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Tout ce qui a été posté par Mórrígan
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Pareillement, de mon côté, il y en a quelques uns (je ne saurais chiffrer et d’autant que cela touche à l’intime, que l’on n’en parle pas avec tout le monde). Des femmes prennent aussi des libertés et quand leurs ex conjoints en parlent, c’est surtout sur le ton de l’humour. Ce qui n’enlève en rien au fait qu’ils n’ont pas apprécier, se sentant chosifiés. En l’heure actuelle, alors que la parole s’est libérée, nous allons vers des rapports homme/femme beaucoup plus égalitaires, respectueux et donc, sains. Nous observons paradoxalement une résistance -si je puis écrire- ou une défiance, chez les plus jeunes générations comme s’il y avait un impératif de virilité brute, très stéréotypée. Il faut (se) montrer. Les hommes, dans la fleur de l’âge, sont plus propices à l’écoute et à avancer. Le dialogue, il n’y a que ça de vrai.
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Les monstres ne sont pas jojo, et les paysages sont parfois faits d'images de synthèse. Par contre, Henry Cavill incarne plutôt bien le "loup blanc", et un personnage comme Yennefer, par exemple, est bien plus intéressant et complexe dans la série, que dans le jeu. Jaskier est amusant sinon et Géralt sait être sarcastique.
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Je concède que Youtube, c'est cool pour la musique, ah et pour les tutos coiffure aussi parfois. Rendons à César...
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Auparavant, nous assimilions le viol essentiellement à la brutalité. Une brutalité commise par un inconnu. Dans une ruelle sombre. Nous entendons aujourd'hui, qu'il peut en être autrement, nous l'entendons néanmoins encore timidement. Les mouvements qui ont été à l'origine de crises d'angoisse chez les hommes les moins vertueux -tels #MeToo- ont apporté avec la libération de la parole des femmes. L'agression sexuelle peine encore à être reconnue autant auprès de la Justice, que du tribunal du peuple, alors le viol conjugal... Nous n'en sommes qu'aux prémisses et la route promet d'être longue. Il y a un manque d'empathie évident à l'endroit des victimes. Il faut écrire que nous étions habitués à leurs silences. Dans cette société hyper sexualisée qu'est la nôtre, il est plutôt peu rassurant qu'il y ait peu ou prou de dialogue. Comme si elle était aussi aphone. Ce qui touche à la sphère privée nous mène paradoxalement au moindre effort. Les adultes se sentent gauches et pudibonds, tant il faut sensibiliser leur progéniture. Pourtant il y aurait grandement besoin. Ce n'est pas évident d'être parents, soit. Filles et garçons doivent être avertis que le devoir conjugal est une ineptie pour exemple, que les uns et les autres n'ont à se soumettre aux pulsions animales. Nombre d'entre eux sont ignares. Des hommes ont pris leur conjointe dans leur sommeil notamment, ou l'ont forcée sans se dire, un instant, qu'il s'agissait tout de même bien d'un viol. D'autres n'en sont pas vraiment choqués. Cette question "J'ai été un violeur ?" raisonne comme une provocation chez les victimes. Nous serions dans le cadre de la polémique et non du dialogue. Puis, le hashtag, qui s'en est suivi #j'aiétéunvioleur, qui a suscité de vives réactions, est pour le moins inquiétant. Humainement parlant, les réactions des victimes sont compréhensibles. Que des hommes se questionnent quant à leur actes et leur virilité, également. Il est souvent ardu de considérer chaque vie dans son infinie complexité. De la maladresse peut-être pour les uns, et une course aux like sans doute, pour les autres. Youtube est un support détestable, tant il s'agit d'échanger au sujet du "sociétal". À l'image de Twitter. L'un comme l'autre ne se pressent pas pour avoir recours à la modération, ou bien elle est inexistante. Sans parler des vidéos pseudos scientifique (sans validité de la source, of course), qui y pullulent. C'est aussi le support préféré des adolescents, avec Snapchat. C'est sympa pour la musique, mais alors pour le reste... Les polémistes en herbe s'y déversent et cela ruisselle ensuite à travers d'autres réseaux sociaux. Parfois, jusqu'aux quotidiens. Les sujets qui y sont abordés sont très sensibles, il faut taper fort (Twitter, lui, est spécialisé dans la punchline, et d'ailleurs le nombre de caractères y est limité... en plus du reste). Le recours à la caricature y est trop fréquent. Des poubelles à ciel ouvert et plus grave encore : des nourrices 2.0. Il n'est pas rare de tomber sur des vidéos de jeunes youtubeurs totalement hallucinés, pour ne pas écrire complètement azimutés et au ton emprunté (ils ont tous le même). Nous assistons à des démonstrations lunaires entre exagérations et extrapolations et l'adolescent prend souvent tout au premier degré : "toutes les féministes sont des néo-féministes hystériques qui s'exhibent les seins à l'air", et "tous les végans sont membres VIP de L214". Le viol est un sujet sensible et le support ne convient pas forcément pour en parler, à mon sens... ou du moins pas comme ça. Il est toujours de coutume de faire passer les femmes pour des hystériques. C'est une étiquette pour faire taire. Parmi ces femmes certaines ont subi le viol, et ce n'est pas rien, non. Nos jeunes ont du mal avec la nuance et il convient absolument toujours de reprendre les vidéos de ces youtubeurs, point par point, et démystifier. C'est cela ou les laisser devenir aussi indigents que ces "stars" du net.
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n'en avez vous pas marre de surconsommer ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de sphynxxxix dans Société
On peut surtout faire ce que l'on veut de son argent. Si vous avez une passion pour les cafés, les relents d'anisette, de cigarette, le PMU ; vous pourrez convenir que d'autres l'ont pour l'automobile et quel que soit l'âge, d'ailleurs. Cette vieille jalousie. Brrr. -
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La foire aux vanités, adaptée du roman de William Thackeray (Vanityfair) et diffusée sur Arte. Les 3 premiers épisodes sont disponibles en replay. Becky Sharp y est incarnée par Olivia Cook (Bates Motel), avec beaucoup de panache, et on finit par sourire des sorties de cette petite effrontée et arriviste.
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La drague = crime masculin. Vers la fin de la séduction hétérosexuelle
Mórrígan a répondu à un sujet dans Amour et Séduction
Le souci c'est qu'ils ne chassent pas toujours sur leur territoire, ces zones où les voitures sont rabaissées, tunées, et où le chant régional c'est la compil' de "Jaunie". -
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Vous racolez monsieur-madame. Vous radotez aussi. Si vous ne vous exprimez qu'à l'imparfait du subjonctif, vous donnez à votre langue un style ampoulé qui n'entraîne personne. Vous manquez autant de créativité, que de vigueur. Quant aux idées... Veuillez cesser de faire des rififis. Je ne suis pas intéressée.
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La drague = crime masculin. Vers la fin de la séduction hétérosexuelle
Mórrígan a répondu à un sujet dans Amour et Séduction
Les sifflements sont communs. Il n'y a pas une seule femme qui ne se soit pas faite siffler, héler, klaxonner et même suivre dans la rue. Les cris de loup, ça peut encore arriver, en effet. La première fois, ça fait sursauter. Ce qui est aussi inquiétant, c'est que nous avons droit à ce genre de manifestations animalières, très jeunes, ou certains hommes en rut visiblement, sont largement en âge d'être de bons petits pères de famille. Cela se voit moins à la campagne, en effet puisque tout le monde se connaît, et dès lors il n'y a pas de laisser faire. Si le fils de Jean-Michel s'est montré rustaud, il suffit d'aller en toucher deux mots au paternel qui réglera rapidement l'affaire. Pour réagir à l'article, les hommes sont en effet des territoriaux et l'espace public est leur domaine. Difficile de le nier. Dans la rue, en effet, nous ne sommes pas disposées à être traquée (ça tient plus à cela qu'à de la drague). Ni au-dehors d'ailleurs, il y a toujours une idée bien installée d'un homme conquérant et d'une femme à domestiquer. Cela fait aussi partie d'une tradition. Bannir la drague est peut-être un peu fort. D'autant que certaines s'y adonnent aussi. Il suffirait d'en redéfinir les codes. D'aller vers plus de respect, simplement. Ou bien. Les beaufs le sont. Les hommes, non. Nombre d'hommes considèrent le féminisme comme des histoires de bonnes femmes. Ils restent plutôt désintéressés. S'ils ne sont pas solidaires (il y a aussi peu de sororité, finalement) c'est encore préférable aux masculinistes, à l'article de la mort, puisque selon eux, les femmes auraient déjà trop de pouvoir. Alors non, étant donné que la majorité est hétérosexuelle, les femmes préfèrent toujours avoir affaire aux hommes éduqués. Une femme qui drague une femme n'est pas toujours douce et élégante, il y a d'ailleurs un certain mimétisme chez celles-ci, voire une surenchère : drague façon Dédé le routier. Ou devant la terrasse d'un café où une bande d'amis est confortablement installé afin d'observer les passantes. Il y a un effet de groupe. -
La drague = crime masculin. Vers la fin de la séduction hétérosexuelle
Mórrígan a répondu à un sujet dans Amour et Séduction
Quand nous n’aimons pas la drague, nous pouvons aussi entendre que d’autres peuvent aimer cela et tant que nous n’avons à subir des sifflements et des cris de loup pour exemples (que certains assimilent à de la drague lourde alors qu’il s’agit de la plus franche manifestation d’une éducation crasse). -
La drague = crime masculin. Vers la fin de la séduction hétérosexuelle
Mórrígan a répondu à un sujet dans Amour et Séduction
@libredeparler Dites donc coquin, votre titre ne correspond pas à celui de l’article. -
Chouette, il y a encore de la vie sur ce sujet ! @Elsa, tu dois avoir raison. L'hiver, la crème Polaar et les produits Vichy en parapharmacie, me sauvent. La peau est agressée par le froid et nous pouvons mettre des années à trouver des crèmes qui conviennent, d'autant quand elle est sensible. Oui, les crackers sont très en vogue, il y a aussi des petits coffrets cadeaux à suspendre dans le sapin. Polaar en propose un justement. Chez Rituals aussi ou encore Kat Von D. Un pierre précieuse de massage gua-sha ? Alors, ça, ça m'intéresse.
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Eau de toilette, eau de parfum, parfums .. Lequel ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Plouj dans Beauté - Mode
(J'ai une grande détestation pour les parfums dont la dominante est le patchouli : Miss Balmain, Poison et cie). -
Eau de toilette, eau de parfum, parfums .. Lequel ?
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Plouj dans Beauté - Mode
Mais grand bien lui fasse ! -
Ce que nous les femmes avons oublié pour une vie de couple réussi
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Tatiana00001 dans Religion et Culte
Au sujet de Marie Madeleine, non, je pensais davantage à un débat entre intellectuels. Il serait improbable, de toute façon, qu'une femme ne soit autre chose, dans les écritures, qu'une mère, qu'une vierge, qu'une prostituée ou une gardienne des traditions. Le pouvoir est gardé jalousement par les hommes. Et encore parmi ceux-ci, certains doivent se soumettre à d'autres hommes. La religion est l'outil d'une domination, sociale et de genre. Les conseils du Pape sont donc suivis ou non : est-ce que Jean-Paul II a édité une bulle pontificale quand il a concédé, presque écoeuré, au sujet du préservatif, qu'il protège des MST ? Nous ne pouvons décemment vivre avec 2000 ans de retard. Si l'on veut de la résistance, de l'émancipation ou de légalité, il faut remarquer que l'histoire bouge. Les mythes grecs et latins de l'Antiquité célèbrent sans complexe la violence faite aux femmes : histoires de rapts, de viols, de mariages forcés. La plus célèbre est celle des "deux déesses" vénérées des Grecs (Démeter et Coré). Les cris, la frayeur de Coré montraient bien qu'elle n'était pas consentante. Démeter, sa mère, a ensuite remué les enfers afin de la délivrer d'Hadès. L'art est mémoire et nombreuses sont les oeuvres angoissantes. Les femmes avaient droit de faire entendre leur voix au Moyen-Âge. C'est seulement en 1944 qu'elles ont eu droit de voter. Nos droits et libertés ont été accordées sur le tard et n'ont de cesse d'être remis en cause par des croyants ainsi que les populistes. Certains sont croyants et populistes. Double peine. Nous observons un net recul des droits des femmes (et d'abord en matière d'IVG), en Europe, tout comme aux States, dès lors que les populistes sont au pouvoir. Ce sont des arriérés. Les révolutionnaires aussi se sont servis des femmes au moment opportun, tout en leur refusant l'égalité en droits, ensuite. Donner d'une main pour mieux reprendre de l'autre. Olympe de Gouge a été plébiscitée par des femmes, pour promouvoir l'égalité et alors qu'elle ne rêvait pas de politique. Il a été toléré quelques femmes de pouvoir et artistes. Elles ne bouleversaient pas trop l'ordre établi, par les hommes. On pouvait bien en accepter quelques unes... Ce que quelques unes peuvent faire, d'autres le pourraient cependant également. Ce sont les plus conscients des conséquences de l'égalité, qui vont être les plus réticents et mettre des freins. Sylvain Maréchal proposait, en 1801, un projet de loi sur la défense d'apprendre à lire aux femmes. Geneviève Fraisse a appelé ceci "démocratie exclusive". Pour nos lointains ancêtres, il était étonnant que les femmes aient le pouvoir de faire des enfants (et des deux sexes encore). Les hommes "n'avaient pas" ce pouvoir de faire des fils et ils ont fini par comprendre, à force d'observation, qu'à travers le coït eux-aussi produisaient. Les enfants sont ainsi venus des hommes, comme dans la théorie d'Aristote et d'où la formule "Cet enfant vient de mon sang". Aujourd'hui, nous expliquons toujours que "papa" a mis la petite graine dans ventre de "maman". Des hommes, puis des femmes, ont trop longtemps réduits les femmes à leurs fonctions reproductives, à des ventres. La Femme avoir porté l’enfant, pour être pleinement femme, assertion qui a obligé les femmes pendant de trop longues décennies, qui les a tenues occupées et maintenues captives. Nous aurions pu en faire tout autant avec les hommes, puisque la reproduction ne serait se passer de leur participation. Nous leur avons laissé le droit d'être. Le corps de la Femme trouve toujours un aspect fonctionnel, pratique pour les hommes. Il n'existe qu'en rapport aux hommes dans la mémoire collectives : les courbes et le corps doux pour inspirer les hommes, le vagin pour donner du plaisir (aux hommes), l'utérus qui fabrique les enfants et le sein qui allaite les nouveaux nés. Le patriarcat glorifie les femmes uniquement dans certaines fonctions (éloge de la mère au foyer et de la gardienne des traditions). Au-dehors de ces fonctions, quant à la biologie féminine, tout est renvoyé au gluant et au flasque, et aux forces du Mal, évidemment. La Femme ne serait vraiment bonne que quand elle est l'objet. Un des principaux fondamentaux de la société patriarcale est l'infériorisation du féminin. De plus en plus d'hommes refusent les canons traditionnels de la masculinité, ses injonctions, finissent par se moquer des masculinités patriarcales et se désolidariser des situations de domination, vis à vis de toutes les violences mais également de la discrimination, du mépris, des stéréotypes avilissants (autant pour les unes, que pour les autres). Il y a aussi à gagner à partager le pouvoir, à défendre l'égalité dans le couple et le travail, à défendre le respect absolu du consentement dans la séduction. Quand nous entendons des hommes -souvent jeunes et issus de milieu populaire- dire qu'il n'y a plus le droit de draguer, je pense que c'est faux. Le féminisme n'est pas anti-sexe (tant il ne s'agit pas de dérives). C'est le machisme qui l'est, tant il associe la sexualité à la violence et au mépris. Le patriarcat, tel qu'il est présenté par certains hommes, tiendrait davantage du protectorat a contrario de cette domination vantée par les religieux. La soumission, par essence, efface toute coopération, il s'agit d'obliger. Le patriarcat instrumentalisé par la religion ne fait aucunement envie à l'aube de 2020. Il est insensé de promulguer la domination de nos jours (d'un genre ou de l'autre) et ô combien arriéré. Nous pourrions vous lâcher dans l'arène et vous régleriez ainsi vos comptes avec ces néo-féministes, objets de toutes vos attentions. Pour le reste, les enfants ne s'éduquent pas dans la crainte (du père, tout comme de l'inconnu), dans la violence. Les individus ne souffrant pas de carences dès qu'il s'agit de charisme et de communication n'ont nullement besoin d'avoir recours à la violence, pour se faire entendre et comprendre, poser un cadre. Le terme même "d'Éducation"(Nationale) m'a toujours dérangé. En effet, ce n'est pas à l'école (ni à l'armée non plus) d'éduquer nos enfants, ni même de "redresser" ; plutôt de leur apporter des connaissances, de la culture. Il va toujours du rôle des parents d'éduquer -et de personne d'autre- et conjointement encore, c’est mieux. Il n'est pas possible de cloisonner les mères, tout comme les pères. Il y a toujours eu des accidents de la vie (abandon du foyer, décès) et des obligations (découchage" dans le cadre professionnel), et les unes tout comme les autres se doivent d'être aussi compétents que polyvalents. Les enfants ne se font pas à la légère, ils s'assument aussi. -
Je viens de recevoir ce RAL Bobby Brown (couleur italian rose) offert pour les fêtes, par la célèbre boutique en ligne. Ça surprend toujours tant nous sommes habitués à tout régler (si c’est gratuit c’est que c’est forcément suspect). Le format est classique (il ne s’agit pas d’un échantillon). Il s’agit de faire savoir que la boutique spécialisée en prêt à porter étend aux cosmétiques (et de récompenser la fidélité). Agréablement surprise. Essayé sur le dos de la main. Il est très pigmenté. Ce n’est pas ma couleur de prédilection. Il sera effectivement très bien pour un maquillage plus soutenu, en soirée. Il faut insister pour le retirer.
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"Malsain", "insulte à la notion même de l'amour"... Réfléchir ? Le couperet est tombé lisiblement. Vos mots sont vraiment très durs @InstantEternité. Ce qui est malsain, pour exemple, c'est d'enfermer l'autre dans un rôle et de lui refuser d'être, de lui faire perdre tous ses repères, de saper toute estime de soi, de le diminuer, de le tyranniser sans relâche, de le faire souffrir et d'en tirer jouissance et profit. Ainsi naquit le "pervers narcissique". Mais, si celui-ci est capable d'amour, il ne l'est qu'envers sa personne. Ce qui est insulte à l'amour c'est d'aimer tièdement, c'est aussi rechercher cet amour ardemment (et les nouvelles technologies aidant), le quémander, le confondre avec l'instinct de reproduction et le devoir, consommer et encore confondre, entre autres choses. J'ai une lecture toute différence du poème de Marguerite Yourcenar, duquel est né votre indignation : Vous ne saurez jamais que votre âme voyage Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté Et que rien, ni le temps, d'autres amours, ni l'âge N'empêcheront jamais que vous ayez été; Que la beauté du monde a pris votre visage, Vit de votre douceur, luit de votre clarté, Et que le lac pensif au fond du paysage Me redit seulement votre sérénité. Vous ne saurez jamais que j'emporte votre âme Comme une lampe d'or qui m'éclaire en marchant; Qu'un peu de votre voix a passé dans mon chant. Doux flambeau, vos rayons, doux brasier, votre flamme M'instruisent des sentiers que vous avez suivis, Et vous vivez un peu puisque je vous survis. (extrait du recueil "Les charités d'Alcippe" nouvelle édition 1984, Gallimard) Il n'y a rien de malsain à mon sens. Et, au contraire. Il y a une grande pudeur. Une certaine beauté. Les sentiments sont intenses et ils demeurent inchangés avec le temps et la mort. Personne ici n'aurait lu le roman de Fitzgerald, "Gatsby le Magnifique" ?
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Le titre de Miss Univers 2019 revient à la Sud-Africaine Zozibini Tunzi
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Bluehawk dans Actualités - Divers
Vous faites des concours de "dégueulasseries" à l'endroit de cette candidate ? C'est assez débectant. -
Le titre de Miss Univers 2019 revient à la Sud-Africaine Zozibini Tunzi
Mórrígan a répondu à un(e) sujet de Bluehawk dans Actualités - Divers
"Il n'y a pas plus doué qu'une femme pour faire le ménage", vous aurez rétorqué Mme Pécresse. Et voilà, nous y sommes.
