

Atalio
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Tout ce qui a été posté par Atalio
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Gladiator prend des libertés dans beaucoup de domaines, mais les historiens de l'antiquité sont quasiment jamais contents des reproductions historiques. Faut dire que chaque détail a son importance. Si tu connais la série Rome par exemple, j'ai connu de nombreux profs disant qu'elle respectait pas ceci, cela (la matière de tel objet, la mentalité, les anachronismes) etc... alors que bon, c'est, à mon avis, la plus fidèle des reproductions de l'époque républicaine qui ait été faite pour un film (on compare avec ce qui existe quoi). Et de toute façon, nos connaissances de l'Antiquité évoluent constamment, même si les lignes générales bougent peu. Pour Gladiator, y'a plein de choses qui collent pas avec la réalité historique (la reproduction de Rome est plus fantasmée que réelle, les liens familiaux entre Commode et sa soeur, la femme de Lucius Verus, sont inventés etc), mais on va dire que la plupart des grandes idées reflètent bien la réalité. Par exemple, le respect des soldats pour le général dont tu parles, qui s'est bien vu pour César à travers la chasse de ses assassins par ses proches (Marc-Antoine, Octave...), se retrouve dans le film au début, quand Maximus passe quelques troupes en revue (on sent l'admiration des soldats pour leur général ! Aaaahh le bel esprit d'une camaraderie toute virile...). On réentend parler de ce respect quand vers la fin du film, les sénateurs et la soeur de Commode envisagent de libérer Maximus et de le faire retrouver ses troupes, qui lui sont resté fidèles. Et c'était une réalité jusqu'à la fin de l'empire romain: les soldats étaient très attachés à leur général, surtout si celui-ci les menait vers la victoire et vers les butins. Souvent les soldats ont acclamé impérator leur général sans que celui-ci l'ait vraiment voulu (ce fut le cas sans doute pour Julien dit l'Apostat vers 360 après J.-C.) D'où aussi l'idée que les Barbares se faisant plus menaçants, les généraux devaient sauver l'empire et récolter la gloire et le prestige d'une campagne réussie. Toute l'habileté politique des Empereurs fut alors de contrôler ces généraux. Tu sais sans doute que la cérémonie du triomphe, sous la République, récompensait un général victorieux. Eh bien Auguste a fait en sorte que cette cérémonie ne soit plus réservée qu'à lui même et à sa famille, si bien que c'est l'empereur qui défilait lorsqu'un de ses généraux remportait une victoire. C'est une façon d'assurer son pouvoir contre une éventuelle concurrence.
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Pauvres soldats xD ... En fait, la décimation était de moins en moins répandue à partir de la fin de la République. C'était une mesure exceptionnelle pour punir les actes de désobéissance surtout. Maintenant, si on ordonne de vaincre et qu'on perd, y'a peut-être désobéissance... Pour le nom des Germains qu'affrontait Marc-Aurèle, y'avait les Iazygues, les Marcomans, les Quades, les Daces et les Sarmates. C'est les principaux noms de tribus qu'on retrouve dans la région et que Rome dut combattre sous Marc-Aurèle. Triste époque où cet empereur philosophe était contraint, pour une grande partie de son règne, à faire la guerre. Sinon, pour la cavalerie romaine, c'est une autre histoire. En fait, elle était très peu puissante et il a fallu les confrontations avec les peuples orientaux au premier siècle avant J.-C., qui, eux, avaient vraiment des cavaleries fortes liées à l'immensité du terrain (par exemple les cataphractaires parthes), pour que les Romains forment peu à peu une cavalerie digne de ce nom, à partir de l'empire.
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La force de l'armée romaine réside pour partie dans le fait qu'elle était très mobile. Grâce à un système de signaux complexes (le bruit des buccins, les codes de couleurs...) et à une discipline extrême, qui permettait une grande réactivité dans le champ de bataille, les ordres des généraux étaient respectés et tout leur talent tactique pouvait s'exprimer en subissant le moins de contraintes. D'ailleurs, cette discipline a peut-être fait défaut vers la fin de l'empire. Végèce écrit son livre sur les tactiques militaires à l'intention des généraux, et il rappelle la nécessité de l'entrainement, contre un mal répandu: l'oisiveté des troupes. Ainsi, il ne suffit pas de copier les tactiques des Romains pour les battre. Il faut, comme eux, disposer d'une vraie armée de métier (dans la période de l'empire). Il faut aussi que les traditions respectées n'entravent pas les soldats pendant une bataille. Tel respect d'un code d'honneur, qui veut que par exemple, on se batte torse-nu, a tendance à constituer un léger désavantage face à des Romains équipés de lorica hamata ou d'autres types d'armures (en écailles par exemple). Donc le problème est aussi culturel. Les Romains sont de grands pragmatiques, et comme tu dis Virginie, ils n'hésitent pas à emprunter ce qui fonctionne chez des peuples, même s'ils sont considérés "barbares".
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Suivant mes petites connaissances dans le domaine, pendant le Haut-empire qui va des Julios-Claudiens avec Auguste, jusqu'aux Sévères, l'empire est unifié et profite d'une administration et d'une armée puissantes. Les périodes de triumvirat sont trop éphémères pour qu'on puisse, à mon avis, y voir les germes d'une division profonde de l'empire. De plus, l'empire n'a pas atteint sa plus vaste extension sous Auguste (la Britannia n'était pas encore romaine) mais sous Trajan, avec l'annexion de l'Arménie, l'Assyrie et la Mésopotamie. Vers la fin de cette période d'apogée, à partir de Marc-Aurèle, la pression barbare au delà de la frontière (le limes) devenait un problème important (confère Gladiator :D). En fait, on date le début du déclin, en général, après Antonin le Pieux, qui eut le plus long règne parmi tous les empereurs. Sous le Bas-empire, période moins bien connue parce qu'on manque de sources fiables, les tentatives d'usurpation par des généraux acclamés imperator par leurs troupes, se sont multipliées. Résultat: instabilité politique et guerres civiles. L'empire devenait en même temps un morceau trop gros à administrer: en 285, Dioclétien a créé le régime de la Tétrarchie, qui divisait administrativement (mais pas politiquement) l'empire entre deux Augustes, associés chacun à un César. C'était un sursaut salutaire et les Barbares furent contenus. Au IVème siècle, la Tétrarchie est abandonnée, Constantin et quelques empereurs après lui sont seuls maîtres d'un empire qui ne restera plus unifié très longtemps. À la mort de Théodose Ier en 395, l'empire est divisé entre l'Orient (qui a Constantinople pour capitale) et l'Occident, avec Arcadius et Honorius pour empereurs respectifs. La défense de l'empire passait par cette division qui marquait en même temps les différences ancestrales entre la Grèce et Rome. Constantinople a pu faire de l'ombre à Rome dans le sens où, par exemple, il lui est arrivé de payer des peuples barbares pour qu'ils traversent l'Orient et poursuivent leurs œuvres en Occident. En gros, c'était un peu chacun pour sa pomme. Par ailleurs, Rome connaissait un déclin économique quand Constantinople prenait son essor. Il faut donc rappeler que la chute de l'empire romain n'est que la chute de la partie occidentale.
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Qu'est ce qui provoqua l'effondrement de Rome... D'autres raisons viennent peut-être s'ajouter aux bouleversements liés aux migrations des "Barbares". Constantinople a t-elle fait trop d'ombre à son illustre modèle ? Est-ce que les anciennes vertus (mises en valeur sur le clipeus virtitus sous Auguste) avaient encore de l'importance pour les Romains de la fin de l'Empire ? Faudrait-il donc croire en des évolutions dans les mentalités ? La machine impériale était-elle devenue trop complexe, trop imparfaite pour assurer le contrôle des provinces ? Le Christianisme a-t-il eu une influence (néfaste ou non) dans cette période tragique pour les Romains ? Comprendre les raisons de l'effondrement de Rome, c'est sans doute comprendre ce qui fit autrefois sa force. Lentement la puissance romaine s'est imposée en Méditerranée, lentement elle s'est désagrégée. C'est une période passionnante de l'Histoire.
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Je comprends Théia. Mais je crois aussi que le mot "médiocrité" ne convient pas pour qualifier ce que l'on peut trouver beau, à savoir, la passion que l'on met pour défendre une idée. Par ailleurs, philosophie signifie bien "amour de la sagesse" et à mon sens, rechercher la vérité, sans impliquer ses propres désirs, revient simplement à orienter ses désirs autrement que ce vers quoi ils sont orientés naturellement.
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Il dit que la cause est la "médiocrité de la nature humaine", il dit que la recherche de la vérité doit "inciter à penser d'abord et parler ensuite". Je le trouve bien aigri, personnellement. Il se peut que la raison de notre entêtement à défendre une idée qu'on a avancé, qu'elle soit fausse ou pas, vienne aussi du fait qu'on a longtemps pensé cette idée, qu'on s'y est attaché, qu'on la trouve belle et importante et qu'au fond donc, on se mette à l'aimer, au point que la voir réfutée nous paraitrait triste. C'est pour ça qu'apprendre à accepter ses erreurs revient à apprendre à se détacher, à prendre du recul sur nos pensées. La voie de la raison.
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Me vouvoyer, me tutoyer à la rigueur. Mais parler de moi à la troisième personne me semble être un manque de respect. Problème d'éducation peut-être. Enfin je te passe cette légèreté comme autant d'autres propos qui manquent de sagesse.
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Vachement intéressantes les émissions ce matin sur la 2. Bouddhisme et histoire de l'Algérie pour celles que j'ai regardées. Combien de personnes âgées ne peuvent plus se rendre à la messe parce qu'elles sont trop faibles? On peut considérer que retransmettre la messe sur les chaînes publiques constituent une des missions du service public. Et je verrai bien que cette mission s'étende à toutes les religions.
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Si vous deviez qualifier l'amour par un mot...
Atalio a répondu à un(e) sujet de ForumFr dans Inclassables
Certitude -
Si vous deviez qualifier l'amour par un mot...
Atalio a répondu à un(e) sujet de ForumFr dans Inclassables
Philosophie -
La Corée du Nord menace les USA de frappes nucléaires
Atalio a répondu à un(e) sujet de alkoolik dans International
J'imagine que l'une des intentions du dictateur nord coréen, qui menace les Américains et met ses troupes en état d'alerte, est de conforter son peuple dans la peur qu'il a des occidentaux, mais du monde en général. C'est une espèce d'exercice grandeur nature, qui galvanise et soude un peuple derrière son chef. Ce serait juste cool qui ait pas de dérapage. -
Je milite moi-même pour la reconnaissance du génocide gaulois, perpétré par ces merdeux d'impérialistes romains.
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Le hasard subversif du commun des mortels
Atalio a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Sympa, en tout cas j'aime assez. -
avez vous du mal a vous mettre en couple?
Atalio a répondu à un(e) sujet de femzi dans Amour et Séduction
Hhmhmhmhmmhmhmhmhmhmhmmm Je conseille à ceux qui pensent que séduire n'est pas souhaitable, de lire Belle du Seigneur, d'Albert Cohen. Il faut cependant s'acheter une corde au préalable, en prévision de la pendaison inévitable qui devra suivre la lecture des dernières pages de cette création littéraire d'un auteur dépressif (sic wikipédia). Mais pour peut-être vous éviter la lecture de ces quelques 1100 pages (épreuve bien plus éprouvante que l'ascension du Mont blanc... quelle idée de rechercher dans la nature, des "sensations fortes"? On peut éprouver bien assez de sensations dans la lecture d'un livre ou bien plus en croisant le regard de cet autre admiré), il suffirait de dire qu'à aimer, on est forcé de séduire car, qu'est ce que l'action de se présenter à une personne pour laquelle on s'est découvert une passion particulière, si ce n'est de la séduction? Alors quoi, pour éviter de se travestir, de mentir à l'autre, il faudrait rester soi-même? N'est ce pas se condamner à rester cette personne qui passe totalement inaperçue aux yeux de cet autre qu'on aime? Proscrire la séduction, c'est bon pour ceux qui fonctionnent aux coups de foudre. Il faut se forcer non à séduire comme on l'entend vulgairement, mais à se faire offense un temps pour se montrer, proposer sa marchandise, voir si celle-ci attire. Faire jouer la chance, être stratège, mais toujours sincère. Ce sont ces bases nécessaires et solides sur lesquelles un couple durable peut se fonder. -
Peur terrible de se mettre en couple
Atalio a répondu à un(e) sujet de Fate02 dans Amour et Séduction
Bonsoir, Fate, c'est possible que tu aies bien analysé ce qui t'empêche de partir dans une relation construite. Ce souvenir encore vivace de tes 4-5 ans avec cette pauvre fille de 12 ans est sans doute la raison principale, le traumatisme, qui fait que tu n'arrives pas à te contrôler, à t'assumer, quand quelqu'un se présente à toi. Soit tu règles ce problème par toi-même, tu te persuades que tu n'es en rien fautive (et comment le serais-tu, à 5 ans?), mais il faut peut-être apaiser ton inconscient, être forte et décidée, trouver les mots qui t'aideront à avancer. Soit tu vas voir quelqu'un, psychologue, hypnothérapeute ou autre, pour t'aider à soigner cette blessure. Ne pas en avoir parlé à tes parents crée un antécédent, un secret, quelque chose de personnel et constituant (bien que tu en parles sur ce forum, tu profites de l'anonymat). Donc si tu n'arrives pas à régler seule ce problème, voir quelqu'un ne pourra que t'aider. Si un garçon te plait particulièrement, et que vous commencez à construire quelque chose, n'hésite pas à lui parler de tes hésitations, qu'un traumatisme soit la cause de ton problème ou non. Vous pourrez voir ensemble comment t'aider, c'est une façon aussi de fonder les bases solides d'une relation durable. -
Se complaire dans le mépris, c'est tourner en rond. C'est tout ce que je dis. Et je suis logique quand je dis être d'accord avec l'idée, sans trouver ta façon de la défendre d'une grande intelligence. Je pourrais te trouver conditionné d'ailleurs, à réagir de façon épidermique à ce qui te déplait, au lieu de prendre du recul. Mais puisque tout ce que tu dis ici doit être pris au 36ème degré alors, c'est la fête, rien n'est à prendre au sérieux et tu m'as d'ailleurs répondu pour rien.
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J'crois qu'en bon français on doit dire "en se faisant trouer la viande", ce qui sous entend que c'est la leur, suivant la règle "j'ai mal au bras" et pas "j'ai mal à mon bras". M'enfin faut vérifier. Sinon je partage ton combat quoique, à mon avis, tu devrais plutôt t'insurger contre des personnes qui méritent attention. Là, on dirait le défoulement d'un impuissant. Les personnes méprisables ne valent pas qu'on parle d'elles. Même si c'est jouissif.
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D'accord, mais même s'ils ne font pas l'amour, s'ils ont beaucoup essayé, c'est bien que l'auteur a voulu décrire le désir qui doit être contenu, soit volontairement, soit dans leur cas apparemment, par la force des événements. Cela dit je me suis étonné qu'une amie de 20 ans, littéraire et intelligente (du moins à ce qui me semblait :D) ait beaucoup aimé lire Twilight. Il y a forcément quelques choses qui fonctionnent dans ces bouquins. Tant mieux si cela plait à certains. (Mais pour une vraie histoire d'amour, lisons Belle du Seigneur! Merde alors.)
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Bonsoir, je m'excuse de ne pas avoir tout lu mais je me permets de donner un avis qui a peut-être déjà été évoqué. L'auteur des livres Twilight est une républicaine (je parle bien du parti Républicain d'Amérique) fervente qui prône l'abstinence avant le mariage. L'histoire d'amour est à comprendre à travers ce prisme notamment. Ce qui personnellement me rebute. Enfin chacun son avis sur la question. Ah et c'est moins bien écrit que Harry Potter. Et les fans de Twilight sont aussi souvent fans de Hunger Games. Et bizarrement ce sont en général des filles. Jeunes. Pas encore tout à fait matures. Enfin j'en dis trop. Faut que j'm'arrête. J'vais dire des choses méchantes à l'endroit des jeunes filles de 10 à 16ans. Mince je crois que c'est trop tard. Bon. Excusez moi. Bonne soirée.
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La réalité étant, bien sûr, qu'il n'y a, sur ce forum, pas assez de personnes comme moi.
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En tout cas c'est sympa d'avoir un débat sans insulte. Bravo! Enfin ça parait tellement bizarre qu'il faut vite désamorcer la chose afin qu'elle ne soit plus à craindre. Je me traite donc de sale enflure. Vous pouvez continuer sereinement!
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Si ce n'est communiste, du moins à un autre système ^^'. Ce qui est énervant avec le système communiste, c'est qu'il y a autant de systèmes que de révolutions. Qu'au sein même de ces révolutions, les dirigeants ne sont pas d'accords entre eux, et qu'il faut passer par une dictature féroce pour qu'une forme de communisme soit mis en place.
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Attention, j'ai pas lu Marx mais j'ai entendu plusieurs émissions à ce sujet, et il faut dans ce domaine, faire attention aux idées reçues. Par exemple, Marx ne voulait pas en finir purement et simplement avec le capitalisme. Il avait des idées claires sur la transition nécessaire de ce système à un autre, idées qui n'ont pas été reprises par les différents communismes à travers le monde.
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Rafle du Vél d'Hiv : les sept erreurs de François Hollande
Atalio a répondu à un(e) sujet de Constantinople dans Politique
Tu devrais nuancer tes propos Constantinople. Tu veux critiquer une certaine vision de l'histoire, ce qui est ton droit, une vision dont tu dis qu'elle est acceptée sans qu'on y réfléchisse. Cependant tu défends toi même sans réfléchir les thèses d'un historien, au lieu d'appeler au dialogue, à la comparaison, au débat. Pourquoi ne pas commencer ce sujet, avant de citer ton article, en disant que c'est ici un point de vue sur l'histoire du vel'd'hiv qui est donné et qui est offert à la réflexion? Et puis y'en a marre de ces pseudo victimes de la société bien pensante et du politiquement correcte. Ces personnes si promptes à crier au scandale, à s'ériger en défenseurs de la liberté d'expression, à anticiper les insultes qui, forcément, doivent fuser de la part des gens médiocres de cette société liberticide... Il serait peut-être temps d'évoluer et de proposer un dialogue au lieu de faire du rentre-dedans du genre "les 7 erreurs de Hollande" en mode 7 péchés capitaux.