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Annalevine

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  1. Celui là des qu’on lui parle des morts russes il jouit. Ce qu’il y a bien avec les Russes c’est que cela permet à tous ceux qui se nourrissent de haine raciale de se défouler sur les Russes sans encourir le risque d’être poursuivi. Ils ne peuvent pas trop s’acharner sur les Juifs ou les Arabes ou les Noirs, il y a trop de risque d’être poursuivi en France. Du coup c’est le déchaînement sur les Russes. Là il est possible de jouir de leur mort et même possible de jouir en pensant que peut être la Russie sera affamée et que peut être des enfants mourront. Putain le pied pour les racistes, des enfants russes qui pourraient mourir ! C’est l’orgasme assuré. Déjà que ce fut l’orgasme pour ces gens quand les handicapés russes ont été bannis des jeux ( putain pouvoir jouir de taper sur des handicapés sans être condamné !) là pouvoir penser à la mort possible d’enfants russes c’est l’extase. Tous les vieux et vieilles du forum, qui ne savent plus jouir que dans la haine s’en donnent à cœur joie, non seulement ils ne seront pas poursuivis, mais ils seront décorés. Cela dit même si Freud m’agace, cela me rappelle : malaise dans la civilisation. La civilisation engendre de telles frustrations qu’elle produit des ressentiments puissants. Et là vu qu’il est légitime de condamner l’agression de Poutine il est possible de se donner à la haine raciale. Poutine finalement soulage tous les refoulés occidentaux.
  2. Il y a manifestement deux façons d’aborder la question de la conscience. En relisant attentivement Dehaene je m’aperçois qu’en fait il ne s’intéresse à la conscience que sous sa manifestation : pensée, et accessoirement sensations ( celles des cinq sens). Mais si je m’informe des travaux d’autres chercheurs ils vont surtout s’atteler au volet : émotions, sentiments, plaisir, souffrance etc. Nous retrouvons là cette grande division entre raison et sentiment. Les événements mentaux qui vont intéresser les uns ce seront la pensée et les sensations ( les intuitions au sens kantien) et pour les autres ce seront surtout les motivations ( de l’action) qu’ils vont rechercher dans les émotions, les sentiments, le plaisir et la souffrance. C’est ainsi qu’il est difficile de trouver des points communs entre Dehaene et Bohler. L’un ne s’intéresse qu’à la pensée, l’autre ne s’intéresse qu’aux motivations. Du coup aborder les neurosciences devient délicat et il est nécessaire de procéder à une critique des intentions des uns et des autres pour faire son chemin sans se faire capturer par leurs intentions.
  3. Il est nécessaire de séparer la conscience cérébrale de la conscience mentale pour avoir quelque chance de comprendre d’un côté les scientifiques, de l’autre côté les philosophes. Dehaene estime qu’il suffira d’ajouter quelques algorithmes de traitement de l’information aux machines pour qu’elles acquièrent la conscience. Mais là il parle de la conscience cérébrale qu’il estime réductible à des mécanismes qu’il reste à trouver. Pourquoi pas ? Mais ces machines conscientes posséderont elles la conscience mentale ( le ressenti ) ? On n’en sait rien. À moins que la conscience cérébrale ( la conscience mécanique finalement) produise automatiquement le ressenti ( la subjectivité). De l’autre côté les philosophes parlent de conscience de soi, bref d’abstractions, d’immatériel ce qui prouverait que la conscience mentale existerait en soi. Mais Dehaene leur répond que toute abstraction mentale peut être reliée à une manifestation cérébrale … En fait chacun tente de dire : c’est moi qui ait raison, la conscience ( sous entendu mentale ) provient d’algorithmes, tandis que l’autre dit non la conscience ( sous entendu mentale) est autonome. Nous avons là des biais cognitifs dans aucun doute !
  4. Il n’y a pas d’âme russe…Incroyable. Le forum est le lieu d’expression de toutes les frustrations. Il y a vraiment des gens qui vont mal dans le réel.
  5. Ce que nous dit Dehaene c’est ceci : l’activité cérébrale soit l’activité physico-chimique du cerveau détermine l’activité mentale, celle ci étant toujours appuyée sur la première. C’est un renversement de perspective Alors que nous avons le sentiment de diriger mentalement nos vies et nos actions cette direction est en fait cérébrale, non mentale. La conséquence est que nous sommes des machines, néanmoins des machines extrêmement complexes puisque nous pouvons par exemple nous reprogrammer, au moins à la marge. Dire que nous sommes des machines cela signifie que nous sommes un ensemble de particules régi par des lois que les neuros s’efforcent d’identifier dans leur exhaustivité. Cette vision élimine les concepts de Dieu, d’âme et d’esprit pour les remplacer par le concept physico-chimique de loi. Notons que cela n’élimine pas les émotions, les sentiments, les sensations, etc. Puisque ces événements existent indépendamment de leur manifestation mentale ( ainsi que le montre Dehaene concernant par exemple la conscience, laquelle devient chez lui un mode de traitement particulièrement sophistiqué de l’information). Une telle vision change quoi ? Pas grand chose paradoxalement. Cela change surtout notre regard sur la morale. Ou cela peut changer notre regard sur l’angoisse de la mort. Cette angoisse surgit de l’opposition de deux lois (parmi d’autres) qui nous gouvernent : la loi de la conservation de soi et la loi de la recherche d’information. Cette recherche d’information ( destinée à la survie) tombe sur la réalité de la mort, information qui percute la loi de conservation de soi. La lutte entre les conséquences de l’exécution de ces deux lois conduit à des imaginaires culturels fondateurs de nos civilisations. Le fait que nous soyons régis par des lois qui peuvent s’opposer dans leur exécution peut expliquer l’extrême complexité de l’homme. C’est donc la contradiction, la guerre pour reprendre Heraclite, qui construit l’évolution de l’homme. S’il existe une différence entre l’animal et l’homme alors cette différence réside dans la contradiction des lois qui régissent l’homme faisant de lui le lieu d’un combat, d’une guerre qui l’oblige au dépassement La guerre pilote le monde.
  6. Si l’on va jusqu’au bout de la logique ( scientifique) des neuros, tels Dehaene et bien d’autres, la conscience ( mentale) est, je cite Harari : « un sous produit biologiquement inutile de certains processus cérébraux…la conscience ( mentale) pourrait bien être une sorte de pollution » Il ajoute : « la peine et le plaisir dont des milliards de créatures font l’expérience depuis des millions d’années ne seraient ils que pollution mentale ? ». Harari, à titre personnel répond non ce n’est pas possible, cela ne peut pas être vrai mais il est démuni : impossible de contredire rationnellement les neuros type Dehaene. Le matérialisme pur et dur triomphe. Mais il ne s’agit pas d’un simple triomphe d’amour propre. Dehaene est persuadé que grâce à son approche matérialiste de la conscience ( en tant qu’activité cérébrale spécifique) il pourra un jour ramener des gens dans le coma au réveil conscient. Et en fait même ceux qui attaquent Dehaene le savent bien. Aucun philosophe de l’esprit, aucun penseur mental ne pourra jamais résoudre le problème du coma. C’est bien la science avec sa dureté matérialiste qui sera un jour capable de réveiller un individu dans le coma, certainement pas les développements philosophiques fusent ils les plus brillants qui soient.
  7. L’intérêt du forum c’est de pouvoir y provoquer le conflit ( en manipulant il est vrai le vis à vis, mais ça c’est assez facile). Le conflit est l’un des moyens les plus efficaces pour pouvoir prendre conscience de sa propre identité. Par exemple sur le forum je suis parfois critiqué sur ma façon d’enseigner ( alors que dans la vie réelle je ne le suis jamais). Bien sûr l’attaque est malveillante mais elle est intéressante. En effet je n’enseigne pas comme les autres ou comme la majorité des autres ( une forte minorité enseigne comme moi). Mon but n’est pas de transmettre des connaissances mais de transmettre une méthode, un savoir faire qui permet à l’élève d’acquérir lui même les connaissances. Disons que quand un élève ne comprend pas je vais partir à la recherche de son défaut de raisonnement pour lui permettre de détecter son erreur de raisonnement. Je vais tenter de le rendre intelligent. C’est épuisant. Mais assister à l’éveil de l’intelligence est fantastique. En définitive je suis plus intéressé par les élèves en difficulté que par les élèves brillants. Et c’est en définitive moi que les parents viennent rechercher quand il faut sauver leurs enfants. D’autant que je me donne pour objectif la réussite de l’enfant. Tout enfant qui ne réussit pas dans ses études c’est pour moi un échec personnel. En fait enseigner de cette manière là est si épuisant ( il faut parfois s’investir même les samedis et dimanches) que j’ai arrêté. C’est étant affronté à la vulgarité et à l’imbécillité des gens du forum que je peux prendre conscience ainsi de moi même. L’imbécilité des enfants doit être corrigée de toutes nos forces, et il est possible de rendre un enfant intelligent. En revanche l’imbécillité des adultes, qui semble insurmontable, peut être utilisée comme moyen de mieux identifier ses propres fonctionnements. Un imbécile adulte est utile quand on sait utiliser son imbécillité.
  8. Harari continue de faire ainsi le point sur le développement des neurosciences et de leur conséquence : « certains chercheurs tels Daniel Dennett et Stanislas Dehaene soutiennent que l’on peut répondre à toutes les questions en étudiant l’activité cérébrale sans recourir à des expériences subjectives ». La conséquence est que l’on peut rayer du vocabulaire scientifique les mots : esprit, conscience et expériences subjectives. Là Harari fait une erreur : Dehaene ne raye pas le mot conscience de son vocabulaire, au contraire, mais pour le chercheur la conscience est une activité cérébrale ( majeure au demeurant) tandis que son versant mental ( la conscience des philosophes) est une expérience subjective sans intérêt, une sorte de déchet de l’activité consciente cérébrale. Il n’empêche que l’activité mentale existe. La souffrance par exemple en tant qu’expérience mentale existe même s’il est impossible « d’observer au microscope l’expérience de la douleur ( en revanche écrit Harari nous disposons d’une explication biochimique très détaillée de la douleur) » Ce que l’on peut rayer en revanche définitivement du langage objectif c’est le mot esprit. Dieu, puis l’âme puis l’esprit toutes ces notions sont des illusions : ça n’existe pas. Se débarrasser de l’esprit n’est en effet pas forcement une mauvaise chose tant cette notion ressemble à la notion d’éther en physique. L’esprit est comme l’éther introuvable. Et construire sa pensée autour de l’esprit paraît vraiment être une perte de temps.
  9. Mais ce sont ceux qui ont le pouvoir et qui usent de la violence réelle.
  10. On ne peut pas raisonner en termes de mal et bien, sinon on ne s’en sort pas. Il est nécessaire de rester rationnel. Ce que fait Poutine tourne au désastre, non pas pour des raisons morales ( je laisse ça aux demoiselles hystériques ou aux phalliques du forum) mais parce qu’il développe une violence si radicale qu’elle va engendrer des violences tout aussi radicales. Le problème c’est que nous avons deux phallus face à face, Poutine et le président ukrainien. Chacun se fout que des milliers d’enfants et de femmes meurent, ils se font face. Et c’est là que les dirigeants occidentaux sont tordus. Ils se demandent comment ils pourront tirer profit de tout ça. Tout en excitant leur masse conne de leurs classes moyennes chauffées à blanc dans leur émotions.
  11. Les nanas adorent séduire leur psy, et eux réciproquement, s’ils sont des hommes, et que les deux sont hétérosexuels bien sûr.
  12. Oui bien sûr son attaque est rationnelle. Mais l’émotionnelle du forum est incapable de raisonner.
  13. L’erreur que j’ai faite jusqu’ici fut de croire que le ressenti engendrait en quelque sorte le sentiment. Alors que le ressenti, l’expérience subjective, n’est en fait qu’un produit, un déchet, un effluent. C’est pourquoi lorsque @Blaquièreattaqua le sentiment je fis une erreur : il attaquait en fait le ressenti, alors que je crus qu’il attaquait le sentiment. Mais nul ne peut nier le sentiment, il existe dans son développement cérébral, de la même manière que la pesanteur existe en physique. Lorsque je m’énerve cet énervement provient d’une croyance que je n’identifie pas d’abord comme une croyance : la croyance que le ressenti engendre le sentiment. Mais en vérité le sentiment fait partie de la physique cérébrale en tant que fait, réalité, donc l’attaque contre le sentiment est aussi vaine que l’attaque contre l’existence de la pesanteur Bien sûr ceux qui , ici, attaquent le sentiment, ne savent pas, qu’en fait ils attaquent le ressenti.
  14. Ah ah ah le phallus @VladBest dans tous ses états. Quel que soit son niveau, un employé ou un salarié dans la vie professionnelle ça reste un employé dans sa réflexion. C’est toujours un subalterne.
  15. C’est quand même vrai que voir ici s’étaler la connerie des autres permet de réfléchir sur ses propres conneries. Dans le livre de Steven Pinker il y a d’autres « colles ». Au début je réponds juste et je suis fier. Je fais partie des 10 pour cent qui ont tout bon, alors même que 50 pour cent des diplômés se plantent. Je roule des mécaniques donc. Je me détends, arrive une colle facile, laquelle m’emmerde, pas envie de cogiter, je réponds, et vlan je me plante. Et la j’apprends que 85 pour cent des gens ont bon. Putain je me plante là où personne, même les cons ne se plantent pas. Et là je rame, il faut que je trouve une explication, tout comme @VladBou @Crabe_fantome. Il faut que je me RASSURE. Et justement là, en lisant les déclarations de ces derniers qui s’en sortent en dévalorisant l’environnement qui les a conduits à ne pas trouver la solution, je me rends compte à quel point il faut être CON pour penser qu’une erreur puisse être un SIGNE pouvant remettre en cause nos propres facultés.
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