Enchantant

Cela dit, aucune profession ne peut prétendre ne jamais faire d’erreur ? Par ailleurs, et ceci dans tous les cas, ne rien faire pour soigner est la garanti absolue de ne pas faire d’erreurs. Combien de mort comptabilisé en ce cas ? Le corps médical devrait-il sélectionner les patients présentant moins de risque que les autres pour satisfaire à des sondages médiatiques ? Ce que je trouve marrant, c’est je n’ai aucun lien avec la profession médical et il semblerait que je sois le seul défenseur de leur cause sur le forum ?

Dans une société française de plus en plus judiciarisée, même si nous ne sommes pas encore au niveau des USA, avec une meute d’avocat gratuit qu’il faut bien faire vivre et rémunérer économiquement d’une façon ou d’une autre, ayant pour effet de multiplier les procès en justice pour un oui ou pour un non, il n’est pas anormal de partager la coresponsabilité dans la prise de risque que représente une intervention chirurgicale.

Faut-il donner un crédit systématique aux chiffres prétendument scandaleux que les médias usent et abusent pour attirer le chaland ? Qui peut prétendre avec certitude que les soi-disant 50000 morts par an, sont à mettre au compte des défaillances du monde médical ? Personne, si on réfléchit avec honnêteté aux chiffres qui nous sont donnés en pâture !

Bien que n'ayant pas fait de philosophie comme vous même, mes collègues de travail me surnommait "le philosophe" Pour ma part, le philosophe (ce que je ne suis pas) et la philosophie ne m'intéresse que pour ce qu'elle nous apprends des questions que se pose l'humanité depuis la nuit des temps, mais en aucune manière comme guide contenant des recettes qu’il faudrait appliquer La liberté de chacun, est exclusivement celle de l’esprit enchaîné à la contingence de notre corps physique qui naît, qui vit, qui meurt, qui a soif, qui a faim, qui désir, qui se protège, qui se trompe, qui fait des choix, qui aime. Bref...notre esprit est indissociable de notre corps, il faut faire avec.

Si j’avais été le témoin de cet échange profondément humain, j’aurais ramener ma fraise en stipulant : « Dans le fond, c’est vrai, y’a de la vase... »

Effectivement, on ne peut pas systématiquement percevoir immédiatement le degré ou l’absence d’humour manifesté par un participant. Pour ma part, pour signifier que je suis vraiment d’humeur blagueuse, j’utilise en signe complémentaire, une émoticône. De faire remarquer que je ne suis pas le seul à le faire.

Je peux comprendre qu’un individu qui s’imagine que toutes les réponses aux questions que se pose les humains sont contenu dans le coran, considère que ceux qui n’y croient pas sont vraiment des connards de mécréants. Ceci expliquant cela...

Il est vrai que lorsqu’on veut signifier beaucoup, on utilise des grands chiffres. Un million de tonnes d’êtres humain de plus sur la planète dites vous? Croyez vous vraiment qu’il y a 1 millions de tonnes d’autre chose en moins sur la terre ? N’y a t il pas dans cette injonction de calculer une dimension exclusivement moraliste de la pensée humaine ? Or, la matière, la vie biologique n’a absolument rien de moral, ni d’immoral. Toute être vivant consomme d’autres vies, si la ressource nourrissante de ces autres vies vient à manquer, c’est le nombre de vie de celui que l’on désigne moralement comme prédateur qui diminuera en conséquence. Mon propos n’est pas de nier l’existence de cette formidable spécificité humaine que l’on désigne comme notre humanisme. Mais n’avons nous pas cette fâcheuse déformation de tout quantifier à l’aune de notre moralisme ?

En 1743, Antoine Lavoisier, chimiste, philosophe, économiste français, guillotiné par la révolution française employait cette maxime : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Tenant compte de cette observation incontestable, j’ai du mal à comprendre que veut dire : L'humanité aura consommé mercredi la totalité des ressources de la planète terre Que nous soyons sensibilisé sur le non gaspillage des ressources de tous ordres je le conçois et j’approuve des deux mains, mais cette injonction médiatique chiffrée qui prétend que l’humanité vive à crédit me semble incompréhensible ? Je suis prêt à écouter et essayer de comprendre ceux qui croient dur comme fer à cette affirmation ?

La photo d’un champ vu d’avion, un visage ou une pipe sur une photo ou un tableau, ce n’est ni un champ, ni un visage, ni une pipe, c’est seulement une représentation. Je n’ai pas lu l’article, car cela ne m’interresse pas, au même titre que les films d’horreurs ou de fictions. Nous savons tous qu’il est relativement simple de modifier une image, permettant de faire illusion. Les formes de crop-circles simples sont d’origine humaines, les formes plus complexes aussi. Au cours d’un match de foot, n’avez vous pas observé quelquefois que la publicité semble peinte sur la pelouse, voila vous avez tout compris ?

Entre le tout état et le tout privé, l’un comme l’autre sont des solutions catastrophiques du point de vue économique. L’état et le politique sont de formidables initiateurs de projets mais de piètres exploitants et des mauvais gestionnaires. Le privé est un bon exploitant et un bon gestionnaire, mais souvent sur le court terme au détriment de la durée. La solution est de placer le curseur entre ces deux bornes, c’est à dire de laisser le privé gérer avec une participation des bénéfices pour l’état. Pour les autoroutes, ce n’est pas la privatisation qui est à l’oeuvre, c’est un bail pour une durée limitée, l’état restant propriétaire.

Versailles manquait d’eau, comment faire pour résoudre ce manque ? Si l’aqueduc de Maintenon est incontestablement un ouvrage gigantesque qui n’a pas abouti, l’idée technique de pomper l’eau dans la Seine en faisant tourner des chevaux à Marly le roi fut la réponse économique apporté au projet.

Que les guerres incessantes génèrent systématiquement la misère des populations, c’est une constante observable à toutes les époques. Mais qui veut la paix, prépare la guerre et conjointement qui veut la paix, prépare la paix. Le génie de Vauban, c’est d’avoir pensé global, c’est à dire en constructeur, en ingénieur,en militaire, en économiste, en stratège de grands travaux, donnant ainsi du travail à des millions de paysans en dehors des périodes de moissons. Par analogie, quelques siècles plus tôt, le clergé avec la construction des abbayes, des cathédrales était lui aussi un réservoir d’emploi pour ceux qui mettaient leur bras au service de ces grands travaux. Par analogie toujours, Hitler développa les autoroutes en Allemagne dans les années 1930/1945 pour favoriser la circulation des armées et des blindés dans la perspective de la revanche suite à la défaite de 1914/1918. Le grand défi social de nos jours, est comment peut on maintenir le pays durablement en paix en excluant définitivement 20 % de la population d’un accès à l’emploi, cela reste un sacré défi pour l’occident tout entier ?

C’est la même chose, excepté que l’un écume les mers pour son compte, l’autre écume les mers pour le roi en prestataire libre et indépendant, c’est en fait un mercenaire... Merci pour ce voyage dans le temps January.

argentique?

L’hypocrisie et la contradiction que j'observe, est plutôt dans cette façon idiote de considérer l’argent comme impur et immoral, tout en réclamant toujours plus d’argent à la collectivité pour saupoudrer financièrement des tas d’associations, dont l’utilité et le service sont très souvent contestable.

C’est absurde de refuser une récompense quelconque. Je ne suis pas certains, par ailleurs, que ce calcul de dénigrement systématique soit très juste. J’avais observé au siècle dernier que les banques, en accordant ce genre de prime pour la réussite d’un examen, avait pour intention publicitaire, de capter une jeune clientèle dans leur établissement en procédant à une ouverture de compte, contre l’acceptation de cette somme. Quels sont ces faux culs puritains qui prétendraient que des jeunes de cet âge n’auraient pas besoin d’une petite somme d’argent complémentaire pour leur vacances prochaines ?

Parfaitement exact... Ce qu’il y a de commun entre la politique et la météo, c’est que chacun d’entre nous à un avis bien tranché sur la question. Ce qu’il y a de différent entre la météo et la politique c’est que personne n’est prêt à mourir pour elle (la météo) Ce qui en fait un sujet éminemment populaire, social, convivial, d’actualité et tisseur du lien entre tous les humains...

P’taing c’est trop dur ! En primaire c’est le genre de calcul que l’on demande aux enfants? Si la personne avait 57 ans en 1998,alors que nous sommes en 2017, qu’elle est son âge aujourd’hui ? Voilà le calcul que vous devrez faire : (2017-1998) + 57 ans = ? Dans deux heures je ramasse les copies...

super sans plomb sans doute? La mort touche prioritairement les plus fragiles d’entre nous lorsque les conditions extrêmes se font jour. Les très jeunes enfants, les personnes âgées, c’est la loi naturel du monde vivant. Rien ne sert donc de culpabiliser outre mesure les survivants, il n’y sont absolument pour rien et sont absolument impuissant pour endiguer le phénomène. De mémoire, en 2003, le nombre moyen des décès annuel a augmenter de 20 000 en France, de 70 000 en Europe, pour décroître d’autant l’année suivante, ne modifiant en rien la moyenne annuelle des disparitions sur plusieurs années successives. En bref, ceux qui mourront prétendument de la canicule en 2017, disparaîtront en fait 6 mois plutôt que prévu, si l’on considère un segment de temps d’un an à cheval sur deux demi-années...

Aucun système politico-économique n’est exempt de critiques ou de défauts. Les idéalistes établissent leur raisonnement à partir d’une conception qui serait absolument parfaite. (pour aboutir finalement à la dictature et des meurtres de population en masse, non adapté (prétendent-ils) à leurs croyances) Les pragmatiques établissent leurs convictions, non pas sur le meilleur des systèmes, mais sur le moins mauvais de tous les systèmes. C’est que résumait parfaitement Winston Churchill en s’écriant: « La démocratie est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres. »

La cohérence d’un raisonnement critique ne vaut que si cette dernière est constructive ! Critiquer la démocratie et son mode d’élection représentatif ne vaut que pour ceux qui se présentent aux suffrage des électeurs, afin de transformer les choses. Nolibar et Francelibre qu’attendez vous donc pour nous soumettre vos idées fumeuses pour améliorer cette démocratie ? Circulez il n’y a rien à voir si vous êtes perpétuellement dans une critique véhémente et absolument stérile du système. Les chiens abois et la caravane passe, c’est mon point de vue et je le partage.

Absolument pas, l’expérience c’est le fruit d’un acquis, d’un apprentissage, d’une épreuve, d’un vécu, qui s’inscrit dans le temps et la durée. Avoir sur un sujet quelconque, quelques connaissances, quelques idées empiriques, établis quelques constatations, y porter un intérêt particulier, ne suffit pas pour prétendre à une expérience. Une théorie non validé par une pratique, absente d’un investissement personnel, qui se cantonne seulement à un comportement de spectateur, c’est insuffisant pour revendiquer une expérience.

Que l’on soit ou pas derrière son écran, c’est toujours la vraie vie, j'avoue que j’ai du mal à comprendre la question ? Si vivre, selon vous, c’est conjuguer le verbe paraître à tous les temps, triste vie que la vôtre assurément ? Ce qui pourrait le mieux résumer ma pensée sur le sujet, c’est Sacha Guitry affirmant : « Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux ils en diraient bien d’avantage »

Au cours d’une vie... Toute existence humaine, s’inscrit intimement et mentalement dans un projet, une histoire, avec pour bras de levier le désir. Toute existence humaine, s’inscrit physiologiquement dans un segment de temps comprenant, une germination, une maturation, un épanouissement, s’inscrivant à notre insu dans l’objectif de la reproduction de l’espèce, avec pour bras de levier le plaisir. Le sentiment amoureux, le vrai, celui de l’évidence, est celui qui superpose le désir de la raison, et l’exultation du plaisir. Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point… toute la difficulté et le mystère du sentiment amoureux est contenu dans cette remarque évidente. A chacun de fabriquer son plat avec une recette qui n’existe pas, c’est la description même d’une histoire en devenir.