Connaissez vous le blé ancien oublié mais retrouvé en 1985 à Buoux ?

C’est une histoire savoureuse qui se cache dans un grenier à Buoux, dans le Luberon. En 1985, un agriculteur retraité découvre, par hasard, un sac poussiéreux contenant un blé oublié depuis plus d’un siècle. Ce blé, le blé meunier d’Apt, ou touselle blanche de Pertuis, est une variété ancienne, locale, et d’une grande richesse historique. Cette céréale a été longtemps mise de côté à cause de son manque de rentabilité pour l'agriculture industrielle, mais sa saveur unique a permis de lui redonner vie.

Ce blé est d’une grande qualité, particulièrement adapté aux pâtisseries provençales comme la pompe à l’huile. Sa farine légère, pauvre en gluten et au goût subtil, était prisée des boulangers d’antan.

Aujourd’hui, il est de nouveau utilisé par certains boulangers du Luberon pour fabriquer des pains typiques, au goût authentique. On reconnaît ces pains à leur croûte décorée de marques en forme d’étoiles, une garantie de qualité et de provenance. Mais ce n’est pas tout ! On retrouve également le blé meunier d’Apt dans des galapians, ces douceurs typiques du Luberon faites à base de farine de blé, d’amandes, de miel de lavande, de melon et de cerises confites. Un véritable voyage gustatif dans le patrimoine provençal.

Van Gogh - La Moisson - 1888 - Van Gogh, tableau exposé au Van Gogh Museum d'Amsterdam

Vendanges en Provence - 1888 - Van Gogh

SOURCE: https://www.francebleu.fr/emissions/le-saviez-vous-ici-vaucluse/connaissez-vous-le-ble-ancien-oublie-mais-retrouve-en-1985-a-buoux-7605577

Vincent Van Gogh a immortalisé les récoltes de ce fameux blé meunier d’Apt. Nous sommes en 1888, l’artiste peintre, alors en Provence, a capturé dans ses œuvres la beauté des champs de blé, dont ceux cultivés à partir de cette variété ancestrale. Deux de ses tableaux, réalisés cette année-là, montrent des champs de blé typiques de la région, dont le blé meunier d’Apt faisait partie.

C'est du sarrazin ?

Cette histoire d'ancien blé nous rappelle que la sélection agronomique vise d'abord la rentabilité avant la qualité.

les blés actuels ont un gros rendement font des pilles courtes, résistent mieux à la verse et aux champignons de la rouille. En revanche leur farine manque de qualités "boulangères et d'appétence.

 C'est la m^me évolution qui a été recherchée pour la poule qui pond 300 oeufs par an ou la vache qui "pisse" 40 litres de lait par jour.

On a gagné en quantité ce qu'on a perdu en qualité.

Un seul moyen d'inverser la tendance  : payer le blé à la valeur boulangère et non pas aux quintaux sans qualité.

Mais le marché mondial du blé ignore la qualité boulangère  qui est absente des "sacrosaints" pains de chez MacDo !

C'est pas vraiment du blé mais c'est proche : j'ai de très bons souvenirs d'une soupe d'épeautre que faisait ma famille d'origine provençale. (Comme une soupe de riz, épaissie à la patate et parfumée à l'ail et au lard !! )

On y reviendra peut-être à ces céréales nourrissantes et bien adaptées aux climats régionaux...

Eh oui, aujourd'hui le blé c’est du fric du fric du fric et du pain dégueu...

Il y a 5 heures, Talon 1 a dit :

C'est du sarrazin ?

Le sarrazin est une polygonacée, ça n'a rien à voir avec le blé qui est une graminée.

On l'appelle blé noir à cause de sa farine grise.

il y a une heure, Phylou a dit :

Le sarrazin est une polygonacée, ça n'a rien à voir avec le blé qui est une graminée.

On l'appelle blé noir à cause de sa farine grise.

Oui. Et c'est le sarrasin. Le sarrazin (avec un z) c’est un musulman d'Afrique, d'Espagne et d'Orient au Moyen Âge.

Rien à voir avec le blé également .

il y a 13 minutes, Jim69 a dit :

Et c'est le sarrasin

Au temps pour moi ou autant pour moi. (Au choix)