Mon âme sœur ?
Je veux dédier ces quelques mots
A celle-là
Qui, faute de guérir mes maux,
Fut toujours là ;
La seule qui, par compassion,
Chaque matin,
Dans la cour de récréation
Me tint la main
Quand, les garçons comme les filles
Qui, eux, jouaient,
Au loup, au ballon ou aux billes,
Je les enviais.
Quand je me meurs, déprimé,
Abattu, las,
La seule qui ait su m'aimer
Est toujours là ;
Mais ses sentiments équivoques
Et impromptus
Ne sont pas vraiment réciproques
Et ça me tue ;
Lui dire au revoir sur le champ
Serait bien rude
Et je ne saurais faire sans,
Ma solitude.
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