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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Oh elle est toujours là ? Donc rien ne change si ce n'est le nom. Belle opération marketing.
  2. Ce qui est vraiment chaud, c'est d'aller au bout de la vidéo, sans avoir besoin de revenir en arrière... mais comment font-ils pour avoir l'accent aussi marqué quand ils parlent français, et inexistant quand ils parlent anglais ? Ah ils se foutent vraiment de nous les "bébécois". Bon qu'est-ce que nous y apprenons ? Une chose très simple en réalité, essentielle : dialoguer, démystifier permettra à l'adolescent d'éviter de se faire une idée de la sexualité, tronquée, puisqu'il peut avoir ou a déjà eu accès à la pornographie, donc ce qui se fait de plus obscène en matière de représentation sexuelle. En 2018, il paraît évident que tout parent responsable abordera le sujet avec son adolescent ou répondra à ses interrogations. Eh bien, bien sûr que non. Ce n'est pas évident pour tout le monde, il arrive que des parents soient encore mal à l'aise avec le sujet, bien qu'adeptes forcenés "de la claque sur les fesses" entre 23h à 23h10 et quotidiennement encore, ou bien qu'ils n'en aient pas le temps ou tout simplement pas cure, certains ne voient pas les enfants grandir ou ils grandissent "trop vite". Il reste aussi parfois cette idée persistante que l'enfant, puisqu'il a reçu une éducation stricte et très axée sur la morale, que le contrôle parental a été superactivé de 3 à plus de 16 ans (punaise il doit galérer graaaave "loulou" pour mater ses vidéos de PewDiePie ou de Squeezie... mais non ça ne se contourne pas ou ne désactive pas, qu'on vous a dit), et donc n'ira pas vers des images ou sites pornographiques. S'il voit ce qu'il n'aurait pas du voir puisque chaste et préservé, ce sera forcément la faute de ce camarade dont la mère est une vraie Marie couche-toi là ou l'autre là dont le père semble avoir la patte "adipeuse". Ce n'est pas en cachant systématiquement que le pire sera évité (ça me fait penser au voile et le viol, inévitablement, tiens c'est marrant l'un peut être anagramme de l'autre si on le conjugue un peu... un truc illuminati, ça encore). Couvrir, cacher... alors que la clé est peut-être tout simplement et justement d'éduquer ? Si la société est "hypersexualisée", ce n'est pas pour autant qu'il faudrait tomber dans l'hyperhystérisation, en retour. La pornographie est de toute façon bien présente, son accès est facilité. Elle est là, parlez-en, simplement. Pour le reste, la nudité, la sexualisation de tout, d'un rien, l'instrumentalisation, la chosification ne sont hélas, pas faits nouveaux. Certains contrats, en ce qui concerne certains marchés, se signent toujours avec des jolies filles et du champagne. Ajouter une séquence de Veronica et Davina sous la douche après l'effort, par exemple, dans les années 80 a augmenté significativement le taux d'audience de "Gym Tonic" sur France 2... le dimanche matin : mais quelle idée lumineuse, il a eu ce producteur ! Et nous pourrions aussi évoquer toutes ses hôtesses dans les salons, pour des événements sportifs, toujours très distinguées ou la pointe de la mode des plages, les carwasheuses qui n'ont pas besoin d'éponge lors de rassemblements automobiles etc...Mais quelles bonnes idées, ils ont tous ces souteneurs publicistes, producteurs, réalisateurs et cie ! À part une interdiction de faire du profit grâce au corps des femmes (ce serait magique), ou encore un soulèvement massif des femmes (ce serait doublement magique), je ne vois pas, il faudrait aussi que le mouvement vienne d'ailleurs, nous sommes de toute façon, des suiveurs. Bon, autant croire au Père Noël. Je fais tout de même le distingo entre le fait d'être sexy (ce n'est pas un mal en soi) et d'être sexualisée dans le but de vendre, ou à son insu, parce que c'est cela qui craint vraiment, au final, être utilisées.
  3. Vous... auriez peur de dévier sur un sujet où il s'agit manifestement de se plaindre encore et toujours, des femmes ? Qui a t-il de mieux pour le relever ou le réveiller que de parler poésie (le sujet, pas l'intervenant) ? Parler, les hommes et les femmes ont toujours su faire, s'accorder parfois, et aujourd'hui c'est encore le cas, pas d'inquiétude. Nous avons tous une poésie en nous, que nous exprimons très différemment, peu, pas ou parfois, hélas, jamais. "On" peut me trouver trop, je pourrais le trouver pas assez. Et il semble que George Sand, en plus d'être admirative de Flaubert, fût une femme franche et libre, entière. Un peu, out of box, pour l'époque. Elle écrivait avec son coeur alors que Flaubert écrivait, lui, séparer coeur et esprit. Qu'on se le dise, elle écrivait avec facilité, là où cela prenait plus temps et frustrait Flaubert. C'est sans doute cette curiosité permanente de l'autre, ces différences qui ont contribué à la longévité de la correspondance. Tout ne serait pas entièrement faux...et si. Elle n'était peut-être pas aussi coquine, néanmoins elle était plutôt très directe.
  4. Bonjour Prométhée_Hadès, Je vous remercie (et bien que je n'ai pas la sensation de faire quelque chose d'exceptionnel), il est plaisant de jouer avec les mots, les forums offrant un terrain de jeu intéressant. Cela peut être donné à tout le monde, au contraire, il suffit de s'en donner la peine, simplement ou de prendre le temps. Il y a là un rapport dominant/dominé qui me semble être assez dérangeant. Si des couples fonctionnent bien selon ce schéma, sans frustrations aucunes, longue vie à eux. Je suis toujours en recherche d'équilibre au sein du couple (et non seulement quand j'adopte la posture du guerrier), du dialogue, donc aussi de l'écoute et sans les bouchons de cire, c'est mieux. Ce qui mène parfois à des négociations, des compromis. Mon instinct "primal" aimerait, lui, remporter. Je le fais taire, toujours. La psychologie inversée peut être dangereuse, il est tellement facile de tomber à côté, de généraliser, préjuger, même si l'intention est bonne, faites attention. J'ai retenu une chose essentielle d'un professeur très placide : "ne fais pas aux autres, ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse". L'éthique de réciprocité ou la base du respect, plus simplement et s'il y a bien un domaine auquel je l'applique très strictement, c'est en amour. Ça fonctionne très bien, avec les proches également, les relations amicales aussi : les rapports sont bienveillants, harmonieux, apaisés. Pour le reste, il n'est pas possible d'être proche de tout le monde. George Sand et Gustave Flaubert entretenaient une relation épistolaire amicale, sincère et longue. Ce sont presque des contemporains, nous ne sommes pas réduits à interpréter, non, les écrits sont là. Leur correspondance diffère aussi vraiment de celle que George Sand entretenait avec Alfred de Musset, ne serait-ce que par le style, nettement plus coquin, vous en conviendrez : De George à Alfred : D'Alfred à George : De George à Alfred : Quel talent ! Évoluer avec l'autre... Ce que vous écrivez peut être valable pour des individus bien dans leur peau. Chez les individus en souffrance, traumatisés, alcooliques, sous substances, les tout simplement pervers, (à l'exemple de ces poètes: Verlaine et Musset étaient alcooliques, et Flaubert et Verlaine semblaient avoir un rapport au maternel plutôt spécial), les comportements, les mots ne sont pas ajustés en fonction de qui se trouve en face, ils restent tristement les mêmes, répliqués. Vous remarquerez aussi que l'homme violent se montrera toujours sous ses jours les plus charmants avant d'ostraciser ses victimes, il ne manquera pas ensuite de les culpabiliser, évidemment il aura toujours "été poussé à bout". Excuse pathétiquement universelle ou schéma-type, comme vous préférerez. Je ne ferai pas l'apologie de la polygamie, non plus. L'amour divisé et équitable, je n'y crois absolument pas, comme d'autres ne croient pas en l'amitié homme-femme, par exemple, ou aux bienfaits de la tisane aux orties... La polygamie, très au loin, pour les autres, si ils veulent. L'amour plural se passe de romantisme, d'amour aussi (le sexe, le nerf de la guerre ?). Il y a là, à mon sens, un manque de persévérance, un renoncement ou encore un manque d'exigence peut-être. Pourquoi, toutes ces qualités recherchées ne pourraient-elles pas se trouver en un seul et même être ? Un Roméo qui ne se serait pas décidé à quitter Rosine et qui en aurait avisé Juliette... vous imaginez ? L'histoire aurait-elle été aussi tragiquement belle ? Gageons, qu'il aurait lourdé Juliette -trop, trop compliquée- au profit d'une Florence ou d'une Lourdès, qu'ils auraient fini chacun avec une brochette de marmaille, de leur côté. Pardon, de plus en plus de femmes, en recherche d'hommes jeunes ? Il est fort possible que ces femmes n'aient pas à dessein de chasser l'homme jeune. Certains tombent amoureux en dépit du numérique. S'il y en a de plus en plus ? Il y en a toujours eu, et il est vrai que cela est toujours mieux vu quand l'homme est plus âgé que la femme.
  5. C'est visuellement un très beau film, réalisé par Madonna. La bande originale, ou du moins, les morceaux d'Abel Kozeniowski sont superbes, comme souvent. J'ai trouvé un peu dommage que le film ait fait le focus sur l'histoire d'amour au détriment de la partie historique, non sans intérêt. L'histoire d'amour est, il est vrai, très belle : quel autre un roi aurait abdiqué afin d'épouser une roturière, divorcée 2 fois qui plus est ? Enfin, les accointances d'Edward VIII avec l'extrême-droite sont presque passées sous silence (on l'apprend dans la dernière demie-heure du film, très rapidement quand sa belle-soeur le décrit comme un nazi), cela aurait quelque peu sali le costume du prince charmant, mais lui aurait donné plus de relief, sans nul doute. Le personnage est au final plutôt terne, malgré l'immense acte d'amour.
  6. Il est intéressant de compléter correspondances et oeuvres avec quelques biographies, de croiser, ne serait-ce qu'afin d'approfondir, de contextualiser, de percevoir et entrevoir peut-être. Cela peut aussi être fortement recommandé quand vous vous dirigez vers une filière littéraire. Une pensée pour "Les Confessions de Rousseau", qui reste, à mon goût et toujours pour l'heure, le plus grand assommoir ou lecture autobiographique chaudement recommandée par le corps professoral, narcotique, lénifiante, tuante presque. Je ne dénigre personnellement pas les bénévoles qui alimentent Wikipédia. Altruisme et passion, c'est cela qui est délirant, parce que ça n'existe presque plus. Penser à Verlaine sans penser à Rimbaud, paraît difficile... mais avant l'amant, il y a eu une femme, violée, violentée, trompée, bafouée. Petit détail difficile à oublier, ravivé d'autant quand vous écrivez que ce sont ces hommes qui chérissaient le plus les femmes, qui ont le plus souffert, et qui deviennent des cyniques, qui l'explique. J'entends bien, que pour vous, il y a quelque chose de séduisant ou de romantique dans l'idée de penser que ces hommes aient pu être incompris des femmes, sentimentalement malmenés, maudits en amour, pour finir épuisés, désabusés. Ah ces femmes, créatures diaboliques qui ont amené les hommes à leur perte, à travers les âges, non capables de reconnaître ou dissocier l'Homme sincère -véritablement aimant et donc méritant- de l'Homme avide, charnel, pulsionnel... queutard. Vous en êtes réduit à interpréter positivement ou en faveur de ces hommes poètes, qui auraient souffert de relations avec des femmes réputées affirmées. Je me questionne toujours. Peut-être que ces personnages, au passé sombre et capables des pires excès sont aussi les plus grandiloquents. S'ils ont aimé, ils ont mal aimé (violences en tous genres et comportements pervers). Les hommes véritablement bienveillants envers les femmes manquent peut-être de violence dans leurs écrits ou de passion destructrice (peut-être pas assez torturés) ce qui pourrait les rendre ternes (les écrits, pas les hommes). Le drame apporte une dimension incontestablement plus romantique. Comme en musique, les chants les plus joyeux restent les plus plats. Bonjour Promethée_Hadès, Pour tout vous écrire, je connais peu d'hommes qui iraient jusqu'à déclarer publiquement qu'ils préfèrent les femmes qui sont "d'accord-d'accord", néanmoins je n'aurais pas assez de mes petits doigts (de pied y compris) afin de compter, ceux qui dans les faits, se plaisent en compagnie de ces femmes. Je vous rejoins sinon, les hommes effacés ou trop complaisants, sont à mon goût inintéressants. (Encore cette bonne vieille âme ?).
  7. Flaubert entretenait une correspondance avec Louise Colet, consœur, souvent orageuse la correspondance, tout comme la femme de lettres. Il écrivait aussi à son propos qu’il l’a aimée avec fureur jusqu’à vouloir la tuer. Il l’incite, par ailleurs, à consommer d’autres hommes ou de ne pas négliger « ses amis ». Comportement pervers. Il lui refuse au cours de leur relation d’être et penser comme une femme, il l’aurait préférée asexuée. Flaubert et George Sand étaient très amis et nourrissaient l’un envers l’autre respect et admiration intellectuelle. Sauf erreur de ma part, c’est Musset qui entretenait une relation amoureuse avec George Sand (il a aussi eu relation avec Louise Colet), et il fréquentait aussi les bordels alors qu’elle souffrait de la dysenterie. Quant à Verlaine, lui, semble avoir souffert de traumatismes pendant l’enfance, sa mère étant une femme plutôt sombre ou plutôt folle. Il viole et bat sa femme fréquemment d’ailleurs sous l’empire de l’alcool. Femme qu’il délaisse quand elle est enceinte au profit de filles de joie ou de la bonne... Par la suite, il lui impose aussi la présence de son amant (Rimbaud), qu’il ne saura pas vraiment aimer non plus (il manque de le tuer en voulant se suicider). En ce qui concerne les manifestations d’amour, on aura vu mieux. Il est vrai que c’était aussi une autre époque, plus dure, plus brutale. Pas vraiment sûre toutefois qu’un cynisme chez ces hommes se soit déclaré parce qu’ils chérissaient trop les femmes. Peut-on vraiment parler de cynisme, quand tout est indicateur de traumatisme survenu dans l’enfance ? Deux d’entre eux, au moins, semblaient avoir un rapport à la mère conflictuel (Flaubert aimait aussi les femmes opulentes, plus âgées, maternelles). La vulgarité a longtemps été l’apanage des hommes, c’est aussi pour cela que de plus en plus de femmes se l’approprient et n’hésitent plus à la diriger contre ceux-ci, au moyen de l’insulte notamment : franche et directe. C’est une arme, comme une autre. J’entends bien que c’est surprenant, mais ne conçois pas que la Femme puisse n’être qu’une petite chose mignonne et bien élevée là où l’Homme peut tout se permettre. Soit on la condamne pour tous, soit pour personne. Pourquoi semble t-il difficile de définir ce qu’est être femme (considérations psy mises à part) ? Sans doute parce qu’il n’existe pas vraiment de profil-type de la Femme.
  8. "Elle n'a pas cuisiné son mari puisque celui-ci aurait déjà bien été assez éprouvé". Elle est bien aimable ou bien conciliante cette femme, dites donc.
  9. Il l'était suffisamment, visuel et odorant. Déroutant comme tous ces autres rêves où la mémoire des sens s'exprime. Au sujet de Verlaine, il est plutôt étonnant qu'un homme qui avait des rapports si délétères avec les femmes, ait pu écrire si bien à leur propos. Je pense au contraire que des femmes ont toujours eu des choses intéressantes à dire, certaines ont marqué l'histoire, d'autres se sont illustrées dans la littérature, la politique, les arts... De Kahina, incarnation de la liberté chez les berbères, qui finit hélas décapitée, à Malala Yousafzai la "miraculée", en passant par George Sand ou encore Ella Fitzgerald. Certains hommes ont su les écouter, là où d'autres se sont révélés et se révéleront sans doute encore et toujours ineptes. Si toutes les femmes n'ont pas eu un parcours aussi brillant ou aussi tragique que certaines de ces femmes, ce qu'elles veulent, bien souvent, c'est tout simplement qu'on les écoute. Se ranger à l'avis d'un homme, le laisser mener, est souvent la meilleure façon de lui plaire. C'est peut-être pour cela que vous avez l'impression "qu'elles se sont depuis toujours conformées aux hommes". On peut voir cela comme de la soumission, de la stratégie, une habituation, relevant de l'éducation, une peur de la solitude etc... Si vous allez par là, toute forme d'amour amène à une dépendance, puisqu'à un attachement à l'autre (amour fraternel, maternel, de l'enfant vers le parent etc...). Il y a aussi la dépendance financière, matérielle, ou l'incapacité de changer une ampoule, seule : certains hommes penseront toujours les femmes incapables de se débrouiller sans eux, ou alors certains savent se rendre aussi indispensables. Rien n'est irréalisable ou trop compliqué, il suffit juste de s'y intéresser.
  10. J’ai fait un rêve étrange également et récemment, teinté d’anthropomorphisme : mi-hommes mi-rascasses et mi-femmes mi-tortues ont fini par s’entre-dévorer -faute de réussir à se comprendre- sous mes yeux, impuissante. En me réveillant, j’ai eu très envie d’une cocotte de la mer. Si vous croisez docteur Freud, envoyez-le-moi ensuite.
  11. Bonjour, Il y a ce que l’on peut lire sur les forums, la réalité des plateaux télé... et aussi et surtout la réalité observable. Est-ce que les rapports homme-femme ont significativement changé depuis la libération de la parole des femmes, au réel ? Plutôt pas. Les couples se font et se défont à la même fréquence qu’auparavant. Les plaintes pour agressions sexuelles et viols restent plutôt basses malgré les confessions de bien des femmes. Les hommes vont toujours vers les femmes (l’inverse est aussi possible). Il n’est pas à constater un manque d’audace ou d’initiative des hommes -certains manquent d’originalité ceci dit parfois- aux dernières nouvelles (ouf, rassurez-vous). Il est possible que des hommes soient encore plus concientisés, solidaires et plus respectueux envers les femmes, là où d’autres restent bornés et paranoïaques. Ce sujet est plutôt rassurant, dans le sens où les hommes les plus propices à remettre la parole de victimes en doute, sont également ceux qui seraient les plus frileux maintenant à approcher les femmes. Oui, la libération de la parole a définitivement quelque chose de bon.
  12. Et... il n’a plus de mère, cet enfant ? Macron, céder sa place ? Non, soyez rassuré, celle-ci est vraiment trop bonne, quoi qu’ils en disent. Ah il va assurer le nain sur l’épreuve des poteaux.
  13. @ExtrazloveIl semblerait qu’elle avance toujours, tout en étant réfutable et ne soit pas toujours en adéquation avec ce qui définit comme moral. Viennent ensuite les comités d’éthique. L’épistémologie est une branche philosophique s’intéressant à la science ou à l’étude critique de celle-ci, ce qui pourrait vous intéresser.
  14. Bonsoir Ouest, Si les amis de votre petit-fils ont un niveau égal, qu’est-ce qui fait alors la différence ? (Trop de demandes pour l’orientation souhaitée ?). Ce doit être l’angoisse juste avant les examens, de rester ainsi dans l’expectative.
  15. Bel acte d’héroïsme et quel soulagement pour les parents (enfin normalement). Qu’il soit félicité semble être la moindre des choses -une medaille pour sa bravoure aurait toute sa signification ici- que ses papiers soient désormais en règle (peut-être), qu’il rejoigne les pompiers de Paris dans la foulée sans passer par les sélections habituelles, me laisse pantoise (et quand bien même il a fait montre de courage). Ils doivent être contents tous les candidats et pompiers en poste qui se sont usés à étudier et à s’entraîner.
  16. Le décolleté -veuillez excuser mon manque de solidarité, mon portable ne laisse rien passer- n’est pas spécialement mis en valeur. Il semblerait que ce soit les décolletés que vous, vous ne laisseriez pas passer. Ceci dit, je vous remercie pour ce joli compliment, bien enrobé, as usual.
  17. Mórrígan

    ça pousse chez vous ?

    Quelques rosiers du jardin : roses des peintres (photo 2), Pierre de Ronsard (photo 3)... et pour la photo 1, je ne sais pas (il m’a été offert sans étiquette et dégage vraiment une odeur délicieuse). Sur la photo 4, c’est un rosier ancien, grimpant dont je ne connais pas le nom également.
  18. Mórrígan

    Le Voile de la Discorde

    Il n'y a parfois pas besoin de demander puisqu'elles l'expliquent spontanément. La principale raison invoquée c'est que "Dieu l'a dit". Il s'agit, pour elles, d'obéir à un commandement divin. Ces femmes suivent donc à la lettre des préceptes religieux, ce qui ne colle plutôt pas avec la liberté prônée. La plupart des musulmanes le sont par tradition, certaines pensent l'être par conviction, cette atteinte à la liberté les rapprocherait davantage de Dieu. Certaines se sentent aussi protégées du regard des hommes. D'autres le sont puisqu'elles subissent les pressions d'un père, d'un frère, d'hommes de la communauté, d'autres femmes voilées (les plus extrémistes et prosélytes des croyants, donc). Les femmes non voilées sont aussi "des mécréantes" pour les plus intolérants d'entre eux, et passons sur les divers noms d'oiseaux. J'ai souvenir d'une camarade de classe, très forte en bouche, qui, auparavant athée, s'est présentée en cours un jour, avec le hijab. Elle s'est laissée voiler parce que "Dieu l'a dit", of course, mais aussi par amour, selon ses dires, ou afin de se rapprocher de la culture de son "fiancé" et de sa famille. Jamais, personne n'aurait pu penser qu'elle (surtout elle) deviendrait femme soumise et se renfermerait aussi vite sur elle-même. Cette jeune femme "tombait" aussi très fréquemment "dans l'escalier". Moi aussi et toujours d'ailleurs, néanmoins mon visage n'en a jamais porté les moindres stigmates, à sa différence. Elle s'est vite fermée au dialogue, entourée de jeunes femmes elles-mêmes voilées, le regard torve, il n'a plus été possible d'échanger. C'est avec plaisir que nous nous sommes retrouvées sur un site d'anciens élèves. C'est avec soulagement que j'ai appris qu'après une sombre période de vie maritale (malheureusement) et un gosse plus tard, que celle-ci s'est résolue à enfin lourder homme et voile. L'une de mes connaissances de confession musulmane a aussi été voilée pendant des années, parce que d'autres femmes dans son paysage proche, l'étaient. C'était donc normal pour elle, de le faire. Elle s'est aussi rendue compte avec le temps, qu'en voulant cacher, elle se rendait finalement davantage visible. C'est sa foi qu'elle dévoilait au grand jour, alors que la foi pour elle était et reste précieuse, un trésor, qui ne regarde qu'elle... et Dieu. Elle l'a retiré. Ces deux jeunes filles ne sont pas converties à l'Islam, elle leur laissera le choix : démarche d'une intelligence rare.
  19. Tenue de jardinage... enfin bronzette en attendant de trouver en moi le courage
  20. Mórrígan

    Le Voile de la Discorde

    Je confirme, au sujet de la bande passante. Je peux vous motiver si vous voulez, vous abonner à la newletter de "Paye ta shnek", ou bien vous offrir un abonnement à "Causette". Si si, ça me fait plaisir.
  21. Mórrígan

    Le Voile de la Discorde

    Il est fort possible que vous n'ayez pas la bande passante nécessaire pour tout comprendre. Je ne suis pas la seule femme qui dérange ou qui se fait sur-emmerder parce qu'elle prend la parole, ici, ailleurs. Soyez rassuré, je continuerai tout de même à le faire. Vous êtes contre le voile, c'est ce que vous avez écrit précédemment. Vous savez que des femmes sont voilées de force par leur entourage, ou qu'elles subissent de fortes pressions pour ce faire, c'est ce que vous reconnaissez dans le message sus-cité. Vous savez que les textes sont misogynes, qu'il est écrit littéralement que les femmes ont pour obligation de se voiler, de cacher leurs parures, de baisser les yeux à l'approche des hommes (les hommes n'ont, quant à eux, aucune obligation en la matière). Vous ne savez peut-être pas (mais pourquoi pas) qu'elles sont converties dès le plus jeune âge (même procédé pour le christianisme ou le judaïsme), qu'il est extrêmement rare qu'il leur soit laissé le choix de ne pas croire, ou de croire plus tard. Enfant déjà, il leur est seriné qu'elles doivent porter le voile, et plus si affinités. Ces femmes sont, en conséquence, conditionnées dès le plus jeune âge au port du voile. Il est vrai qu'il serait bien plus que confortable de s'auto-persuader que ces femmes ont le choix (comme vous le faites) que c'est leur problème (comme vous le faites encore) : je m'y refuse. J'entends bien votre discours, votre position ambivalente sur le sujet, ne me demandez pas de les partager. Ça ne me ressemble pas. J'ai déjà grande patience de vous répondre malgré vos distorsions grossières. Et pour répondre à votre question : absolument, par confort et hypocrisie. Phallo ! ^^
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