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Quelques petits arguments créationnistes/Intelligent designfaciles à démonter pour quelqu'un qui s'intéresse un minimum à la biologie (oumême à la philosophie au vu de certains arguments) Ca peut aider certains à répondre s'ils ont un peu de mal. Note : Je ne veux pas manquer de respect aux créationnistes, ici. Parfois jepointe le ridicule d'un argument, mais je le ferais avec n'importe quellepersonne. L'évolution est due au hasard. Comment quelque chose d'aussi complexe a pu sedévelopper par hasard ? Comme je l'ai déjà dit dans un autre post, l'évolution N'EST PAS un processusde hasard. En tout cas pas dans le sens où on veut nous le faire gober. Lesmutations sont aléatoires (ou spontanées) mais la sélection naturelle est unprocessus logique et la sélection sexuelle également. Après, si on parle dehasard dans le sens "pas de but", eh bien en effet. L'évolution n'apas de but à atteindre. La sélection naturelle est un processus qui est (comme son nom l’indique fortbien) naturel. L’individu qui jouit d’un avantage quelconque aura plus dechances de se reproduire et de donc transmettre ses gènes qu’un individu «lambda » ou, pire, qu’un individu qui aura subi une mutation le désavantageant.Ce dernier aura beaucoup moins de chances de survie, et donc ne se reproduiraprobablement pas. Où est le fameux chaînon manquant qu'on a jamais retrouvé ? Aaaah, le chaînon manquant. L'intermédiaire entre l'humain et le reste du mondeanimal, ou plus spécifiquement entre l'humain et l’ancêtre commun qu'il partageavec le singe. (et pas entre l'humain et le singe, on en parlera plus tard) Généralement, les créationnistes considèrent que plus on a de fossiles, plus ona de trous, puisqu'à chaque fossile trouvé il faut trouver un intermédiaireentre le fossile précédent et le fossile suivant. Ben oui. Mais les fossiles, ils vont rarement les voir. Sinon, ils verraient que lechaînon, il n'est plus manquant depuis un bout de temps. Vous les connaissez.Il y a eu d'abord Australopithèque. Puis Homo Habilis, et toute la clique. Ouencore l'homme de Toumaï. Bref, le chaînon manquant pour les Hommes, ça faitlongtemps qu'on ne court plus après. De plus, rappelons que le préjugé selon lequel l'évolution est linéaire. N'oublions pas qu'elle est buissonnante, elle va dans tous dans les sens, dans des impasses etc. Si nous avons évolué à partir du singe, pourquoi y a-t-il encore des singes ? Tout simplement parce que - on ne le dira jamais assez - l'Homme ne"descend" pas du singe, mais a évolué à partir d'un ancêtre communaux Primates (dont l'Homme fait partie, rappelons-le). L'évolution est fausse car la Bible la contredit. Ai-je vraiment besoin de m'attarder là-dessus ? La théorie de l'évolution est totalement immorale et a permis le développementde l'eugénisme. Déjà, la nature n'est pas immorale mais amorale. Le concept de morale a étécréé par l'Homme. Ensuite, c'est un faux argument, un argumentum adconsequentiam. X est vrai/faux car j'aime/je n'aime pas ses conséquences. Si lasociété humaine était basée sur le monde animal, on autoriserait le fratricide,l'infanticide, etc. Une moitié d'aile ne sert à rien. Allez dire ça à un oiseau qui tombe d'un arbre. Une moitié d'aile le sauveraprobablement plus que pas d'aile du tout. En plus, une structure peut être utilisée à d'autres buts pendant un temps etchanger de fonction par la suite. Le développement des pattes chez certainspoissons aurait été un moyen d'attaque au début, puis auraient servi (ce sontdes hypothèses) à se mouvoir d'un lac à l'autre, par exemple en temps desécheresse. L'évolution ne se base sur aucune observation, elle ne suit pas la démarchescientifique. Darwin a passé des années à voyager à bord du Beagle, à observer la nature, àtout consigner, à archiver et classer les espèces qu'il découvrait. Il aensuite dressé une hypothèse, qui est devenue plus tard la théorie del'évolution. On dit qu'une bonne théorie est une théorie qui peut être réfutée(comme il convient en science), mais qui ne l'est pas. C'est le cas del'évolution. Il n'en faudrait pas beaucoup pourtant. Un fossile au mauvaisendroit, et c'est réglé ! Mais on cherche toujours... L'évolution ne peut que détruire l'information, pas en créer. Imaginons un scénario : Un gène codant pour une enzyme se duplique. Il existedonc deux versions de ce gène au sein de l'ADN. Une des deux versions mute,pour X raison. (erreur dans la réplication, le plus souvent) Dès lors, il peuten résulter une nouvelle enzyme, avec une fonction différente. (mais il fautsouvent pour ça plusieurs mutations successives, et surtout beaucoup de temps) Ce n'est pas de l'ajout d'information, ça ? L'oeil est un exemple de complexité irréductible. La complexité irréductible est censée être un argument pointant les structurescomplexes qui n'auraient pas pu se développer par étapes successives, chaqueétape devant apporter quelque chose en plus. C'est, comme je l'ai dit plus haut, nier que parfois un organe peut changer defonction. Ensuite pour ce qui est de l'oeil, des modèles théoriques ont étéproposés, comme ici :http://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92il#Origine_et_.C3.A9volution_de_l.27.C5.93il Voilà, je repasserai probablement continuer ma liste un de ces quatre. Si vousavez des objections ou des choses à ajouter, on peut bien sûr discuter, c'est ouvert à la critique !
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Envisager le phénomène du viol selon la doctrine de Darwin
-Morgoths- a posté un sujet dans Sciences
Article intéressant qui pourrait bien heurté le morale de beaucoup de gens :blush: _____ La sélection par le sexe Adultère, jalousie ou séduction : toutes les stratégies sexuelles sont nées du combat pour la reproduction à l'âge de pierre, affirme une nouvelle école de psychologues. Leur dernière provocation : le viol serait lui aussi un comportement naturel. Troisième volet de notre série d'été sur la nature humaine. C'est une épidémie qui sévit dans le plus grand silence : une femme sur sept a déjà été violée ou victime d'abus sexuels en Allemagne. De temps en temps, Christine Bergmann, ministre de la Famille, tente de tirer l'opinion publique de sa léthargie. Car, pour chaque victime, il y a un coupable. A voir leur nombre énorme, il est clair que ces coupables ne peuvent pas tous être des psychopathes anormaux. Mais alors, qu'est-ce qui transforme de bons bourgeois et pères de famille en violeurs ? La ministre a une réponse : "La violence que subissent les femmes vient de la structure patriarcale de notre société." Elle reprend ainsi à son compte ce que pensent aussi la plupart des chercheurs : le viol serait le produit d'une société dominée par les hommes. Or deux scientifiques américains affirment aujourd'hui que cette vision des choses est la plus grande fumisterie de la sexologie. En effet, pour Randy Thornhill et Craig Palmer, les agresseurs ne sont pas mus par des comportements de domination définis par la culture, mais par les forces sans âme de l'évolution. Selon eux, les violeurs obéissent à un programme "biologique naturel" commun à tous les hommes de ce monde : le besoin impérieux de transmettre leurs gènes à la prochaine génération, par la violence s'il le faut. Dans un livre intitulé A Natural History of Rape [une histoire naturelle du viol, éd. MIT Press, Cambridge], ces deux chercheurs affirment tranquillement que la stratégie des rapports sexuels forcés a été choisie par l'évolution. Elle donnerait aux hommes rejetés par les femmes une chance de "déposer leur sperme dans les organes reproducteurs de la femme" - et d'atteindre ainsi le but de l'existence de toutes les créatures : mettre des enfants au monde. Les auteurs agrémentent leur thèse de détails qui ne peuvent que déclencher une tempête d'indignation. Ils commencent par parler du viol dans le règne animal : la mouche scorpion [ou panorpe], par exemple, vainc la résistance de la femelle avec de petites pinces. Puis ils en viennent à l'être humain et expliquent qu'en temps de guerre les pulsions sexuelles agressives masculines refont surface dès que le risque de châtiment diminue. La copulation des insectes a-t-elle quelque chose à voir avec les crimes de soldats déchaînés ? Ces comportements viennent-ils de la même force de l'évolution ? Chaque fois que l'entomologiste Randy Thornhill le suggère, il s'attire les foudres de ses adversaires. Une femme lui a un jour craché au visage après une conférence. Il a annulé depuis toutes ses apparitions en public. "C'est un livre terrible", juge Jerry Coyne, biologiste à l'université de Chicago. Il considère toute l'entreprise comme une tentative tendancieuse pour "ridiculiser la sociologie". Les modèles élaborés par les sociologues et les biologistes évolutionnistes ne peuvent en effet pas être plus éloignés. Alors qu'il y a cent ans Emile Durkheim, le père de la sociologie moderne, décrivait la nature humaine comme une matière première formée et transformée par le facteur social, certains biologistes comme Thornhill et Palmer affirment aujourd'hui que l'homme est l'esclave de sa nature biologique. Ces deux provocateurs ne nient pas qu'ils entendent attaquer les sciences sociales, dont les constructions reposent selon eux sur des "idées empiriquement fausses, voire inventées". Dans les rangs des sociologues et des psychologues traditionnels, on leur rétorque qu'ils collent des poncifs de café du commerce sur des comportements humains complexes. "Ces auteurs développent une théorie sans l'étayer par des faits", estime Hertha Richter-Appelt, sexologue à Hambourg. Volkmar Sigusch, sexologue à Francfort, reste "sans voix". Il n'arrive pas à considérer que le viol soit une stratégie de reproduction naturelle. "Cette logique est scandaleuse. Avec elle, on finit par justifier tout et n'importe quoi." C'est justement ce genre de réaction que Karl Grammer, éthologiste à l'université de Vienne, tient pour néfaste : "Ce n'est pas parce qu'on peut expliquer une chose par l'évolution que cette chose est bonne." Thornhill et Palmer reprennent cet argument : "La biologie apporte une compréhension du comportement humain, pas sa justification." Une fois qu'on comprend une situation, on peut en tirer des conclusions. Les deux chercheurs demandent donc qu'on organise des séminaires qui envisageraient le phénomène du viol selon la doctrine de Darwin. Les jeunes femmes pourraient y "connaître le prix qui est associé à leur attrait physique". En sociologie, la théorie de l'évolution agit comme un virus courrier international- 281 réponses
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Bonjour, La vie n'est qu'une étincelle entre deux néants. Au niveau cellulaire, nés de la fusion de deux gamètes, nous étions une cellule oeuf puis un embryon. Puis, l'accouchement. L'organisme croît dans l'enfance et l'adolescence, il atteint sa maturité vers 25 ans et entre alors en période de sénescence, c'est à dire que les cellules se diviseront de moins en moins vite qu'auparavant et seront de fait moins bien renouvelées, jusqu'à ce que mort s'en suive. Il s'agit donc pour notre corps d'une lutte perdue d'avance contre la mort par le biais du vieillissement. Certains alors se réfugient derrière l'idée d'un Dieu protecteur qui leur assurerait la vie éternelle, une vie dans l'au-delà, mais il faut pour cela parier sur l'existence d'une âme éternelle qui survit à la mort du corps. Mais nous sommes des homo sapiens sapiens, produits de la sélection naturelle par la sélection du plus apte. Les religions ne reconnaissent pas l'existence d'une âme éternelle aux animaux dont nous sommes pourtant issus. Si nous étions pourvus d'une âme éternelle, comment serait-elle produite par la sélection naturelle? Quand serait-elle apparue au cours de l'évolution des espèces? Celle-ci impliquerait une différence essentialiste (c'est à dire qualitative) entre les êtres vivants, à savoir les humains et les autres espèces, mais cela est clairement démenti par les données scientifiques actuelles, c'est à dire que nous sommes faits des même briques élémentaires que les autres animaux (les 4 bases de nos brins d'ADN), lesquelles furent progressivement modifiées. Il faut donc soit reconnaître qu'il y a un paradis pour les bactéries, soit m'expliquer comment une âme immortelle pourrait naître de ce processus de sélection naturelle. Il semblerait même que cette idée soit contraire à l'évolutionnisme, lequel démontre clairement que la longévité n'est pas un caractère qui se puisse être sélectionné, mais qu'une fois reproduit, la mort d'un individu rend la nature indifférente. Autrement formulé, l'humain possède deux instincts de base : l'instinct de conservation et l'instinct de reproduction. Il est clairement démontré que le premier est au service du second, c'est à dire que nous n'avons pas besoin selon les lois de la nature, de vivre plus longtemps qu'il ne nous en faut pour nous reproduire. Voilà, je pense avoir clairement démontré que la vie n'est qu'une étincelle entre deux néants. Que ceux qui contestent se manifestent!
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