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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. On a pas compris que parfois, avancer, c'est faire un pas en arrière. Tant pis pour nous.
  2. "Les poissons, ils sont pas carrés et panés comme à la cantine. Ils ont des yeux et des nageoires!" J'ai pas pu m'empêcher de penser aux inconnus, désolé :D
  3. Jedino

    un jour = une histoire

    Oui, je crois. Mais n'en suis pas forcément certain. Et puis, tu sais, l'habitude d'écrire s'apprend. J'écrivais bien plus maladroitement au début aussi. Bon, je ne sais pas si tu commences ou non. M'enfin, je sais qu'à force de s'exercer, et de lire, cela vient presque tout seul. Il n'empêche, c'est gentil :) N'hésite pas à te lancer dans un millier de phrases s'il le faut. Tu seras lue.
  4. Jedino

    Les parcs publics

    Ca veut dire que t'es déjà au chaud!
  5. Jedino

    Les parcs publics

    Quoi, l'est pas claire ma métaphore du manteau? :D
  6. Jedino

    Les parcs publics

    Tu vas finir poète, c'est pas possible autrement! T'as déjà l'manteau, et tu t'mets à en avoir les habitudes!
  7. Jedino

    un jour = une histoire

    Je voulais écrire des romans, je ne sais plus même écrire une nouvelle. La perversité de l'inspiration a eu raison de moi. Mon âme dérive le long du chemin de la vie, malgré elle. Peut-être aimerait-elle être éternelle? Je ne la voudrais pas si lâche, mais je ne suis pas elle. A peine suis-je ce que je suis. Pourquoi l'horizon est-il toujours fini là où j'aimerais de l'infini? Le Soleil se couche. La partie est finie. La poésie aussi. Entends-tu le chant de mon cœur? Il est là, bien mort. Songe, plus tard, à son sort. La loi est celle du plus fort. Du moins jusqu'au matin. Nous pensons maîtriser ce que nous appelons notre liberté. Liberté de penser, liberté d'agir. Je n'ai pourtant jamais goûté à ces plaisirs. Encore faut-il savoir que faire, comment faire. Quand je regarde autour du moi, quand je vois l'information inonder mon toit, non, je ne vois pas. La chanson est différente, mais la chanson est la même : savoir n'est pas réfléchir. Réfléchir n'est pas réfléchir justement. Mais où est la réflexion? Où est la justesse? Où sont ces bassesses de la vanité humaine? J'aimerais inventer une histoire. Une histoire géniale, une histoire qui plaît, car le génie ne se trouve que dans l'utile et l'apprécié. N'est-ce pas curieux? Je me souviens, je marchais comme quelqu'un. Je ne me sentais ni mal, ni bien. Je n'en sais rien. Je sais juste qu'à la fin, mon dédain a remplacé ma faim. C'est là l'arrivée des malheureux qui se perdent avant d'être montré dans le train. Mais le voyage vaut le détour. C'est ce qu'on en dit. Moi, je crois qu'il ne l'est que si nous savons voir. Voir qu'il est, voir qu'il est ce qu'il est. A la fois un don et un enfer dont on ne sort que sur les quatre mains. Nous nous sommes assis comme deux amis. Nous avions des choses à dire, et mieux fait de les taire. Parler d'une vie, c'est étouffer l'air d'une autre. Le silence est la discussion la plus profonde qui soi. On y dit ce que jamais on ne voit. Une phrase vaut mieux qu'un roman. Une phrase possède davantage que mille. Le roman n'est que la division d'un ensemble trop grand, trop puissant, pour être compris en lui-même. Le roman idéal tiendrait donc entre une seule majuscule et un seul point. Voyez ainsi, à travers le monde, combien il existe de romanciers. Je sais que ce que je dis ou fais n'a aucune importance. Pourtant, j'aime à penser que les rares lecteurs que j'ai gagnent à y consacrer du temps. J'aime m'imaginer apporter un quelque chose à une existence qui n'est pas la mienne. Je crois que vivre, c'est donner. Il en est assez, à qui sait s'arrêter. M'arrêterais-je un jour?
  8. Que c'est mignon tout plein! x)

    Non mais je ne sais pas. C'est peut-être moi qui passe plus souvent sur les sujets où tu passes de temps en temps, aussi.

  9. C'est moi ou tu participes de plus en plus sur le forum? xD

  10. Jedino

    un jour = une histoire

    "Pour vivre faut payer Pour s'aimer faut payer Pour mourir faut payer" Un jour, comme ça, tu nais enfant. Doucement, tu grandis, tu changes, tu t'embellis. Ton ignorance s'estompe, ton savoir devient divin. L'âme qui t'habite vogue plus haut que l'amour que tu portes à ce monde, ce monde que tu renies, ce monde que tu envies, ce monde que tue l'envie. Ta philosophie sort de sa tombe pour évoluer dans l'obscurité de l'humanité. Tu prends conscience de ton coeur. De ta faiblesse, aussi. Tout t'apparaît comme immensément futile. Tu réfléchis, et tu t'y perds, entre la volonté d'être, et désir de finir bête. Tu deviens adulte. Tu choisis ton univers en magasin. Un coup d'amour, un coup du destin. Tu n'as qu'un cerveau et deux mains. Cela est loin, bien loin, des mille immondices que conserve l'hypocrisie de ton dessein. Le feu brûle dans tes yeux si clairs. Tu n'as que vingt ans, et l'impression d'avoir fait un long combat. Contre les autres, contre la vie, contre toi. Tu ne sais pas. Homme qui sait est homme qui doute. Toi, tu préfères tracer ta route, même si tu connais déjà le chemin. On ne choisit pas d'être malsain. Alors, tel le capitaine de ton navire, tu ne fais qu'un avec tes chagrins. Tu dis souvent que tu es le dessin de tes choix passés. Voilà, c'est décidé. Comment y changer? Personne ne voyage dans l'oublié. Pas même les fous raisonnés. Et, pourtant, tu trouves que tu en manques, de cet oxygène nécessaire. Tu le cherches ici bas, après avoir tenté si haut. Tout ça est tellement faux. Tu voudrais avaler de la chaux. Mais ton courage te fait défaut, car tu es lâche. Plus lâche que l'homme qui ne le voudrait pas. Plus lâche que celui qui s'en irait comme ça.
  11. C'est vrai qu'il est différent de ses autres livres, et, je trouve, puissant.
  12. Jedino

    Mes mots interdits

    Magnifique. Vraiment.
  13. Jedino

    un jour = une histoire

    Ils marchaient. Vers où ? Ni l’un ni l’autre ne le savait. D’ailleurs, peu leur importait. Ils ne souhaitaient rien de plus qu’un partage. Et, quoi de mieux qu’une situation anodine ? Cela se finirait bien. Ils ne parlaient pas tant pour autant. On ne discute vraiment qu’avec notre âme, dans le silence et la concentration légère des gens heureux. Voilà pourquoi le monde qui vivait autour d’eux n’existait pas. Ils n’y voyaient rien. Etrange paradoxe que celui qui cherche à devenir aveugle lorsqu’il possède la vue. Serait-ce une condition nécessaire pour rejoindre notre univers ? Ils conversaient. Gaiement. Pourtant, aucun détail ne rendait cette chose visible. J’aurais pu les voir que je ne les aurais pas vus. Il suffit de peu pour se défaire de ce qui nous entoure. Eux se suffisaient. Je crois qu’on remarque le bonheur à ce qu’il ne s’observe jamais réellement, tout comme la douleur n’est que rarement exprimée. Il n’y a bien que le sublime pour vouloir se démarquer. Cela faisait mon admiration pour ce couple que je n’ai pas encore croisé. Mais, au fond, que sommes-nous, sinon des liens à nouer ? Pour faire un nœud, encore faut-il une corde, préférentiellement une. Ce n’est pas par hasard que nous parlons de deux êtres qui paraissent comme un. Ils marchaient. En cela, je les admirais déjà. Non pas qu’ils étaient uniques ou distingués, bien que, d’une certaine façon, ils possédaient cette force qui marque un esprit faussement cravaché. Seulement, que dire, sinon sa surprise, face au spectacle de deux personnes qui ne se ressemblaient et ne se ressembleront probablement jamais, et qui, malgré tout, faisaient mines de mutuellement se combler ?
  14. Jedino

    un jour = une histoire

    On prend ça comme on veut, oui! :)
  15. Jedino

    Mon poème m'a pas plu

    Une pendaison, une pendaison! (a) Sinon, j'sais pas pourquoi, je pense à des poèmes du Moyen-age, là. Ou à l'idée que je m'en fais. :D
  16. ((J'me doute que tu t'en doutes! Cambriole bien! J'espère que tu t'es pas fait chopée!))

  17. Jedino

    un jour = une histoire

    Je ne sais pas pour toi, mais je regrette autant que j'apprécie mes états les plus mauvais. Il n'y a bien que la colère et et la douleur qui sachent m'inspirer. Tu remarqueras que cela se multiplie assez, vu que je t'écris souvent dans ces moments-là. Fût un temps, je le faisais pour moi-même. Cela a sûrement donné mes textes les plus profonds et les plus sombres. Mais, comment effectuer quelque chose qui te paraît absurde? Comment peut-on se forcer à être hypocrite et menteur? Plus j'évolue dans le système éducatif, et plus généralement, dans notre monde, plus je trouve qu'il est vide. Vide de consistance, vide de sincérité, vide de ce petit truc qui pourrait le rendre pourtant si beau : la confiance. Aujourd'hui, tu n'accordes ta confiance que naïvement, en gardant toujours au fond de toi-même cette crainte d'être dupé. Demande à un inconnu de te garder un objet de valeur cinq minutes, et il est aussi possible probable que tu finisses par le retrouver, ou pas. Parce qu'au-dessus de nous, il y a l'argent, l'économie, et globalement, le système. Je ne suis qu'au début, et pourtant, je trouve cela trop complexe. Pourquoi associer constamment la profondeur à la complexité? Par intérêt, ou plutôt, l'intérêt qu'il suscite. Ce qui est difficile est intéressant. L'effort, l'épreuve, qu'importe comment on le nomme. Comme si nous avions besoin de prouver à chaque instant que nous existons. Car c'est ce que nous faisons, à travers nos amis, les cours, le travail. Un combat perpétuel contre l'oubli. C'est ce que je fais à travers ce texte. C'est ce que je fais quand j'écris pour moi-même. Tout tourne autour de cette simple idée. Exister. Et il se trouve que la reconnaissance dans notre société, c'est la réussite. Vivre correctement, cela demande d'être réceptif face aux connaissances qu'on nous apporte. Cela me fait justement penser à une vie qu'on doit acheter pour la mériter. Cela sonne un peu comme un "tu vivras après avoir déposé ta pierre à l'édifice, aussi insignifiante soit-elle". Le degré de corruption de l'esprit, bref, d'éducation, détermine globalement ton mérite face à ta rémunération future. "Si tu veux vivre, transforme-toi en une éponge". Mais ceci est plus subtile : on te demande de réfléchir sur l'eau que tu emmagasines. Sauf que ça, tu ne le fais pas n'importe comment non plus. Tu me diras, c'est logique, normal, évident. Douter est légitime, mais de là à penser que tout n'est qu'une terrible manipulation, cela ne va pas de soi. Peut-être est-ce là ma réaction face à mon incapacité à m'y conformer réellement. Je ne sais pas travailler. D'ailleurs, devoir prouver que je sais à quelqu'un me répugne fortement. Non pas que je suis sûr d'avoir raison, mais qu'on cherche à altérer ma raison. Pourquoi tant s'attacher à des raisonnements mathématiques ou philosophiques ou, autrement dit, se voulant logiques et, surtout, pourquoi penser cela comme vrai, plus vrai que n'importe quoi d'autre? Notre problème est la vérité. Le mien consiste à ne pas y croire. La raison est finalement très facile à comprendre : toutes les sciences et croyances ne tiennent-elles pas de la subjectivité? La relativité, les atomes, la religion. Tout ceci n'est que croyance. Bien sûr, la science a apparemment cela de plus qu'elle apporte la preuve de l'expérience, de l'observation. Franchement, nous sommes déjà incapables de voir lorsqu'un être simple comme un humain est malheureux, alors, de là à comprendre le reste. Je ne dis pas que j'ai raison. Je dis que tout est affaire de croyance. Que croire en l'existence d'un gourou supérieur ou d'un dieu n'est pas plus absurde que de croire en la suprématie des mathématiques. Mais,ce qui m'étonne vraiment, quand je voyage le matin, c'est la réaction des personnes lorsque je demande à m'asseoir à côté d'eux. Peut-être suis-je un extraterrestre, et que cela ne paraît normal qu'à moi? Dans tous les cas, j'obtiens soit de l'indifférence marquée, soit de la surprise. Moi qui ne suis pas des plus sociables, j'éprouve une difficulté monstre à comprendre cela. Comment peut-on se prétende sociable si l'on est, à côté, homme à s'étonner d'une simple politesse anodine dans un tram? Comment peut-on être sociable en refusant de répondre à un souhait poli? Bien sûr, c'est inutile. Bien sûr, je pourrais m'en passer. Mais, comment dire? Sans l'avoir jamais décidé, j'y tiens. De même que je m'indiffère du fait que l'on s'intéresse à moi, que l'on discute avec moi, que l'on m'estime. A vrai dire, je ne le suis pas tant face à la moquerie. Mais, je me soigne, ou plutôt, me tien. D'apparence, je n'ai rien. Il n'empêche, je crois qu'un fou vaut bien cinq hommes. Vraiment, ce discours est minable. Il est l'hypocrisie même. Au fond, nous lions-nous forcément avec des gens dont nous avons un quelconque intérêt à le faire? Qu'importe lequel. Est-ce le cas? Plus j'y songe, plus je me dégoûte. Parce que mon estime de moi-même est, oui, un néant. Mon pessimisme et mon idéalisme, ses fruits. Je ne te dirai pas qu'il faut changer. On ne change pas le monde. Encore moins les individus qui le constituent. Quelqu'un qui pensera ainsi sera d'accord avec moi, et celle qui trouvera cela faux ne le sera pas. Les compromis sont rares. Je sais que tu sais de nombreuses choses. Peut-être sais-tu déjà que savoir, ce n'est pas réfléchir. Que réfléchir, ce n'est pas toi. Toi, tu es un truc entre tes besoins et les nécessités de la société. D'ailleurs, je disais, oui, que le système économique était trop complexe, alors que je ne commence qu'à l'étudier. L'inégalité n'a rien d'étonnant face à une chose pareille. Mais je n'ai rien de mieux. Pour l'instant. Si je devais finir, je finirais par le fait qu'en réalité, ma frustration me rend dingue. Que ces choses-là ne sont pas toujours faciles à saisir. Quelqu'un de sociable peut-il comprendre la violence d'une parole, d'une présence? De là à comprendre la pulsion face à une moquerie. L'imagination est probablement l'arme des fous qui ne s'assument pas. Je me rends compte que je suis complexe, malgré ma simplicité. Peut-être est-ce là un de mes soucis. Je suis minable, vraiment, à geindre et me plaindre face à toi. Le pire étant qu'en vrai, je ne le ferai probablement pas. Je suis un être virtuel. Ca pourrait faire l'objet de ma dissertation.
  18. Jedino

    Cinéma

    Pas mal, pas mal
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