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Toi ou un cyprès


konvicted

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Toi ou un cyprès

Certains aiment avoir, je ne sais de quel droit,

Ce qui ne se possède en aucune manière ;

Moi, je ne voudrais pas t'orner d'une bannière,

Je ne cernerai pas ton annulaire droit.

Ça me ferait horreur de demander ta main,

Sinon pour la baiser et de suite la rendre ;

C'est toi ou un cyprès, mais ça tu peux l'apprendre

Dans mes vers ou mes yeux, pas sur un torche-main.

À bas les cadenas, chaînes et antivols,

Laissons donc les pinsons exécuter leurs vols

Sans autre obligation que leur instinct primaire.

Nous avons déjà fait plus bel engagement,

Promettant corps et âme au futur garnement

Qui sans gêne fait déjà trimer ton corps mammaire.

Poème inspiré de La non demande en mariage de Brassens :

12 Commentaires


Commentaires recommandés

Toujours Brassens ! Que serais-je sans lui que ce balbutiement ? (Ça pour le coup, c'est une référence à Ferrat, mais c'est l'exception qui confirme la règle. :|)

Voilà que tu fais dans le sonnet, maintenant!

Cela dit, il est musical, comme souvent chez toi! Surement l'influence de la musique, oui! Mais, je me demandais si t'étais pas amateur de Verlaine, aussi.

Ce n'est pas nouveau.

Je suis très sensible aux questions d'anatomie, en particulier vers l'aine, effectivement. En revanche, je ne lis pas de poésie.

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"Toi ou un cyprès" ? Et pourquoi pas les deux ? Ainsi près de toi, lalala... Heu, à part ça j'aime beaucoup la dernière strophe, même si elle rend le propos un poil plus moraliste que chez Brassens.

Pour imiter l'un d'entre nous (hin hin hin) j'hésitais à mettre un morceau de Cypress Hill, mais finalement non...

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Je suis bien obligé de pardonner ton calembour, vu que j'y avais malheureusement pensé. :(

Je n'avais absolument pas prévu d'ajouter un gamin à l'équation, à la base. Je ne m'en suis rendu compte qu'après l'avoir finie que la dernière strophe allait un peu à l'encontre de l'idée de départ. Mais comme je la trouvais bien quand même, je me suis dit : "fuck ! je laisse ça comme ça". Du coup, effectivement, je suis arrivé un peu loin de la non demande en mariage, d'autant que le texte de Brassens va bien au-delà du rejet du mariage puisque le concubinage en prend tout autant pour son grade (Brassens lui-même a eu une relation assez peu conventionnelle durant les 30 dernières années de sa vie étant donné que sa compagne et lui ne vivaient pas ensemble).

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Je n'ai rien compris au titre (blonde powa). Tu aurais mis un "cyprès si loin" encore, bon ça n'avait pas de rapport avec le reste, mais ça me parlait un peu au moins. Là, je sèche.

C'est une référence à Brassens encore ? (Je ne connais pas tout son répertoire)

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Le titre n'est ni un calembour ni une référence à Brassens. Le cyprès est simplement une métaphore de la mort, étant emblématique des cimetières. Cela dit, je ne le saurais pas sans La ballade des cimetières de Brassens :

♪♪ Le jour des morts, je cours, je vole,

Je vais infatigablement

De nécropole en nécropole,

De pierr' tombale en monument.

On m'entrevoit sous une couronne

D'immortelles à Champerret,

Un peu plus tard, c'est à Charonne

Qu'on m'aperçoit sous un cyprès. ♪♪

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