L’écriture inclusive... Nouveau coup de gueule de la part d’un jeune.
Pour lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes, le gouvernement français a choisi d’instaurer dans les manuels scolaires la dite « écriture inclusive ». Mais, qu’est-ce que l’écriture inclusive ?
L’écriture inclusive, c’est en somme l’opposée de la neutralité, en littérature. Désormais, on aura les mots dans toutes leurs déclinaisons (féminin, masculin, singulier, pluriel).
Ne vous attendez donc plus à lire « un chien », mais « un-une chien-nne ».
En plus d’être moche visuellement, c’est illisible. Mais le problème, c’est pas ça. A la limite, on s’y habituerait, mais là où sa flanche, c’est chez les élèves.
Je travaille dans un collège, en ce moment, et je suis horrifié qu’un élève de troisime ne sait ni écrire, ni lire, ni compter. Donc, je le précise, je ne suis pas dans une Z.E.P, je suis dans un collège public sans problèmes particulier. En tant qu’AED, je dois rendre des comptes à la CPE, et à la principale de l’établissement.
J’ai failli me faire virer quand j’ai dit que « j’enseignais » aux élèves, alors que l’une de mes fonctions n’était pas l’enseignement, mais le « soutien ». Bref... Et quand je discute avec les professeurs, tous sont effarés par cette génération irrespectueuse, provoquante, analphabète, et complètement stupide.
Les élèves veulent être professeurs d’histoire pour les uns, faire un bac S pour les autres, mais quand on ne connaît pas les dates des deux guerres mondiales, qu’on dit que Hitler était un conquérant et empereur français du XIXème, et qu’on dit que 3x3=18, on peut dire qu’on est mal barré.
Et pour faciliter les choses, on veut instaurer l’écriture inclusive. Petit conseil, d’un petit AED, quand un élève ne sait pas lire un texte sans inclusion, on ne le remplace pas par l’écriture inclusive, c’est complètement stupide et inconscient.
Aujourd’hui, dix après que j’ai quitté le collège, les professeurs ne savent plus comment enseigner à des élèves qui ne veulent ni apprendre, ni travailler ; les élèves sont analphabète, ne savent pas écrire correctement s’ils n’apprennent pas un texte par coeur sans comprendre pourquoi tel mot est écrit de tel façon, ne savent pas compter autrement qu’avec leurs doigts, à croire qu’ils ont oublier qu’ils avaient un cerveau...
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