Enchantant

Prétendre être irréprochable est aussi utopique que de prétendre à la « morale » en matière commerciale. C’est aussi absurde que d’affirmer qu’un commerçant s’interdirait de vendre sa marchandise sous prétexte d’une moralité quelconque. L’OPEP est très contente de nous vendre son pétrole, puisque c’est son moyen d’échange avec le monde entier et nous sommes très heureux de pouvoir l’acheter puis de le consommer comme énergie compétitive. Le canal de Suez représente, je crois 30% du produit intérieur brut de L’Égypte, il faut avoir un raisonnement hors sol pour croire un seul instant que ce pays se priverait de cette manne qui tombe automatiquement dans son escarcelle. Les relations d'État à État ne sont pas du même ordre de valeurs que celle que l'on exige ou que l'on enseigne aux individus. Ne pas faire cette distinction, fausse complètement le raisonnement.

pere_vert, Pour ma part, que des décisions soient prises par l’exécutif ou des élus à l’issue d’un vote à l’assemblée nationale, s’inscrit dans le jeu normal de la démocratie. Mais sur certains sujets de société, l’euthanasie, le mariage, qui sont lourd de conséquences sur le vivre ensemble, le politique devrait systématiquement organiser un référendum spécifique, complètement détaché de celui qui pose la question. Par exemple, le prochain sujet qui me semble se pointer à l’horizon est le suivant : Souhaitez vous OUI ou NON que le commerce du cannabis soit autorisé ? Ce n’est pas à une famille politique seule de trancher ce genre de sujet.

Ce qui est hypocrite, c'est d'imposer le mariage pour tous pour satisfaire une petite tranche de l'électorat sans en référer à l'ensemble du peuple français, d'un président de la République qui manifestement n'avait rien à « foutre » de cette institution. En ayant des enfants avec Ségolène Royal, puis vivant à la colle avec Valerie Trierweiler. C’est cela qui est un sommet d’hypocrisie !

A ce compte là, tous les voiles sont des instruments de l’hypocrisie… Les collants et les bas ne s’apparentent ils pas plutôt au paquet cadeau ? Alors que la finalité de cet artifice est de montrer de belles jambes tout en se protégeant du froid !

En même temps, dire bonjour ou au revoir s’inscrit dans un mode conventionnel qui est celui de l’interpellation à autrui. Paraît-il, justement que le fait de se serrez la main est un geste qui aurait une origine maghrebine, celle de signifier à la personne rencontrée que l’on venait vers elle sans arme. Par ailleurs, dans le monde militaire, existe des commandements préparatoires, qui ont la même fonction qu’un avertissement conventionnel d’usage. Dans les groupes d’animaux, notamment les chevaux, nous observons des signes analogues à nos bonjours conventionnelles, ce n’est pas nécessairement de l’hypocrisie.

Bonjour elSamar, L’hypocrisie sociale affecte incontestablement les relations entre les individus. Toutes les sociétés, de toutes les époques, sont confrontées à cette réalité humaine. C’est aussi un réflexe de défense et de protection de la part des individus, qui est celui de signifier à d'autres l’intégration ou l’appartenance à un groupe. Par exemple, dans le domaine de ceux qui veulent signifier qu’ils sont encore jeunes, alors que la réalité physique de l’image qu’il renvoie ne trompe personne, le port du jean. Alors que le port de l’uniforme imposé serait un vrai scandale au nom de la liberté et du choix, il faut bien admettre que le port du jean est justement ce réflexe d’intégration et d’appartenance à une classe d’âge jeune et correspond presque à un uniforme de génération. (les publicistes l'on bien compris) Mais la capuche et les baskets pourrait tout aussi bien décrire un phénomène analogue. (cailleras) Lorsqu’on regarde les vieux films et les vielles photos, l’aspect vestimentaire, les robes à crinolines, les corsets pour les femmes, les chapeaux haut de forme, s’inscrivait aussi dans ce que vous nommez hypocrisie sociale. Le terme hypocrisie me semble excessif au regard de la démarche qui est celle de signifier plutôt une appartenance en priorité.

Si je voulais convaincre mon entourage que je suis un grand peintre injustement méconnu et chauve de surcroît. Pour me faire connaître je passerais une annonce analogue à celle là : Je cherche des grandes boîtes de préserve à tifs pour ma calvitie, ainsi que des grandes boîtes de peinture sur Paris pour la réalisation d'un chef d’œuvre à venir. Signé: Jean Néune-Couche

Bonjour arwena, Joli témoignage que le vôtre. Mais il s’apparente plus à un décalage de perception ou de représentation dans le temps, entre le moment présent ou l’ont vit l’évènement,avec celui de tous les bouleversements qui en résultent ultérieurement. Or ce n'est que rétrospectivement que l'on peut faire le tri sur toutes les émotions qui nous submergent dans le domaine du garçon qui devient père ou de la fille qui devient mère. Les parents qui ont des enfants sont généralement jeunes,avec l'esprit encombré d'un tas de soucis annexes, tel que le nouveau travail,le nouveau logement, les soucis d'argent, la relation de couple. La naissance de mon premier enfant s'ajoutait à toutes les inquiétudes énumérées précédemment. Lorsque mon père me dit que devenir père à mon tour était un évènement marquant dans l’existence d’un homme, j’avoue que, sur le moment, je n’ai pas complètement compris ce qu’il voulait me dire, alors que ce n’était pas ce que je ressentais profondément de l’instant vécu. Ce n'est que plus tard que l'on jauge et pèse toutes les conséquences et toutes les responsabilités de ce nouveau statut, celui d'être père pour la première fois. Effectivement, l'on ne naît pas père on le devient.

Bonjour Théia, La liberté c’est l’intuition de "pouvoir" et de "vouloir" dans un monde de possibles. Pour ma part, je trouve cette définition très claire et très juste, elle suggère la légèreté d’un élan sans ignorer pour autant toutes les contraintes d’une pesanteur opposée.

Par analogie, dans le domaine des utopies, une loi fut votée pour un droit au logement opposable (Dalo). L'absurdité de cette loi n'est pas contenue dans son intention louable en elle-même, mais dans cette obligation qu'aucun gouvernement au monde n'est capable de réaliser cette tâche dans les faits. Utopie pour utopie, la notion de droit au travail pour obtenir en contrepartie un minimal social me semblerait moins nocif, qu’une allocation dite « universelle » contre rien, incitant à la dévaluation de la monnaie. 1) Elle permettrait de ne pas générer des assistés chroniques en redonnant du sens à l’effort et au travail. 2) Elle favoriserait la lutte contre l’exclusion sociale. 3) Elle empêcherait les allocataires de ce droit au travail d’exercer au noir, faisant une concurrence déloyale aux entreprises qui paient leurs impôts. Plutôt qu’une allocation arbitraire, toujours insuffisante,la démarche qui tendrait vers un droit au travail opposable me semblerait plus juste et plus utile, même avec la part d'utopie qu'elle contient.

La Liberté ! Vient immédiatement à l’esprit, de quel liberté parle t on ? Est-ce la liberté de l’esprit ? Est-ce la liberté d’entreprendre ? Est-ce la liberté de choix ? Est-ce la liberté de nos déplacements géographiques ? Est-ce la liberté faisant abstraction des contingences consistant à travailler pour se nourrir et se loger pour vivre ? Est-ce la liberté que l’on concède aux autres ? Est-ce la liberté que l’on s’accorde à soi même ? Lorsqu’il s’agit de répondre à une vague définition, comme celle qui consiste à donner son point de vue sur la liberté. Chacun d'entre nous a un peu raison, excepté ceux qui ne savent pas se faire comprendre ! Dompteur de mots, c’est très gentil à vous de venir au secours de Sylvain. Mais lorsque Sylvain écrit en grosse lettre : « la liberté est le pouvoir de voir la pensée de l'autre libéré » Faut-il comprendre, que celui qui ne pense pas comme lui n'est pas libéré,donc pas libre ? Ou l’arrogance d’un dictateur en herbe qui s'ignore ?

Phil, je suis d'accord... La liberté signifie la responsabilité. C'est pourquoi la plupart des hommes la craignent . » George Bernard Shaw.

La liberté, c’est comme l’air qu’on respire, suffit qu’il vienne à manquer pour que chacun mesure l’importance de son existence.

Bonjour Dino, Toute question posée n’implique pas nécessairement une réponse statistique chiffrée. Notamment, le nombre de séropositifs provenant d’Afrique en Israël,personne, n’est capable de le quantifier? D’ailleurs c’est tout aussi vrai en France ou ailleurs. Personne n’est capable de distinguer précisément le nombre des séropositifs originaire d'Afrique ou pas, pour la raison simple c’est que ce comptage n’est pas fait, et qu’en plus, le faire ne serait pas utile à grand-chose. Le monde médical traite la statistique global des maladies au regard des régions du monde, pas celui des nationalités spécifiques. En termes de facteur de risque, la notion de continent Africain interpelle toujours le monde médical dans son ensemble, car la notion juridique et les procès qui découleraient ne seraient pas sans conséquence. Souvenez-vous du pataquès du sang contaminé en France dans les années 1980/1990, alors que la plupart des pays européens n'appliquaient pas encore les consignes du réchauffement systématique du sang utilisé pour les transfusions sanguines ? Il est vrai que la découverte du virus du sida ne datait que depuis 1983, découvert par Luc Montagner et prix Nobel pour cette découverte en 1986 !

J'ai consulté sur Internet, sur 34,2 millions de séropositifs dans le monde, 70% sont originaire d'Afrique Sud Sahara, c'est à dire 23,5 millions. (2012)

Tout à fait le scandale type qui remue les bonnes âmes et qui médicalement n’en est pas nécessairement une. Il m’arrivait souvent de donner mon sang lorsque j’étais en activité avec des déplacements fréquents à l’étranger. La question rituelle posée systématiquement par le personnel était, notamment à cause du sida : Avez-vous au cours de l’année effectué des déplacements ou un séjour en Afrique ? Lorsque c’était le cas, l’on déclinait mon offre par souci de sécurité sanitaire. Je suis blanc et français et ce sont des médecins blancs qui m'imposaient cette restriction. Arrêtons de croire ou penser que telle ou telle restriction de prélèvement de sang est une mesure raciste, la notion général de diminution des risques est la méthode appliquée par le monde médical, tant en France qu'en Israel.

En même temps… Dans un forum ou ailleurs, ou chacun peut donner libre cours à ce qu’il pense, il faut s’attendre à des petites prises de bec et des désaccords.Très vite, les choses peuvent déraper et pour cette raison les modérateurs, un peu comme la fonction d’arbitre au cours d’un match s’avère indispensable. Par ailleurs, nous ne sommes pas les témoins, et fort heureusement de tous les sujets qui sont éliminés d’office à la source. Si cela n’était pas le cas, le climat général du forum deviendrait vite irrespirable. Ecrivant cela, j'ai l'impression de défoncer des portes ouvertes.

La grand malheur de la femme en islam, c’est d’avoir à se pastiller des islamistes comme peut l’être rafa147. Entre l’idéalisation de la femme vierge, jucher sur un piédestal ou la femme qui est nécessairement une putain, dès lors qu’elle ne se plie pas exactement au souhait de l’islamiste de service rafa147, est un sommet d’imbécillité et d’intolérance, c’est justement cela le grand malheur de la femme objet en islam. Qu’une femme comme Samira, maghrébine d’origine, ne puisse pas s’exprimer librement et comme elle l’entend, sans se faire rabrouer par l’islamiste de service rafa147 est intolérable.

La finalité d'une photo n'a pas pour objet de faire la publicité pour un type d'appareil spécifique. Faites vous plaisir et faites plaisir à votre entourage en focalisant votre démarche exclusivement au titre des souvenirs, de l’instantanéité d’un moment, de l’aspect comique, de l’aspect artistique, autrement dit, tout ce qui caractérise une bonne photo et qui n’a d’intérêt que pour un petit nombre de personnes.

En écho avec le sujet... J’écoutais Luc Ferry à la radio dans ma voiture. Parlant des passions démocratiques, au nombre de quatre selon son développement ! De faire remarquer que, lorsque la puissance de l'état s'amoindrit,pour cause de mondialisation, nous avons à faire aux résurgences des passions démocratiques. La première est l'indignation revendiquée par l'extrême gauche. (Mélenchon) La seconde, la révolte et la peur (les bonnets rouges, les catastrophistes) La troisième, la jalousie, la haine du grand capital et de la réussite, bien entendu, celle des autres pas la leur. La quatrième est la colère revendiquée par l'extrême droite (Lepen),prenant le risque et le courage d'être détesté par le plus grand nombre. De conclure, que ce n’est pas l’argent qui mène le monde,mais les passions. Bien vu je trouve.

Malheureusement, ... j'ai raté le décolleté de la présentatrice.... Quoique, je ne rien raté en fait puisqu’il était faux? Je regardais le foot féminin hier soir, je trouve le spectacle très rafraîchissant,les jeunes femmes se donnent à fond tout le temps, avec la caractéristique de baisse de régime physique à certains moments. Il n'y a pas ce calcul économique de l’effort programmé, que l'on perçoit souvent dans le football masculin.

Bonjour Pako, Je partage votre indignation, vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué est très déplacé de la part des journalistes. Par ailleurs, toutes les équipes sélectionnées pour un mondial sont toutes des équipes avec un potentiel. J’ai souvent observé que les équipes de foot qui remportaient le mondial étaient favorisé par la chance, notamment le fait que toute équipe à ce niveau, peut très bien faire un match extraordinaire contre une équipe réputée, mais la notion de durée et l’état de fraîcheur des joueurs pour les matchs suivants est aussi important que la qualité de jeu d’une équipe. Je n’ai jamais observé qu’une équipe de foot, si bonne soit elle, puisse faire deux matchs extraordinaires à la suite, car l’influx nerveux des joueurs est une ressource rapidement épuisable. Reconnaître que nous aurions pu tomber sur un groupe plus coriace,donc plus épuisant pour les joueurs, donc pour le paramètre notion de durée, c’est une chance.

Pourtant, les citations ont le mérite de nous faire réfléchir. Pour ma part, je mets à égalité ces deux citations. Si tu veux la paix prépare la guerre = Si tu veux la paix prépare la paix. L’une n’excluant pas l’autre.

Paladin, Qu’est ce qui vous fait croire que la paix en Afrique n’est pas aussi dans notre intérêt ? Premièrement, nos soldats sont en Afrique, pour y défendre aussi nos entreprises et nos emplois. Par ailleurs, si nous sommes en Afrique, c’est non seulement à la demande de certains pays africains, mais aussi avec un mandat international (à durée limité), celui de l’ONU. D’autre part, cette intervention se fait aussi avec l’agrément de nos voisins, amis et alliés européens. Pour ce qui est de la Syrie, indépendamment du Moyen Orient compliqué, c’est justement l’absence d’unanimité au sein du conseil de sécurité de l’ONU, qui fait que nous n’y sommes pas. Alors que certains de nos militaires sont toujours cantonnés à proximité, notamment au Liban. Bien qu'Hérodote soit mort depuis déjà pas mal de temps, il écrivait avec justesse : Nul homme n’est assez dénué de raison pour préférer la guerre à la paix. Selon vous, cela n'aurait aucune valeur, au prétexte qu'il est mort?

Paladin, Raymond Aron écrivait sur le pacifisme : Le pacifisme est inspiré par l’humanitarisme et ce que l’on a appelé le moralisme, c’est-à-dire la tendance à juger les problèmes sociaux et historique,en fonction des règles morales que l’on enseigne aux individus. Avant la guerre de 1914, il s’est trouvé des auteurs pour croire que les progrès de la science, à force d’accroître la puissance destructive des armes, rendraient pour ainsi dire physiquement impossible les batailles des peuples. Cette illusion n’a pas survécu au conflit de 1914-1918 qui révéla les inépuisables possibilités et des techniques guerrières et de l’héroïsme humain. Leçon décisive : Dans le monde réel toute volonté de défendre une cause tenue pour juste, statut territorial, indépendance d’une nation, implique le risque de la lutte, exige le consentement à l’emploi de la force contre les entreprises de la force. La paix suppose non la négation mais le bon usage de la puissance. Le pacifiste, écrit un écrivain anglais, Joad, « tend à préserver son intégrité morale en présence de la guerre plutôt qu’a prévenir les guerres ». Un tel pacifiste, s’il était contraint de reconnaître que le refus de la lutte précipite la perte de l’état, répondrait à coup sûr qu’il préfère le salut de son âme au salut de la cité. Tel est le pacifisme intégral le plus agressif peut être, mais aussi le seul qui ne prête pas à la réfutation parce qu’il échappe à la discussion. Un tel pacifisme n’a rien à voir avec la politique ; il est d’ordre moral. Il n’est pas une doctrine, il est une foi.