Passiflore

Ça fait bien longtemps que je ne vote plus "pour" un candidat (le "coeur" donc) mais "contre"; je le déplore mais c'est ainsi. Soit je vote blanc (pour n'avoir aucune part de responsabilité si infinitésimale soit-elle, ma responsabilité), soit je vote "contre", soit je vote pour un candidat dans l'espoir d'un changement bénéfique pour notre pays mais le coeur n'entre pas en ligne de compte, n' "aimant" aucun personnage politique.

Bonsoir et bienvenue !

Ce faisant on se fait du bien à soi-même (et en cela on y trouve effectivement son compte) en se rendant utile de diverses façons auprès des autres, selon son ou ses domaines de compétences et ses envies; il ne me semble pas que le but soit de flatter son ego mais si tel était le cas, cela emmochirait sa démarche, ses actes qui ne seraient alors pas que de la générosité.

C'est parfois bien difficile car il peut arriver que l'on blesse ou courrouce de façon non-intentionnelle, la preuve.

Non je ne me suis pas plantée, j'ai juste étayé mes propos et rajouté certains points en fonction de ce que les participants exprimaient, nuance. Ainsi s'élabore un débat. Je comprends.

Ah mais qui a prétendu que des personnes en grande souffrance, au bout du rouleau, il n'y en avait pas ??

Ah bon ? Tu n'as jamais fait le moindre choix de toute ta vie ?? Comment est-ce possible ?? Des choix on en fait tous, des bons ou des mauvais: choix de tel métier, choix de son mode de vie, choix de son mode alimentaire, choix de faire ceci plutôt que cela, etc... la vie de chacun est faite de choix de tous ordres. Parfois quand on veut, on peut mais parfois non, vouloir ne suffit pas.

Ce n'est pas QUE une question de choix existentiels, vous avez raison; c'est aussi une question de parcours de vie (jalonné d'embuches, d'obstacles et autres douloureuses épreuves) et chacun a le sien.

Assez d'accord car je n'aime pas trop non plus l'idée d'un certain mode d'emploi. Il me semble qu'on le sait, ce que l'on peut dire ou ne pas dire; c'est selon l'histoire propre à chaque couple et selon son degré de complicité, de connivence.

Peut-être, en effet. Si l'on aime l'enfant que l'on a été on aime l'adulte que l'on est devenu (encore que, pas forcément) et dans le cas contraire, si l'on n'aime pas l'enfant que l'on était, peut-être parviendra-t-on à aimer l'adulte que l'on est devenu. On en revient (pardon ) à la question du "gouvernail" et des choix existentiels; en tout cas quand on s'emploie à être qui l'on veut être; quand on le peut, quand sa vie le permet.

De même que je peux comprendre que l'on ait un avis différent, voire contraire au mien.

Je ne comprends pas car j'estime que c'est le rôle des parents d'aider leurs enfants à voler de leurs propres ailes et à quitter le "nid". On ne fait pas les enfants pour soi.

Oui on fait comme on peut, du mieux que l'on peut avec les "outils" et les "armes" que l'on a.

En ces cas extrêmes on ne doit plus rien contrôler, vous avez raison. Tout dépend du parcours de vie de chacun et des épreuves existentielles auxquelles on est confronté, certes et nous n'avons pas tous la même capacité à nous relever; certains en auront la force mais d'autres non. Quoi donc ?

En cas d'embûches insurmontables et de murs infranchissables on lâche le gouvernail et son "embarcation" peut être en perdition oui, je comprends ce que vous voulez dire.

De ce petit garçon découle l'homme que tu es à présent oui, c'est ainsi que moi aussi je conçois les choses: l'adulte dans la continuité de l'enfant que l'on a été.

En effet nous ne contrôlons pas TOUT, la vie se charge de nous assener bon nombre de coups de boutoir dont parfois on se relève difficilement et dont on gardera des séquelles. Ceci étant, ne pensez-vous pas que chacun tient en main le gouvernail du frêle esquif de sa vie et lui donne la direction qu'il souhaite et ce, malgré les eaux parfois tumultueuses le malmenant ?

Est-ce que j'aime la fillette que j'ai été ? En fait je ne pense pas en ces termes. J'ai été une certaine enfant et sûrement qu'il en reste quelques traces en la femme que je suis à présent mais cette enfant n'est plus et ne sera jamais plus et c'est très bien ainsi, c'est dans l'ordre des choses. Elle m'émeut et m'attendrit, la fillette que j'étais.

En cela nous différons mais j'apprécie de pouvoir confronter nos façons respectives de voir les choses. J'aime à connaître d'autres modes de pensée que le mien. La sagesse ne vient avec le temps que si on le veut et il en est de même quant à l'amélioration de soi; c'est un choix existentiel qui a du sens pour soi et que l'on fait, ou pas. On devient qui l'on veut devenir, qui l'on veut être, non vous ne pensez pas ?

"L'enfance peut elle nous quitter". Je considère que la mienne m'a quittée et c'est très bien qu'il en soit ainsi, c'est dans l'ordre des choses, j'ai préféré avancer en regardant droit devant moi car c'est ce qui était devant moi qui m'intéressait et non ce que je laissais derrière moi. J'ai évolué, mûri (encore heureux !) et si parfois il m'arrive de regarder en arrière, de me souvenir de la fillette que j'ai été avec un peu de nostalgie et d'émotion je le reconnais, je préfère être dans le temps présent et me projeter vers demain.

Question de volonté ou d'absence de, effectivement.

Et c'est s'améliorer (si je puis me permettre cet ajout ), en conservant votre "évoluer" car oui on évolue, on mûrit si vous préférez au fur et à mesure que l'on grandit puis vieillit.

Comme en termes poétiques ces choses-là sont dites !

Ceux qui reprochent aux autres des comportements qu'eux parfois ont, sur le forum notamment.

Oh que oui, attention aux non-dits pouvant finir par générer de la rancoeur ! La teneur du propos est une chose, le ton sur lequel on l'exprime en est une autre. Mieux vaut dire calmement et sans colère à l'instant T la chose qui agace plutôt que de se taire et de la stocker avec tous les autres griefs que l'on a emmagasinés au risque d'une implosion se muant en explosion car là, il y aurait du dégât ! Mieux vaut distiller à petites doses, oui.