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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    Ce que Dieu nous demande

    Evidemment. Le souci premier du débat, c'est de parler d'un truc qu'on ne peut apparemment pas saisir. Mais, là où je saisis encore moins, c'est pourquoi estimer quelqu'un ou quelque chose qui nous dépasse? Je crois surtout qu'il n'a pas à être défini. Si tentait de dire qu'il y a bien un "il".
  2. Merci du passage, et ce n'est pas ce que je peux écrire comme truc, en général, mais bon!

    Sinon, jolie présentation de profil.

  3. Jedino

    Ce que Dieu nous demande

    C'est donc un voyeur? Cela dit, il n'a pas entièrement tort.
  4. Jedino

    Ce que Dieu nous demande

    Pourquoi "nous"? Moi, il ne m'a rien demandé directement. A quoi bon écouter quelqu'un qui ne me parle pas, alors?
  5. Jedino

    un jour = une histoire

    Un. Tu gardes espoir. Tu grandis. Des choses partent. D'autres apparaissent. Deux. La conscience se gonfle, prend de la place. Tu sais qui tu es, mais tu ne sais plus qui je suis. Tu deviens quelqu'un. Trois. L'espace est occupé. Bien trop. Tu passes de un à deux. De deux à trois. Tout s'enchaîne, et rien ne peut aller contre. Ton impuissance est réelle. Tu préfères te laisser aller. Peut-être qu'un jour, tu échoueras non loin d'une berge. Quatre. Elle éclate. Cela devait arriver. Ce qui est trop haut ou trop gros finit toujours par rétrécir. Tôt ou tard. La nature a horreur des envahisseurs. Elle préfère de loin le vide. Quoi qu'il paraît que la phrase parle du contraire. Peu importe. Cinq. Tu es fou, et tu sais ne pas l'être. Tu aimerais, c'est déjà suffisant. Etre comme, c'est déjà presque être. Quoi qu'apparemment une image n'existe pas vraiment. Elle n'est qu'un reflet, vous voyez? Moi, j'en doute. Six. Maintenant, tu es perdu, paumé, largué, et tu l'as souhaité. Tu refuses ta responsabilité. Toi, t'as jamais voulu être taré. Juste cinglé. C'est la même chose. Tu préfères le nier. Tu cherches de l'aide. Tu te rends compte que t'es abandonné. On ne s'entend qu'avec nos semblables, vous voyez? Sept. Tu apprends à vivre avec tes idées, ton délire, et ta bêtise. T'es ridicule, tu n'es rien, mais tu t'y fais. Les autres étaient cons, le sont toujours, et tu t'en fous complètement, dès à présent. Les choses ne t'importent plus, sinon en apparence. Tu préfères te satisfaire de petits trucs qui te semblaient inutiles et chiants avant. C'est un peu la conscience inversée. La vraie, en quelque sorte. Huit. Cette étape n'existe pas. Pas en toi. Toi, tu n'es que sept. C'est déjà pas mal. Ca aurait pu être moins. Arrivé ici, tu es bloqué. Il faut attendre l'autre. Celui ou celle qui sait. Qui saura t'aider. A quoi? Simplement à recommencer. Tu renaîtras, tu souffriras, tu sombreras, pour finalement, y retourner. Le problème des chemins, c'est qu'en plus de tous se ressembler, ils sont tous pareils : ils mènent à un endroit, toujours le même, bien qu'ailleurs. C'est beau, la vie, n'est-ce pas?
  6. Elle est là, magnifique et passionnante. J'en patiente d'envie. Paraît qu'une chance, ça se saisit. En tout cas, maintenant, j'y suis. - Alors comme ça vous travaillez dans le social, qu'elle me dit. Moi je la regarde, un peu nigaud, l'air attendri. Mon dieu, qu'elle est jolie. - Je ne sais pas si c'est mal, mais j'y perds ma vie, oui. Au fond, ça se voit tellement, qu'elle réfléchit. Je me sens idiot, en étant ici. Je ne mérite tellement pas sa présence, son avis. Puis, je me demande si elle aime les souris. - Et vous, donc, vous êtes dans quelle branche? - Le marketing. - Ah, oui, c'est chouette, ça. Je m'en moque tant. Ses mots ne valent pas sa bouche. Son regard ne vaut pas ses yeux. Ou est-ce l'inverse? Je ne sais ce qui me plaît chez elle. Sûrement son innocence et ses manies. - Je vous connais à peine, mais je vous aime déjà bien. - Ah. Quel con. J'aurais dû me taire. C'était évident. Quelle idée! On ne maîtrise que rarement sa bêtise, me direz-vous. - Je prendrais bien un autre verre, qu'elle me fait, alors que je suis un peu beaucoup à l'ouest. - Oh, oui, bien sûr. Je fais la commande au patron. Je l'apprécie, ce mec-là. Un peu trop sérieux, parfois. On ne se refait pas. - Et donc, vous disiez être dans les parages pour quelle raison? Elle me fixe. Pas comme tout le monde le ferait. Vraiment, il y a un truc. Elle n'a même pas relevé ma connerie. J'aurais presque préféré. Ca me trouble. Ca m'attire, aussi. Je crois qu'elle sait s'y prendre, la môme. - Je visite un peu le coin. C'est une belle région. - Oui. Une secousse. Tout tremble sous mes pieds et dans mes oreilles. Je la vois osciller. Je me réveille. Mon chien venait de me sauter dessus. Sacré bête que ces trucs-là. Appétissant de temps à autre, quoi que pratique quand personne n'est là. Non, rassurez-vous, je le chouchoute, mon doux petit amour. Je ne le promets cependant pas si je venais à devenir fou. Mais, ne l'étant pas, la question ne se pose pas. Je me lève. Je n'ai que trop dormi. Sortir me fera du bien. J'enfile ma veste, m'en vais dans la rue. On se sent si différent à peine franchi le seuil de la porte. C'est passer de l'être à l'individu, rien que parce qu'on tend vers une socialisation. Rien n'a changé, décidément. Le pavé est toujours aussi laid, les carrefours, aussi carrés, et les gens, aussi absents et pressés. Aller au parc. Là, au moins, on quitte un peu le monde de notre monde. Ca devient compliqué. Faut que j'arrête de rêver apprendre philosopher. Bref, j'allais m'asseoir. Sincèrement, c'était en voie de se réaliser. Il a fallu pourtant que je finisse par la croiser. Elle était là. Merde. L'impression de la connaître. Je la connaissais. Elle aussi, si j'en croyais ce que je voyais. Est-ce que je délirais encore? - Bonjour, me sort-elle. L'insolente. J'avais fini par l'aimer.
  7. Jedino

    un jour = une histoire

    Tu ne sais pas quoi faire, et tu t'en fous. Rien ne bouge dans ta vie, et tu t'en fous. On te dit que ce sera dur, et tu t'en fous. Le risque, c'était d'y sombrer, et tu y es. Tu paraissais bizarre, et maintenant, tu l'es. Tu pensais qu'apprendre était une tare , et maintenant, ça l'est. Il y aurait toute une réflexion à faire autour de toi-même. Une remise en question, en quelque sorte, de la précédente. Mais il est plus facile de sortir de ces belles idées que d'y rentrer. Tu as beau te démener, la simple conscience te marque à jamais. Tu crois que tout est terminé. Fatalisme nihiliste inutile à n'en pas pleurer. T'as mieux à faire de tes journées. Souvent, on s'imagine que la solution est ailleurs. Par ailleurs, on entend chez l'autre. Difficile de ne pas y voir l'amour, ici. Peut-être. Je ne sais pas. Les américains sont bien venus régler un problème qui ne semblait pas vraiment les concerner. Certes, il y a toujours intérêt. Mais, le fait est là. Estime anéantie. Etat d'esprit noirci. Volonté proscrite. Bêtise de la redite. Quand tu regardes les autres, tu les envies. On te raconte pourtant que par ici, c'est pas plus joli. N'empêche, c'est ainsi. Le fait est là : tu te sens cinglé, en décalage, et complètement paumé. Non que tu ne saches pas où tu es, mais plutôt, où tu vas, ou tu seras. Non, je doute que ce soit partout le même pré. Parfois, je me dis qu'il y en a qui sont là pour mener la vie, et les autres, pour la subir. Une sorte de loterie de qui n'aura pas de bol. Toi t'es là, comme un con, à rêver d'une belle gueule, d'une belle estime, d'un peu d'intelligence pour te montrer qu'au fond, la faute n'est qu'en toi. Que, si changer n'est pas possible, tu peux toujours te contenter d'évoluer. Paraît que plus t'accumules, plus tu en as. C'est la loi de l'addition. Logique. Enfin voilà. T'as fait des erreurs. Des conneries, aussi. T'as même pété les plombs. Tu essaies, tu essaies, et tu n'arrives pas. Au fond, les choses t'ennuient si vite que tu ne sais pas. Probable que la répétition, tu n'aimes pas. Et, les journées qui se suivent, c'est carrément ça. Quoi qu'il est encore plus certain que le problème réel n'est pas temps d'y être que d'y être, en théorie, pour ça. Ah! L'avenir. Ca doit être ça : tu ne le supportes pas. Si t'avais pu penser ta place en un autre endroit, tu sais aujourd'hui qu'on a sa place que là où elle est. Tu ne rêves pas d'un autrement. Tu rêves à peine d'un commencement. Commencer, ça suppose arrêter. C'est pas que tu crains la fin. Juste que tu ne vois pas l'intérêt. Pour quelqu'un qui ne rêve pas, tu aimes bien en rêver. Cinglé, tu es cinglé. Quoi que c'est une façon de parler. L'herbe est toujours plus chaotique à côté. Sans rire, moi j'en dis que, si la vie est effectivement une folie, l'amour en est sa raison.
  8. Jedino

    zwigen 8

    Pas mal, pas mal
  9. Jedino

    Pour nos vingt-et-un ans

    Paraît qu'on a un cerveau dans le coeur et les intestins, mec. Et j'te parle même pas de... Enfin bref.
  10. Tiens, mon philosophe sadien préféré!

  11. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    http://www.youtube.com/watch?v=5fu2qHEBSBo&feature=share
  12. Jedino

    un jour = une histoire

    La confiance, ça se gagne, mais surtout, ça se vend. C'est un peu comme les enfants au milieu d'un procès entre les parents. Tout est si important, quoi que le prix soit assez convaincant. A croire qu'un chiffre derrière l'autre, c'est un moyen de décider celui qui ne savait pas trop avant. Mais t'as les obstiné, ceux qui sont un peu trop emmerdants. Le genre de type qui n'abandonne pas pour un chèque. Même un vrai. Peut-être qu'une donnée vaut moins qu'une amitié, voir qu'une famille. Ca dépend du désespéré. Bref, il paraît que faire confiance, c'est déjà crever, ou dit plus gentiment, se faire trahir. J'irai pas dire que l'homme est un enfoiré, même s'il l'est. Mais, tout de même, j'ai pu constater que la confiance, ça existe comme existe un bananier. Paraît qu'on a que ce que l'on mérite? Jamais assez, sans aucun doute. Non, sérieusement, c'est imbécile que de parler d'une fausseté de ce qui est essentiel. L'ensemble de nos petits gestes sont faits de confiance, soit en nous, soit en les autres. Quand je mange, je fais confiance en la nourriture que j'ai eu l'occasion d'acheter dans un magasin où j'ai échangé en toute confiance un papier contre un biscuit qui se veut non mortel. J'aurais très bien pu me faire intoxiquer. L'exemple peut paraître idiot, il n'empêche, on a tendance à l'oublier. Bien sûr, on parle de nos amis, de nos "best friends", chose que je n'ai réellement appréhendé qu'après avoir fumé, c'est-à-dire, pas du tout. Je ne comprends pas le concept de "best", mais je crois en le "friend". Quoi que le problème se situe souvent dans l'attente mise derrière le mot "confiance" : il y a une telle dimension qu'une seule personne a parfois du mal à incarner ce que l'autre s'imagine, soit parce qu'il ne le peut pas, soit parce qu'il ne l'est pas. Pourtant, la confiance n'est pas une chose complexe, absolue, et intense. Elle peut être très simple, minime et intense, malgré tout. Pas besoin de long discours où notre vie s'expose au gré de notre ennui pour être ami. Il faut la recentrer dans le présent, non dans nos passés. Et, surtout, ne pas refuser l'idée que la confiance, ce n'est pas celui qui saura ne jamais nous décevoir, mais celui qui saura nous apprendre qui nous sommes avant même d'avoir su qui nous serions. L'erreur n'est pas exempte de ce monde. Il faut faire avec.
  13. Jedino

    un jour = une histoire

    Il paraît qu'il y a une sorte de dualité en nous. Ou, devrais-je dire,une infinité de dualités. Le corps et l'esprit, et toutes celles qui en découlent. Les instincts et l'envie, nos paradoxes apparents, etc... Bref, il y a cette histoire qui ressemble à une épreuve de force entre deux entités opposées, ou en tout cas, opposables dans les idées. Souvent, on y instaure un rapport de dominant/dominé dont la teneur varie selon la philosophie soutenue. Concrètement, l'un bouffe l'autre, mais il le fait assez subtilement pour ne pas suicider son partenaire soumis. C'est le principe du roi qui donne suffisamment pour travailler à ses sujets et trop peu pour avoir le temps de réfléchir à leur situation. Seulement, raisonner en terme de dualité, cela revient à diviser un problème qui n'est pas, ou qui n'a au moins pas lieu d'être séparé. Par exemple, il paraît absurde de penser l'esprit indépendamment du corps qu'il habite ou qui l'habite, ou qu'importe. De même, comment séparer, en tous les cas chez l'homme dont l'idée semble assurée, l'idée de manger et la capacité à vouloir attendre encore un peu avant de se nourrir? Demandez-vous s'il est possible d'obtenir un résultat juste par rapport à l'opération donnée si vous calculez seulement avec la moitié de l'expression. Nous qui nous vantons tellement d'une rigueur mathématique, pourquoi ne l'appliquer que dans la chose la moins réelle qui soit? Le monde n'est pas mathématiques, mais elles peuvent aider à l'appréhender. Pas dans les faits. Juste dans la forme. Cela reste un outil, quand bien même il y en a qui cherchent à en faire une philosophie. De fait, qu'avons-nous? Le corps et l'esprit sont uns. Je me permettrai de parler d'âme, plutôt, préférant ce terme pour une raison sûrement toute personnelle. En supposant que les deux existent, et en supposant un raisonnement purement rationnel, l'âme serait en notre corps, et en serait d'une certaine façon, une composante. D'où nous vient-elle n'est pas la question ici. L'essentiel consiste à voir qu'il y a une relation nécessaire entre l'un et l'autre qui va au-delà d'un simple échange. Mais même là, nous faisons une erreur. Il y persiste une séparation entre l'un et l'autre. Voilà pourquoi je crois que nous sommes corps plutôt qu'âme. Doutez-en si vous le souhaitez : "nous" sommes soumis à notre corps, et à sa survie. Plus spécifiquement, à notre cerveau. Cela peut apparaître comme étrange sachant qu'on situe l'esprit dans celui-ci. C'est pourtant la première chose qui disparaît lorsqu'il s'agit de se protéger physiquement. Ne parlons-nous pas d'une personne inconsciente, et ne les faisons-nous pas devenir inconsciente pour leur éviter la conscience de la douleur? Ce qui ne les empêche malgré tout pas de souffrir. Paradoxal? Pas vraiment. Ce paradoxe n'est vrai que parce que nous imaginons être des êtres, donc des corps. En réalité, nous ne sommes ni notre corps, et il le montre bien dans une situation extrême, et nous ne sommes pas l'âme qui présuppose une sorte de contrôle sur le corps. Si le "je" devait être, il serait corps, c'est-à-dire à la fois le corps et l'image qu'il permet, à savoir notre âme. Vous trouvez ça délirant? Ca ne l'est pas tant, au fond, je crois. Ne parlons-nous pas de quelque de "physique" pour justifier ce qui n'est pas facile à expliquer? Ne vivons-nous pas au gré des désirs divers qui nous habitent, et toujours plus ou moins liés à une envie du corps? Mais, la preuve la plus frappante reste probablement, et c'est presque cruel à dire, les malades dits mentaux où l'individu n'est plus maître de son âme parce que complètement soumis à ses pulsions. Et, que sont les pulsions, sinon une manifestation évidente du corps? Je ne parlerais pas ici d'un mauvais contrôle. Plutôt d'un non contrôle que le corps refuse "nous" refuse parfois. Ces malades sont donc corporels, et non mentaux. La question serait : à quoi bon? Il est possible que le corps soutienne une certaine défense face à un danger vu exagérément. Pour les cas les plus simples. Possible aussi qu'un dysfonctionnement se fait, et je n'irai pas plus loin, n'ayant pas les connaissances pour cela. Autrement dit, "nous" n'existons que par la volonté de notre corps à nous laisser exister, ou plutôt, le croire. Ce qui est divisé dans nos idées ne fait qu'un dans la réalité. Du coup, je n'irais pas dire que "je" est un autre, puisque "je" n'est pas. Par contre, je pourrais parler de "je" bouffe un autre, tout en sachant que le "je" n'est pas toujours celui qu'on croit.
  14. Jedino

    Ma femme idéale

    Je ne m'en serais pas douté, vilain moustachu! La modestie est faite pour les gens qui n'ont rien d'autres. Voilà pourquoi je le suis!
  15. Jedino

    Ma femme idéale

    Arrête ton anglais, j'suis allergique! Mais cela dit, ta modestie est tout à ton honneur! Elle est juste non convenue ici!
  16. Jedino

    Ma femme idéale

    Je l'entendais au sens le plus haut et noble du terme, tu sais!
  17. Jedino

    Ma femme idéale

    Voilà qui est dit! :D
  18. Jedino

    Ma femme idéale

    C'est donc ça, un génie? Un homme qui sait parler de ce qu'il ne connait pas?
  19. Jedino

    Ma femme idéale

    Ah non, moi j'connais pas vraiment ça!
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