Toi ou un cyprès
Certains aiment avoir, je ne sais de quel droit,
Ce qui ne se possède en aucune manière ;
Moi, je ne voudrais pas t'orner d'une bannière,
Je ne cernerai pas ton annulaire droit.
Ça me ferait horreur de demander ta main,
Sinon pour la baiser et de suite la rendre ;
C'est toi ou un cyprès, mais ça tu peux l'apprendre
Dans mes vers ou mes yeux, pas sur un torche-main.
À bas les cadenas, chaînes et antivols,
Laissons donc les pinsons exécuter leurs vols
Sans autre obligation que leur instinct primaire.
Nous avons déjà fait plus bel engagement,
Promettant corps et âme au futur garnement
Qui sans gêne fait déjà trimer ton corps mammaire.
Poème inspiré de La non demande en mariage de Brassens :
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