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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Traduction ? Après l'anchoïade et l'oursinade, la patriarcade :smile2:
  2. Effectivement il y en aura toujours pour reprocher aux femmes d'aller servir sous les drapeaux, mais ces gens qui reprochent aux femmes de risquer leur vie dans une carrière militaire oublient qu'une femme risque sa vie aussi en tombant enceinte, car même actuellement une parturiente peut périr lors d'un accouchement. C'est d'ailleurs une réalité courante dans certains pays, triste réalité que des féministes hommes et femmes s'emploient à mettre en recul par l'information, la création de plannings familiaux, la systématisation des suivis médicaux plus systématiques des femmes enceintes, etc.
  3. Alors il faut changer notre regard sur ce problème. D'ailleurs, on peut aussi se faire agresser dans la rue par des voyoutes (à moins que le féminin de voyou ne soit "voyelle" ?), ça arrive, il n'y a qu'à lire les journaux. Il va falloir trouver le féminin de "voyou" au nom de l'égalité des sexes. :D
  4. Quand un homme est maltraité par sa compagne, ne peut-il déposer plainte contre elle, faire constater les coups par un médecin légiste et la contraindre à des dommages et intérêts ?
  5. Pour en finir avec les idées reçues concernant cette idée qui voudrait que la justice favorise les mères par rapport aux pères : s’agissant des dossiers de divorce, pour ce qui concerne la résidence des enfants, dans environ 50% des affaires le divorce est un « consentement mutuel », ce qui signifie que ce sont les deux parents qui, eux-mêmes et ensemble, décident chez qui leur enfant va vivre. Il n’y a donc aucun conflit sur ce point et aucun des deux ne peut prétendre être désavantagé par rapport à l’autre ; dans les autres divorces, qualifiés de « contentieux » (les 50% restants), le désaccord porte principalement sur la raison d’être du divorce et éventuellement ses conséquences matérielles et financières. En effet, même dans ces dossiers hors consentement mutuel, les parents sont d’accord sur le lieu de résidence de leur enfant dans environ 87% des cas, et majoritairement l’accord entre eux deux aboutit à une résidence au domicile de la mère. Il n’y a donc un véritable conflit entre les deux parents à propos du lieu de vie de l’enfant que dans 6,5% des divorces ; (...) Cela signifie que les réels conflits entre père et mère autour du lieu de vie de l’enfant n’apparaissent que dans environ 22% des dossiers ; dans ces 22% de dossiers conflictuels, la résidence des enfants a été fixée dans 47% des cas chez la mère, dans 26,5% des cas chez le père, et dans 26,5% des cas en alternance chez les deux parents ; enfin, l’analyse des dossiers montre que quand les droits de rencontre d’un parent ont été réduits, c’est à chaque fois pour des difficultés liées à son comportement (violence, alcool, stupéfiants, agressions sexuelles...) ou à cause d’une absence de logement adapté. (...) Par ailleurs, il est également écrit que « l’exercice du droit de visite et d’hébergement ne peut être refusé à l’autre parent que pour des motifs graves ». (Cf lien pour lire l'article dans sa totalité). **************************************************************************************************** Cette analyse (qui date de 2013) nous montre que ce n'est pas le fait que vous soyez un homme qui va vous défavoriser devant le juge aux affaires familiales (hormis peut-être quand l'enfant est en bas âge et allaité, ce qui semble évident), que dans la plupart des cas ce sont les pères qui préfèrent que les enfants soient plus souvent auprès de leurs mères, car, du même coup, cela devient plus facile pour eux de refaire leur vie et se consacrer à leur emploi. Aussi, la systématisation d'une garde à 50/50 ne les arrangera pas tous. J'ajoute à ce post quelques liens vers des cas d'enfants confiés à leur père, alors que la mère n'était pas défaillante, ni SDF, donc en mesure d'avoir la charge d'un mineur : Un lien Un autre Un dernier Au sujet de mr Charnay (le papa sur la grue jaune) il faut savoir aussi qu'il n'est pas si innocent...
  6. Oui, c'est vrai, il n'y a qu'à voir les discriminations et humiliations des femmes militaires dans l'armée.
  7. Il serait bon d'ouvrir un topic pour parler de cet autre sujet, ou mieux : investir ceux en parlant déjà, parce que là on est sérieusement à côté de la question initiale qui a rapport au féminisme.
  8. C'est vrai, les masculinistes, les soral et autres anti-féministes forment une nébuleuse totalement victimaire (voir mon lien, qui vous fera découvrir un condensé de ces idées nauséabondes qu'ils véhiculent).
  9. La société est toujours structurée, plus comme sous le maréchal Pétain évidemment, mais structurée elle l'est, il ne faut pas avoir peur.
  10. Le lien droit/devoir était un des principes de la féodalité : le paysan a le devoir de nourrir son seigneur et d'assurer les corvées, mais a le droit d'être défendu par son seigneur, qui pour sa part a le droit de percevoir certains impôts et est exempt de travail, mais en revanche a le devoir de combattre pour protéger ses terres et d'abriter ses habitants au sein de son château fort en cas d'attaque. Maintenant, ça ne marche plus comme ça, il y a une certaine asymétrie entre droits et devoirs. Des droits et devoirs qui, du reste, ont changé du tout au tout depuis le Moyen-âge ; néanmoins notre société est plus juste que la société médiévale.
  11. Inutile d'aller me chercher des inepties du style "réclamer le droit de pêcher dans le ciel" comme exemples, c'est toi qui ne comprends pas la société dans laquelle tu vis. C'est une société qui s'est conformée à la Charte universelle des droits de l'Homme (pour toi je précise que par "Homme" il est entendu le genre humain, donc cela inclut les femmes) : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits." ; "Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. " ; "Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude" ; "Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique. " ; "Toute personne a droit au travail (...) Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal. " ; etc etc. Je pourrais également te rappeler dans quelles conditions les femmes ont enfin été admises à voter, donc petite leçon d'histoire : Le 23 juin 1942, le général De Gaulle, très admiratif des très courageuses résistantes, a déclaré "une fois l'ennemi chassé du territoire, tous les hommes et toutes les femmes de chez nous éliront l'Assemblée nationale". Sauf que dans notre société, de nos jours, le mariage n'est plus seulement un droit, c'est aussi un choix, mais ce n'est en aucun cas un devoir : nul n'est contraint de se marier, de même que ceux qui se marient n'ont pas l'obligation de fonder une famille. Faire des enfants est donc un droit, mais non pas un devoir, c'est un choix. Dans un couple, si la femme ne veut pas avoir d'enfants, le mari n'a pas à l'y contraindre. Voilà pourquoi les couples homosexuels peuvent se marier.
  12. Mais moi non plus, je ne fais que te démontrer que contrairement à ce que tu as prétendu, tout le monde est en droit d'avoir des droits, en toute égalité, c'est sans rapport avec les devoirs. Encore une tentative de ta part de détourner mes propos, tout comme tu détourne ce qu'est le féminisme, que le plus vulgairement du monde tu compares à une lutte vagin/phallus, ce qui est d'une sottise sans nom.Car c'est bien ce que tu as écrit : ce qui nous ramène à des temps bien obscurs : chacun a tel devoir, et certains devoirs accomplis placent les individus à des rangs différents. Avec des idées aussi folles, on n'avance plus, faut en convenir.
  13. Cela n'a jamais été humiliant d'être femme, ce qui est humiliant c'est d'être privée de ses droits légitimes en tant que femme, tu ne piges toujours pas ? Quel rapport entre le féminisme et l'islamisme ou le suprématisme ? Le féminisme n'aspire pas à un renversement de pouvoir, seulement à l'égalité des droits, et donc des choix. Faudrait-il priver l'handicapé moteur de tout ou partie de ses droits parce qu'il ne peut assurer autant de devoirs que l'homme qui a ses deux jambes ? Faudrait-il priver le vieillard de tout ou partie de ses droits parce que sa vieillesse ne le rend plus apte à remplir autant de devoirs que du temps de sa jeunesse ? C'est une ineptie : tout le monde doit avoir les mêmes droits, mais on ne peut imposer à tout le monde des devoirs identiques, parce que nos capacités à tous diffèrent selon notre état de santé, nos richesses, notre intelligence, etc. (parce que les points de vue diffèrent également).
  14. Ton soral, quand il est avachi dans un bar à agiter son claque-merde devant une cam, il a pas l'air d'un désoeuvré sans doute ? Mazette, on sent l'agressivité du dinosaure en voie d'extinction depuis quelques posts.
  15. Nous sommes tous différents, c'est un fait, et même les individus de sexe masculin entre eux sont physiquement différents puisque aucun ne peut être le plus fort, le plus courageux, etc., mais est-ce que la justice devrait nous différencier pour autant ? Ou alors, en partant de ce principe, seuls les gens forts et en bonne santé devraient avoir des droits. Les personnes souffrant d'un handicap quelconque, les personnes âgées, celles qui sont plus petites que la moyenne, ou trop menues, ou je ne sais quoi encore, devraient avoir moins de droits voire pas du tout au nom des critères que vous nous ressassez à toute occasion ? Personnellement, je trouve ce débat des plus malsains parce qu'il fait l'apologie d'une société qui n'admet pas le libre arbitre de l'être humain pour cause de genre sexuel, un concept aussi débile que l'aura été l'apartheid.
  16. Le petit livre rouge pour me renseigner sur l'histoire quand j'étais ado, et mein Kampf en partie pour mieux comprendre l'histoire aussi, mais seulement en partie car ça me donnait la gerbe. J'ai lu mais pas adhéré.
  17. Il faudra éviter des lectures genre le petit livre rouge de Mao Zedong ou mein Kampf du moustachu, si tu es aussi influençable, ça pourrait devenir gênant pour ton voisinage.
  18. Y a qu'en France qu'on croit encore en Freud. Et je dis "croire" car c'est de la pure foi. Tous les autres pays se foutent de notre gueule, mais chez nous on y croit encore... Triste. :smile2:
  19. Ce que Freud ne comprenait pas, c'est que les femmes, en son temps, c'était pas une bite qu'elles voulaient, c'était juste les mêmes droits que les hommes.
  20. Rien que l'endroit placardé de publicités pour le pinard ça donne encore plus de crédit au mec. :smile2: On reconnait tout de suite le philosophe de comptoir.
  21. Non tu parlais avec Yop dans ton post 64.@Zenalpha : bravo à toi aussi ainsi qu'à ton fiston , je suis contente pour toi
  22. J'avais compris, mais alors toi tu précises bien que les tournantes c'est pas un truc de catho !@Cassandre : merci mais je suis sûre que tu as ton courage toi aussi.
  23. ******************************************************************************************************* Petit rappel au sujet du patriarcat : la définition est : système familial et social fondé sur l'autorité du père et la descendance par les mâles. C'est bien ça ? Tout le monde est bien d'accord ? Cela réduit la femme à un être sans volonté, sans importance, une cloche à bébé en somme. J'ai du mal à croire qu'il y ait tant de citoyens pour regretter ce système. Personnellement, je n'aime pas raconter ma vie, mais je peux avouer avoir grandi dans un foyer patriarcal s'il en était, cela a été un calvaire pour moi, j'ai failli en crever à l'adolescence (rendue malade par la haine et le dégoût que le "chef de famille" m'inspirait, au point que mes règles se soient arrêtées pendant deux ans), j'en suis partie le jour de mon 18° anniversaire et puis n'y suis plus jamais revenue. Parfois je me dis que je devrais en faire un livre, au moins pour mettre en garde les jeunettes qui n'ont pas connu cela, mais se laissent parfois naïvement convaincre par des invitations au retour en arrière chantées par les masculinistes et autres inconditionnels de Soral.
  24. Voilà ce à quoi, voilà à quelle sorte de sous-entendu, je répondais en rappelant que les catholiques violaient aussi, ce qu'ils font plus discrètement et non pas en groupe dans une cave d'immeuble. Donc merci de ne plus détourner mes propos par ce type de réflexions parce qu'alors là, vous êtes en plein dans la mauvaise foi : on peut me relire, je n'ai pas dit que la religion commandait la pédophilie, bien garder cela à l'esprit, et puisque vous trouver qu'il serait intéressant d'enquêter sur le nombre de tournantes organisées par des catholiques, pourquoi ne pas faire tout simplement le compte de tous les viols commis par des catholiques, je pressens que le nombre vous surprendrait, sans compter que le clergé est demeuré sourd là-dessus pendant très, très longtemps. Pourtant, le viol dans le secret d'une chapelle ou ailleurs demeure un viol. C'est bon, c'est clair ? @Constantinople Tu m'as mal comprise. Ce que font les gens dans leur intimité ne m'intéresse pas, je parle d'une vision générale. Tu reconnais pourtant qu'on traite encore de salope une femme fréquentant beaucoup d'hommes, alors que l'inverse ne choque pas. Tout est dit : cela signifie qu'on a gardé cette idée de pénétrant=dominant=actif et de pénétré=dominé=passif. Pour de telles raisons, la femme ne doit être la pénétrée que d'un seul, sinon elle dégoûte, alors qu'il est accepté qu'un homme soit le pénétrant d'une multitude. Il existe toujours un fond de cette idée très ancienne d'individu souillé par la pénétration (d'où la persistance d'insultes telles que "pédé", "fiotte", "couille molle", "bandeur du cul", et j'en passe à l'encontre d'un homme que l'on veut humilier, alors que cela ne veut rien dire au fond). Cela fait partie intégrante de la culture du viol, de ce que notre société doit dépasser pour évoluer.
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