On me fait entrer dans un débat qui m'intéresse (globalement) pas du tout. Mais, apparemment, fabcan y tient.
Anna Kronisme, je t'accorde l'erreur qui consiste à vouloir donner un "sens" à la vie. C'est, comme dirait l'autre, "trop humain", et accorder une espèce de volonté aux choses, c'est effectivement se fourvoyer. De même, rien ne sauvera de la mortalité, oui. En revanche, je ne comprends pas ta dernière phrase pour la raison suivante : comment reprocher à quelqu'un qui préfère voir la vie avant de voir la mort? Est-ce réellement se considérer comme perpétuel? (Je parle là de la réponse suivante que tu as donné à eclipse)
Maintenant, il y a cette première phrase. Oui, les paroles et les actes ne sont en rien utiles au regarde de l'existence. Mais comment reprocher à quelqu'un de penser compter dans son environnement, dans le monde? Je comprends parfaitement que pour toi cela tient de l'erreur que de croire en cela. Et, tu peux sans mal défendre ta position.
J'ai toutefois quelques questions :
Pourquoi accorder une utilité, c'est-à-dire, disons, viser un "bien", un sens, est davantage une erreur pour l'existence que le contraire?
En quoi vit-on mieux avec l'un ou l'autre?
En fait, toute la question me fait largement penser au "verre à moitié vide, verre à moitié plein".
Et, comme le souligne fabcan, tout ça, tu le fais avec les outils que tu dénonces. Tu me diras, Nietzsche fait pareil. Il détruit le langage par le langage.
En réalité, je n'ai rien à dire, mais comme il me fallait répondre :D