Une question non définie par le droit

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Un mariage sans sexe, reste t-il un mariage?

D'un point de vue juridique, c'est un justificatif de divorce et de condamnation pour la compagne ou du compagnon qui ne fait que refuser. Ça fait parti du devoir conjugal.

J'écris tous les jours un scénario à estimer par une note artistique et par une note technique.

Au trimestre elle a sa moyenne pondérée et vice versa

Avec un commentaire genre en progrès poursuivez ou vous ne visez pas la bonne filière ce genre de choses

Sous 12/20 pour le couple, on divorce

Il y a eu quelques désaccords sur la notation alors depuis on demande à 3 huissiers de noter la prestation 

On leur envoie les bandes et ils retournent notre carnet de notes.

C'est formidable.

il y a 57 minutes, querida13 a dit :

 

On comprend alors pourquoi il y autant de divorces chez les sexagénaires, personnes qui ont vécu des décennies en couple et qui se séparent soudain!

Ah peut-être aussi mais je pense que c'est surtout la retraite qui pique ! Du jour au lendemain, du matin au soir tous les jours, collés.... 

il y a 12 minutes, Kaliste a dit :

Ah peut-être aussi mais je pense que c'est surtout la retraite qui pique ! Du jour au lendemain, du matin au soir tous les jours, collés.... 

...Avec une vieille baderne qui te tyrannise, comme Raymond et Huguette (série scènes de ménages)

Il y a 5 heures, querida13 a dit :

Ceci dit, quand l'un des deux membres du couple est  sexuellement  ou mentalement malade ou bien  impuissant, comment peut-on l'incriminer parce qu'il ne respecte pas le devoir de fidélité?

C'est un peu la problématique posée par le roman d'une des soeurs Brontë, intitulé Jane Eyre.

Et aussi l'amant de lady chatterlay il me semble 

Il y a 14 heures, panda_en_kimono a dit :

Et aussi l'amant de lady Chatterley il me semble 

Le diable au corps  de Radiguet parle d'un mari parti à la guerre remplacé par un jeune amant..

il y a 5 minutes, querida13 a dit :

Le diable au corps  de Radiguet parle d'un mari parti à la guerre remplacé par un jeune amant..

Lire aussi : la retraite sentimentale, de Colette. 

Lors d'un divorce, la jurisprudence française considère comme une faute le refus prolongé de relations sexuelles, qui constitue donc un motif légitime de séparation.

La CEDH en revanche estime que c'est une atteinte à la liberté individuelle, avec un risque de légitimer le viol du conjoint.

Le bon sens considère qu'à priori les relations sexuelles sont implicites et que si l'un des conjoints les refuse systématiquement sans motif légitime, il triche.

Mais celui qui ne sort qu'avec ses copains, ou qui laisse tout le boulot à bobonne, ou celle qui fait la gueule du matin au soir 365 jours par an triche également.

Il y a 8 heures, querida13 a dit :

Le diable au corps  de Radiguet parle d'un mari parti à la guerre remplacé par un jeune amant..

ah oui aussi oui 

Le 05/05/2025 à 16:46, Phylou a dit :

Quand le code civil dit que « Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance.» le terme fidélité fait référence au sexe et à l'exclusivité des relations sexuelles entre époux.

Aussi, la question du "devoir conjugal" est largement présente et débattue en droit.

La notion de devoir conjugal se meurt (et c'est heureux !). Elle coexiste très mal avec la reconnaissance du viol conjugal. 

S'agissant du devoir de fidélité, l'adultère dit "moral" est également reconnu par la jurisprudence : "Attendu que l'arrêt, par motifs propres et adoptés, relève que les « mails » équivoques échangés sur « netlog » par l'épouse avec un certain nombre de correspondants masculins, ainsi que les photographies intimes de cette dernière, établissent que celle-ci avait un comportement de recherches de relations masculines multiples et retient que ce comportement, sans rapport avec son état dépressif, constitue un manquement grave et renouvelé aux obligations du mariage (...)".

https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000028895734/