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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Il ne s'agit pas de faire "tendance". Le topic ne se résume d'ailleurs pas à évoquer la pédophilie de ce temps. Et pour en revenir à ces magistrats de l'époque, j'ai la conviction que les gens du peuple les percevaient ainsi -pourris et corrompus jusqu'à la moelle- même s'ils ne devaient pas oser l'exprimer ouvertement. D'ailleurs, si la Révolution française a eu lieu après le règne de Louis XV, ce n'est pas un hasard. Le peuple était déjà dégoûté depuis Louis XV de la royauté, du pouvoir, des notables de la société, quand c'était Louis XVI qui régnait. On ne connaissait pourtant pas de vices à Louis XVI, qui plus est roi pas trop sévère comparé aux précédents. Il aura payé pour eux en somme.
  2. Disons que le texte est de moi, mais les faits relatés je les tiens d'une historienne confirmée, qui a eu des originaux en main (registres, etc., la veinarde !) qu'elle a pu éplucher pour mener son enquête et en tirer des conclusions. Idem concernant la Bête du Gévaudan, le livre le plus fiable que j'ai lu sur le sujet est La Bête du Gévaudan de Michel Louis (éd. Perrin), qui n'est pas historien mais spécialiste et passioné des loups en plus d'avoir été le directeur du zoo d'Amnéville (l'est-il encore à ce jour ou a-t-il pris sa retraîte, je l'ignore). Il connaît bien le comportement des loups, a mené une longue et minutieuse enquête sur cette triste affaire, a eu des documents originaux en main, a patrouillé sur le terrain, a interrogé des scientifiques de la police... Donc, si ça vous intéresse, c'est le bouquin que je vous recommande pour ma part.
  3. Par curiosité, je consulte le dico pour voir la définition de ce mot, Historiographie : activité de celui qui a la charge officielle d'écrire l'histoire de son époque. Terme générique désignant les documents historiques qui ont trait à un sujet donné.Bon, et pourquoi ce forum ouvert à tous, ne proposerait-il pas tout simplement une rubrique Histoire pour tous, et qui se ferait par tous ? Tous, autrement dit par les diplômés en Histoire et les autres. Le fait que des mots familiers soient glissés par-ci par-là, pourquoi pas donc ? Pourquoi également, certains forumeurs qui aiment raconter les choses avec humour, ne partageraient-ils pas leur version humoristique de l'Histoire avec les autres ? Faudrait-il faire de cette rubrique un sanctuaire réservé aux diplômés ? Aux historiens confirmés ? A la rigueur, que les vrais historiens apportent leur rectification quand cela s'avère nécessaire : corriger une date erronée par exemple, de façon à faire prendre le bouillon de culture, plutôt que de le condamner. Pourquoi pas ? La culture, est-ce que ce n'est pas mieux quand c'est "pour tous, et par tous" ?. Parenthèse fermée.
  4. Sauf que le droit de cuissage était en réalité fort peu pratiqué par les seigneurs et le roi, qui se contentaient de passer une cuisse à titre symbolique dans le lit de l'épousée avant la nuit de noces. D'ailleurs, ça me paraît logique : imagine lorsque des serfs se mariaient, le pauvre seigneur habitué aux dames élégantes, contraint de se vautrer avec une paysanne à l'hygiène douteuse, sur une méchante couche de paille grouillante de vermine. De même, un roi avait suffisamment de courtisanes à sa disposition pour se passer de visiter les lits les nuits de noce, au risque de se faire des ennemis et de causer des troubles à l'intérieur de son royaume. En revanche, je pense que les goûts pédophiles de Louis XV ne devaient pas trop être ébruités, car cela aurait causé beaucoup de tort à la monarchie. Pour en revenir à cette affaire de "plaque tournante" de l'Hôpital général de Paris, quand on sait que des centaines d'enfants ont disparu en passant par cet endroit, certains se sont peut-être retrouvés dans la chambre de Louis XV, mais on peut penser que des pédophiles de la France toute entière, et sans doute même d'autres pays, venaient s'y approvisionner. Peut-être même qu'une bonne partie de ces enfants ont été achetés par de gros exploitants qui les ont envoyé travailler comme esclaves dans des mines, etc.. Le saurons-nous un jour ?
  5. (NB : je viens de corriger : la maîtresse en titre de Louis XV était la Pompadour, pas Mme de Montespan qui avait été la maîtresse de Louis XIV).
  6. là, ce n'est pas d'un historien, c'est de moi. Et alors ? Est-ce que ça ne traduit pas exactement ce qu'ils étaient ?
  7. Ce sont les prémices de la foi : tu commences à croire en la vie après la mort, d'où les âmes de ces poissons morts flottant tels des anges aux-dessus de vos assiettes !:D
  8. Bonjour, Sous Louis XV "le Bien aimé", mendicité et vagabondage étaient passibles d'arrestation puis d'envoi aux colonies. Les orphelins étant, quant à eux, confiés à des instituts de charité, tels l'Hôpital général, à Paris. Or, étrangement, comme du jour au lendemain dans la capitale, dès 1749 et plus encore en 1750, la police se mit à arrêter puis emmener des enfants qui jouaient dans la rue, ou allaient faire les commissions, ou marchaient sur le chemin de l'école (au nombre de 500 à Paris à l'époque). Choqués, les parents se soulevèrent : plusieurs émeutes très violentes et sanglantes éclatèrent. C'est d'ailleurs à partir de ce moment que Louis XV cessa d'être appelé "le Bien aimé". Il se trouve que ces enlèvements seraient directement liés à un gigantesque trafic d'enfants, dont l'Hôpital général était la plaque tournante. Dans les registres de cet établissement, aux mains des magistrats corrompus jusqu'à la moelle de Paris, étaient soigneusement consignées les entrées, puis les sorties (parfois avec un de leur proche, leur mère venue les chercher par exemple) de ces milliers de malheureux... Mais parmi tous ceux qui sortaient, des centaines disparaissaient totalement de la circulation ! Et on n'a jamais su ce qu'il était advenu d'eux. Or, il se trouve que les enlèvements d'enfants à Paris ont commencé après que Louis XV ait ordonné à l'archevêque de Paris d'aller enquêter dans cet institut géré par des "laïques", et d'y mettre de l'ordre. Il faut dire que l'entente n'était alors pas au beau fixe entre le Parlement et le roi, et que les magistrats, devenus rétifs, rechignaient à lui obéir. L'ignoble trafic interrompu, il fallait continuer malgré tout à pourvoir aux attentes des innombrables pédophiles dont grouillait le royaume. Mais revenons aux émeutes : les gens de "la livrée" y avaient ardemment participé. Les gens de la livrée, c'était l'ensemble des domestiques portant livrée. Parmi eux, sans aucun doute, un certain Robert François Damiens se sera volontiers mêlé, car sa fille, justement, a été enlevée en 1750. Mais qui est ce Mr Damiens ? Damiens est un grand et bel homme au service de Marigny, à Versailles. Son maître et ses familiers sont au courant de cet enlèvement, ils en parlent parfois dans les alcôves du palais royal. En 1757, le 5 janvier, un jour où il faisait très froid, lui qui n'avait jamais digéré cet enlèvement, et tout ce qui avait du s'en suivre, il perdit son sang froid et poignarda le roi dans le dos. C'était avec une petite lame, et Louis XV n'en mourru pas. Il ne sentit d'ailleurs même pas qu'il avait été transpercé par une lame, le ressentant comme un grand coup de poing. Damiens n'avait pourtant rien d'un insensé ni d'un fanatique, contrairement à ce qu'en dit Voltaire. Ce n'était pas un fou, c'était quelqu'un de très humain, et surtout pas manipulé, pas plus par les Jésuites que par les Jansénistes. C'était plutôt un père éprouvé et écoeuré. Pour son geste, il fut condamné à mort, et exécuté de la façon la plus abominable. L'écartèlement, après des heures de torture. Louis XV n'en avait pas demandé tant, qui avait demandé sa grâce dans un premier temps, puis qu'on l'étranglât simplement. Mais à chaque fois les magistrats s'y opposèrent, et comme le roi était faible, qu'il n'avait pas de caractère, et bien les magistrats purent faire comme bon leur semblat : à savoir lui infliger un supplice public pour faire peur à la foule. Tout le dossier juridique de l'infortuné Damiens fut truqué de A à Z par cette justice de pourris : escamotage des dates, des horaires, des interrogatoires... Inscription de séances qui n'ont jamais eu lieu sur les registres du Parlement... Suppression du signalement de l'enlèvement de la fille de Damiens dans les dossiers du procès, etc. etc.. Tout aura donc été fait pour que nul ne sache ce que ce Damiens avait à dire. On prétend en outre que Louis XV lui-même était pédophile, amateur de petites filles que lui fournissaient sa maîtresse -Mme de Pompadour- pour demeurer sa favorite en titre. Son règne n'aura en tous les cas pas été des plus glorieux en la matière. C'est qui plus est sous celui-ci qu'eut lieu l'affaire de la Bête du Gévaudan : des crimes en série de femmes, d'adolescents et d'enfants imputés à un loup de forte taille dans le Vivarais, le Gévaudan, le Velay, le Cantal et la Margeride... Or les loups ne déshabillent pas leurs victimes, ne font pas de scènes macabres avec leur dépouille, n'utilisent pas le tranchant d'une arme blanche pour les décapiter... Il est vraisemblable que des victimes aient été violées, et que ces crimes soient les actes d'un ou de plusieurs détraqués. Quoi qu'il en soit, on est en droit de se demander si la Révolution aurait eu lieu si le règne de Louis XV avait été un peu plus reluisant. (D'après les recherches minutieuses de Mme Marion SIGAUT, historienne, écrivain, auteure de La Marche Rouge, les enfants perdus de l'Hôpital général, et de Mourir à l'Ombre des Lumières).
  9. OK, j't'envoies ça tout de suite.
  10. Bon, alors, Dolph, je voudrais demander de l'aide dans la rubrique "droit" au sujet d'un litige avec un FAI. Est-ce que je dois me contenter de citer "un FAI" à chaque fois, dans le texte, ou bien est-ce que je peux citer ouvertement le nom de la société ? (c'est une société fournisseur d'internet, d'adsl, etc.).
  11. Bon, alors puis-je te demander, Dolph ?
  12. Salut ! Donc, ma question est : à qui exactement faut-il s'adresser quand on veut lancer un topic, mais qu'on est pas sûr-e et qu'on souhaite obtenir une information en privé (par rapport aux lois, etc.) ? J'ai posé ma question sur la messagerie d'un administrateur (ou du moins, je pense que c'en est un : Phob) mais il ne m'a pas répondu. Peut-être alors qu'il faut s'adresser à quelqu'un d'autre ?
  13. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Nan mais c'est un piège là ? C'est un visage actuel ou de ya quelques années ? Elle me fait penser à Milla Jovovich ? Ainsi qu'à Kirsten Dunst...
  14. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Pfff, j'vois pas, son visage je l'ai déjà vu, mais oublié qui qu'c'était !
  15. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Et Linda Evangelista ?
  16. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Bonjour Kmille H, enfin de retour, ah on t'attendait comme un messie ! L'actrice ? Tiffany Thiessen ? Des fois... Heidi Mueller ? Brooke Shields ? Kirstie Alley ? Fergie des Black Eyed Peas ?
  17. "Si une responsabilité est avérée (...) tous les moyens rencontrent mon assentiment" Manuel Valls au sujet de cette affaire. Bravo Manu ! ça change de François-le-mou.
  18. Comme il fallait s'y attendre, fric et copinage annonce une année de la culture désastreuse à Marseille, capitale de la culture 2013 : Marseille 2013, la colère des artistes refusés : L'acteur Philippe Caubère, ou le photographe Antoine Agoudjian, n'ont pas reçu le label «Marseille 2013». Mais sur quels critères certains artistes ont-ils été refusés ? L'argent, peuchère ! «Marseille, tais-toi Marseille, tu cries trop fort!» Vous souvenez-vous de la chanson de Colette Renard composée par le duo Vidalin-Datin? Marseille ne crie pas toujours trop fort. C'est même plutôt en catimini que la nouvelle capitale européenne de la culture a écarté un certain nombre d'artistes qui semblaient pourtant porter des projets intéressants et légitimes. Rappelons à ce propos qu'Edmonde Charles-Roux, résistante, journaliste, écrivain, issue d'une très grande famille d'armateurs et d'industriels marseillais, épouse du regretté Gaston Defferre, maire «historique» de la ville, s'est étonnée que nul hommage ne soit rendu à la mémoire de l'une des grandes figures de la cité phocéenne, Roland Petit. Le danseur et chorégraphe n'aurait pas eu la «carte»! Pourtant, il lui avait fallu une belle énergie pour créer, en 1972, le Ballet National de Marseille, et pour le diriger vingt-six ans durant… Caubère, un projet ensablé Ce «recalé» n'est plus là pour prendre la parole. Philippe Caubère, si. Et il ne s'en prive pas. «Mais attention, je n'attendais rien d'une telle organisation, prévient-il. Ce ne sont pas des manifestations artistiques… Il y a un an et demi cependant, un jeune homme qui organise des promenades-découvertes dans la région, un beau projet inscrit dans le cadre de Marseille 2013, m'a convaincu que mes spectacles consacrés à André Suarès avaient leur place dans la programmation.» Depuis plusieurs années, Philippe Caubère, natif, faut-il le rappeler, de Marseille, a contribué à faire connaître cet autre Phocéen qu'est l'écrivain André Suarès. De Bussang à Avignon et jusqu'à Paris (dernière le 13 janvier à la Maison de la Poésie-Théâtre Molière), il a chanté Marsiho, c'est-à-dire Marseille, mais aussi Vue sur l'Europe, des textes de résistance et de lucidité de cet auteur d'ampleur universelle. Ainsi, l'acteur et metteur en scène a-t-il envoyé son projet. Bernard Latarjet, qui était encore directeur général de l'association chargée de préparer la capitale européenne 2013 (avant de n'en devenir que simple conseiller), le reçoit. «J'ai évoqué ces textes mais aussi tout mon projet sur le Sud, avec les Îles du Frioul, la Joliette, confie-t-il. Un projet très réflechi et bouclé avec mon administratrice. Nous avions d'ailleurs contacté Dominique Bluzet, qui dirige le Gymnase. Les équipes de Marseille 2013 ont dit qu'elles étaient intéressées…. et puis plus rien!» Tout s'est ensablé. Les mois passent jusqu'à ce que Latarjet daigne le rappeler. «Il m'a simplement dit qu'il n'avait plus d'argent et qu'il allait d'ailleurs au Quatar pour essayer d'en trouver…», se souvient celui qui fut un des piliers du théâtre du Soleil et qui, avec ou sans Marseille 2013, continuera à porter la parole de Suarès. Les mésaventures d'Agoudjian Mais l'un des cas les plus ambigus de refus reste celui qui a été opposé au grand photographe Antoine Agoudjian. La Bonne Mère, il la connaît bien. Sa famille, contrainte de fuir l'Arménie, a débarqué sur le port marseillais dans les années 20. Ses reportages, la manière dont il a travaillé, depuis 1989 sur l'Empire Ottoman, les photographies extraordinaires qu'il a rapportées d'Arménie ou de l'Irak en guerre et que l'on a pu admirer dans une très belle exposition Galerie Matignon en septembre et octobre 2011, ont fait de lui un des artistes et reporters les plus admirés des connaisseurs. Il y a trois ou quatre ans, Antoine Agoudjian a élaboré un projet qu'il a soumis à Bernard Latarjet. Son ambition? Travailler au plus près des événements de Marseille 2013 et, pour cela, disposer d'une résidence préparatoire. La réponse se fait attendre. Jusqu'en avril 2011. «Nous réactivons le dossier. On me propose alors la Chambre de commerce, explique le photographe. Sauf que j'apprends, au même moment, qu'une jeune photographe a obtenu la résidence que je sollicitais, qu'elle a reçu 30.000 euros et qu'elle travaille exactement dans mes pas, reprenant ce que j'ai proposé. Et que, de surcroît, son exposition serait accueillie au MuCEM, le musée des civilisations qui va ouvrir.» Antoine Agoudjian est un calme. «J'ai alors écrit une lettre très ferme et très courtoise, explique-t-il. Comme il y avait deux recherches parallèles, j'ai demandé que nous soyons tous les deux exposés au MuCEM.» Le grand éditeur Robert Delpire écrit lui aussi à Bernard Latarjet. Il n'aura jamais de réponse. Ce même Latarjet qui, décidément, a de drôles de relations avec l'argent de Marseille 2013, signifie au photographe: «Moi, je suis prêt à vous soutenir, si vous trouvez un financement.» Curieuse manière d'établir une programmation. Antoine Agoudjian, près de 30 ans de photographie, un parcours exceptionnel, serait moins représentatif que Kathryn Cook, la jeune artiste qui lui a été préférée. Fataliste, Agoudjian hésite aujourd'hui à faire profiter la nouvelle capitale européenne de la culture de son travail. «Des amis m'ont proposé de participer à une manifestation au Pavillon M, l'ancien espace Bergeron, près de la Mairie, conclut-il. Mais, évidemment, il faut voir…» Mon lien : (le Figaro culture)
  19. Nul besoin de te discréditer : tu es en train de te discréditer tout seul. Te rends-tu compte que tu es en plein dans le monde des bizounours, là ? Ce qui serait contre productif serait surtout de ne rien faire. Si ces gens n'ont pas réfléchi aux conséquences, c'est parce qu'ils avaient l'habitude de profiter d'une société où règnait une totale impunité pour ce genre de délit. Maintenant les voilà punis, ce n'est pas démesuré par rapport à ce qu'ils ont fait subir à leurs semblables pendant plusieurs années, bref, ce qui devait arriver est arrivé. Allez tiens, en ton honneur :
  20. Pour le reste, évidemment qu'il y a eu des tentatives de dialogue, des couriers, des mises en garde, etc.. On a pas le droit de virer les familles aussi facilement en France, il faut vraiment que ça remonte à la Cour, que le préfet soit au courant et donne son accord. Il y a des démarches fastidieuses avant de mettre une famille à la porte, et il faut qu'ils aient franchement tiré sur la corde, comme on dit.
  21. On voit que tu sais pas comment ça se passe dans une cité difficile.
  22. Pffff :mef2: et tu crois, sérieux, que ça se passerait comme ça ? Franchement, tu n'y es pas du tout ! Et d'ailleurs, ces familles, avant d'en arriver là, il y en a forcément eu, des tentatives de dialogue pour les ramener à la raison.
  23. Même en lisant des journaux au sujet de cette affaire, je constate qu'il y en a toujours pour plaindre des "pauv' malheureux qui font chier tout le monde", sans raison évidemment. Je me demande s'ils savent, ces éternels tapoteurs de mains, ce que ça fait de vivre dans une cité, en particulier au rez-de-chaussée d'un immeuble squatté ? Est-ce qu'ils se rendent compte ce que ça fait de devoir subir, en sortant ou en rentrant chez soi, des connards qui vous bloquent l'entrée pour vous obliger à leur demander "pardon", qui vous envoient la fumée nauséabonde de leur shit dans la figure en vous toisant, qui s'amusent à se bousculer dès qu'ils vous voient arriver pour faire exprès de vous bousculer aussi, ou alors s'arrangent pour se frotter sur vous au passage si vous êtes une femme, quand ils ne vous traîtent pas de pute ou autres noms d'oiseaux avec de grosses voix bovines... Et puis ce que ça fait, aussi, de trouver sa boîte à lettres arrachée, ou bien ses pneus crevés, sa bagnole cramée, ou son nom taggé en gros avec des obscénités et des méchancetés sur sa famille, même sur ses "morts", pour n'avoir pas voulu baisser les yeux, ou poser un genou en terre devant eux... D'avoir à supporter sans arrêt les odeurs de pisse, les déchets, les mollards, le boucan toute la nuit... D'avoir à supporter des menaces, parfois l'arme au poing, et toutes autres sortes d'humiliations quand on est une femme seule, ou un petit vieux, un handicapé, un malade, ou même un type sans histoire qui n'a rien demandé à personne... Enfin, de ces gens qu'on peut croiser dans un hlm quoi, et qui n'ont pas les moyens d'aller habiter dans le privé. Est-ce que vous pensez vraiment que ces individus qui commettent des dégradations et emmerdent autant qu'ils peuvent, ou même leurs parents, qui savent tout mais ne disent mot, comme s'ils n'avaient jamais remarqué que leurs progéniture traînait toute la nuit, est-ce que vous pensez que des personnages de cet acabit soient capables d'une once de pitié, d'humilité et d'humanité envers les autres de leur voisinage ? Non, mais vous pensez franchement qu'on vire des locataires comme ça, pour des riens ? ça a du être putain de grave en vrai, pour qu'ils soient virés, et c'est bien fait pour eux, sans compter que leurs gamins n'étaient pas si gamins que ça. Ils étaient plus proches de l'âge de raison que celui de la culotte courte en tout cas.
  24. Ces familles ne sont pas à plaindre, elles étaient forcément au courant. Sans doute en avaient-elles même rien à battre de tout le mal que pouvaient faire leurs enfants, comme je l'ai toujours constaté dans les cités où j'ai résidé jusqu'à une certaine époque : des gens qui se sentaient forts et supérieurs aux autres locataires parce que leurs rejetons étaient des petites frappes. Il faut espérer que cela les fasse réfléchir pour quand elles seront relogées, mais ça...
  25. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Bon, je propose encore Zac Efron, sans espoir, puis j'abandonne, vaincue !
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