le suspectait d'être une maison close. La chevelure des femmes est vue généralement comme un apparat. Un outil de séduction ou comme une arme de séduction suivant des religieux, toujours des hommes, qui ne souhaitent pas faillir, d'où l'utilité de couvrir les cheveux des femmes. Il est évident, que les femmes, en coupant leurs cheveux, se réapproprient leur corps, se rebellent. Les femmes du XXI ème siècle les coupent en public, elles sont filmées, prises en photo : c'est notamment le cas des Iraniennes, ou de diverses figures médiatiques, qui les soutiennent. Leur chevelure, coupée, tondue, découverte est devenu un symbole d'insoumission, de révolte. Avant cela, il y a eu d'autres moments forts, les années 20 ont effectivement marqué une rupture, avec les cheveux qui étaient traditionnellement portés longs par les femmes. Des femmes qui ont remplacé les hommes durant la guerre afin, entre autres de produire des munitions, ont adopté cette coupe surnommée "garçonne" par praticité mais aussi parce qu'elles estimaient être un peu des hommes, leurs égales. Si elles avaient la même coupe de cheveux, si elles exécutaient les mêmes tâches, alors elles pouvaient bien avoir les mêmes droits. L'histoire nous a montré que leurs homologues masculins n'étaient pas tout à fait du même avis. Des femmes ont été menacées de voir leur barbe pousser afin de les dissuader d'adopter cette coupe. D'autres ont été battues par leur père ou leur mari. A la fin des années 60 sous l'impulsion d'Angela Davies, associée au Black Panthers Party, des femmes ont cessé de lisser leurs cheveux crépus avec des méthodes barbares (peigne chauffé sur la cuisinière et produits de lissage à base de soude caustique). Cet afro volumineux est devenu un acte de fierté raciale, et par la même un abandon des normes de beauté eurocentrées. Les cheveux sont outil de revendication, pour les femmes. Le sujet est immense. Le fait de raser la chevelure d'un homme ou d'une femme est à l'évidence un acte de domination et de punition. Les prisonniers avaient également les cheveux rasés. Les prisonniers politiques ont constesté au XIX ème car ils n'avaient pas commis d'actes infammants et il n'était pas juste qu'ils soient humiliés de la sorte, à l'instar des grands criminels. J'aime beaucoup ce sujet et si j'avais été étudiante en hsitoire ou en sociologie, j'en aurais fait un sujet de thèse. En parallèle de ce fil philo, je me documente. D'ailleurs, si vous ne l'avez pas déjà écouté, je vous conseille ce posdcast en 4 volets : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/et-le-cheveu-fut-5334115
  5. Absolument, j’ai un abonnement annuel à l’inventaire national des réceptionnistes adorables. J’y passe tous mes week-ends.
  6. Vos remarques (triviales) montrent à quel point le corps féminin est souvent ramené à des préférences individuelles. Or la question soulevée, en l’espèce, est relative à une construction collective. Il s’agit de comprendre ce que les cheveux des femmes représentent en tant que lieu de pouvoir, de résistance ou d’identité… dans l’histoire, dans les cultures.
  7. Vous avez une chance sur deux de vous ramasser, d’autant si cette souriante et gentille réceptionniste est déjà en couple. Plus subtil peut-être : lui parler de ce que vous faites effectivement et lui proposer de vous suivre sur Instagram (et vice versa).
  8. Facile, il vous suffit de vous inspirer des femmes qui, depuis des millénaires, sont harcelées et agressées, en tous lieux, par des hommes. Sous vos yeux ébahis, la technique du dindon : Tranquillité assurée.
  9. Mórrígan

    Mieux légiférer

    Moins légiférer. Près de 25 % seulement du corpus législatif est utilisé.
  10. S'agissant de ses prises de parole relatives au conflit russo-ukrainien, je le trouve plutôt lucide et mesuré ! Je fais référence à E.Macron évidemment. E.Coquerel s'illustre, quant à lui, en laissant traîner ses paluches graisseuses sur des femmes en boîte de nuit...
  11. La notion de devoir conjugal se meurt (et c'est heureux !). Elle coexiste très mal avec la reconnaissance du viol conjugal. S'agissant du devoir de fidélité, l'adultère dit "moral" est également reconnu par la jurisprudence : "Attendu que l'arrêt, par motifs propres et adoptés, relève que les « mails » équivoques échangés sur « netlog » par l'épouse avec un certain nombre de correspondants masculins, ainsi que les photographies intimes de cette dernière, établissent que celle-ci avait un comportement de recherches de relations masculines multiples et retient que ce comportement, sans rapport avec son état dépressif, constitue un manquement grave et renouvelé aux obligations du mariage (...)". https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000028895734/
  12. Au travers l'Histoire, les cheveux revêtent une force symbolique. Les cheveux des femmes, en particulier. Dans certaines cultures, la chevelure est associée non seulement à la féminité, mais aussi à la vitalité et à l'intuition. La chevelure peut tant servir à s'affirmer, à s'émanciper, en la coupant à l'instar de la figure de la Garçonne dans les années 1920, qu'en la rasant comme le font des iranniennes défiant ainsi le régime théocratique des mollahs. La chevelure des femmes peut également servir de rempart, de rideau derrière lequel se protéger des regards insistants, gênants, offrant dès lors une zone de retrait. D'autres femmes, accusées de collaboration avec l'ennemi allemand, ont subi la tonte durant la Libération. Cette dernière permettant à la fois une identification rapide et une sanction... une humiliation. Cette tonte, imposée, visait à marquer, ces femmes du sceau de l'indignité. Nombreuses sont les religions qui ont exigé des femmes qu'elles se couvrent les cheveux en guise de soumission à des divinités, et en sus afin de ne pas susciter la convoitise des hommes, alors que les femmes ont été vues de manière séculaire, soit en tant que propriété du père, soit en tant que propriété du mari. Pourquoi la chevelure ? Est-ce de vitalité ou d'intuition que l'on voudrait priver les femmes, afin de mieux les contrôler ? Il y a bien d'autres parties du corps humain, du corps des femmes qui pourraient tout autant être symboliques, et sur lesquelles d'aucuns pourraient vouloir exercer un contrôle tant actif que passif, ne croyez-vous pas ? Photo : Maryam Saeedpoor https://www.courrierinternational.com/diaporama/portfolio-dans-ces-portraits-de-femmes-iraniennes-une-rebellion-tout-en-ambiguite_230425
  13. Sur tout le haut du visage. À l’époque de son titre « Baby on more Time ».
  14. À moitié en vacances. En pleine boulimie de séries. J’ai dévoré Les sorcières de Mayfair et Entretien avec un vampire. Plutôt fidèles aux romans d’Anne Rice, du moins dans mes souvenirs. Je les ai trouvées trop courtes. J’ai également terminé SPHYNX (une saison). Le début était plutôt bien, la fin de la saison très attendue. Je viens tout juste de terminer la Servante Écarlate, saison 5 et 6… Cela commence à devenir longuet. Actuellement, j’alterne entre Gilded Age, The Buccaneers (un épisode par semaine pour les 2 séries) et Sirens (Netflix mais j’ai du mal à accrocher pour le moment).
  15. Daniele Evenou, sur la première photo, a un air de Britney Spears. Hallucinant !
  16. Bonjour, Le choix le plus sûr semble être le premier : obtenir une licence… quelle que soit l’université. Dès février 2026, vous allez être confrontée à « Mon master », qui est le pendant de Parcoursup. Vous pourrez faire vos vœux à ce moment-là. Cette plate-forme est censée aider les étudiant(e)s à trouver une formation. En réalité, il s’agit d’un concours qui ne dit pas son nom. Les critères des universités sont aléatoires, parfois totalement dingues. Plus vous avez un cv étoffé, et surtout meilleures sont vos notes souvent dans les « majeures », plus vous avez de chances d’être sélectionné(e). Dans ma promotion (en Droit) nous sommes peu à avoir obtenu un ou des avis favorables (une vingtaine sur une centaine), et encore moins nombreux, à être sélectionné pour le Master de nos rêves. Certain(e)s ont été « sauvé(e)s » lors de la phase complémentaire. Restent les recours gracieux et auprès du rectorat, qui peut très bien vous affecter à pétaouchnok. S’agissant de la « logistique » et eu égard aux éléments précités, j’ai envie de vous écrire : autant s’habituer à prendre le large de suite. J’entends tout à fait que cela puisse faire peur, d’autant à 19 ans. Dans un amphi, on se fait toujours des potes et il y a toujours les soirées étudiantes, les groupes sur IG ou WhatsApp. On n’est jamais vraiment seul(e) lorsque l’on est étudiant. On est entre 30 et 400 dans le même bateau.
  17. C’est une impression qu’ont souvent les vieux, amplifiée par le (mauvais) traitement de l’info et sa vitalité via les réseaux sociaux ainsi que certains médias peu ou prou réactionnaires. Ce n’était pas « mieux avant », loin de là. Le code de Hammurabi, datant de 1700 avant notre ère, sanctionnait déjà le viol et divers autres crimes. Certains historiens ont brossé les portraits de violeurs et de tueurs en série depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Il y en a pléthore. @Neopilinaa évoqué Sade. Ce dernier a fait l’objet de lettres de cachet, à l’instar de Mirabeau. Leurs comportements contrevenaient aux moeurs, à l’ordre public. On ne savait pas quoi en faire. On n’avait pas les réponses. Nous ne les avons pas davantage aujourd’hui. Il y a toujours eu des violeurs et des voyeurs… en proportions peut-être égales, mais certainement pas moindres. Désormais, nous avons davantage de moyens. Non le vrai problème, c’est la violence. Ça a toujours été la violence.
  18. Ce n’est pas un malheureux point qui va vous boucher le trou de balle ! Vous apprécierez la rhétorique, attendu que vous parlez timidement d’anus. Vous ouvrir à la tolérance et l’inclusivité ? Mais comme cela serait vilain.e ! Houlala ! Nota : c’était quoi déjà votre ancien pseudo ?
  19. « Wééééé mais l’écriture inclusive ça fait trop mal aux yeux. On a pas besoin de ça. D’façon y a qu’les woke qui l’utilisent ! ». De quoi parle t-on vraiment ? Il s’agit d’inclure dans nos phrases +de 50% de la population, afin que les femmes, que nous les femmes, ne soyons plus invibilisées au travers les mots. Le fait que certain(e)s n’oublient jamais la majorité de la population dans leurs écrits, renvoie t-il à ses propres manquements ? Son nombrilisme ? Son suivisme ? Son antiféminisme ? Son manque de conscience politique ? Inclure les femmes via notre langue, qui est une langue vivante, ce n’est pas seulement leur/nous donner une visibilité . C’est aussi se rappeler que les femmes sont également actrices de la société, que nous sommes aussi maîtresses de nos destins, que nous n’avons pas besoin de nous ranger constamment derrière un homme, derrière le référentiel masculin. Un référentiel décidé sûrement par un vieux schnock, il y a des millénaires. C’est, in fine, contribuer à exploser le plafond de verre. On lit parfois des Français, et même des Françaises, s’exciter sur le terme « woke ». Ce terme qui est employé plus que de raison et toujours comme un épouvantail par l’extrême-droite, est seulement là pour évoquer l’éveil politique contre les injustices. Pas besoin de s’exciter ou bien alors qu’ils et elles le fassent contre les injustices. En définitive, si défendre les droits humains c’est être woke, alors soyons woke. Avec grand plaisir ! NB : aucun doute que cette décision de Muselier soit une décision purement idéologique.
  20. Bonjour @sab12334 Heureusement que nous ne sommes pas tenus de vivre avec nos parents, en échange du don de la vie et d’une éducation. Votre mère vous considère manifestement comme son bâton de vieillesse. Vos frère et sœur semblent avoir échappé à ce sort en prenant leur envol. Vous prendrez cet envol également lorsque ce sera le moment, malgré la culpabilisation, les menaces, le chantage… parce que c’est dans l’ordre des choses de prendre cet envol. En attendant, sous son toit, vous vivez malheureusement selon ses règles. S’agissant de votre père, absent, et (par le passé) violent, personnellement, je le laisserais en dehors de cela. Idem, s’agissant de l’entourage qui ne vous croît pas peut-être par confort : c’est arrangeant lorsque quelqu’un d’autre s’y colle. Votre mère aurait sans doute besoin de consulter un psychologue. Et vous peut-être aussi… depuis quand souffrez-vous de troubles alimentaires ?
  21. Pour le 1er cas, des enfants, ne bénéficiant pas du discernement nécessaire, pour exemple ?
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