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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Doïna

    On raconte que...

    Après le décès de sa troisième épouse -la reine Jeanne- Henry VIII se remit à la recherche d'une épouse, et l'ayant fait savoir, on lui envoya des portraits de jeunes princesses de toute l'Europe. La malheureuse élue fut Anne de Clèves, grâce à, ou plutôt à cause de l'illustre peintre Holbein, qui l'avait grandement mise en valeur en la peignant de face. Or la demoiselle avait le nez long et en trompette, et quand le roi d'Angleterre put la voir telle qu'elle était en vrai, il fut tellement outré par son profil qu'il se serait écrié quelque chose comme "Si ce Holbein était devant moi, je lui foutrait mon poing dans la figure !". Henry VIII l'épousa malgré tout, mais la nuit de noces ne fut jamais consommée, et la princesse de Clèves, délicatement surnommée "la Jument des Flandres" par son auguste époux, fut au final répudiée au bout de quelques mois.
  2. Doïna

    On raconte que...

    L'abbé Lhomond, grammairien du XVIII° siècle, a écrit un ouvrage en latin qui s'intitule "De viris illustribus urbis Romae a Romulo ad Augustum" (Des hommes illustres de la ville de Rome de Romulus à Auguste), dans lequel il rapporte comment Caton provoqua la troisième guerre punique à l'aide d'une figue : "Il apporta à la curie une figue précoce, et secouant sa toge, il la fit voir à tous ; comme les sénateurs admiraient sa beauté, Caton leur demanda quand ils pendaient qu'elle avait été cueillie. Ils affirmaient qu'elle leur paraissait toute fraîche. "Pourtant, sachez qu'elle a été cueillie il y a trois jours à Carthage ; voilà à quelle proximité nous sommes de l'ennemi."" Car c'était un fait que seulement trois jours de navigation séparaient Carthage de Rome... Et à l'heure où Carthage avait recouvré sa prospérité, qui s'armait déjà pour aller guerroyer contre un roi numide sans en avoir demandé l'autorisation à Rome, bafouant ainsi les dispositions du traité de paix qui avaient mis un terme à la seconde guerre punique, les sénateurs romains ne se décidaient pas à se lancer dans une nouvelle guerre. Caton s'en exaspérait, qui se fit l'artisan de la troisième guerre punique : Delenda est Carthago ! (Il faut détruire Carthage). Ce serait donc grâce à une petite figue de rien du tout qu'il serait parvenu à ses fins.
  3. Doïna

    La virilité

    Les féministes ne sont pas des femmes qui singent les hommes, pour la énième fois, et d'ailleurs même un homme peut être féministe. Ah, la, la, cette manie de ne pas vouloir comprendre ce qu'est le féminisme en réalité !
  4. Doïna

    Vivre à Marseille

    Si c'est à Nice que je passe, alors j'aimerais autant aller m'acheter un poulet rôti de chez "Poulaga", "cuisiné" par un flic. La rôtisserie se trouve juste en face du poulailler...:smile2:
  5. Bonne soirée à toi aussi, t'inquiètes l'histoire du 9 c'est rectifié.

  6. Oui bon, alors pour être plus précise : le président et les ministres, qui sont du PS et qui sont au pouvoir. Si c'était moi qu'étais au pouvoir tiens, le Soral je te l'éjecterais d'une chiquenaude !
  7. J'ai lu ça dans le Huffington post hier ou avant-hier, où il était alors dit que "Soral faisait peur au PS avec ses commandos", modifié depuis en "inquiète le PS". Oui, parce qu'avec un énoncé comme "le PS a peur de Soral", au PS ils devaient franchement passer pour des péteux. Si un gouvernement tremble devant ça, où va-t-on ?
  8. Justement, les pompiers ont dirigé cette femme vers le SAMU, comme ils font toujours quand quelque chose nécessite l'expertise d'un médecin (hormis les villes où il y a des pompiers médecins pour cela). Mais le médecin de garde du SAMU au téléphone n'a pas jugé nécessaire d'envoyer une ambulance pour prendre l'enfant en charge : il a froidement répondu à la mère qu'elle devrait l'amener à l'hôpital par ses propres moyens alors qu'elle lui avait dit ne pas avoir de véhicule !
  9. Doïna

    Vivre à Marseille

    Si c'est juste pour six mois... Oui je suis ok pour les pizzas : c'est un des rares endroits en France où on sait les faire ! Donc si vous allez à Marseille, bouchez-vous les oreilles, fermez les yeux et contentez-vous de manger de la pizza. :smile2:
  10. C'est vraiment moche tout ça, pauvre petit garçon.
  11. Voilà ce qui s'appelle entrer dans le vif du sujet.:D
  12. Doïna

    La virilité

    Tenez, dans le Larousse médical, on peut lire ceci :
  13. Doïna

    La virilité

    Effectivement, il serait bon que Savonarol y réponde dans l'intérêt de ce débat. Pour ma part, je me suis donné la peine d'aller lui chercher plusieurs définitions de "féminiser" prélevées dans différents dictionnaires, lui montrant que je n'inventais rien (cf mon post n° 47 en page 5) : à savoir qu'il y avait bien plusieurs définitions différentes, et que celles se rapprochant d'un dico à l'autre n'en étaient pas moins différemment nuancées. Savonarol, je m'efforce d'être patiente avec toi : on ne peut logiquement pas mener un débat en droite ligne sur la féminisation si ce dernier mot est l'objet de diverses définitions, et même en s'appuyant sur les définitions du Larousse puisque c'est ce dictionnaire que tu as choisi. De même, s'il s'agit de cette définition citée par Titenath "Atténuation, chez l'homme, des caractères sexuels secondaires masculins, suivie de l'apparition de caractères sexuels secondaires féminins", alors il faut -c'est nécessaire- que tu nous apportes une description nette de ces caractères secondaires -donc accessoires- masculins et féminins, non pas en te basant sur ton avis personnel, mais en ouvrant le champ de tous les possibles puisqu'il s'agit d'un débat philosophique. Il importe par conséquent que tu nous répondes précisément à ce sujet.
  14. Doïna

    La virilité

    N'oublions pas non plus quand la force physique est mise au service de la lâcheté. Les rubriques de faits divers foisonnent de ces histoires où un individu, plutôt que de reconnaître courageusement tous ses torts et admettre que c'est lui qui s'est mal conduit face aux reproches de la personne qui partage sa vie, préfère lâchement et bassement céder à la violence sur cette dernière plutôt que de se remettre en question.
  15. Autrefois, les Bédouins allaient au désert pour planter leurs tentes, mais les temps ont bien changé ! Enfin, c'est tout de même une histoire qui ne manque pas de fondement. :)
  16. Doïna

    La virilité

    Non la diplomatie n'est pas une caractéristique de féminisation, c'est ce que je me tue à dire ! C'est toi qui a ouvert ce topic en posant le courage propre de l'homme, et la diplomatie propre de la femme ne pouvant passer par l'affrontement physique. Ce sont tes mots ! C'est pour cela que pour moi, l'homme ne s'est pas féminisé ! Les définitions du Larousse que tu as postées je les ai lues oui (pour la énième fois, bon sang, mais tu ne lis rien de ce qu'on te répond ou quoi ?), mais tu n'en as posté que deux sur les quatre que l'on peut consulter, pourquoi ? Les deux autres ne t'arrangeaient pas ? Bon, et pour finir, ce n'est pas moi qui ne comprends pas tes propos, c'est toi qui t'efforces de mal interpréter les miens, en arrivant même à te contredire toi même puisqu'à présent tu viens nous balancer que la diplomatie n'est pas une caractéristique de féminisation, au contraire de ce qui est écrit dans ton post initial. Quelle mauvaise foi décidemment ! Ah, mais non de non, quelle réflexion idiote, non on n'a pas honte d'être des femmes, mais te rendras-tu compte à la fin que dire "la société se féminise" ne veut rien dire quand on parle de la société toute entière, puisqu'il y a toujours eu des femmes ! A la rigueur, dire "la politique s'est féminisée" dans le sens où les femmes ne participaient pas à la vie politique autrefois alors que c'est le cas maintenant, ça a un sens ; mais dire "la société se féminise" n'en a aucun puisque la société a toujours été constituée de femmes et d'hommes. Maintenant, que la loi soit d'ores et déjà la même pour tous ne signifie pas que la société s'est féminisée, c'est toi qui emploies mal les mots, à moins que toi tu l'emploies dans le sens "les hommes se conduisent comme des femmes, plus comme des hommes", selon les critères d'autrefois alors, étant donné que les critères ne sont plus les mêmes qu'avant. Mais il existe quantité de barbarismes, de solécismes, ainsi que des mots fourre-tout (beauf, bobo, etc.) que les dicos définissent comme ils peuvent parce que le mot fait partie entière du langage courant, mais auxquels nul ne peut donner de définition clairement délimitée. Prends ton dico, vérifie, regarde les définitions de "barbarisme", etc. Ecoute, si tu tiens à être l'homme d'un seul livre, libre à toi, mais alors n'espère pas faire l'unanimité. Maintenant, prétendre que l'homme se féminise n'a aucun sens parce l'homme est toujours un homme, sauf pour toi qui associe un sexe aux qualités & défauts des individus : le courage propre du mâle, la manipulation propre de la femelle, etc. ce qui n'est que ton appréciation personnelle sur la question, qu'on n'est pas obligé de partager.
  17. Doïna

    La virilité

    Diantre, mais à quel instant ai-je dit que le dico inventait des définitions qui n'existaient pas ! Essaye de comprendre un peu : les gens qui produisent un dico sont bien obligés de donner des définitions pour des mots dont le sens est flou ou aléatoire selon par qui il est employé, parce que ces mots sont passés dans le langage courant. Il existe un tas de mots comme ça, par exemple le mot "beauf" : dans tous les dicos on trouve des définitions de ce mot, divergentes évidemment de l'un à l'autre, chacun pouvant l'expliquer à sa façon, et même l'adapter au gré des situations. Avec des mots comme "féminiser", "féminisation", il en va de même, excepté bien sûr quand il est question des termes à qui l'on donne un genre féminin. En revanche, l'homme devenu plus intellectuel et diplomate que ses ancêtres ne s'est pas "féminisé" (dans ta tête peut-être, mais pas dans les faits), il ne fait que s'adapter à son milieu, à son époque. Idem pour une femme qui va exercer un métier jadis réservé aux hommes : elle ne se virilise pas. Tous ces individus dont tu vas dire bêtement qu'ils se féminisent ou se virilisent, n'ont rien fait d'autre que se libérer de traditions désuètes.Je ne comprends d'ailleurs pas pour quelle raison tu m'imputes un égo blessé parce que je "refuserai de lire et d'intégrer les définitions d'un dictionnaire", c'est totalement stupide. J'ai lu ces définitions pour commencer, ensuite, pour ce qui est de les intégrer, je ne suis pas obligée d'intégrer une définition si j'y décèle un barbarisme. Pardon, mais il ne faut pas tout prendre pour parole d'évangiles, et faire preuve un minimum d'analyse personnelle. Pour illustrer ce que je suis en train de t'expliquer, je vais te citer un panel de définitions lisibles dans les dictionnaires espagnols jusqu'à l'année passée (Cf) : féminin = (...) faible, frêle ; homme = individu qui possède les qualités viriles par excellence, tel que le courage et la fermeté ; mère = femelle qui a accouché/femme mariée ou veuve, maîtresse de sa maison ; jouir = connaître une femme charnellement ; orphelin = enfant qui a perdu spécifiquement son père... Les dictionnaires de français ne sont plus aussi sexistes depuis longtemps, mais toujours est-il que si c'était le cas je tiquerais sans honte sur pareilles définitions. En fait, c'est toi qui me lis de travers : quand j'ai rapporté qu'un dictionnaire a associé au verbe "féminiser" les termes "émasculer", "châtrer", je l'ai dit moi-même que cela n'était pas des synonymes adéquats, donc ce n'est pas ma lecture qui est prosaïque, c'était les associations de ce dictionnaire. Essaye de faire un peu attention en rapportant les propos des autres, merci ! Idem quand j'ai dit que "féminisation" serait un terme juste dans un cas où on transformerait chirurgicalement un individu mâle en individu femelle (au conditionnel et pas au présent, ce qui nuance mon explication). Parce qu'on ne peut pas prétendre qu'un homme "se féminise" à notre époque ! Parlez-moi du chevalier d'Eon en son temps, qui se "féminisait" ostensiblement au regard des gens de cette époque ultra-séparatiste des sexes, mais ne venez pas me dire que l'homme moderne se féminise parce qu'il a appris à se montrer plus diplomate, parce qu'il ne se bat plus en duel, parce qu'il aide au ménage, change les couches, ou je ne sais quoi d'autre ! Je ne suis pas en train de reconstruire le monde, c'est le monde qui est devenu ainsi, dans les pays développés du moins. Quelle déformation vas-tu encore apporter à mon post pour éviter cette réalité ? Ah, et pour finir : la démence, tu peux en parler va ! Venant de toi c'est juste rigolo, pas insultant.
  18. Doïna

    La virilité

    En vérité, je trouve que de nos jours il faut dépasser cette idée que le courage soit associé à l'homme et la diplomatie à la femme, pour la simple et bonne raison que ce sont des concepts abstraits. Autrement dit, le courage peut se retrouver aussi bien dans l'un ou l'autre sexe, idem concernant la diplomatie, et même la négociation, la manipulation, la douceur, la gentillesse, l'agressivité, et caetera. Quant au pouvoir de prendre par la force qu'aurait l'homme, c'est exclu dans une société humaine. Il est vrai que par le passé, certaines sociétés s'autorisaient de prendre par la force au cours de razzias : les Huns, les pirates, etc., mais c'était ni plus ni moins du vol. Dans une société comme la nôtre, on ne prend pas par la force. Voici diverses définitions de "féminiser", pour en revenir à ce mot : Là ça passe : l'Académie a admis la féminisation de certains noms ou adjectifs qui n'avaient pas de forme féminine avant. Bon là c'est assez flou. Disons que dans un certain contexte, oui on peut l'accepter. Par exemple une représentation d'animal grimée en femme. Maintenant, pour un homme, c'est vraiment pousser à l'exagération : le maquiller et l'habiller comme une femme, en lui mettant des faux seins, par exemple. Pourquoi pas : on dira alors "féminiser le football", "féminiser la politique", etc. ce qui sous-entend que ces milieux étaient fermés aux femmes auparavant.Wordnet donne pour synonymes de ce verbe "déviriliser", "efféminer", "châtrer", "émasculer". Là encore, c'est impropre, en particulier dans ces deux derniers cas. Un homme châtré ou émasculé ne devient pas une femme. Même avec les progrès médicaux actuels, il est très difficile de faire passer un individu du sexe masculin au sexe féminin, et quoi qu'il en soit cela ne se limite pas à une émasculation. Je m'arrête là : on voit qu'il existe plusieurs définitions, et que chaque dictionnaire y va de la sienne, parce que justement ce n'est pas clair, il y a un truc qui cloche. Féminiser est un de ces mots fourre-tout, que chacun comprend à sa façon, qu'on utilise pour parler de choses tout à fait différentes.
  19. Doïna

    La virilité

    * Atténuation, chez l'homme, des caractères sexuels secondaires masculins, suivie de l'apparition de caractères sexuels secondaires féminins. * Augmentation de la proportion des femmes dans une profession, une organisation, etc. : La féminisation du corps enseignant. Concernant l'augmentation de la proportion des femmes dans une profession, une organisation initialement peuplées majoritairement d'hommes, parlons de féminisation, pourquoi pas. On pourrait au même titre parler de masculinisation de certaines professions puisqu'on voit de plus en plus d'hommes "sages-femmes", caissiers, assistants sociaux, etc. En revanche, concernant l'atténuation chez l'homme des caractères secondaires masculins, encore faudrait-il que ceux qui donnent cette définition précisent quels sont ces caractères secondaires, ce qui leur compliquerait sérieusement la tâche puisque cela les contraindrait à fournir leur avis propre sur la question, et/ou à tomber dans une démagogie d'un autre temps. Alors toi, qui te présentes comme moins ignorant que les autres, précise un peu quels sont ces caractères secondaires masculins, qu'on jauge un peu cette féminisation que toute une société leur ferait subir ? Franchement, "Féminisation" dans ce dernier cas, me semble un barbarisme. Il est dans le dico, soit, mais dans le dico se retrouve bon nombre de barbarismes pour la seule raison qu'ils sont utilisés, même si c'est à tort. C'est pas que je sois ignorante, c'est que je réfléchis, c'est tout. Féminiser un homme, à moins de lui ôter ce qui fait biologiquement de lui un homme pour le remplacer par des attributs physiques féminins : des seins et un vagin en l'occurrence, n'a une signification que dans les têtes obtuses qui se bornent à attribuer tels comportements, qualités ou défauts aux hommes et d'autres aux femmes. Désolée Savonarol mais se restreindre à la définition du Larousse ne fait pas de toi quelqu'un de supérieur intellectuellement.
  20. Doïna

    La virilité

    Féminiser, féminisation, sont des mots qui ne signifient rien, à moins que l'on opère tous les individus mâles d'une société pour en faire des individus femelles, ce qui n'est pas le cas. Donc dire que l'Arabie Saoudite est plus ou moins féminisée que la France ne voudrait rien dire, en revanche ce qui est sûr, c'est que les femmes ont moins de droits en Arabie Saoudite qu'en France. Après, tu peux me dire que c'est moi qui ne te comprends pas, c'est quand même bien toi qui emploie ce mot vide de sens qu'est la féminisation.
  21. Bonjour, je profite de l'existence de ce topic pour venir causer un peu des gens qui ne savent pas tenir leur chien faute d'autorité. Par exemple, je vois souvent des personnes courir après leur chien en le suppliant de revenir. Je dis bien "supplier", parce qu'ils le font sur le ton de la supplique, et non pas de l'ordre, ce dont le maître ne se rend pas forcément compte, alors que le chien le perçoit forcément. Vous me direz ce que vous en pensez, mais il me semble que les chiens ont l'esprit de meute, et qu'ils doivent avoir bien du mal à trouver leur place dans un milieu humain où on leur parle sur le même ton qu'aux autres humains du groupe (en l'occurrence les enfants quand ils ne sont pas obéissants) plutôt qu'avec le ton impératif qu'on devrait toujours consacrer à un chien désobéissant. Voilà qui cause mille soucis au maître : partout où il passe, il est contraint de forcer sur la laisse pour que son animal ne lui échappe pas histoire d'aller chahuter en sautillant autour de lui. Idem sur une aire où il aimerait bien le lâcher un peu, à l'occasion d'un pique-nique par exemple : le chien, au lieu de rester à proximité de lui et de se tenir tranquille, se met à courir partout en cercle à une certaine distance de lui, importunant les autres personnes présentes, un peu comme pour marquer un territoire le plus large possible autour du maître et faire comprendre aux autres : ici c'est notre territoire, c'est vous qui n'avez rien à y faire. Or le maître, au lieu de faire preuve d'autorité, recommence ses litanies sur le ton de la supplique, en vain. En prime, quand son chien se décide à revenir auprès de lui chercher des marques d'affection, au lieu de le gronder et de le repousser, le maître cède et le caresse, ce que le chien prend pour une approbation à son mauvais comportement, quand bien même le maître n'en a pas conscience. J'en parle parce qu'en cette période estivale je vois souvent ce genre de scène de chien à maître sur les bases de loisirs, et me dis que les gens ne comprennent rien à leur animal, qu'à la rigueur ils ne devraient même pas en avoir parce qu'en raison de leur irresponsabilité leur chien ne cause que des nuisances.
  22. Doïna

    La virilité

    C'était drôle quand même, ces lois de vieille date, ça donnait à la France un p'tit air d'Arabie Saoudite :smile2:
  23. Doïna

    La virilité

    Contrairement à ce que Savonarol prétend, la société n'est pas victime d'une soi-disant féminisation, mais ne fait que suivre son cours grâce au progrès technologique galopant. Il y a aussi le fait que ce soit une société de consommation. Si l'on veut remonter aux sources de cette préférence pour la diplomatie ou le négoce, voire la manipulation, plutôt qu'à la force brute, alors il faut remonter au moins jusqu'à la fin du Moyen-Âge, plus précisément jusqu'au Rinascimento italien (antérieur à la Renaissance française et au Rebirth anglais) quand des idées telles celles que Machiavel expose dans "Le Prince" ont commencé à se répandre dans les cours, marquant l'apogée de la Chevalerie et de ses codes d'honneur au profit de l'ascension de la bourgeoisie. Ce sont des idées qui ont fait leur chemin, lentement mais sûrement, jusqu'à nos jours. Cela dit, pour en revenir au progrès technologique, l'on conviendra qu'il modifie du tout au tout notre comportement, et que nous avons tendance à devenir des partisans du moindre effort. Sans compter qu'avec la bombe atomique il suffit d'appuyer sur un bouton pour rayer toute une région de la carte, alors à quoi bon aller jouer les preux sur un champ de bataille. Mais le courage, le courage qui vient du cœur, il est toujours bien là, pas dans tous les cœurs évidemment -cela n'a jamais été le cas de toute façon-, mais dans des cœurs de femmes et d'hommes.
  24. Doïna

    La virilité

    Tu confonds la négociation et le mensonge, alors que l'on peut très bien négocier sans mentir, sans même intriguer.Ensuite : recourir à la force est une bêtise quand cela peut entraîner des morts alors qu'on peut obtenir de bons résultats en dialoguant. Il n'y a rien de féminin là-dedans, il s'agit juste de bon sens.
  25. Doïna

    La virilité

    Ton mot "féminisation" n'a aucun sens, Savonarol. Toutes ces modifications qui surviennent dans notre société actuelle ne sont pas le fait des femmes, il ne s'agit pas d'une "féminisation", c'est tout à fait absurde.
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