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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Absolument, j’ai un abonnement annuel à l’inventaire national des réceptionnistes adorables. J’y passe tous mes week-ends.
  2. Vos remarques (triviales) montrent à quel point le corps féminin est souvent ramené à des préférences individuelles. Or la question soulevée, en l’espèce, est relative à une construction collective. Il s’agit de comprendre ce que les cheveux des femmes représentent en tant que lieu de pouvoir, de résistance ou d’identité… dans l’histoire, dans les cultures.
  3. Vous avez une chance sur deux de vous ramasser, d’autant si cette souriante et gentille réceptionniste est déjà en couple. Plus subtil peut-être : lui parler de ce que vous faites effectivement et lui proposer de vous suivre sur Instagram (et vice versa).
  4. Facile, il vous suffit de vous inspirer des femmes qui, depuis des millénaires, sont harcelées et agressées, en tous lieux, par des hommes. Sous vos yeux ébahis, la technique du dindon : Tranquillité assurée.
  5. Mórrígan

    Mieux légiférer

    Moins légiférer. Près de 25 % seulement du corpus législatif est utilisé.
  6. S'agissant de ses prises de parole relatives au conflit russo-ukrainien, je le trouve plutôt lucide et mesuré ! Je fais référence à E.Macron évidemment. E.Coquerel s'illustre, quant à lui, en laissant traîner ses paluches graisseuses sur des femmes en boîte de nuit...
  7. La notion de devoir conjugal se meurt (et c'est heureux !). Elle coexiste très mal avec la reconnaissance du viol conjugal. S'agissant du devoir de fidélité, l'adultère dit "moral" est également reconnu par la jurisprudence : "Attendu que l'arrêt, par motifs propres et adoptés, relève que les « mails » équivoques échangés sur « netlog » par l'épouse avec un certain nombre de correspondants masculins, ainsi que les photographies intimes de cette dernière, établissent que celle-ci avait un comportement de recherches de relations masculines multiples et retient que ce comportement, sans rapport avec son état dépressif, constitue un manquement grave et renouvelé aux obligations du mariage (...)". https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000028895734/
  8. Au travers l'Histoire, les cheveux revêtent une force symbolique. Les cheveux des femmes, en particulier. Dans certaines cultures, la chevelure est associée non seulement à la féminité, mais aussi à la vitalité et à l'intuition. La chevelure peut tant servir à s'affirmer, à s'émanciper, en la coupant à l'instar de la figure de la Garçonne dans les années 1920, qu'en la rasant comme le font des iranniennes défiant ainsi le régime théocratique des mollahs. La chevelure des femmes peut également servir de rempart, de rideau derrière lequel se protéger des regards insistants, gênants, offrant dès lors une zone de retrait. D'autres femmes, accusées de collaboration avec l'ennemi allemand, ont subi la tonte durant la Libération. Cette dernière permettant à la fois une identification rapide et une sanction... une humiliation. Cette tonte, imposée, visait à marquer, ces femmes du sceau de l'indignité. Nombreuses sont les religions qui ont exigé des femmes qu'elles se couvrent les cheveux en guise de soumission à des divinités, et en sus afin de ne pas susciter la convoitise des hommes, alors que les femmes ont été vues de manière séculaire, soit en tant que propriété du père, soit en tant que propriété du mari. Pourquoi la chevelure ? Est-ce de vitalité ou d'intuition que l'on voudrait priver les femmes, afin de mieux les contrôler ? Il y a bien d'autres parties du corps humain, du corps des femmes qui pourraient tout autant être symboliques, et sur lesquelles d'aucuns pourraient vouloir exercer un contrôle tant actif que passif, ne croyez-vous pas ? Photo : Maryam Saeedpoor https://www.courrierinternational.com/diaporama/portfolio-dans-ces-portraits-de-femmes-iraniennes-une-rebellion-tout-en-ambiguite_230425
  9. Sur tout le haut du visage. À l’époque de son titre « Baby on more Time ».
  10. À moitié en vacances. En pleine boulimie de séries. J’ai dévoré Les sorcières de Mayfair et Entretien avec un vampire. Plutôt fidèles aux romans d’Anne Rice, du moins dans mes souvenirs. Je les ai trouvées trop courtes. J’ai également terminé SPHYNX (une saison). Le début était plutôt bien, la fin de la saison très attendue. Je viens tout juste de terminer la Servante Écarlate, saison 5 et 6… Cela commence à devenir longuet. Actuellement, j’alterne entre Gilded Age, The Buccaneers (un épisode par semaine pour les 2 séries) et Sirens (Netflix mais j’ai du mal à accrocher pour le moment).
  11. Daniele Evenou, sur la première photo, a un air de Britney Spears. Hallucinant !
  12. Bonjour, Le choix le plus sûr semble être le premier : obtenir une licence… quelle que soit l’université. Dès février 2026, vous allez être confrontée à « Mon master », qui est le pendant de Parcoursup. Vous pourrez faire vos vœux à ce moment-là. Cette plate-forme est censée aider les étudiant(e)s à trouver une formation. En réalité, il s’agit d’un concours qui ne dit pas son nom. Les critères des universités sont aléatoires, parfois totalement dingues. Plus vous avez un cv étoffé, et surtout meilleures sont vos notes souvent dans les « majeures », plus vous avez de chances d’être sélectionné(e). Dans ma promotion (en Droit) nous sommes peu à avoir obtenu un ou des avis favorables (une vingtaine sur une centaine), et encore moins nombreux, à être sélectionné pour le Master de nos rêves. Certain(e)s ont été « sauvé(e)s » lors de la phase complémentaire. Restent les recours gracieux et auprès du rectorat, qui peut très bien vous affecter à pétaouchnok. S’agissant de la « logistique » et eu égard aux éléments précités, j’ai envie de vous écrire : autant s’habituer à prendre le large de suite. J’entends tout à fait que cela puisse faire peur, d’autant à 19 ans. Dans un amphi, on se fait toujours des potes et il y a toujours les soirées étudiantes, les groupes sur IG ou WhatsApp. On n’est jamais vraiment seul(e) lorsque l’on est étudiant. On est entre 30 et 400 dans le même bateau.
  13. C’est une impression qu’ont souvent les vieux, amplifiée par le (mauvais) traitement de l’info et sa vitalité via les réseaux sociaux ainsi que certains médias peu ou prou réactionnaires. Ce n’était pas « mieux avant », loin de là. Le code de Hammurabi, datant de 1700 avant notre ère, sanctionnait déjà le viol et divers autres crimes. Certains historiens ont brossé les portraits de violeurs et de tueurs en série depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Il y en a pléthore. @Neopilinaa évoqué Sade. Ce dernier a fait l’objet de lettres de cachet, à l’instar de Mirabeau. Leurs comportements contrevenaient aux moeurs, à l’ordre public. On ne savait pas quoi en faire. On n’avait pas les réponses. Nous ne les avons pas davantage aujourd’hui. Il y a toujours eu des violeurs et des voyeurs… en proportions peut-être égales, mais certainement pas moindres. Désormais, nous avons davantage de moyens. Non le vrai problème, c’est la violence. Ça a toujours été la violence.
  14. Ce n’est pas un malheureux point qui va vous boucher le trou de balle ! Vous apprécierez la rhétorique, attendu que vous parlez timidement d’anus. Vous ouvrir à la tolérance et l’inclusivité ? Mais comme cela serait vilain.e ! Houlala ! Nota : c’était quoi déjà votre ancien pseudo ?
  15. « Wééééé mais l’écriture inclusive ça fait trop mal aux yeux. On a pas besoin de ça. D’façon y a qu’les woke qui l’utilisent ! ». De quoi parle t-on vraiment ? Il s’agit d’inclure dans nos phrases +de 50% de la population, afin que les femmes, que nous les femmes, ne soyons plus invibilisées au travers les mots. Le fait que certain(e)s n’oublient jamais la majorité de la population dans leurs écrits, renvoie t-il à ses propres manquements ? Son nombrilisme ? Son suivisme ? Son antiféminisme ? Son manque de conscience politique ? Inclure les femmes via notre langue, qui est une langue vivante, ce n’est pas seulement leur/nous donner une visibilité . C’est aussi se rappeler que les femmes sont également actrices de la société, que nous sommes aussi maîtresses de nos destins, que nous n’avons pas besoin de nous ranger constamment derrière un homme, derrière le référentiel masculin. Un référentiel décidé sûrement par un vieux schnock, il y a des millénaires. C’est, in fine, contribuer à exploser le plafond de verre. On lit parfois des Français, et même des Françaises, s’exciter sur le terme « woke ». Ce terme qui est employé plus que de raison et toujours comme un épouvantail par l’extrême-droite, est seulement là pour évoquer l’éveil politique contre les injustices. Pas besoin de s’exciter ou bien alors qu’ils et elles le fassent contre les injustices. En définitive, si défendre les droits humains c’est être woke, alors soyons woke. Avec grand plaisir ! NB : aucun doute que cette décision de Muselier soit une décision purement idéologique.
  16. Bonjour @sab12334 Heureusement que nous ne sommes pas tenus de vivre avec nos parents, en échange du don de la vie et d’une éducation. Votre mère vous considère manifestement comme son bâton de vieillesse. Vos frère et sœur semblent avoir échappé à ce sort en prenant leur envol. Vous prendrez cet envol également lorsque ce sera le moment, malgré la culpabilisation, les menaces, le chantage… parce que c’est dans l’ordre des choses de prendre cet envol. En attendant, sous son toit, vous vivez malheureusement selon ses règles. S’agissant de votre père, absent, et (par le passé) violent, personnellement, je le laisserais en dehors de cela. Idem, s’agissant de l’entourage qui ne vous croît pas peut-être par confort : c’est arrangeant lorsque quelqu’un d’autre s’y colle. Votre mère aurait sans doute besoin de consulter un psychologue. Et vous peut-être aussi… depuis quand souffrez-vous de troubles alimentaires ?
  17. Pour le 1er cas, des enfants, ne bénéficiant pas du discernement nécessaire, pour exemple ?
  18. Absolument pas. En droit, il y a souvent un principe et une voire des exceptions (d’où la présence du sauf).
  19. C’est un constat cela… mais il y a bien une cause à tout cela, des causes. Voire même des signes avant-coureurs. On ne se lève pas un matin en se disant : « Tiens et si je regardais une vidéo d’une femme en train de se faire massacrer ? ». Ce n’est pas anodin de regarder de telles vidéos. Qu’est-ce qu’on regardait avant cela, des vidéos de chatons se faire fracasser contre des murs ? Il y a des passe-temps bien plus éthiques. Cela fait tout de même quelques années que des femmes dénoncent les abus sexuels dont elles ont été victimes, dans le monde du porno. Cela se sait. Curieusement ces sites continuent de diffuser de telles vidéos et les consommateurs de cliquer.
  20. Il s'agit en l'espèce de tortures, de strangulations, d'insultes, de scènes d'humiliation répétées... je cite "de têtes dans les chiottes". Quel est l'espèce d'intérêt de cliquer et surtout d'aller jusqu'au bout de telles vidéos ? Voyeurisme ? Fascination ? Paraphilie ? Appétence pour la violence, le manque de respect, la destruction ?
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