Définition du mot "travail"

D'après la façon dont on l'utilise, il me semble que le mot travail signifie :

Efforts qui nous font souffrir ou nous fatiguent en vue de réaliser un but considéré comme utile à la marche de la société

Comme l'accouchement est douloureux et que la procréation est considérée comme utile à la société, on parle de "travail" pour l'accouchement.

Mais alors il me semble que cela revient à considérer qu'il faut souffrir ou se fatiguer pour être utile ce qui est masochiste. En effet, quelqu'un qui "ne se fatigue pas" ou que est évite de faire des choses pour ne pas souffrir est mal vu, comme un fainéant. Cette définition est donc problématique. On pourrait alors prendre plutôt celle-ci :

Efforts que nous faisons en vue de réaliser un but, même si cela nous fait souffrir ou nous fatigue, ces efforts étant considérés comme utile à la marche de la société

Mais alors cela pose le problème de considérer le but comme supérieur à toute souffrance et donc le déni de ce qu'on endure. Afin d'éviter cela, rajoutons :

Efforts que nous faisons en vue de réaliser un but, même si cela peut comporter des petites douleurs non voulues ou nous fatiguer dans des proportions raisonnables, ces efforts étant considérés comme utile à la marche de la société

Mais le fait de considérer que quelque chose est utile à la marche de société est hautement subjectif. En effet, nous n'avons pas tous la même vision de ce qui est utile à la société. Le mot travail est donc relatif à la personne qui l'exprime, puisqu'il désigne les efforts vers les buts que cette personne considère comme utiles.

D'autre part, la notion d'utilité à la société a un sens assez particulier puisque cela signifie que les choses qu'on fait pour soi ne sont pas incluses. En effet, on a plutôt tendance à considérer une personne qui fait des choses pour elle-même comme égoïste. Pourtant toute personne fait partie de la société, et donc chacun est un bout de la société et donc les efforts pour soi-même sont utiles à la société. Et puis, qu'est-ce que la marche de la société ? La société a-t-elle un but ? Nous ne serons sans doute pas d'accord sur le but de la société. Et quel but pourrait avoir la société à part le bien-être de ses membres et la réalisation de leurs désirs ? Pour éviter donc les malentendus, il faut donc remplacer la fin de la définition :

Efforts que nous faisons en vue de réaliser un but, même si cela peut comporter des petites douleurs non voulues ou nous fatiguer dans des proportions raisonnables, ces efforts étant utiles à la vie et au bien-être d'une ou plusieurs personnes de la société, sans exclure soi-même.

Au passage, on relativise, parce que se considérer soi-même comme utile à la société toute entière, c'est un peu présomptueux. De cette définition, on en conclut que le travail n'est pas forcément rémunéré, pas forcément douloureux, pas forcément reconnu comme utile par d'autres personnes, et même pas forcément utile directement pour quelqu'un d'autre que soi-même. En d'autres termes, on travaille beaucoup plus qu'on ne le croit. Et le contraire du travail n'est pas l'égoïsme, mais le repos et le divertissement.

Cette définition peut sembler relativiste. La partie qui est libre d'être interprétée est "ces efforts étant utiles à la vie et au bien-être". La définition du travail n'est-elle pas en fin de compte la question de la définition de ce qui est utile ?

Je pense que puisque la société c'est nous tous, agir pour la société c'est agir pour nous, indirectement.

Même si des fois on à le sentiment que ça ne sert pas, notre travail, par effet de chaine peut permettre à un autre travailleur de nous être utile.

Par ailleurs il n'est présomptueux de se considérer utile à la société par notre travail, puisque l'ensemble des travailleurs le sont tous. Il est présomptueux de se croire indispensable en tant qu'individu.

Existence, il faut arrêter de se tortiller le popotin ?

Travail=…… nécessité contraignante, applicable à tous lesêtres vivants pour assurer leur subsistance.

Travail = …… que certains veulent ignorer, s’imaginantbêtement que la société leur doit éternellement quelque chose.

Travail = …… qui prend de plus en plus de valeur, notammentpour ceux qui n’en ont pas. (Tout ce qui est rare est cher)

Travail = …… qui devrait être un droit permettant d’accéderà un minimum vital, pas une option alternative, autorisant à toucher uneallocation sans contrepartie.

Travail = …... qui est extrêmement formateur pour l’espritet comprendre les enjeux de la société.

Travail =…... permettant à celui ou celle qui en est pourvu,d’apprendre à travailler.

Travail = …… développant chez celui qui en est exclu, uneincapacité chronique à s’intégrer dans un collectif.

Pour toutes ces raisons, le travail est un bien précieux.

ceux qui ont fabriqué la bombe atomique faisaient-ils un travail ou étaient-ils des branleurs (grosso modo) ? j préfère en fait les statistiques de l' I n s e e afin de savoir ce qu'il en est....

Travail : mal nécessaire qui permet de payer le loyer, la bouffe et autres charges , ainsi que les impôts et taxes qui valident ma participation à la société tout en me socialisant un minimum

ceux qui ont fabriqué la bombe atomique faisaient-ils un travail ou étaient-ils des branleurs (grosso modo) ? j préfère en fait les statistiques de l' I n s e e afin de savoir ce qu'il en est....

Travail = …..mot qui fait peur à morphee

normal que le travail fasse peur a Morphée puisque c'est le dieu du sommeil, ne dit-on pas dans les bras de Morphée losque l'on dort?

D'après la façon dont on l'utilise, il me semble que le mot travail signifie :

Efforts qui nous font souffrir ou nous fatiguent en vue de réaliser un but considéré comme utile à la marche de la société

Comme l'accouchement est douloureux et que la procréation est considérée comme utile à la société, on parle de "travail" pour l'accouchement.

Mais alors il me semble que cela revient à considérer qu'il faut souffrir ou se fatiguer pour être utile ce qui est masochiste. En effet, quelqu'un qui "ne se fatigue pas" ou que est évite de faire des choses pour ne pas souffrir est mal vu, comme un fainéant. Cette définition est donc problématique. On pourrait alors prendre plutôt celle-ci :

Efforts que nous faisons en vue de réaliser un but, même si cela nous fait souffrir ou nous fatigue, ces efforts étant considérés comme utile à la marche de la société

Mais alors cela pose le problème de considérer le but comme supérieur à toute souffrance et donc le déni de ce qu'on endure. Afin d'éviter cela, rajoutons :

Efforts que nous faisons en vue de réaliser un but, même si cela peut comporter des petites douleurs non voulues ou nous fatiguer dans des proportions raisonnables, ces efforts étant considérés comme utile à la marche de la société

Mais le fait de considérer que quelque chose est utile à la marche de société est hautement subjectif. En effet, nous n'avons pas tous la même vision de ce qui est utile à la société. Le mot travail est donc relatif à la personne qui l'exprime, puisqu'il désigne les efforts vers les buts que cette personne considère comme utiles.

D'autre part, la notion d'utilité à la société a un sens assez particulier puisque cela signifie que les choses qu'on fait pour soi ne sont pas incluses. En effet, on a plutôt tendance à considérer une personne qui fait des choses pour elle-même comme égoïste. Pourtant toute personne fait partie de la société, et donc chacun est un bout de la société et donc les efforts pour soi-même sont utiles à la société. Et puis, qu'est-ce que la marche de la société ? La société a-t-elle un but ? Nous ne serons sans doute pas d'accord sur le but de la société. Et quel but pourrait avoir la société à part le bien-être de ses membres et la réalisation de leurs désirs ? Pour éviter donc les malentendus, il faut donc remplacer la fin de la définition :

Efforts que nous faisons en vue de réaliser un but, même si cela peut comporter des petites douleurs non voulues ou nous fatiguer dans des proportions raisonnables, ces efforts étant utiles à la vie et au bien-être d'une ou plusieurs personnes de la société, sans exclure soi-même.

Au passage, on relativise, parce que se considérer soi-même comme utile à la société toute entière, c'est un peu présomptueux. De cette définition, on en conclut que le travail n'est pas forcément rémunéré, pas forcément douloureux, pas forcément reconnu comme utile par d'autres personnes, et même pas forcément utile directement pour quelqu'un d'autre que soi-même. En d'autres termes, on travaille beaucoup plus qu'on ne le croit. Et le contraire du travail n'est pas l'égoïsme, mais le repos et le divertissement.

Cette définition peut sembler relativiste. La partie qui est libre d'être interprétée est "ces efforts étant utiles à la vie et au bien-être". La définition du travail n'est-elle pas en fin de compte la question de la définition de ce qui est utile ?

Etymologie du mot travail:Du latin "TRIPALIUM" instrument de torture.Chacun le sait,mais n'était-ce peut-être pas inutile de le rappeler...Salutations.

Si la redistribution des fruits d'entreprises étaient moins égoïste, tout le monde aurait un salaire décent, un boulot de 10/15h par semaine et donc le temps de vivre tranquillement, d'apprendre, de se cultiver etc..

Le travail vu par notre modèle ressemble plus à de l'esclavage dans la forme et sur certains points de détails.

Edit : je place une vidéo que j'avais déjà laissé sur un autre topic mais elle a plus sa place dans celui-ci. Un petit doc qui dépeint de façon très juste ce qu'est le travail aujourd'hui. Âmes sensibles, s'abstenir :

Les gens souhaitent vivre.

Pour vivre, il faut manger, etc. Un certain nombre de contingences matérielles, commune à tous.

Or, le pain ne tombe pas du ciel.

Le travail, ce sont les efforts nécessaires à la production du pain.

Le travail vu par notre modèle ressemble plus à de l'esclavage dans la forme et sur certains points de détails.

salut,

il me semble avoir vu à l'école que le mot travail veut dire étymologiquement esclavage ^^

Etymologie du mot travail:Du latin "TRIPALIUM" instrument de torture.Chacun le sait,mais n'était-ce peut-être pas inutile de le rappeler...Salutations.

Pardon, j'avais pas vu :)

sommes nous fait pour travailler ?

dans cette émission il y a sophie de menthon qui à propos du travail et sa nécessite pour les classes populaires :

" je crois que pour arriver a se trouver sois même il faut une culture, il faut des ressources intérieures ilfaut avoir été éduqué à l'art, il faut être capable de dépasser, de penser, d'aimer et bien je ne suis pas sûr que tout le monde puisse et je pense que le travail est un enrichissement justement de l'homme qui le fait dépasser cette inactivité".

cette même personne cite une situation, dans laquelle après avoir donné un euros à un sdf, elle lui a demandé de porter ses bagages...le sdf lui a rendu sa pièce en lui disant: "je suis mendiant pas larbin"

Il me semble que le verbe travailler ce n'est que le synonyme du verbe vivre, dans le sens que aucune personne peut mener une vie adéquate, disant une vie, sans travailler, même ceux qui sont nés riches, ayant une fortune derrière, je pense qu'ils ont également besoin de travailler pour protéger et investir leurs argent.

ceci dit , je définie travail = argent= vie !

qu'est ce que vous en dites?????

Les gens souhaitent vivre.

Pour vivre, il faut manger, etc. Un certain nombre de contingences matérielles, commune à tous.

Or, le pain ne tombe pas du ciel.

Le travail, ce sont les efforts nécessaires à la production du pain.

Je ne nie pas cela.

Il y a plus de pains qu'il n'en faut (voir le chapitre gaspillage), et beaucoup de paires de bras sur le carreau ; je suis persuadé qu'il existe un juste milieu.

Est-ce que quelqu'un qui à une activité rémunérée consistant en faire quelque chose qui est sa passion et purement un plaisir travaille ? Pour moi, oui. Mais ça ne colle pas aux définitions que j'ai lues ici.

Le premier dictionnaire que j'ai trouvé en ligne me dit : "activité déployée pour réaliser quelque chose (travail manuel; travail intellectuel)". Tiens, celle là colle.

Faut-il nécessairement que le travail soit "fatiguant", "douloureux" ou nous fasse souffrir ? Personnellement, et bizarrement, j'ai juste l'impression que c'est ce que veut nous faire croire la société, actuellement.

- "Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie"

Ma définition de travail : Action d'infliger une privation, de faire subir une peine.

Ah non : je me suis trompée. C'est la définition de punition ...

Il n'est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir".

A. Camus

Le travail, est-ce que c'est toujours comme ça ?

le problème n est pas le travail en lui même .. pénible ou non mais plutôt si il offre un sens a sa vie . .. et lequel .. aussi bien dans son travail en lui meme que de ce qu on fait avec ce que l on gagne .. on ne travail pas que pour manger , un chasseur ne travail pas ... c est même un loisir .. si on travaillait juste pour manger on serait tous pecheurs , mais il faut des charpentier , alors on echangerait le fruit de notre travail contre le fruit d un autre , on appelle cela le troc .. ce qui a changer c est autre chose .. ca me rappelle un débat ..

Travail, du latin tripalium, une forme de supplice.