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Criterium

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Tout ce qui a été posté par Criterium

  1. Je ne suis pas sûr que la religion meure... elle se transformera juste. Imagine le jour où la Qaaba sera une ruine étrange dans le sable...

    .

    Jeune délinquant odoriphile, va. ÿ tantôt.

  2. Joie de vivre, cela fait plaisir à voir.^^

  3. Lentement la couleur pâlit te plongeant dans la cécité mangeant tout ce palais floral La danse des ombres d'effroi coule à pas ondulant d'oubli leur célèbre langueur sans art Passif lot des doux sanglots d'or Littéral froid blizzard dormant. ¿ Gilles Esposito-Farèse, en hommage à J.L. Borges. L'on peut le lire horizontalement ; mais aussi verticalement, syllabe par syllabe. Un tour de force impressionnant.
  4. Arcimboldo ^_^ Continuons. é Lui. é l'envers de certaines apparences. é la transmission de la tradition. é la ruine de quelque allégorie. é l'aulne.
  5. Criterium

    La citation du jour

    Ἀρχὴ τοῦ νικᾶν ἐστὶ τὸ τολμᾶν. Au début de la victoire il y a le fait d'oser.
  6. Criterium

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    Touched — you say that I am too So much of what you say is true I'll never find someone quite like you again I'll never find someone quite like you, like you The razors and the dying roses plead I don't leave you alone The demi-gods and hungry ghosts of God God knows I'm not at home I'll never find someone quite like you again I'll never find someone quite like you again I, I looked into your eyes and saw A world that does not exist I looked into your eyes and saw A world I wish I was in I'll never find someone quite as touched as you I'll never love someone quite the way that I loved you Traduction home-made. Touché (*) — tu dis que je le suis, moi aussi. (*) = touché, ébranlé, affecté, frappé... Tant de choses que tu dis sont vraies. Je ne trouverai jamais plus quelqu'un comme toi. Je ne trouverai jamais quelqu'un comme toi, comme toi. Les lames de rasoirs et les roses qui se meurent expliquent que Je ne te laisse pas seule. Les demi-dieux et les fantômes voraces de Dieu... Dieu sait que je ne suis pas chez moi. (ce quatrain est cryptique, j'ai du louper quelque chose) Je ne trouverai jamais plus quelqu'un comme toi. Je ne trouverai jamais plus quelqu'un comme toi. J'ai... J'ai regardé dans tes yeux et ai vu Un monde qui n'existait pas. J'ai regardé dans tes yeux et ai vu Un monde dans lequel j'aimerais être. Je ne trouverai jamais quelqu'un d'aussi inspiré que toi. Je n'aimerai jamais quelqu'un de la manière dont je t'ai aimé.
  7. Criterium

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    La voix dans l'æther, du theremin, représente ce que je ne pourrais jamais avoir.
  8. Theatrum mundi spectas quia ara pecuniæ in Francia sanctissima est.

  9. Criterium

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    La Nuit t'enveloppera dans son pimeys... instant de l'esprit de 5 heures du matin!
  10. Criterium

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    Ha! ¿ Susurré-je mon invocation, et te voilà dans la Nuit, cher K***! ; avec, qui plus est, un nouveau groupe de blackmetal au nom qui paraît norrois mais qui écrit en finnois (Lihan Teologia, Théologie de la chair). Tu l'auras voulu! Moonblood.
  11. D'accord. Je viens justement d'en vivre une plus tôt au cours de cette même nuit. Il devait être minuit ou une heure du matin ; je m'étais couchée, éreintée par une semaine sans sommeil, insomniaque, tremblante, en avalant deux somnifères. D'habitude, un seul est suffisant pour m'envoyer dans un noir confortable durant toute la durée de la nuit ; cela n'ayant pas marché récemment, j'ai préféré en prendre deux. L'effet fut immédiat. Cependant, une expérience se produisit peu de temps après que les ténèbres m'aient totalement enveloppée ; impossible de dire quand exactement cela se produisit, car la sensation de noir m'avait happée, dans le sommeil artificiel. Peut-être que ce n'était qu'une minute, peut-être deux heures. Toujours est-il que je me suis réveillée dans le rêve, dans mon appartement. J'essayais de regarder l'heure mais les aiguilles étaient troubles ; j'essayais de joindre mes mains mais celles-ci étaient troubles et se dépassaient l'une l'autre, comme si j'avais été de substance fantomatique. C'est à ce moment précis, en réalisant que je venais de m'éveiller dans un rêve, que ma conscience est totalement revenue. Je flottais dans ma chambre. Regardant sous moi, je voyais mon corps plongé dans le lourd sommeil des somnifères dans le lit ; tout se passait comme si j'étais sortie de mon corps. Je suis donc allée dans la cuisine, dans d'autres pièces, au-dehors... j'ai vu de la lumière chez la voisine qui habite en vis-à-vis de la fenêtre de ma chambre ; elle y organisait une petite réception, avec d'autres personnes. ¿ Par la suite, j'ai fait beaucoup d'autres choses en ville durant ce que je croyais alors être un rêve, choses sur lesquelles je ne m'appesantirai pas ; toujours est-il qu'à un moment je suis revenue, me sentant attirée inexorablement par mon corps, comme si la peau me réclamait en retour. C'est alors que je m'éveillais, tout à l'heure au juste ; et, poussant les rideaux pour respirer l'air de la Nuit, je vis que ma voisine organisait effectivement une petite réception, avec les personnes précisément que j'avais vu dans mon rêve. C'était donc bel et bien, une fois encore, une sortie hors du corps. ¿ Cela arrive très régulièrement.
  12. Criterium

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    étonnamment, je ne découvre qu'aujourd'hui Lord Vampyr. Apparemment un projet oscillant entre musique sombre d'ambiance et metal (décoction type Dimmü Borgir période Enthrone Darkness Triumphant), par l'ex chanteur de Théâtre des Vampires. Il reste dans le thème aimé des gothiques. D'ailleurs, on n'appelle pas ça du gothic metal? ¿ Sûrement. C'est plaisant, ça dépend des passages et des chansons. Pour Kuolema, je dédicacerai plutôt ça:
  13. En ce moment, je feuillette. Les journées se font longues, mais étrangement les livres me glissent entre les mains ; sans doute ces heures de sommeil qui se décalent toujours un peu plus... alors je compulse quelques contes de Nodier dans une vieille anthologie publiée par Larousse en 1977, le recueil Apparition de Maupassant, je poursuis la lecture du Manuscrit trouvé à Saragosse de Potocki, et l'unique roman d'Ambrose Bierce m'adresse parfois des clins d'¿il : Le moine et la fille du bourreau.
  14. J'ai lu Effraction au réel et L'itinéraire psychiatrique d'Emma Santos. J'ai beaucoup aimé ; il y a un côté assez déstabilisant dans ses livres ¿ et plus particulièrement le premier ¿ au niveau de la forme : des mots en incise entre les phrases, des phrases déstructurées, beaucoup d'utilisation de l'apposition. C'est assez délicat de manier ce genre de structures d'une façon qui fasse sens et enrichisse le texte (la traduction française des Versets sataniques de Salman Rushdie, par exemple, y échoue à mon avis totalement) ; or ici, c'est réussi : le procédé apporte de réelles nuances aux mots. ¿Les mots pas le corps¿. ¿ Trois parties à l'Effraction au réel pour décrire les trois parties de la vie de cette étrange jeune fille rousse, Hermine : l'enfance/adolescence, l'Amour, l'après-Amour. Cet Homme qui parlait de Céline, qui la battait la trompait la violait l'insultait la possédait la baisait l'avait ; et elle, soumise amoureuse désespérée. La rupture inévitable au bout de la spirale destructrice. Further down the spiral. Et après, la folie. Le cheminement de cette folie d'amour et d'un système de santé et de psychiatrie médicamentisé est décrit et développé dans l'Itinéraire psychiatrique ; les phrases y sont moins complexes au niveau de la forme, et arrivent à capturer cette sensation d'enfermement qui s'empare progressivement du personnage, et de la logique de cette folie qui un jour s'était cristallisé sous la forme de l'amour de C. ¿ coïncidence? Tant de mots me font penser à ce que C*** aurait pu, ou dû, écrire. Ces deux livres ont d'autant plus résonné en moi qu'un instant je revêtais sa peau et voyais par ses yeux ¿ cela a remué des choses. Je pense à Y***, à C***, à la symbolique de la spirale, et aux mots qui valsent. Terminons en paraphrasant à la fois Santos et Proust : ¿écrire, c'est mourir un peu.¿ (oh, d'ailleurs, du coup c'est à la fois une paraphrase et une antiphrase, une belle antiparaphrase, ou devrait-on dire para-antiphrase, je ne sais pas, je ne sais plus). Ceux qui aiment l'intertextualité seront d'ailleurs servi ; les deux livres sont remplis de citations diverses, pas forcément explicitement indiquées, et qui on le mérite de coller parfaitement au suivi de la narration (¿remplis de citations¿ aurait pu faire penser à un exercice de doctor cum libro ; ce n'est pas le cas, ici cela tient parfois presque du centon). Citations diverses pour Effraction au réel, citations de ses propres livres pour L'Itinéraire psychiatrique. ¿ ¿écrire, c'est vivre davantage.¿
  15. Cela dépend des Nuits.

  16. Je m'ennuie.

    Bienvenue.

    Désennuie-moi.

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