-
Compteur de contenus
48 051 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Jedino
-
C'est vrai. Mais nos membres ne sont pas les mêmes : la morphologie diffère d'une personne à une autre. Et tu as les compétiteurs dans les âmes et les coureurs du dimanche. Tu as même pire qu'un sportif de haut niveau classique, etc. Voir les choses comme homogènes, c'est déjà travestir la réalité : la réalité est une, personnelle, unique. Si tu trouves deux choses semblables, il est très probable que tu négliges un aspect au moins d'une des deux choses. Si tu y es porté, tu peux supposer que de là va naître un intérêt sincère, et donc te retiens, oui. Je ne conçois pas l'intérêt pour une chose comme antérieure à la chose. Tu ne juges de ton intérêt qu'une fois que tu as connu, de près ou de loin, cela. Par exemple, quand tu as du mal à aimer les mathématiques au collège, la plus calculatoire et basique, ta façon de raisonner est ainsi faite (par l'apprentissage) que tu es amenée à penser que tout le reste des mathématiques ne peuvent pas t'intéresser. Donc, tu n'imagines même pas essayer. Tu sais qui tu es? Ne crois-tu pas plutôt que tu penses le savoir? Car au fond, qui est ce "je"? Tu pourras en décrire ses goûts, ses faiblesses, et tout ce qui semble le caractériser, mais peux-tu en donner une nature? Est-ce que parler de nature est dire ce que c'est vraiment? Qui te dit, seulement, que tu as choisi? Que tu n'as pas fait ce que tu devais faire? Nous ne savons strictement rien, mais nous aimons croire en ce que nous pensons savoir. Parce que ça nous rassure. Parce que nous en avons besoin. Sachant cela, je peux parfaitement comprendre que l'intérêt de quelqu'un se tourne davantage vers ce qui est certain : ce qui est certain, c'est que nous sommes en vie, que nous pouvons connaître des plaisirs et devons faire face à des difficultés. C'est un lot commun qui, ma foi, peut suffire à une existence. Nulle besoin de métaphysique pour avoir une vie somme toute agréable. Mais, et je me répète : l'agréable dépend de chacun. Je ne partage pas la position d'Erasme qui est dit de dire que la sagesse est mauvaise et qu'il est préférable de tendre vers la folie, c'est-à-dire l'ignorance et le banal. Je ne partage pas plus la position de la philosophie qui, trop souvent, estime qu'il n'y a de vie digne qu'en étant sage. En voulant vers LA vérité ils ont fait l'erreur de penser qu'il n'y a qu'un schéma. J'attends encore la démonstration qui me convaincra que je suis semblable à un autre. Ne l'étant pas, je vois mal comment seulement imaginer que ma vie sera semblable à la sienne. Donc oui, tu auras le curieux, tu auras l'anxieux, tu auras l'assuré. Toutes ces choses, le "caractère", c'est du social. Une réaction personnelle à une interaction avec autrui en fonction de ce que tu es au début : une sensibilité, dans son sens le plus global. Autrement dit, estimer que quelqu'un a été détourné (en tout cas, au sens où je le comprends) n'est pas juste : personne n'est détourné de quoi que ce soit. Il réagit comme il l'a appris. Bref, je refuse toute sorte de hiérarchisation des modes de vie. Dans l'absolu, toutes les existences menées se valent. Dans les faits, toutes doivent incorporer certaines contraintes pour rendre possible une certaine continuité : j'entends par là qu'une notion comme le respect est nécessaire si nous cherchons à être des êtres s'auto-proclamant sociaux. Je n'étais pas clair dans mon emploi du terme de sensibilité : la sensibilité va au-delà des simples sensations. Pour toi, la réflexion les transcende. J'ai tendance à penser que lorsque nous disons "sentir" quelque chose, au sens où nous en avons l'intuition, nous ne parlons plus de sensation "simple" et de réflexion. Nous sentons, au sens fort du terme, quelque chose. Sentir devient une manière de réfléchir. Et si tu veux mon avis, nous réfléchissons davantage avec nos sens qu'avec notre tête. Le problème, si j'ose le terme, c'est que la réflexion avec notre tête est davantage visible parce qu'elle doit passer par sa conscience, au sens fort du terme. Nous ne pouvons faire une réflexion, classiquement, que si nous l'entreprenons. La sensibilité se passe de cela. Quand tu sens quelque chose, tu ne te dis pas "je le sens", tu te contentes de le faire. Maintenant oui, certains ont tendance à privilégier l'un ou l'autre. Au fond, cela revient à l'idée qui existe d'une multiplicité des intelligences. Je n'aime pas beaucoup ce terme, mais c'est un peu l'idée. De même que je ne pense pas qu'il soit possible de "trop" réfléchir. Nous pouvons seulement mal le faire, c'est-à-dire en bloquant nos propres actions. Et il est tout autant impossible de ne rien ressentir. Nous pouvons, à nouveau, mal sentir. Par exemple, quand un fakir marche et démontre sa non sensibilité à la douleur, il n'est pas insensible. Il est uniquement insensible à la douleur. Cela ne l'empêche pas de ressentir de l'amour, du plaisir, etc. Dans un autre cas, un sociopathe, entendu comme incapable de ressentir quelque chose pour les autres, n'est pas insensible : il sent des choses en lui, sent effectivement des sensations (corporelles). Nous négligeons que trop notre sensibilité dans ce monde qui se veut de raison. Mais je peux me tromper. Seulement, si tu l'admets, tu en viens aussi à conclure que quelqu'un qui ne se pose pas toutes ces questions peut vivre tout aussi bonnement et dignement. Cela dépend de chacun. Ce n'est pas une espèce de relativisme. Je dirais que c'est plutôt une espèce de "personnellisme". Nous pouvons mettre en place des idéaux, mais ces idéaux ne doivent pas conditionner à outrance nos vies. Sinon, nous finissons dans l'erreur et dans l'intolérance.
-
Mais même chez les enfants, la curiosité n'est pas la même. En tout cas, c'est ce que j'ai pu en lire. Tous les enfants, même très jeunes, ne se ressemblent pas tous. Et ta polyvalence est tout à ton honneur. Mais ta curiosité qui s'étend à tout n'est pas forcément partagée. Pas dans le fait que les autres ne le sont pas, mais dans le fait que les autres le sont autrement. Car, le mot "nombreux" le dit lui-même : tu t'intéresses à beaucoup, tu ne le peux pas pour tout. C'est humainement impossible. Il y a donc, effectivement, une sorte de choix. Seulement ce choix, tu ne le fais pas. As-tu vraiment choisi d'être curieux? As-tu décidé un jour que tu t'intéresserais à toutes ces choses plutôt qu'à celles-ci? J'en serais très surpris. En général, nos goûts se forgent progressivement. Pourtant, nous allons dans les mêmes écoles, et nous allons y apprendre, en théorie, les mêmes choses. L'école te permet de te trouver, mais la personne qui doit se trouver est comme "faite" pour ceci ou cela. De même, il existe des niveaux très différents dans la curiosité elle-même : tu as celui qui s'informera, celui qui se passionnera pendant des mois, parfois une vie, et tu as celui qui sera dans une espèce d'entre-deux. Au fond, tu as autant de façon de t'instruire, de comprendre, d'apprendre, que d'individus. Je m'intéresse aussi à pas mal de choses, par exemple, mais si nous venions à comparer précisément, nous verrions que tout ne correspond pas. Même probablement pas grand chose car, si nous tombons sur un domaine commun, nous constaterions sans doute que notre façon de l'appréhender, notre degré de connaissance, seraient très différents. Le fait de ne pas se poser les questions existentielles que certains autres peuvent se poser n'est pas une mauvaise chose en soi. Mais je crois que dire cela serait se méprendre sur ces personnes. Parce qu'il y a deux façons, à mon sens, de questionner la vie et le monde : par la raison ou par la sensibilité. Tu as ceux qui rationalisent ces questions, ceux dont tu parles justement, les "philosophes", et tu as ceux qui les sentent, qui les vivent à proprement parler, qui en ont l'intuition. Tout le monde ne questionne pas la mort, mais tout le monde sent ce qu'elle est, la questionne avec son "coeur", si j'ose dire, tôt ou tard. Par exemple. Et, peut-être y a-t-il aussi ici celui qui est les deux à la fois. Non, vraiment, ce serait être trop radical que de penser que personne ne se pose ces questions. Ils le font juste autrement. A mon sens.
-
T'as tort, il est cool!
-
Et c'est moi le problème, évidemment! Admets donc que tu aimerais lui parler!
-
Espèce de jaloux! T'as les nerfs parce qu'il t'a jamais répondu à toi, c'est tout!
-
https://www.youtube.com/watch?v=VbLdlxFPon4
-
Imagine un monde de penseurs : qui se préoccuperait de cultiver, véritablement, le jardin? Imagine un monde de jardiniers : qui se préoccuperait de cultiver autre chose que son jardin? La réponse est simple : tu ne peux pas avoir une recette avec un ingrédient. Même la plus élémentaire. Pourquoi est-ce ainsi? J'ai envie de dire : pourquoi pas? Il y a possiblement une question de vécu là-dedans. Mais à mon avis, il y a surtout une façon de réagir face à la vie. Ou de vivre sa vie, tout simplement. Certains aiment se poser des questions, d'autres n'y songent même pas. Certains aiment les mathématiques, ne font de leurs vies que ça, et d'autres n'y comprennent rien. Chacun son talent, chacun le sien. Le problème est : comment rendre à chacun le sien?
-
Quelle mauvaise foi! Tu prétends savoir ce que tu ignores! Ce n'est pas digne d'un scientifique de ton effigie! Je ne te reproche donc pas de nier l'existence d'un événement, je te reproche de le nier alors que, par définition, je l'ai dès le départ mis comme ignoré de toi! Autrement dit, ta négation de l'événement qui est bel et bien arrivé n'est ici qu'une croyance (somme toute normale chez quelqu'un qui tombe amoureux et craint de l'être puisque cela reviendrait à le tromper avec lui-même). Nulle démonstration dans tes propos! Seulement des appels à taire ma lucidité sur ce qui est pourtant évident! La preuve en est : tu es en panne! Certains poètes ont de gros jets avec ceci, toi tu es de ceux que ça bloque! Tu ne devrais pas avoir honte! C'est là ta nature! Ocytocine : Merci de ton soutien! Il est jeune, il n'accepte pas encore toutes les choses de la vie! Et, les deux rigolos qui parlent bizarrement, pour ma part, ça va très bien! J'ai déclaré mon amour hier à Dieu! Il m'a dit oui!
-
Curieusement, j'ai pensé à regarder la forme aussi! Mais... A la fin :D
-
Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Jedino a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
Les églises positivistes au Brésil. -
Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Jedino a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
Parlons-en, alors. Convaincs-moi que la logique explique tout ce qui m'entoure. La science elle-même ne va pas jusqu'à le prétendre. -
Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Jedino a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
C'est bien ce que je dis, la frontière entre le nihilisme et l'athéisme est superflue. La logique, à la base de toute réalité intelligible? J'attends de voir ça. Ce n'est pas parce que je suis logique et que je comprends les choses avec celle-ci que tout est logique. La nature n'a que faire de la logique. -
Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Jedino a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
La différence est superflue, purement logique. La logique n'est pas la réalité. Ce que je vois, c'est un athéisme qui pense nier tout Dieu. Autrement dit, qui croit en son absence. En quoi croyez-vous alors? -
Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Jedino a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
Curieusement, je définirais plutôt le nihilisme ainsi. Encore que le nihilisme est lui-même une croyance. L'athéisme me paraît davantage être une non croyance en des croyances. -
Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Jedino a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
Un Dieu, des dieux, un esprit surhumain, tout ce que tu veux. L'idée de Dieu n'est pas plus absurde qu'une autre. Mais je te l'accorde, la spiritualité n'est pas la religiosité. Reste qu'elle est tout de même la majeure partie de celle-ci. Et un athée est-il spirituel? -
Allons, allons, tu m'as mal compris, alors! Je te dis que l'événement est arrivé car il est arrivé en réalité, mais tu l'ignores! Je ne vois pas où est l'incohérence là-dedans! (Pas mon genre non plus )
-
Progression de l'athéisme dans le monde : statistiques
Jedino a répondu à un(e) sujet de Savonarol dans Religion et Culte
Tu vois, je ne suis pas forcément convaincu par le meilleur d'un non spiritualisme. -
Mais tu n'es pas en mesure de savoir s'il y a eu événement s'il n'est pas encore arrivé! Tu peux mieux faire, allez! (Prouve-le!)
-
Curieusement, je l'aime assez dans son intégralité, de mon côté, après relecture! Mais, effectivement, il est peut-être un peu trop long, surtout quand ce n'est pas clair comme de l'eau de source!
-
Parfois, la distance fait que le temps entre l'événement et le message est assez long!
