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« J’ai offert la mort à mon fils »


Invité Vilaine

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Loopy a dit :

Alors c'est qu'il va falloir mieux nous expliquer ça :

Parce que :

Code pénal, Article 221-1

"Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle."

Remontez le fil, j'ai déjà répondu à ça, monsieur le coeur de pierre.

Edit : facile d'intervenir en occultant ce qui a déjà été écrit.

Répondez à ceci, que vous avez soigneusement occulté :

"Est-ce un meurtre de mettre fin à une vie par amour ? je crois que le monde n'a pas suffisamment réfléchi aux différents sens que pouvait avoir ce mot." 

 

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)
il y a 35 minutes, Swannie a dit :

Remontez le fil, j'ai déjà répondu à ça, monsieur le coeur de pierre.

Edit : facile d'intervenir en occultant ce qui a déjà été écrit.

Je n'occulte rien, et j'ai bien lu vos interventions sur ce fil. Pour vous, l'acte est compréhensible car la mère aurait pu le faire par amour, un amour plus fort pour son enfant que pour elle même, parce que vivre son handicap (et en particulier dans les années 80, je suppose) est un souffrance, aurait été une souffrance, pour cet enfant... J'ai bien suivi votre chemin de pensée, et je maintien mon propos...

Accessoirement :

 

il y a une heure, Swannie a dit :

Mais faut savoir que chez les animaux (je parle des sauvages, donc libres), la sélection naturelle est leur lot. Pas de médecine, donc pas de handicapés, s'il en est, la nature s'en charge.

C'est ce qu'on a cru pendant longtemps, alors on ne vous en tiendra pas trop rigueur... Mais c'est faux. 

https://informations.handicap.fr/a-etude-chimpanze-handicap-8387.php

Je ne vous en tiendrais en tout cas pas rigueur, car je ne vois pas en quoi se référer aux (in)capacités des autres espèces d'adapter leur environnement au handicap justifient quoi que ce soit...

La mère a fait probablement tout ce qu'elle croyait bon de faire, cela, j'en conviens parfaitement quoi qu'il reviendrai à un juge d'en décider. Par contre, elle a eu tort de le penser (même si la responsabilité peut être également portée sur l'ensemble de la société) et quelles que furent ses intentions, son acte reste un meurtre.  

Et, pour justifier ou défendre cet acte, dire ceci :

Citation

C'est un sentiment puissant, le sentiment d'aimer l'autre plus que soi-même au point de désirer sa mort pour qu'elle ne souffre plus, faisant abnégation de sa propre souffrance.

C'est textuellement s'octroyer un droit de vie et de mort sur autrui sur la simple base de ses propre sentiments, et donc, ressentis.

Je confirme une nouvelle fois mon propos... Vous justifiez ou défendez donc des crimes de psychopathes...

 

Edit : facile, en effet, de vous mettre le nez dans vos contradictions...

 

 

 

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Membre, 120 LOLA 120, 105ans Posté(e)
120lola120 Membre 3 108 messages
105ans‚ 120 LOLA 120,
Posté(e)
 
 

C. Boussié dénonce les maltraitances d'un IME : livre cash !

Des enfants nus, brûlés et qui meurent parfois en silence... Dans son livre, Céline Boussié dénonce les maltraitances impunies dans un établissement spécialisé. Interview d'une lanceuse d'alerte déterminée, en quête de justice.

13 février 2019 • Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco

De nombreuses maltraitances non ou mal sanctionnée enlèvent toute possibilité de choix

aux parents dans la détresse.

Pas livrer un enfant sans défense dans des structures infectes.

Tout, sauf ça.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, BELUGA a dit :

Seuls des parents de polyhandicapés peuvent se permettre de juger ce geste. Moi, mes enfants sont en bonne santé, comment puis je me mettre à sa place et dire "elle est coupable !" ? Je ne m'en sens pas le droit. Je ne cautionne pas un meurtre, mais je ne juge pas. Qu'elle manipule SA conscience, c'est son problème. Quant à manipuler celle d'autres parents, les gen sont capables d'analyse.

Non, personne ne devrait juger la personne. Ce n’est pas à nous de le faire. Mais on peut porter un jugement sur les actes. Tu devrais, comme beaucoup, condamner fermement le meurtre.

Il s’agit dans ce cas précis, d’un enfanticide prémédité. Un enfant qui, contrairement à Vincent Humbert, n’avait pas demandé à mourir.

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a 7 minutes, Vilaine a dit :

Tu devrais, comme beaucoup, condamner fermement le meurtre.

Je décide seul de mes actes, sans jamais laisser quelqu'un me dire ce que j'ai à faire. Désolé.

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, Swannie a dit :

C'est terrible de juger cet acte, parce qu'on est pas à la place de cette mère pour comprendre, faute de ressenti, sa véritable raison.

Ce pouvait être un acte d'amour, contrairement aux apparences.

Si quelqu'un sait qu'on peut désirer la mort d'une personne qu'on aime profondément parce qu'on sait que la mort est l'unique chose qui va la délivrer de la terrible souffrance qu'elle vit, alors ce quelqu'un peut comprendre que c'est par amour qu'on le désire et non par haine ou indifférence, ou pour être délivré soi-même.

C'est un sentiment puissant, le sentiment d'aimer l'autre plus que soi-même au point de désirer sa mort pour qu'elle ne souffre plus, faisant abnégation de sa propre souffrance.

Mais si quelqu'un ne sait pas, alors il ne peut pas comprendre, et il va juger sans savoir.

 

On n’a pas besoin de se mettre à la place d’un meurtrier (ou de qui que ce soit), pour avoir un avis tranché sur la question. Il y a peut être des explications, un contexte, mais rien ne devrait justifier un meurtre. Et heureusement, bons nombres de parents vivant des épreuves similaires ne choisissent pas cette solution extrême. 

Il est facile de transformer n’importe quel acte de folie, n’importe quel acte de névrose en acte d’amour, faisant passer le meurtrier comme quelqu’un de courageux. Il suffit simplement de manipuler sa conscience et celle des autres (comme je l’ai dit plus haut).

Bientôt on justifiera des génocides en disant: « c’est un acte d’amour...pour notre société. Il le fallait, pour le bien de tous! »

il y a 16 minutes, BELUGA a dit :

Je décide seul de mes actes, sans jamais laisser quelqu'un me dire ce que j'ai à faire. Désolé.

Ce n’est pas la question. Tu es libre de faire ce que tu veux, quand tu veux. Tu peux même tuer des chatons si ça te chante ou danser nu sous la pluie.

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Membre, Beluga-Pangolin, Posté(e)
BELUGA Membre 15 220 messages
Beluga-Pangolin,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Vilaine a dit :

C’est pas la question. Tu es libre de faire ce que tu veux, quand tu veux. Tu peux même tuer des chatons si ça te chante ou danser nu sous la pluie.

Eh bien dans ce cas pourquoi me dire "Tu devrais..." ? 

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, shyiro a dit :

En tant que maman [d'un enfant trisomique], je ne comprends ni le geste, ni la communication de cette mère." En revanche, en tant que ministre, Sophie Cluzel se dit interpellée par l'isolement d'Anne Ratier à l'époque des faits. "On l'a laissée seule avec un enfant polyhandicapé, sans accompagnement. C'était il y a plus de 30 ans mais nous devons encore avancer sur la question du polyhandicap.

-----------

c con ce genre de discours ... est-ce que le genereux "accompagnement" guerirait l'handicap de l'enfant ?

autrement dit, cette donneuse de leçon de morale ne pense guere à l'enfant handicapé qui devra vivre son handicap pdt toute la durée sa vie, mais juste à un "accompagnement" pour reconforter un peu la douleur de la mere d'avoir un bébé handicapé ... :facepalm:

C’est aussi « con » de penser que la trisomie peut se guérir. L’accompagnement est la seule chose à faire.

Un enfant handicapé sera malheureux si ses parents le considèrent comme un moins que rien. J’ai tendance à penser qu’on grandit dans les yeux de ses parents. J’ai connu un enfant trisomique qui, porté par l’amour et la fierté de ses parents, est devenu quelqu’un de très bien (épanoui et accompli personnellement et professionnellement). Tout ça ne serait jamais arrivé si la maman avait décidé d’avorter ou de le rejeter comme un vieille chaussette.

Il y a 6 heures, Loopy a dit :

Je n'occulte rien, et j'ai bien lu vos interventions sur ce fil. Pour vous, l'acte est compréhensible car la mère aurait pu le faire par amour, un amour plus fort pour son enfant que pour elle même, parce que vivre son handicap (et en particulier dans les années 80, je suppose) est un souffrance, aurait été une souffrance, pour cet enfant... J'ai bien suivi votre chemin de pensée, et je maintien mon propos...

Accessoirement :

 

C'est ce qu'on a cru pendant longtemps, alors on ne vous en tiendra pas trop rigueur... Mais c'est faux. 

https://informations.handicap.fr/a-etude-chimpanze-handicap-8387.php

Je ne vous en tiendrais en tout cas pas rigueur, car je ne vois pas en quoi se référer aux (in)capacités des autres espèces d'adapter leur environnement au handicap justifient quoi que ce soit...

La mère a fait probablement tout ce qu'elle croyait bon de faire, cela, j'en conviens parfaitement quoi qu'il reviendrai à un juge d'en décider. Par contre, elle a eu tort de le penser (même si la responsabilité peut être également portée sur l'ensemble de la société) et quelles que furent ses intentions, son acte reste un meurtre.  

Et, pour justifier ou défendre cet acte, dire ceci :

C'est textuellement s'octroyer un droit de vie et de mort sur autrui sur la simple base de ses propre sentiments, et donc, ressentis.

Je confirme une nouvelle fois mon propos... Vous justifiez ou défendez donc des crimes de psychopathes...

 

Edit : facile, en effet, de vous mettre le nez dans vos contradictions...

 

 

 

+1

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Morfou a dit :

- Vous n'avez pas compris le sens "d'accompagnement"...

- Et ce n'est pas à nous de juger si un handicapé le vit bien ou le vit mal...

Je présume que vous n'allez pas comprendre ces deux phrases...

- accompagnement = mise à disposition (sous paiement ou gratuit si elle n'a pas les minimums de revenus exigés ?) de personnels psychoterapeute pour la mere et d'aides à l'handicapé. Quoi d'autres ? 

- c pourtant le 1ere chose à faire surtout dans des cas d'handicap grave comme ici (polyhandicap, aucun possibilité de mouvement, deplacement, meme en fauteuil roulant, ni de parler ...)

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Loopy a dit :

- Et vous ? Vous vous mettez à la place d'une personne handicapée ?

- En particulier quand elle lit ceci ? C'est complètement validiste votre discours. Faites gaffe quand même que le jour où on doit vous amputer un doigts pour une maladie quelconque, on ne vous injecte pas une petite dose de poison au passage parce qu'on se sera mis à votre place et on aura imaginé votre douleur de vivre avec un handicap...

Même quand on parle d'euthanasie, on parle toujours et en premier de la volonté de la première personne concernée... Pas de celles et ceux que ça insupporte de voir la souffrance. Votre discours est très dangereux : en quelques sorte vous dites que si une personne souffre, la tuer n'est pas un meurtre... Avec la souffrance qu'il y a dans le monde, on devrait rapidement résoudre nos problèmes démographiques...

Donc il vaut mieux les tuer à 3 ans... Comme ça nous évite de changer les chose pour que les personnes en situation de handicap puissent vivre dans une société qui leur est autant adapté qu'elle est adaptée aujourd'hui aux valides... Bravo...

- Bien sur ! Si un jour je serai handicapé et surtout polyhandicapé comme ici ou vieillard 100% dependant d'autrui au lit avec couche culotte en permanence, je prefere l'euthanasie.

- Si vous etes handicapé capable de vous exprimer et que vous preferez rester en vie, libre à vous ! On parle ici d'un nouveau né polyhandicapé entierement immobile, ne pouvant ni bouger un bras ou une jambe, ni parler, 100% dependant d'autrui aussi bien pour manger que pour les toilettes ou pour sortir devant etre transporté par autrui. Si c vous qui dès l'age de 3 ans polyhandicapé comme ici vous prefereriez vraiment encore vivre ? 

Est-ce que vous pensez aux handicapés graves ne voulant plus vivre mais condamnés à vivre parce que personne ne veulent daigner les accompagner pour mettre fin à leur douloureuse vie ? 

Meme handicapé et vieillard coincé au lit tout le temps avec couche culotte, vous prefereriez encore vivre ? libre à vous ! Mais ne croyez pas que tout les handicapés grave capable de penser sont comme vous.

 

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Loopy a dit :

On ne tue pas un enfant parce qu'il est polyhandicapé... Il n'y a pas de "mais", il n'y a pas de "ressenti" : on n'est pas dans un débat sur l'accompagnement à la mort volontaire ou au suicide assisté... Un gamin de 3 ans, poly handicapé qui plus est, ne s'est très certainement pas exprimé sur son envie réfléchie et éclairée de mourir... Faut pas déconner, c'est totalement indéfendable, ou alors il faut également défendre à peu près tous les infanticides. Parce qu'après tout, qui sommes nous pour juger Véronique Courjault... Vous imaginez la vie qu'araient ses gamins ? Non, il valait mieux pour eux qu'il finissent dans un congélo, c'était des éclairs de lucidité et d'amour.

Voilà ce qu'on vous reproche : vous etes un insensible ! Vous jugez en refusant de vous mettre à la place du polyhandicapé de 3 ans au nom de la vie à tout prix ! Et vous osiez pretendre qu'on peut encore vouloir vivre en etant polyhandicapé ! quel pretexte irrealiste ! Vous n'etes meme pas capable d'imaginer devoir vivre sans jamais pouvoir bouger, tout en ayant des desirs frustrés de voir autrui bouger, parler, des desirs sexuels qui ne seront jamais realisés, des desirs d'aimer et d'etre aimés qui ne seront jamais realisés ?  ah ouais vous allez nous sortir qu'avec un peu de chance il pourra etes aimé par un autre polyhandicapé par pensée telepathique ? ou alors avec 1 chance  sur 1 million d'etre aimé par une magnifique femme/homme belle/beau et aimante/aimant et meme pas handicapé !  :smile2:

Révélation

ne-sans-bras-ni-jambes.jpg

 

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Vilaine a dit :

- C’est aussi « con » de penser que la trisomie peut se guérir. L’accompagnement est la seule chose à faire.

Un enfant handicapé sera malheureux si ses parents le considèrent comme un moins que rien. J’ai tendance à penser qu’on grandit dans les yeux de ses parents.

- J’ai connu un enfant trisomique qui, porté par l’amour et la fierté de ses parents, est devenu quelqu’un de très bien (épanoui et accompli personnellement et professionnellement).

Tout ça ne serait jamais arrivé si la maman avait décidé d’avorter ou de le rejeter comme un vieille chaussette.

+1

-  c encore plus « con » de croire que j'ai pensé que la trisomie peut guerir ... :smile2:

- ouep ... mais c juste ce que tu penses en le jugeant sur une apparence ... Nombreux suicidés meme pas handicapés ont choqué leur entourage qui disent souvent qu'ils ne se doutaient de rien, qu'ils le trouvaient souriant, joyeux, et tout ... et paf ...

Celui là aussi est souriant et meme joyeux sur le moment : 

Révélation

1-23.jpg

 

 

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Membre, Posté(e)
juliette56 Membre 1 101 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Vilaine a dit :

Qui, au sein de cette communauté, ose prendre le parti de cette femme? 

Moi, j'ose prendre le parti de cette femme. Je suis mère, donc tout à fait à même de comprendre ce qu'elle a fait.

Il y a 12 heures, Vilaine a dit :

« Le geste est dur »...C’est comme si tu disais que la guillotine, ça « picote un peu ».

Il s’agit d’un meurtre, et rien ne devrait le justifier. Elle manipule sa conscience (et celle de nombreux parents).

 

Non, il ne s'agit pas d'un meurtre mais d'une délivrance et j'imagine aisément la douleur de cette pauvre femme, qui a fait passer l'amour qu'elle portait à son fils, au delà de son propre désir. Combien de parents refusent de "débrancher" leurs enfants, cliniquement morts, parce-que les toucher, les sentir, leur semble plus acceptable que de ne plus les voir du tout. 

Il y a 11 heures, fullmetal06 a dit :

c'est dramatique mais était ce nécessaire de faire un bouquin !

Oui, car ça dénonce aussi le fait que dans de tels cas, on laisse généralement le ou les parents se débrouiller seul

Il y a 2 heures, Vilaine a dit :

Non, personne ne devrait juger la personne. Ce n’est pas à nous de le faire. Mais on peut porter un jugement sur les actes. Tu devrais, comme beaucoup, condamner fermement le meurtre.

Il s’agit dans ce cas précis, d’un enfanticide prémédité. Un enfant qui, contrairement à Vincent Humbert, n’avait pas demandé à mourir.

Ce n'est pas parce que tu considères qu'il s'agit d'un meurtre que s'en est un. Tu ne peux imposer aux gens de penser comme toi. Et la comparaison avec Humbert n'a pas de sens. Lui était adulte, la il s'agissait d'une enfant ne pouvant s'exprimer, sauf qu'une mère sait si son enfant souffre ou pas. 

Quand tu parles de meurtre, ça me choque autant que ceux qui utilisent le même mot pour l'avortement. Et même si la maman se fait avorter parce que l'enfant sera handicapé, ils restent sur cette même notion de meurtre. 

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)
il y a 31 minutes, shyiro a dit :

- Bien sur ! Si un jour je serai handicapé et surtout polyhandicapé comme ici ou vieillard 100% dependant d'autrui au lit avec couche culotte en permanence, je prefere l'euthanasie.

- Si vous etes handicapé capable de vous exprimer et que vous preferez rester en vie, libre à vous ! On parle ici d'un nouveau né polyhandicapé entierement immobile, ne pouvant ni bouger un bras ou une jambe, ni parler, 100% dependant d'autrui aussi bien pour manger que pour les toilettes ou pour sortir devant etre transporté par autrui. Si c vous qui dès l'age de 3 ans polyhandicapé comme ici vous prefereriez vraiment encore vivre ?

Ce que vous préférez, et ce que je préfère n'a aucune forme d'importance ici... En l'occurrence, ce n'est ni vous ni moi. Vous avez vos choix, j'ai les miens, c'est ainsi et nous les respectons mutuellement, tant que ces choix ne concernent que nous. Mais jamais je ne préjugerai de la volonté d'autrui sur la base de mon propre ressenti. A sa place vous auriez préférez mourir ? Très bien, tant mieux pour vous, je le respecte, mais n'imposez pas ce choix à d'autre.

 

il y a 31 minutes, shyiro a dit :

Est-ce que vous pensez aux handicapés graves ne voulant plus vivre mais condamnés à vivre parce que personne ne veulent daigner les accompagner pour mettre fin à leur douloureuse vie ? Meme handicapé et vieillard coincé au lit tout le temps avec couche culotte, vous prefereriez encore vivre ? libre à vous ! Mais ne croyez pas que tout les handicapés grave capable de penser sont comme vous.

Ce n'est pas ici un débat sur l'euthanasie... On parle d'un infanticide... Pas d'un vieillard, d'un gamin de 3 ans. Si l'enfant avait atteint un âge qui lui aurait permis de s'exprimer de manière pleinement consciente et éclairée sur la question, ça aurait été autre question. Mais ici ce n'est pas le cas. Quant à vos tentatives idiotes de chercher à atteindre une corde sensible en exposant des cas de souffrance, permettez moi de vous dire que c'est très mal connaître les personne handicapé qui n'ont que faire de votre pitié, en particulier quand celle ci s'accompagne d'une particulière non chalence à faire l'effort d'accepter le handicap et d'adapter la société à celui ci.

 

il y a 15 minutes, shyiro a dit :

Voilà ce qu'on vous reproche : vous etes un insensible ! Vous jugez en refusant de vous mettre à la place du polyhandicapé de 3 ans au nom de la vie à tout prix ! Et vous osiez pretendre qu'on peut encore vouloir vivre en etant polyhandicapé ! quel pretexte irrealiste ! Vous n'etes meme pas capable d'imaginer devoir vivre sans jamais pouvoir bouger, tout en ayant des desirs frustrés de voir autrui bouger, parler, des desirs sexuels qui ne seront jamais realisés, des desirs d'aimer et d'etre aimés qui ne seront jamais realisés ?  ah ouais vous allez nous sortir qu'avec un peu de chance il pourra etes aimé par un autre polyhandicapé par pensée telepathique ? ou alors avec 1 chance  sur 1 million d'etre aimé par une magnifique femme/homme belle/beau et aimante/aimant et meme pas handicapé !  :smile2:

  Révéler le contenu masqué

 

Et c'est moi l'insensible ? ... :smile2:

Et vous osez prétendre qu'on ne peut souhaiter vivre en étant polyhandicapé... Merci pour lui :

image.png.71356eb170953cc4a41cb9c3704fc3c6.png

Vous ne vous rendez même pas compte de votre contradiction flagrante. C'est affligeant. Vous me faites infiniment plus pitié que n'importe quel polyhandicapé...

 

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)
il y a 33 minutes, juliette56 a dit :

Moi, j'ose prendre le parti de cette femme. Je suis mère, donc tout à fait à même de comprendre ce qu'elle a fait.

En tant que personne, en tant que mère, en tant qu'humain, nous comprenons tous son geste. A-t-elle des circonstances atténuantes ? Oui, certainement. Est elle seule responsable ? Non, certainement pas. Cela dit en préambule, et déjà répété plusieurs fois, est parfaitement admis, je crois, par la majorité ici.

 

il y a 33 minutes, juliette56 a dit :

Non, il ne s'agit pas d'un meurtre mais d'une délivrance et j'imagine aisément la douleur de cette pauvre femme, qui a fait passer l'amour qu'elle portait à son fils, au delà de son propre désir. Combien de parents refusent de "débrancher" leurs enfants, cliniquement morts, parce-que les toucher, les sentir, leur semble plus acceptable que de ne plus les voir du tout.

Quelques rappels :

- le meurtre est défini par la loi. La qualification de "meurtre" n'est pas à la libre interprétation de chacun.

- Même si elle n'a été promulgué qu'en 2005 et ne s'appliquait donc pas au moment des fait, la loi Leonetti interdit l'acharnement thérapeutique et cela doit être pris en compte comme une volonté d'éviter justement ce genre d'acte.

- être handicapé, ce n'est pas être en mort clinique, ce sont deux choses très différentes...

 

il y a 33 minutes, juliette56 a dit :

Oui, car ça dénonce aussi le fait que dans de tels cas, on laisse généralement le ou les parents se débrouiller seul 

Là dessus, je suis d'accord, tout ce tapage a au moins le mérite de mettre en lumière de vraies problématiques. Cependant, selon la teneur du livre, ça peut être discutable car les problématiques ne sont pas "comment mieux tuer nos enfants handicapés" mais plutôt comment mieux accompagner le handicap dans le cadre familial et sociétal et quels changements sont nécessaires à notre société pour s'adapter au handicap. Car, pour revenir à ce que d'autres disaient, la société à ceci de différent de la nature qu'elle est construite par l'Humain et qu'il appartient donc à l'humain d'en faire un cadre adapté à tous et non une boite qui enferme la "normalité" et exclu les particularités.

 

il y a 33 minutes, juliette56 a dit :

Ce n'est pas parce que tu considères qu'il s'agit d'un meurtre que s'en est un.

Non, en effet, c'est parce que la loi le qualifie comme tel que c'est un meurtre.

il y a 33 minutes, juliette56 a dit :

Lui était adulte, la il s'agissait d'une enfant ne pouvant s'exprimer, sauf qu'une mère sait si son enfant souffre ou pas.

On va commencer éviter tout de suite la généralité, j'ai déjà parlé de Courjault, on ne va pas y revenir. Maintenant même si on fait abstraction des cas évidents où c'est faux, je ne suis pas certain de cela. On ne va pas entrer dans la psy de comptoir, et un avis plus éclairé que le mien sur la question serait peut être plus complet, mais je suis à peu près certain que ce n'est pas si simple que cela...

il y a 33 minutes, juliette56 a dit :

Quand tu parles de meurtre, ça me choque autant que ceux qui utilisent le même mot pour l'avortement. Et même si la maman se fait avorter parce que l'enfant sera handicapé, ils restent sur cette même notion de meurtre. 

Ça n'a rien à voir avec un avortement... Il avait 3 ans. Jusqu'à quel âge a-t-on le droit de tuer son enfant selon vous ?

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)

C'est l'histoire d'un petit garçon de 4 ans à qui l'on demande: "Que souhaiterais-tu recevoir pour ton anniversaire?"

Lui: "La mort!"

Ses parents: "Pourquoi?

Lui: "Parce que je suis un monstre, et ce serait donc la plus belle preuve d'amour possible"

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 10 heures, Loopy a dit :

Je n'occulte rien, et j'ai bien lu vos interventions sur ce fil. Pour vous, l'acte est compréhensible car la mère aurait pu le faire par amour, un amour plus fort pour son enfant que pour elle même, parce que vivre son handicap (et en particulier dans les années 80, je suppose) est un souffrance, aurait été une souffrance, pour cet enfant... J'ai bien suivi votre chemin de pensée, et je maintien mon propos...

C'est ce qu'elle a fait, cette mère, elle l'a fait par amour son geste. Je maintiens donc aussi mon propos.

 

Il y a 10 heures, Loopy a dit :

C'est ce qu'on a cru pendant longtemps, alors on ne vous en tiendra pas trop rigueur... Mais c'est faux. 

https://informations.handicap.fr/a-etude-chimpanze-handicap-8387.php

Je ne vous en tiendrais en tout cas pas rigueur, car je ne vois pas en quoi se référer aux (in)capacités des autres espèces d'adapter leur environnement au handicap justifient quoi que ce soit...

La mère a fait probablement tout ce qu'elle croyait bon de faire, cela, j'en conviens parfaitement quoi qu'il reviendrai à un juge d'en décider. Par contre, elle a eu tort de le penser (même si la responsabilité peut être également portée sur l'ensemble de la société) et quelles que furent ses intentions, son acte reste un meurtre.  

Ne pas assimiler handicap supportable (plus ou moins) à l'état végétatif. Démontrez moi que dans la nature, un animal à l'état végétatif, condamné à rester allonger sans pouvoir se nourrir lui-même, va survivre grâce à ses congénères.

Je ne peux pas qualifier cet acte de meurtre, compte tenu des circonstances. Je me suis renseignée sur ce cas, puisqu'elle a écrit un livre, je mets en image l'introduction de ce livre et le lien ici, où on peut en lire plusieurs pages. Il y a eu premièrement erreur médicale, secondement acharnement thérapeutique, l'enfant étant né mort puis ranimé.

https://books.google.fr/books?id=NfqFDwAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Il y a 10 heures, Loopy a dit :

C'est textuellement s'octroyer un droit de vie et de mort sur autrui sur la simple base de ses propre sentiments, et donc, ressentis.

Je confirme une nouvelle fois mon propos... Vous justifiez ou défendez donc des crimes de psychopathes...

Edit : facile, en effet, de vous mettre le nez dans vos contradictions...

Non, ce n'est pas s'octroyer un droit de vie et de mort sur autrui sur la simple base de ses propres sentiments et donc ressentis, cela va bien au-delà, mais vous ne semblez pas en mesure de comprendre, donc accuser cette mère d'être psychopathe est votre explication.

Vous ne me mettez en rien le nez dans mes contradictions, vous me permettez au contraire d'appuyer de plus en plus mon point de vue premier ainsi de le confirmer.

Il y a 4 heures, Vilaine a dit :

On n’a pas besoin de se mettre à la place d’un meurtrier (ou de qui que ce soit), pour avoir un avis tranché sur la question. Il y a peut être des explications, un contexte, mais rien ne devrait justifier un meurtre. Et heureusement, bons nombres de parents vivant des épreuves similaires ne choisissent pas cette solution extrême. 

Il est facile de transformer n’importe quel acte de folie, n’importe quel acte de névrose en acte d’amour, faisant passer le meurtrier comme quelqu’un de courageux. Il suffit simplement de manipuler sa conscience et celle des autres (comme je l’ai dit plus haut).

Bientôt on justifiera des génocides en disant: « c’est un acte d’amour...pour notre société. Il le fallait, pour le bien de tous! »

L'avis tranché, je l'ai déjà émis, pour le renforcer, j'ai poussé mes recherches puisque cette femme a écrit un livre. Il y a bien des explications et un contexte, puisqu'il y a eu erreur médicale (de la part de la sage-femme de garde dans le service un jour férié) comme en témoigne la maman mise sous monitoring toutes les 3 heures et souffrant le martyr lui faisant frôler la perte de conscience, sage femme qui a laissé passer des heures et des heures (plus de 24) en lui disant de ne pas s'inquiéter. Malgré que le téléphone sonne, le médecin appelle, mais la sage-femme lui dit qu'il est inutile qu'il vienne (lu dans les extraits du livre au lien donné ci-avant). 

A l'erreur médicale vient s'ajouter l'acharnement thérapeutique, puisque l'enfant est né mort (introduction du livre). Il y a un passage glaçant, le regard du bébé (seconde image).

La question devient :

Un mère a t'elle a supporter seule toute sa vie une erreur médicale et un acharnement thérapeutique ? Il est où, le manque d'amour, chez cette mère qui a toute ma compassion, ou ailleurs ? Cherchez l'erreur.

introduction.png

glaçant.png

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Il y a 3 heures, juliette56 a dit :

Moi, j'ose prendre le parti de cette femme. Je suis mère, donc tout à fait à même de comprendre ce qu'elle a fait.

Comme si seules les mères pouvaient comprendre...

Je pense que les mères devraient au contraire s'opposer à ce genre de démarche, surtout celles qui ont eu du mal à avoir un enfant. Elles devraient être les premières à promouvoir la vie. 

Citation

Non, il ne s'agit pas d'un meurtre mais d'une délivrance et j'imagine aisément la douleur de cette pauvre femme, qui a fait passer l'amour qu'elle portait à son fils, au delà de son propre désir. Combien de parents refusent de "débrancher" leurs enfants, cliniquement morts, parce-que les toucher, les sentir, leur semble plus acceptable que de ne plus les voir du tout. 

Un meurtre reste un meurtre, il ne faut pas jouer sur les mots et tenter d'enjoliver la réalité. Dans ce cas précis, l'enfant n'était pas en état de mort clinique, il n'était même pas en souffrance. 

 

Citation

Oui, car ça dénonce aussi le fait que dans de tels cas, on laisse généralement le ou les parents se débrouiller seul

Ce n'est pas parce que tu considères qu'il s'agit d'un meurtre que s'en est un. Tu ne peux imposer aux gens de penser comme toi. Et la comparaison avec Humbert n'a pas de sens. Lui était adulte, la il s'agissait d'une enfant ne pouvant s'exprimer, sauf qu'une mère sait si son enfant souffre ou pas. 

Quand tu parles de meurtre, ça me choque autant que ceux qui utilisent le même mot pour l'avortement. Et même si la maman se fait avorter parce que l'enfant sera handicapé, ils restent sur cette même notion de meurtre. 

Je te rappelle la définition du mot "meurtre": Action de tuer volontairement un être humain.

Donc l'euthanasie est un meurtre, l'avortement aussi. Désolée de te choquer, mais il s'agit aussi d'un meurtre dans ce cas là. Meurtre que tu légitimes sans aucune honte. 

 

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Passiflore Membre 19 425 messages
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Il y a 15 heures, BELUGA a dit :

(...) Elle a vécu une situation épouvantable, seule et ceux qui ne connaissent pas ce type de situation ne peuvent se permettre de juger.

 

Aucun parent ne sait ce qu'il ferait s'il était confronté à cette situation.

 

Selon ce que je connais de moi-même, je doute fort que j'aurais pu m'octroyer le droit d'ôter la vie à l'un de mes enfants, c'est tout ce que je puis dire en lisant ce témoignage d'une mère ayant ôté la vie à son petit garçon.

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Passiflore Membre 19 425 messages
Maitre des forums‚
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"J'ai offert la mort à mon fils"... entendre une mère dire une telle chose, personnellement ça me bouleverse autant que ça me crée du trouble... sûrement parce qu'une maman donne la vie, elle n'est pas censée l'ôter à son enfant...

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