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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Mais moi aussi, je t'aime !

  2. Jedino

    Soit

    C'est toujours le même, si.
  3. Ma tête va très bien, si !

  4. Je n'en doute pas un instant, vicieux qu'il est !

  5. Chez un parti où tu dois faire semblant de partager la même vision, comme un abruti face à son gourou !

  6. Tu devrais faire député ! J'te vois trop dans la peau d'un homme comme ça, à raconter ta vie au milieu des autres patients de l’hémicycle !

  7. On verra!

    (Je vais le taper)

  8. Mais quel rebelle ! Et tu sais aussi bien que moi que les retraités ne sont pas productifs !

  9. Personnellement, j'en ai les chocottes.
  10. Et je crois bien que c'est vrai. :)
  11. Oula ! Ca fait loin, mais il me semble que c'était effectivement agréable. Pas l'histoire la plus marquante de ma vie, mais pas la moins motivante. Effectivement, il a un style plaisant à lire !
  12. Comment le trouves-tu? :)
  13. Ah mais je suis pas contre en savoir plus :blush: :D
  14. Là tu m'intéresses (musicalement parlant)
  15. Y'a deux types de mecs : le pêcheur et le chasseur. T'as celui qui s'installe tranquillou sur le bas côté, canne à la main, en laissant son p'tit appât flotter sur l'eau dans l'espoir qu'une proie tombe dessus et soit satisfaite de ce repas. Puis t'as l'autre qui va chercher sa proie, la flaire, la nargue et la piège finalement pour en finir rapidement à coup de fusil. Bref, t'as celui qui y attend, et celui qui y va. Le premier a besoin de patience, le second d'être malin. Paraît que chasser, c'est mal. Donc oui, tu peux toujours pêcher, mais faut pas être pressé.
  16. Jedino

    Soit

    En effet, il en faut peu.
  17. Parfois, tu as juste besoin de te poser et de réfléchir. De repenser à tout ce qui est arrivé, à tout ce qui a fait que tu en es là, maintenant. Tu penses, tu penses, tu penses. Tu te souviens. A ces trucs qui obsèdent ta cervelle, à ce que tu crois avoir vécu mais n'a jamais su si tu l'as réellement vu. T'aimerais que tout ça soit justifié, donc tu creuses pour trouver des raisons. Tu creuses. Tu creuses, pour ne rien déterrer. Pas de quoi comprendre, en tous les cas. Est-ce seulement possible ? Et préférable ? Certains parlent d'une nature. D'une chose, sorte de malédiction, que tu portes en toi depuis ta naissance. Y a-t-il des gens qui naissent heureux ? J'ai donc dû naître avec la mémoire courte. Je ne sais plus même ce que je comptais écrire. Une qualité, possiblement. Pourquoi tant de mélancolie, si je ne connais la raison de celle-ci ? Enfin ! Inutile de s'étaler. Les mots ne réparent pas les faiblesses d'une âme. Pas davantage les maladresses d'un corps. A peine quelques tristesses. Pas suffisamment longtemps pour les ranger à côté, cependant. Alors tu t'endors. Tu fermes les yeux, fermes ton coeur. Tous les mauvais vents passent et s'en vont. Il suffit d'attendre. De le laisser détruire plus loin, dans l'inconnu. Ah ! Nous aimerions bien nous en convaincre, mais nous ne parvenons pas même à nous persuader de nous y intéresser, à ce qui vient s'écraser sur le pauvre voisin ratatiné. Nous souffrons, un jour, deux jours, et mettons le pied en avant. Et voilà, la machine est relancée. Les sourires reviennent, la joie fleurit. Sauf que ma mémoire a flanché. Vide, lessivée. Ce qui y rentre dès à présent est l'orogenèse de regrets ineffables. J'aurais aimé, oui, que ces maux ne soient que des fables, que le masque de ces pupilles dilatées me viennent d'un passé mal traité. Mais il n'en est rien. Rien qui puisse s'offrir à la pitié, à la raison de celui qui tenterait d'y pénétrer les secrets. Je ne me connais pas et ne me connaitrai jamais. L'unique explication que je puisse formuler est celle d'une naturelle inanité. Ma peau est ce coffre, cet obstacle à toute vérité. Un voile déposé sur ce visage : celui d'un enfant gai, s'oubliant à des jeux niais. Loin, très loin, des couleurs de l'apathie et des saveurs de la morosité. Loin, très loin, de cette incapacité à se faire accepter et d'échapper aux cailloux des déceptions. Il en faut peu, pour glisser. Il en faut peu, pour profondément se blesser.
  18. Si si, Long Nao, sur 20 minutes :D
  19. Non, c'est sympa de ta part !

  20. Eh bien ton passage me fait plaisir, alors !

  21. Que me vaut l'honneur de cette visite tardive? :)

  22. Haha, ce n'est rien.

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