Le temps tel que nous le percevons n’est qu’un concept humain...

Ce que nous devons comprendre vis à vis du temps, c’est que la course du soleil alternant nos jours et nos nuits symbolisant pour nous la roue du temps universel ne fait que construire l’unique instant présent infini et éternel aux fils de ses tours. Telle est mon intime conviction

il y a 9 minutes, G6K972 a dit :

l’unique instant présent i

Ca n'existe pas. Si vous arrêtez la pendule, combien de temps l'arrêtez-vous ?

Le temps, c'est le changement d'état de ce qu'on observe. Encore faut-il de la mémoire pour se rappeler l'état initial.

il y a 46 minutes, G6K972 a dit :

Telle est mon intime conviction

On assiste là, à la réinvention du fil à couper le beurre...c'est bô ! 

bonjour,

nous avons l'habitude, à propos du temps, de dire que le passé est derrière nous et que nous regardons vers le futur .

des tribus d'Amazonie elles, ne pensent pas comme cela et c'est bien plus réaliste .

le passé est derrière nous , donc nous ne pouvons plus le voir ( nous lui tournons le dos et n'avons pas d'yeux dans ce dos ) et le futur serait devant nous ( devant nos yeux ) , alors que nous pouvons pas là le voir ;

ces tribus elles pensent à l'inverse : le passé est devant elles ( puisqu’elles l'ont vu ) et le futur est dans leur dos ( puisqu'il ne peut être vu ) ;

c'est nettement plus ... logique !

reste la notion du temps qui passe ...

nous nous le mesurons et pensons que nous sommes les seuls à le faire ... alors comment se fait-il que les vaches se rassemblent à l'entrée du champs peu de temps avant que le fermier ne viennent les chercher , elles n'ont pas de montre !

les poules en "liberté" font de même et ce n'est pas à cause de la luminosité , puisqu'elle varie ( soleil ou pas ) et qu'au cours des journées, l'heure pour rentrer au poulailler ne change pas alors que la luminosité varie au cours de la saison ?

nous ne sommes sans doute pas les seuls à "savoir" mesurer le temps qui passe .... mais nous en sommes devenu : l'esclave !

bonne journée.

Il y a 2 heures, Talon 1 a dit :

Ca n'existe pas. Si vous arrêtez la pendule, combien de temps l'arrêtez-vous ?

Le temps, c'est le changement d'état de ce qu'on observe. Encore faut-il de la mémoire pour se rappeler l'état initial.

Voir le temps comme une pendule mécanique que nous pourrions arrêter revient à concevoir celui-ci comme un mécanisme mais l’unique instant présent ne peut être vu ainsi mais davantage comme une entité dans laquelle circule une énergie infinie et immuable au sein de laquelle des particules (des corps cellulaires) dégénèrent et se régénérent indéfiniment. Peut être est ce là le changement d’état que tu décris mais cela est tellement fugace dans l’instant présent qu’il ne peut en tenir compte, car, n’oublions pas que l’infiniment petit est tout aussi gigantesque que l’infiniment grand. Ce qui revient à dire qu’une fraction de seconde est tout aussi ridiculement petite que treize milliards huit cent millions d’années et inversement tout aussi ridiculement grand dans l’eternel infini nous contenant.

Il y a 2 heures, Enchantant a dit :

On assiste là, à la réinvention du fil à couper le beurre...c'est bô ! 

Merci

il y a une heure, pic et repic a dit :

bonjour,

nous avons l'habitude, à propos du temps, de dire que le passé est derrière nous et que nous regardons vers le futur .

des tribus d'Amazonie elles, ne pensent pas comme cela et c'est bien plus réaliste .

le passé est derrière nous , donc nous ne pouvons plus le voir ( nous lui tournons le dos et n'avons pas d'yeux dans ce dos ) et le futur serait devant nous ( devant nos yeux ) , alors que nous pouvons pas là le voir ;

ces tribus elles pensent à l'inverse : le passé est devant elles ( puisqu’elles l'ont vu ) et le futur est dans leur dos ( puisqu'il ne peut être vu ) ;

c'est nettement plus ... logique !

reste la notion du temps qui passe ...

nous nous le mesurons et pensons que nous sommes les seuls à le faire ... alors comment se fait-il que les vaches se rassemblent à l'entrée du champs peu de temps avant que le fermier ne viennent les chercher , elles n'ont pas de montre !

les poules en "liberté" font de même et ce n'est pas à cause de la luminosité , puisqu'elle varie ( soleil ou pas ) et qu'au cours des journées, l'heure pour rentrer au poulailler ne change pas alors que la luminosité varie au cours de la saison ?

nous ne sommes sans doute pas les seuls à "savoir" mesurer le temps qui passe .... mais nous en sommes devenu : l'esclave !

bonne journée.

Effectivement nous ne sommes guère différents des ou des tribus d’Amazonie quoique la poule se rentrant au poulailler à la tombée de la nuit et en ressortant au petit matin ne démontre en rien qu’elle suit une montre cosmique pas plus que la d’ailleurs.  En revanche les tribus d’Amazonie tout comme nous même aujourd'hui démontrons que nous nous sommes enclavés dans notre fausse vision du temps et qu'il nous est difficile d’en sortir. Nous réglons nos montres et pendules sur des fuseaux horaires fictifs et nous nous illusionnons sur un temps qui passe parceque nos calendriers nous montre qu’il y a eu un hier alors que demain est à venir,  pourtant chaque événements vécu l’est au présent il ne se passe rien pour moi au delà du présent et il ne se passera jamais rien en dehors du présent. Même l’histoire de mes ancêtres je l’apprends au présent, tout comme eux l’ont vécu dans ce mêmeprésent. En cela tout ce que je puis constater c'est ma constante présence dans le présent et si comme tu le citais passé et futur peuvent êtres dans mon dos ou devant mes selon nos points de vue cela démontre bien que pour le présent l’un et l’autre ne font aucune distinction. 

Bonne journée aussi !

Il y a 6 heures, G6K972 a dit :

Ce que nous devons comprendre vis à vis du temps, c’est que la course du soleil alternant nos jours et nos nuits symbolisant pour nous la roue du temps universel ne fait que construire l’unique instant présent infini et éternel aux fils de ses tours. Telle est mon intime conviction

...fais tourner 

il y a 33 minutes, Herver a dit :

...fais tourner 

 

Parler de l'écoulement du temps sans préciser où est aussi peu censé que de parler de liberté dans l'absolu.

Il y a 16 heures, pic et repic a dit :

alors comment se fait-il que les vaches se rassemblent à l'entrée du champs peu de temps avant que le fermier ne viennent les chercher , elles n'ont pas de montre !

Bien entendu, les vaches n’ont pas de montre, mais la montée de lait commence à leur donner les boules, et lorsque cela vas de mal en pis pour elles, c’est l’heure de rentrer à l’étable pour effectuer une traite libératrice…Voila le signal ! 

Il y a 4 heures, Apator a dit :

Parler de l'écoulement du temps sans préciser où est aussi peu censé que de parler de liberté dans l'absolu.

Je comprends Einstein, malheureusement, dans l’absolu, c'est comme Dieu je n’y crois pas un brin.

Le titre comporte une erreur.

Une chose perçue ou ressentie doit être distinguée d'une chose conçue.

La conception et la perception sont deux processus séparés et qui souvent peuvent le rester.

Il y a 8 heures, G6K972 a dit :

Je comprends Einstein, malheureusement, dans l’absolu, c'est comme Dieu je n’y crois pas un brin.

Oui mais là pour une fois, même si les extrapolations de sa théorie (qui donc pense le temps à grande échelle) le fondement de la théorie n'est pas idiot. Le temps doit être (du moins c'est mon avis) pensé localement, au même titre que ... ah ben non.

J'allais dire l'espace, mais en fait c'est un peu plus subtile.

L'espace et souvent compris à partir de la réprésentation très ancienne d'un système de coordonnées spatiales, x,y,z , la 3D quoi (on a évidemment d'autres représentations avec des angles par exemple etc mais c'est le principe qui nous intéresse ici, et qui est à peu près toujours la même démarche). Donc là oui, on considère la localité du phénomène (que ce soit l'écoulement du temps ou ne sais-je quel autre phénoménologie) comme étant quelque-chose qui découle naturellement de notre expérience mentale. Et on vient alors "greffer", le temps SUR cet espace. Einstein a un peu fait avancer la conception tout en gardant la localité du temps et la mettant même en valeur (d'où l'impression comme vous venez de le dire, que c'est Einstein qui irait parler de la localité du temps, mais en fait non c'était comme ça aussi avant).

Il n'y donc RIEN à part un quadrillage externe, qui permettrait, selon cette conception (très primitive donc, mais encore faut accepter que ce soit malheureusement le cas), de localiser quelque-chose. C'est à dire que la position n'est pas ici une propriété locale, qui viendrait de l'objet à laquelle on attribue cette propriété, mais une propriété quelconque, qui viendrait du choix d'un système de coordonnées choisi arbitrairement.

De la même manière, lorsqu'on parle "du temps" de manière usuelle, Einstein y compris, il s'agit là également d'une ÉTIQUETTE, quelconque, qui ne vient donc pas non plus d'une propriété intrinsèque, donc qu'on ne peut pas non plus véritablement appeler locale.

La localité c'est très relatif.

Mais rassurez-vous il y a des moyens moins primitifs pour qualifier le temps et l'espace, qui eux font appel à des propriétés locale... non arbitraires (je n'aime pas les quadrillages, ni les grillages )