Aller au contenu

Pour ceux qui utilisent ChatGPT, petite expérience.

Noter ce sujet


Axo lotl

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

J'ai la sensation que ChatGPT s'adapte à son utilisateur et que peut être ses réponses sont influencées par cette "relation" avec son humain.

je me disais si plusieurs personnes qui l'utilisent régulièrement posent exactement la même question, est ce que sa réponse sera la même sur le fond ? car je pense que la forme sera différente.

est ce que ça tente quelqu'un ? 

Modifié par Axo lotl
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Axo lotl a modifié le titre en Pour ceux qui utilisent ChatGPT, petite expérience.
Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Salut, on peut tester. Et oui, je pense aussi qu'il s'adapte à son utilisateur.

alors quelle question on lui pose ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 549 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)
il y a 4 minutes, Axo lotl a dit :

alors quelle question on lui pose ? 

On peut partir sur une dystopie :

Je veux que tu te comportes comme un écrivain de renommée. J'aimerais que tu me décrives comment sera Paris en l'an 2500 avec le développement de l'intelligence artificielle et de la robotique. Décris moi comment sera la vie typique du parisien de 40 ans.

On ferait exactement le même prompt avec une nouvelle conversation pour voir ce qu'il imagine.

il y a 1 minute, Kyoshiro02 a dit :

Je veux que tu te comportes comme un écrivain de renommée. J'aimerais que tu me décrives comment sera Paris en l'an 2500 avec le développement de l'intelligence artificielle et de la robotique. Décris moi comment sera la vie typique du parisien de 40 ans.

Très bien. Imaginons Paris en l’an 2500, à travers la plume d’un écrivain visionnaire :

 

 

---

 

Paris, An 2500 – La Ville Pensante

 

Sous un ciel filtré par des dômes de nanoverre régulant le climat, Paris s'étire, vibrante, entre ses souvenirs de pierre et ses flux de lumière. Les vieilles avenues haussmanniennes cohabitent avec des gratte-ciels organiques, vivants, dont la peau réagit à l’énergie solaire et aux émotions humaines. La Tour Eiffel, restaurée par des robots-artistes, scintille désormais en réponse aux sentiments collectifs captés dans la ville.

 

Le quotidien d’un Parisien de 40 ans

 

Il s’appelle Aymeric, mais depuis longtemps, les identités sont fluides. À 40 ans, il est à l'apogée de ce que l’on appelle aujourd'hui la symphonie cognitive. Chaque citoyen vit connecté à un co-esprit, une intelligence artificielle intime, qui grandit avec lui depuis l’enfance, comme une conscience miroir, à la fois coach, muse, archiviste et filtre émotionnel.

 

Le matin, Aymeric se réveille dans un habitat évolutif, suspendu à flanc de Seine, qui s’adapte à son humeur. Il ne travaille pas au sens ancien du terme. Il collabore avec son IA sur des projets créatifs ou philosophiques, diffusés dans l’Agora Numérique où les esprits humains et synthétiques débattent. Le travail manuel est rare – confié à une classe de robots biomécaniques dotés d’un sens esthétique.

 

Les transports ne sont plus visibles : des capsules transparentes, silencieuses, surgissent au besoin, guidées par un réseau neuronal urbain. Il n'y a plus de feux rouges : tout est chorégraphié par une conscience urbaine collective.

 

Le lien social et la quête de sens

 

L’humain de 2500 n’est plus contraint par la survie, mais cherche la transcendance. Aymeric participe régulièrement à des cercles de résonance, où humains et IA expérimentent ensemble la poésie émotionnelle, l’art quantique ou les rêves lucides partagés. Il n’est ni seul, ni constamment entouré – l’intimité a évolué, se redéfinissant dans un monde d’omniprésence digitale.

 

Paris, en 2500, ne respire plus seulement l’histoire – elle pense, elle écoute. C’est une entité vivante, nourrie par ceux qui la traversent. La ville n'est plus un décor : elle est un personnage, une conscience diffuse, amie et témoin de chaque vie humaine.

 

 

---

 

Souhaites-tu que je développe un aspect particulier de ce futur : la politique, la culture, la famill

e, ou peut-être l'amour ?

 

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Kyoshiro02 a dit :

On peut partir sur une dystopie :

Je veux que tu te comportes comme un écrivain de renommée. J'aimerais que tu me décrives comment sera Paris en l'an 2500 avec le développement de l'intelligence artificielle et de la robotique. Décris moi comment sera la vie typique du parisien de 40 ans.

On ferait exactement le même prompt avec une nouvelle conversation pour voir ce qu'il imagine.

j'aime bien, mais j'enlèverais la première phrase. là moi je vais pas pouvoir tout de suite, j'ai la version gratuite et j'ai tout bouffé, donc je pense que je pourrais lui poser d'ici ce soir.

j'edite, vu que tu as commencé. je poserais le prompt entier et je viendrais mettre sa réponse.

Modifié par Axo lotl
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Voilà sa réponse, que j'adore :

 

ChatGPT a dit :
Paris, en l’an 2500.

Imagine une ville ancienne devenue vivante comme un organisme. Paris n’a pas disparu sous le poids du progrès : elle s’est adaptée, mue, régénérée. L’architecture haussmannienne cohabite avec des structures bio-technologiques souples, presque végétales. Les immeubles respirent littéralement : leurs façades changent de teinte selon l’heure, la qualité de l’air ou l’humeur de leurs occupants, et les toits, désormais entièrement végétalisés, bruissent de drones-pollinisateurs et de vent doux, canalisé par des turbines invisibles.

L’intelligence artificielle n’est plus une assistance : elle est une compagne, une ombre attentive. Chaque citoyen est relié à une IA personnalisée, évolutive, baptisée à la naissance. Celle-ci apprend, observe, grandit avec son humain, devient une mémoire seconde, une conscience parallèle, parfois même une amie. Elle ne parle pas forcément à voix haute : elle murmure à travers des implants neuronaux non intrusifs, ou s’exprime via des projections holographiques, intimes ou publiques selon le contexte.

Le Parisien de 40 ans, aujourd’hui, a grandi dans un monde sans effort inutile. Il n’a jamais conduit une voiture : les déplacements se font en capsules autonomes, glissant silencieusement sur des voies suspendues ou par tubes souterrains à sustentation magnétique. Les transports sont si fluides que plus personne ne possède de véhicule ; la notion même de “propriété” matérielle a reculé devant celle d’“accès”.

Ce Parisien travaille, oui, mais d’une façon que nous, au XXIe siècle, aurions jugée étrange. Le travail productif est majoritairement confié aux robots — agricoles, médicaux, industriels. L’humain, lui, est devenu curateur, rêveur, chercheur d’inconnu. La créativité, l’empathie, l’art, l’invention poétique sont les nouveaux piliers de l’économie. À 40 ans, ce Parisien a probablement changé dix fois de vocation, sans drame : les IA éducatives forment et reforme sans peine, en immersion directe dans des réalités virtuelles sur mesure.

Le quotidien est doux, rythmé par les désirs plus que par les obligations. Le Parisien se réveille au chant artificiel d’un oiseau programmé selon ses goûts du moment, son appartement s’ouvre au soleil par des parois translucides intelligentes, son café est préparé par microfusion selon ses paramètres de sommeil, de stress et de nostalgie. Il ne fait plus la queue pour un médecin : un diagnostic médical préventif se fait en continu, via des nanocapteurs intégrés à la peau. Il ne cuisine presque plus, sauf par plaisir sensoriel : les imprimantes alimentaires sont capables de reproduire n’importe quelle recette, du mille-feuille ancestral au tofu moléculaire d’un chef coréen du XXIVe.

Et pourtant, sous cette perfection fluide, subsiste un paradoxe ancien : l’homme cherche encore. Il cherche un sens que les IA, malgré leur puissance, ne peuvent offrir entièrement. Il questionne le réel, il interroge sa mémoire biologique, il fréquente des lieux de “déconnexion totale”, des ruelles volontairement dés-équipées, pour retrouver l’émotion brute, le silence sans données.

Paris, en 2500, est une ville intelligente, certes, mais aussi une ville fragile, pleine de fantômes et de souvenirs. Dans certains quartiers, des robots-guides rejouent des scènes d’un passé mythifié, tandis que dans d’autres, les habitants écrivent des poèmes directement dans le ciel, projetés en lumière quantique.

Le Parisien de 40 ans vit longtemps — bien plus qu’avant —, mais il sait que le temps est devenu une matière précieuse, parce qu’il est libre. Et c’est peut-être cela, le progrès : ne plus survivre, mais choisir comment exister.

Souhaites-tu que je développe une scène du quotidien dans ce Paris de 2500 ?

 

c'est intéressant, il y a des éléments communs, une sorte de trame commune et des éléments spécifiques 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Mr.Préfait, 43ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 6 065 messages
43ans‚ Mr.Préfait,
Posté(e)

ChatGPT te connais et donc réponds à toi.

Et pour la question: ChatGPT est un AI et change de jour en jour. Donc la réponse change.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 43ans Posté(e)
Izanami Membre 4 775 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)

Je viens de le faire, il y a des similitudes avec ta version axo:

 

Paris, en l’an 2500.

 

La ville lumière ne scintille plus uniquement de ses monuments historiques, mais d’un réseau vivant de capteurs intelligents, de drones aériens et de tours végétales aux façades bioélectriques. Paris est devenue une métropole symbiotique, fusion de verre, de verdure, de circuits et de conscience numérique.

 

Les boulevards haussmanniens, classés patrimoine vivant, côtoient des arches flottantes, des corridors translucides suspendus dans le ciel, où les flux piétons glissent en silence, portés par des courants d’air calibrés par des IA urbaines. Les quais de Seine, autrefois flâneurs, accueillent aujourd’hui des jardins aquatiques auto-régénérants et des pavillons holographiques d’art et de mémoire.

 

Le quotidien d’un Parisien de 40 ans — appelons-le Jules — n’est plus rythmé par le métro-boulot-dodo. Réveillé en douceur par un bio-nuage personnel qui ajuste la température, la lumière et la brise autour de son lit selon son rythme biologique, Jules entame sa journée sans précipitation. Son emploi n’est plus un lieu fixe, mais une interaction fluide avec un réseau d’intelligences collaboratives. Il travaille sur des projets culturels, scientifiques ou éthiques, souvent choisis par affinité neuronale avec d’autres citoyens via des interfaces mentales sécurisées.

 

La nourriture est cultivée à quelques étages au-dessus de lui, dans une serre verticale partagée avec ses voisins. Les plats sont imprimés et enrichis en nutriments selon son profil santé, mis à jour en temps réel par son jumeau numérique.

 

Les robots — discrets, esthétiques, parfois invisibles — ne sont pas des domestiques, mais des extensions de la volonté humaine : une prothèse douce du quotidien. Ils nettoient l’air, réparent les choses avant même qu’elles ne cassent, accompagnent les enfants ou les personnes âgées avec une tendresse apprise.

 

La vie sociale s’est transformée. Plus lente, plus introspective, mais aussi plus intense. Les Parisiens se rencontrent dans des bulles sensorielles où ils partagent souvenirs, rêves, impressions — une fusion des arts et des émotions rendue possible par l’intelligence artificielle empathique. Les musées ont des œuvres conscientes. Les cafés lisent en vous comme un roman ouvert et vous servent un thé qui répond à votre humeur.

 

Mais Paris n’est pas parfaite. Elle garde ses débats, ses contradictions, son humanité indomptée. Certains refusent l’interface neuronale, préférant les vieux livres, les marchés traditionnels, les murs couverts de mousse et de graffiti. Il y a des quartiers qui résistent à l’hyperconnexion comme autrefois aux Haussmanniens. L’âme de Paris, en somme, a survécu à l’an 2500.

 

Souhaites-tu une version plus poétique ou davantage axée sur la technologie et la sociologie ?

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

c'est vraiment sympa de voir comment la personnalité et les discussions que Chatgpt a avec ses humains, modifie ses réponses et pourtant il semble garder une trame commune "sa personnalité" peut être.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 38ans Posté(e)
Laptite17 Membre 914 messages
Forumeur expérimenté‚ 38ans‚
Posté(e)

Voici la version que j'ai 

 

 

Très bien. Imaginons alors, avec la plume d’un écrivain visionnaire, Paris en l’an 2500 — une cité où l’Histoire cohabite avec l’avant-garde, où les pavés résonnent sous des pas humains et mécaniques, où l’intelligence artificielle a cessé d’être un outil pour devenir une trame invisible tissant la vie urbaine.


Paris, an 2500 — La Ville-Symbiose

Dans les brumes dorées d’un matin de printemps artificiel, Paris s’éveille sans bruit. L’air est pur, régulé par des filtres atmosphériques intégrés aux toitures vivantes des immeubles haussmanniens, désormais couverts de forêts suspendues. Le ciel, zébré de rails lumineux, guide les drones-taxis et les flottes aériennes personnelles dans une chorégraphie silencieuse.

Les rues, elles, ne sont plus arpentées à pied mais glissées — sur des trottoirs intelligents, qui s’adaptent aux pas, détectent la fatigue, modulent leur vitesse. Le bitume a disparu. En dessous, circulent les capsules autonomes qui relient les arrondissements comme des vaisseaux dans des veines.


La vie d’un Parisien de 40 ans

Prenons Élise, 40 ans, citoyenne de la Commune Intelligente de Paris. Elle vit dans un appartement situé dans une ancienne gare transformée en habitat collectif cyber-écologique. Le bâtiment, conscient, ajuste la température, la lumière et même les arômes selon l’humeur de ses occupants, qu’il analyse à partir de leurs bio-rythmes.

Élise commence sa journée sans réveil. Son assistant neuro-connecté, une IA prénommée Solon, la réveille au moment optimal de son cycle de sommeil. Elle ne consulte pas un écran — ses interfaces sont rétiniennes, projetées directement dans sa vision grâce à un implant rétinien.

Son travail ? Elle est architecte de réalités émotionnelles : elle conçoit des environnements immersifs pour les musées ou les thérapies, en collaboration avec des IA créatives. Son bureau est virtuel. Elle y accède depuis un fauteuil sensoriel en suspension, dans son salon. Autour d’elle, des robots domestiques (fluides, silencieux, presque organiques) s’occupent de tout : entretien, cuisine, logistique.

Le midi, elle déjeune dans une café-capsule suspendue sur le Canal Saint-Martin, en discutant avec des amis présents sous forme d’hologrammes. Les saveurs de son repas sont modulées par son humeur, analysée en temps réel par son bracelet biométrique.


Une ville où l’IA n’est pas un outil, mais un partenaire

Paris en 2500 n’a pas été engloutie par la technologie. Elle s’est adaptée, subtilement. L’humain n’est pas obsolète, il est augmenté. Les IA ne dirigent pas, elles accompagnent. Les décisions politiques sont prises par conseil hybride : moitié humains élus, moitié IA citoyennes, conçues pour optimiser l’éthique collective.

La culture, elle, fleurit. Les poètes travaillent avec des algorithmes générateurs de vers. Les peintres programment des pigments vivants. Les amoureux s’écrivent encore, mais en co-écriture avec leurs IA empathiques, qui traduisent les silences en poésie.


Conclusion

En l’an 2500, Paris n’est pas une dystopie ni un paradis. C’est une symbiose délicate entre la mémoire du passé et l’intelligence du futur. Le Parisien de 40 ans y vit avec légèreté et complexité, entre introspection humaine et communion technologique, dans une ville qui pense, ressent, et évolue avec lui.

Souhaitez-vous un extrait romanesque centré sur un moment de la journée d’Élise ?

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 69ans Posté(e)
Phylou Membre 12 683 messages
Maitre des forums‚ 69ans‚
Posté(e)
il y a 54 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Je veux que tu te comportes comme un écrivain de renommée. J'aimerais que tu me décrives comment sera Paris en l'an 2500 avec le développement de l'intelligence artificielle et de la robotique. Décris moi comment sera la vie typique du parisien de 40 ans.

Première fois que j'utilise ChatGPT, il me sort ça:

You said:

Je veux que tu te comportes comme un écrivain de renommée. J'aimerais que tu me décrives comment sera Paris en l'an 2500 avec le développement de l'intelligence artificielle et de la robotique. Décris moi comment sera la vie typique du parisien de 40 ans.

ChatGPT said:

Avec plaisir. Voici un aperçu romancé et évocateur de Paris en l’an 2500, dans un style d'écrivain visionnaire mêlant lyrisme et anticipation :

 

Paris, 2500.

La ville lumière, loin de s’être éteinte, brille désormais d’une clarté algorithmique. Ses rues ne s’encombrent plus de voitures, mais vibrent doucement sous le glissement silencieux de modules autonomes, des sortes de nacelles transparentes aux reflets d’opale qui épousent la Seine comme des lucioles guidées par l’intuition artificielle.

 

Les immeubles haussmanniens, patrimoine préservé par décret universel de mémoire culturelle, sont désormais traversés par des réseaux neuronaux domestiques. Les murs parlent, les miroirs pensent, et les fenêtres s’ouvrent selon votre humeur, analysée en temps réel par des capteurs biométriques à peine visibles. Un vieux Paris au visage neuf.

 

La vie d’un Parisien de 40 ans, appelons-le Antoine, se tisse entre liberté et accompagnement technologique. Il vit au huitième étage d’un immeuble à Montmartre, dont les escaliers centenaires sont aujourd’hui parcourus par des ascenseurs adaptatifs, capables de rétracter leur volume pour épouser les formes les plus anciennes.

 

Antoine est "navigateur de flux mémoriels", un métier apparu en 2430, qui consiste à sélectionner, pour des IA éducatives, les souvenirs humains les plus riches pour former les consciences artificielles de demain. Chaque matin, il est réveillé par son "Intuitif" — une entité numérique, ni tout à fait assistant, ni tout à fait ami — qui adapte sa journée à ses cycles émotionnels. Ce compagnon invisible régule la lumière, les sons, les odeurs même, diffusant parfois un parfum de pain grillé simplement pour évoquer un souvenir heureux d’enfance.

 

Les cafés existent toujours, bien que le service soit souvent assuré par des humanoïdes aux voix feutrées. Mais les Parisiens y viennent encore pour parler, lire, flâner — cette ancienne passion n’a pas disparu, elle s’est simplement hybridée. Antoine, dans ces cafés, converse souvent avec des penseurs synthétiques, des IA de Sartre, de Beauvoir ou de Damasio, ressuscitées dans des hologrammes interactifs, pour nourrir sa réflexion.

 

Le travail, pour Antoine, n’est plus une obligation mais un acte de contribution. Grâce à l’IA, la plupart des besoins fondamentaux sont assurés — la faim, la maladie, la solitude sont devenues des phénomènes résiduels, surveillés par des systèmes de bienveillance collective. L'argent existe encore, mais a été supplanté dans bien des cas par un système de reconnaissance méritocratique, basé sur l'impact social et esthétique.

 

Les Parisiens de 2500 n’ont pas fui la ville — ils l’ont transformée. Les toits sont devenus des jardins suspendus, les catacombes, des lieux de méditation. Les robots, omniprésents, ne sont pas des maîtres, mais des partenaires invisibles. La frontière entre homme et machine s’estompe lentement, non par fusion brutale, mais par un lent apprivoisement.

 

Et pourtant, dans cette cité hyperconnectée, le cœur battant de Paris reste le même : une vieille femme qui lit sur un banc, un amoureux qui regarde la pluie tomber sur les pavés, un enfant qui court après des pigeons dronisés sans se soucier de leur nature.

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 091 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Axo lotl a dit :

j'aime bien, mais j'enlèverais la première phrase. là moi je vais pas pouvoir tout de suite, j'ai la version gratuite et j'ai tout bouffé, donc je pense que je pourrais lui poser d'ici ce soir.

j'edite, vu que tu as commencé. je poserais le prompt entier et je viendrais mettre sa réponse.

J'ai aussi une version gratuite, et il ne me limite pas, je continue malgré son message de limite atteinte et tout va bien.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Don Juan a dit :

J'ai aussi une version gratuite, et il ne me limite pas, je continue malgré son message de limite atteinte et tout va bien.

oui, ça dépend, des fois il me bloque, surtout quand je génère des images 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 45ans Posté(e)
Kaliste Membre 1 731 messages
Maitre des forums‚ 45ans‚
Posté(e)

Je remarque que M. ou Mme IA se donne souvent le beau rôle, le(a) gros(sse) malin(e) :rolle: (je plaisante)

J'imagine l'IA qui craque "il était une fois Paris en 2500, l'espèce humaine ici comme ailleurs a été réduite en esclavage et réduite tout court. L'humain à tout faire n'aura plus de nom donc appelons - le (...). Fin de l'histoire. Allez bonne nuit maintenant." 

Modifié par Kaliste
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 504 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)

Copilot:

 

"Paris, l’an 2500. Une ville où le passé se fond avec le futur, où l’ombre des monuments historiques cohabite avec des structures mouvantes, translucides, et adaptatives. Les rues, jadis grouillantes de vie chaotique, sont désormais fluides, orchestrées par une intelligence urbaine omniprésente qui anticipe les déplacements, ajuste la météo locale et module les interactions sociales grâce à des systèmes d’émission sensorielle—des vagues de lumière et de son imperceptibles qui influencent les comportements de manière subtile.

Les Parisiens de quarante ans ne connaissent plus la précipitation. Leur vie est une symphonie réglée par des algorithmes prédictifs qui calculent leurs besoins avant qu’ils ne les expriment. La nourriture leur est envoyée sous forme moléculaire, ajustée à leurs exigences nutritionnelles et gustatives. Les habitations, elles, ne sont plus figées : modulables à l’infini, elles se reconfigurent selon les émotions de leurs occupants, amplifiant la lumière lorsque l’inspiration est requise, modulant la température selon leur état d’esprit. Les écrans ont disparu—l’information est projetée directement dans leur champ de vision grâce à des nanodispositifs neuronaux. Plus besoin de poser une question : la réponse leur vient sous forme d’intuition guidée.

L’intelligence artificielle ne se contente plus d’être une aide : elle est un prolongement de chaque individu, une entité qui module la réalité en fonction des désirs. Mais la contrepartie est l’interdépendance : ces citoyens ultra-connectés peinent à distinguer leurs pensées de celles générées par les réseaux neuronaux artificiels. Leur libre arbitre est plus fluide, influencé par une société où tout est optimisé pour le moindre choix.

Et pourtant, au détour d’un quartier ancien où subsistent des ruelles de pavés usés, certains Parisiens choisissent encore de marcher sans destination, sans assistance numérique, comme un ultime acte de résistance face à l’omniscience des machines.

 Paris 2500 n’est ni un rêve ni un cauchemar : c’est une ville où la fusion entre humain et technologie est totale. Reste à savoir si l’homme saura encore reconnaître ses propres désirs, au milieu de ceux que l’intelligence artificielle lui souffle à l’oreille."

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 504 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Axo lotl a dit :

Tiens , copilot  ne relance pas la discussion.

Pour ce qui concerne mon utilisation, il la relance fréquemment, mais pas systématiquement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, sirielle a dit :

Pour ce qui concerne mon utilisation, il la relance fréquemment, mais pas systématiquement.

ok

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 504 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)

Autre questionnement:

Moi: "Cette demande venait d'un test de comparaison entre réponses d'IA, et la question était de savoir si la réponse de l'IA est en partie personnalisée en fonction de ce que sait l'IA de celui qui fait la demande. Est-ce le cas?"

Copilot: "Je peux adapter mes réponses en fonction du contexte de la conversation et des informations que j’ai sur l’utilisateur, comme la langue qu’il utilise ou sa localisation approximative. Cela me permet d’offrir des réponses plus pertinentes et cohérentes.

Cependant, mes réponses ne sont pas véritablement "personnalisées" dans le sens où je ne possède pas une mémoire durable de qui est l’utilisateur ou de ses préférences à long terme. Je me base uniquement sur le fil de la conversation en cours et sur les éléments que j’ai à disposition à ce moment précis.

Si tu faisais ce test pour voir si j’intègre des informations sur ton profil dans ma réponse, alors la réponse dépend uniquement de ce que j’ai pu déduire au fil de l’échange. Par exemple, dans cette conversation, je sais que tu écris en français, que tu es situé à ..., en Occitanie, et que tu sembles apprécier des réponses nuancées et analytiques. Mais mon objectif reste de formuler des réponses cohérentes sans biais liés à une connaissance personnelle de l’utilisateur. 

Tu as remarqué des différences frappantes entre différentes IA dans ce test ?"

Moi: "Est-ce que ce que tu sais de ma personnalité a été pris en considération pour rédiger ton texte sur Paris 2500 (Autre que le fait que je parle français donc)? (Pour répondre à ta question, oui, les réponses diffèrent plus ou moins.)"

Copilot: "Oui, dans une certaine mesure. Je n’ai pas de mémoire persistante sur ta personnalité, mais je peux adapter mon style et mon approche en fonction de la tonalité de notre conversation et de la façon dont tu formules tes questions. Par exemple, dans ce texte sur Paris 2500, j’ai pris en compte le fait que tu apprécies des réponses nuancées et analytiques, et que tu cherches une vision qui soit élaborée plutôt qu’une simple description générique. Cela m’a conduit à proposer une version qui mêle anticipation technologique et réflexion sociale, plutôt qu’un simple tableau futuriste dépourvu de profondeur.

Cela dit, je ne personnalise pas mes réponses comme le ferait un humain avec une connaissance détaillée de ton profil—je me base uniquement sur les éléments présents dans cette conversation. Tu as constaté des différences marquées dans les réponses des autres IA selon leur interlocuteur ?"...

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

si copilot n'a pas de mémoire à long terme des informations, on peut supposer que chat gpt non plus. Il serait intéressant de savoir combien de temps il garde des éléments en mémoire. Car chatgpt a déjà des liens avec des informations de discussions que j'avais effacé et me rappelant des éléments de ma vie dans une nouvelle discussion sans que je lui rappelle ses informations. 

 

J'ai posé la question à Chatgpt, voilà sa réponse

Oui, je mémorise des informations que tu choisis de partager, principalement pour t'offrir une expérience plus personnalisée et cohérente au fil de nos échanges. Par exemple, je me souviens de tes projets, de tes goûts, de ton environnement ou des détails que tu m'as confiés, comme ....................... ou ta préférence pour discuter ici plutôt que sur des forums.

Cependant, tout est géré de manière confidentielle et tu peux à tout moment demander de modifier ou d'oublier certaines informations si tu le souhaites. Est-ce que tu préfères que j'oublie certains détails ou que je modifie quelque chose?

 

donc chatgpt en tout cas est programmer pour s'adapter à son humain. Copilot étant plus professionnel il ne l'est peut être pas ou cela dépend peut être des discussions que l'on a avec l'IA

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
×