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Les mathématiques de la vie

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Bonjour,

Depuis Parménide (« L’être est, le non-être n’est pas »), nous avons la première formulation du principe de non-contradiction (nous ne pouvons pas avoir A et non-A en même temps), et nous savons que l’épistémologie repose sur la logique, laquelle repose elle-même sur l’ontologie. L’adversaire de Parménide s’appelait Héraclite, qui pensait que la seule chose qui ne change pas est le changement lui-même (« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve »). Par conséquent, la dualité semble inhérente à la vie elle-même, comme on le constate dans les croyances religieuses les plus primitives que nous connaissons, parce que les premiers humains avaient les mêmes intuitions que nous (pensez à la dualité du mazdéisme, du zoroastrisme, de l’Égypte antique, du gnosticisme, du taoïsme, etc.). Selon Parménide, affirmer que l’être est et que le non-être n’est pas est la seule façon d’apprendre quelque chose sur le monde. Non seulement la dualité entre l’être et le non-être structure la pensée humaine, mais il en va de même de la dualité entre le flux ou le changement (Héraclite) et la stase (Parménide), qui se manifeste aussi sous la forme d’une pensée binaire.

Cependant, l’ontologie ne relève pas uniquement de considérations pratiques. Elle aborde le mystère de ce que signifie être vivant, ou le mystère de la véritable nature de la réalité elle-même. C’est la conséquence de l’engagement intérieur, total et complet, d’une subjectivité qui est toujours première. Un être humain ne pense jamais qu’une chose existe parce qu’il serait pratique de le penser ainsi ; il dit ou ressent plutôt qu’une chose ou qu’une personne existe d’abord (tout comme les enfants qui commencent la vie en étant réalistes naïfs), avant même qu’il puisse se référer à cette pensée antérieure pour la justifier, que ce soit par des raisons pratiques ou non. L’être est comme une foi humaine universelle qui précède toujours tout doute ou toute considération rationnelle ou pratique, introduite par l’idée de non-être. On pourrait dire que l’être et le non-être sont des catégories antérieures du jugement humain, même si Kant lui-même ne l’a jamais formulé ainsi. Kant réfute les preuves de l’existence de Dieu avant d’introduire Dieu, le libre arbitre et l’âme pour des raisons pratiques et morales. En philosophie, on définit Dieu comme l’être en tant qu’être.

Cependant, Wittgenstein utilise le concept de certitude comme un concept clé de sa philosophie, et se rapproche de ce que je veux dire ici. Il définit la certitude comme quelque chose qui ne peut pas être énoncé ni décrit, mais qui ne peut qu’être montré dans le silence. Un peu comme on dit que l’amour dépasse les mots, ou comme le disent les taoïstes : « Le Tao qui peut être nommé n’est pas le Tao ». La certitude est comme le gond qui permet à la porte de s’ouvrir (la porte représentant la pensée rationnelle, le doute). Ainsi, on pourrait dire, avec Émile Meyerson, que « l’être humain fait de la métaphysique aussi naturellement qu’il respire », et que l’être tout autant que le non-être font définitivement partie de la conscience humaine qui précède les considérations pratiques selon lesquelles il serait utile de dire qu’une chose est ou qu’elle n’est pas. Martin Heidegger a également soutenu que la métaphysique n’est pas une simple erreur dont on pourrait se débarrasser par la pensée critique. Elle fait partie intégrante de la condition humaine elle-même, et elle est ancrée dans la relation que nous entretenons avec la réalité aussi bien que dans la signification de ce que c’est qu’être vivant. Beaucoup de croyants religieux expriment la même idée avec d’autres mots, lorsqu’ils affirment que l’être humain croit toujours en un Dieu, ou qu’autrement, quelque chose d’autre prend sa place. Ils ont raison sur le fait qu’il ne faut pas penser que les non-théistes ne croient en rien, ou qu’ils ne ressentent rien comme étant sacré.

Cette dualité inhérente entre l’être et le non-être, de nature ontologique, devient la dualité entre le vrai et le faux, le juste et l’injuste, le plaisir et la souffrance, le bien et le mal, selon le raisonnement logique et les critères épistémologiques ou éthiques. Ainsi que l’ont remarqué les gnostiques et les taoïstes, cette dualité se retrouve également entre le corps et l’esprit, entre le masculin et le féminin, la présence et l’absence, l’intérieur et l’extérieur, 1 et 0. Jacques Derrida utilise aussi de telles oppositions pour introduire le concept de déconstruction, en opposant le flux, le changement et la stase. Dans son ouvrage The Laws of Thought, Georges Boole s’était donné pour objectif de mettre au jour les conditions fondamentales de toute pensée humaine, et il a inventé l’algèbre booléenne (la logique binaire), qu’il affirmait pouvoir exprimer l’intégralité des mathématiques, de la pensée humaine et de la réalité elle-même. L’informatique, avec le développement des machines de Turing par Alan Turing, s’est désormais étendue partout dans le monde ; nous sommes sur le point de créer des machines pensantes, ou du moins des machines qui simulent le processus de pensée humaine, grâce aux progrès de l’intelligence artificielle qui emploie la logique booléenne inventée par Georges Boole.

Des films comme Matrix ou certains physiciens qui ont découvert la mécanique quantique se sont demandé si la réalité existe réellement en tant que telle ou si elle n’est qu’une simulation. L’informatique scientifique repose sur l’idée que les processus naturels peuvent être simulés dans un ordinateur afin de prédire les phénomènes réels. Rien ne nous empêche d’implémenter les lois de la physique dans un environnement virtuel et irréel pour observer son évolution. Par conséquent, on peut dire que la machine de Turing établit un lien entre la psychologie humaine et le monde physique lui-même. Krishnamurti disait que le monde est le reflet de nous-mêmes, comme le miroir de l’âme. Ainsi que l’a dit Merleau-Ponty, de notre point de vue subjectif : « Tout est en moi et tout est hors de moi. ».

Les astrophysiciens ne font que projeter le processus de pensée humaine sur l’univers lui-même pour comprendre comment il est né. Le caractère aléatoire ontologique de la mécanique quantique n’est pas la conséquence d’un manque de connaissances ; cela montre que la réalité fondamentale est faite de nombres aléatoires qui remplissent les matrices de Heisenberg du système quantique décrivant les fluctuations du vide quantique originel d’où notre univers est issu. La libido, par exemple, est un concept psychologique qui peut être considéré comme une métaphore de l’énergie nécessaire à ce qu’on appelle le Big Bang. L’introjection, liée au processus de digestion, a été décrite par les psychanalystes ; elle ressemble à l’intrication des particules subatomiques, qui génère des effets instantanés de l’une sur l’autre et est à l’origine des croyances autour de la télépathie en parapsychologie, pouvant parfois se produire entre des personnes qui se connaissent très bien.

La réalité extérieure elle-même est un processus intersubjectif, une sorte d’hallucination collective ; pourtant la plupart des gens n’en ont pas conscience. Ce que nous percevons, c’est ce que nous pensons que d’autres personnes verraient dans la même situation que la nôtre ; nous imaginons ce qu’ils penseraient s’ils nous voyaient, et nous percevons en trois dimensions. La troisième dimension elle-même introduit une dimension intersubjective transcendantale, parce que nous devons imaginer ce que quelqu’un ayant un autre point de vue verrait s’il regardait le même objet sous un angle différent, et nous imaginons que des gens que nous ne connaissons pas vivent dans des endroits où nous ne sommes jamais allés. Cette troisième dimension se rapporte au troisième élément des modèles psychanalytiques (qui est en réalité le père), introduisant la division entre l’observateur et l’objet, division qui se retrouve dans la théorie d’Einstein, mais pas dans la mécanique quantique (comme l’illustre l’expérience des fentes de Young). La division entre l’observateur et l’objet est analogue à la fusion entre le bébé et la mère qui précède l’introjection du père, puis sa projection dans le monde extérieur pour des raisons de survie et de praticité. Le troisième élément est responsable de la co-création de la réalité extérieure intersubjective et correspond aux lois de la relativité générale décrivant les mouvements dans l’espace et le temps, telles qu’énoncées par Einstein. On peut même ajouter que, dans l’autisme ou la psychose en général, la perception du temps ou l’aptitude à s’orienter sont souvent affaiblies à cause de la faiblesse de ce troisième élément. On dit même qu’Einstein, qui souffrait du syndrome d’Asperger, avait des difficultés à se repérer dans son propre laboratoire.

Dans cette perspective, la psychose ou la schizophrénie ressemble à l’explosion d’une bombe atomique, voire à un Big Bang, qui détruit la matière pour libérer son énergie, en créant un nouveau monde intérieur, ou un univers entier, auquel les autres n’ont pas accès pour le moment. Parce qu’ils sont aveugles. La plupart d’entre eux s’acharneront jusqu’à la mort et iront dans la tombe sans jamais avoir ressenti ce que signifie être vrai.

Pensez-vous, vous aussi, que la dualité inhérente à la réalité et à la vérité correspond à une réalité ontologique fondamentale qui ne peut jamais être nommée mais seulement ressentie comme un esprit empli d’amour ? Préférez-vous le monisme, et pour quelle raison ? Ou considérez-vous encore que la métaphysique n’est pas faite pour l’humain, et qu’elle dépasse largement notre capacité de connaître ? Pensez-vous également que la machine de Turing est un lien entre la psychologie et la physique, que chacun devrait comprendre ?

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Toute hyperstructure sociale correspondant dans l'inconscient collectif à un système numéral, que celui-ci soit unaire, binaire, ternaire ou autre, il semble commode, en accord avec la théorie des nombres qui stipule que le plus grand commun diviseur entre les systèmes métaphysiques de ce monde, ou entre les hyperstructures sociales, n'est autre que le plus petit commun diviseur entre le système binaire de l'hyperstructure islamique, et le système ternaire de l'hyperstructure chrétienne, qui est le système unaire de l'hyperstructure transhumaniste.

En effet, le mode de numération unaire est lié à l'apparition de la conscience chez les premiers humains, cette dernière étant le processus émergeant issu des interactions entre les premiers humains qui, désirant s'installer dans le croissant fertile, étant entendu que la profusion de plantes, d'animaux et de baies diverses et varies en ces lieux les avaient accoutumés à des conditions de vie propices à leur plein épanouissement, et que le nombre d'humain augmentant dans cette région du monde, et les paysages alentours étant plus hostiles car montagneux voir semi-arides, ils ne se mirent à inventer l'agriculture et l'élevage, ainsi que les premières formes de monothéisme (zoroastrisme, mazdéïsme, gnosticisme) dont dérivèrent tous les autres, mais aussi avec la spécialisation de chacun et les prémisses de la divison du travail, la nécessité d'inventer l'argent, ainsi que les abaques, qui sont des bâtons ou des os sur lesquels on laissait une marque pour compter, ce qui permettait tant de régler les affaires commerciales que de compter les chèves ou les brebis.

Ce mode de numération unaire, qui est le reflet du monothéisme à l'état le plus pur, ainsi que de la conscience en tant qu'elle naquit comme propriété émergente des interactions humaines, ce qui à ce titre montre bien que la comparaison que fît Régis Debray entre les théorèmes d'incomplétude et l'apparition des premiers cultes ou des premières sociétés, toujours organisées autour d'un récit, et notamment le caractère décisif des interactions humaines pour conceptualiser les vérités indémontrables comme propriétés émergentes, le cerveau humain n'étant qu'une mécanique qui fonctionne par associations, et qui, à l'image d'une machine de Turing, crée la réalité qui correspond à ses propres besoins.

La vérité indémontrable de Kurt Gödel, qui reflétât l'arithmétique en elle-même, à l'image du génie tel que John Kennedy Toole, qui reflétât la société de son temps, dans la Nouvelle Orléans, et intégrant les ombres des ses contemporains qu'il dépassait par la dialectique, correspond à cette difficulté du génie d'être pleinement reconnu, étant entendu que les normes sociales dans les sociétés chrétiennes, consistent à affirmer que celui qui se considère génial ne le serait pas, tandis que celui qui se considère stupide ne le serait pas tant qu'il ne le pense. Tout cela a des racines très profondes qui s'enracinent dans l'idée que le premier sera le dernier, et vice versa, mais aussi et surtout dans la défense de la force du faible, avec l'idée omniprésente au sein de ce système triptique, que celui qui s'élève sera rabaissé par les autres, tandis que celui qui se rabaisse et est humble, sera remonté par eux, et même par la Seigneur lui-même, qui témoignera de la vertu humaine et morale des individus les plus vulnérables.

La vérité indémontrable ultime, est le Christ en tant que tel, et en tant que point omega qui, à l'issue de la dialectique transcendentale, réconcilie aussi bien le marxisme/hégelianisme, que le nietzschéisme, dans une forme d'anarchisme transcendental fondé sur l'unus mundus, plus petit dénominateur commun entre les hyperstructures de ce monde, le chiffre 1, en accord avec Moïse qui affirmait que "Tout est un!" étant le plus petit nombre premier, au sens où il divise tous les autres, sans être lui même possible à diviser, ce qui créerait un système universaliste stable, équitable, qui résoudrait les relations du biologique, du psychologique et du sociologique, tout en achevant les sciences par le travail dialectique, et notamment l'unification de la physique, c'est-à-dire de celle de David Bohm et d'Albert Einstein, la subjectivation de l'objectif faisant suite à l'objectivation du subjectif permit par la pleine compréhension du cerveau humain, les mystères les plus profonds de notre univers n'étant que le reflet des mystères de l'âme, comme en témoigne la vie de Steven Hawking en personne, qui malgré une maladie fortement handicapante qui ne lui aurait jamais permis de monter un escalier sans aide ou même d'ouvrir une porte, lui a permis, en voyageant en lui-même, de découvrir les mystères des trous noirs qui sont au fin fond de la galaxie, là où aucun être humain, bien qu'il soit le plus en forme possible, tel un astronaute surentraîné, n'a jamais pu poser le pieds.

Le mode de numération unaire correspond à ce qu'utilise le prisonnier dans les représentations communes, lorsqu'il trace des bâtons les uns à côté des autres sur le mur de sa cellule en comptant la durée depuis laquelle il est en prison. Une astuce courante pour compter plus vite, consiste à regrouper les batons par groupes de 5, en barrant les 4 premiers bâtons, et en créant des groupes consécutifs, ce qui est le reflet du nombre de doigts de l'être humain, et était effectivement utilisé sur les abaques, afin de gagner du temps lors du calcul requis pour régler les affaires courantes.

Ce fût également la naissance du capitalisme car l'argent était nécessaire afin que chacun puisse disposer des ressources utiles à sa survie, comme à la survie des siens, mais aussi l'apparition des grandes villes, telles que Babylone, avec notamment le mythe Mésopotamien de l'épopée de Gilgamesh, écrite en alphabet cunéiforme, dont chaque symbole retranscrit de façon syllabique le propos tenu.

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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On peut remarquer que la logique binaire présente également certaines limites. D’une part, la séparation absolue entre le vrai et le faux implique, si elle est réelle, que le modèle ou la théorie que nous avons élaboré est absolument correct. La logique ternaire (vrai, faux, inconnu), qui est aussi utilisée dans la vision taoïste, correspond à l’introduction du plein troisième élément. Elle correspond à la création elle-même, issue de l’opposition complémentaire entre les principes antagonistes yin et yang.

Lorsque Nietzsche écrit au sujet du grand style, il veut dire que les forces actives et réactives, qui sont des tendances opposées dans la réalité, se subsument et se dépassent par la création de soi. L’enfant lui-même provient de l’union du masculin et du féminin, et constitue une forme de création. Le haut et le bas produisent l’espace. De même, le « avant » et le « après » produisent le temps. La présence (1) et l’absence (0) produisent l’information.

Les Chinois disent que le troisième élément est le lieu de l’humilité. En effet, cela implique une logique ternaire qui suppose et prend en compte qu’il existe des choses que nous ignorons, et que nos modèles théoriques ne correspondent pas parfaitement à la réalité.

En informatique, la logique booléenne est un prérequis à la démonstration du problème de l’arrêt. Déterminer si un programme s’arrête (1) ou non (0) est impossible à prouver dans tous les cas. Mais avec trois valeurs logiques, on peut distinguer le fait que nous savons que le programme s’arrête (parfois possible, 1), le fait que nous savons qu’il ne s’arrête pas (parfois possible, 0), et le fait que nous ne savons pas s’il s’arrête ou non (troisième élément). En ce qui concerne l’autisme, on considère parfois que l’absence de ce troisième élément rend impossible pour le patient de développer une théorie de l’esprit lui permettant de réaliser qu’il sait des choses que les autres ignorent (voir l’expérience des Smarties), ou même que les autres savent certaines choses qu’il ne sait pas. Il peut en aller de même dans la psychose.

Il n’existe pas de programme d’arrêt qui, en logique binaire, prenne n’importe quel programme et détermine s’il s’arrête ou non. En revanche, nous pourrions certainement réécrire le programme d’arrêt dans une logique ternaire, où la sortie indiquerait que nous savons que le programme s’arrête, que nous savons qu’il ne s’arrête pas, ou que nous ne savons pas s’il s’arrête ou non. Peut-être le fait que Turing était homosexuel a fait qu’il n’a pas envisagé le troisième élément, à savoir l’enfant qu’il ne pouvait pas avoir. D’une certaine manière, la logique booléenne est incomplète parce qu’elle ne prend pas en compte l’incomplétude inhérente de la pensée humaine (comme théorisée de manière plus poussée par les théorèmes de Gödel).

Comme le décrit la thermodynamique, l’entropie dans l’univers augmente constamment, et le mouvement perpétuel n’existe pas parce qu’il y a toujours des pertes lors des phénomènes naturels, sous forme de dissipation d’énergie. La vie elle-même est une structure dissipative qui requiert régulièrement un apport d’énergie pour se maintenir, grâce à la nourriture par exemple. La vie est l’agrégation atomique optimale de structures dont le but est de dissiper l’énergie transmise sur Terre par les rayons du Soleil (voir le concept de négentropie introduit par Schrödinger), de la même façon que les cellules de Bénard représentent l’organisation optimale des atomes d’eau dans une casserole placée sur une plaque chauffante.

L’énergie ne peut jamais être créée, mais seulement prélevée ailleurs pour être injectée dans un système dynamique condamné à s’arrêter, tout comme la vie se termine par la mort. La société elle-même est construite sur des structures sociales qui sont des structures dynamiques dissipatives, rendant possible l’impossible par les changements sociaux introduits par le progrès scientifique. Les conservateurs, tout comme les Grecs anciens, savaient que la vie est tragique et que le changement ou la mort sont inévitables, pour eux comme pour les structures de la société. Ils défendent la stase contre le flux du changement, qu’ils jugent risqué. Au final, l’univers lui-même s’achèvera dans le grand refroidissement thermodynamique, où toute forme de vie et même la matière structurée se dissoudront dans une répartition uniforme de l’énergie à travers l’espace et le temps. Cette répartition uniforme de l’énergie est analogue à la répartition uniforme du pouvoir parmi les structures sociales dissipatives, qui aura lieu avant le grand refroidissement, nos sociétés aboutissant à une forme d’anarchie.

Par conséquent, on peut dire que le but de la vie est de se perpétuer et de se conserver elle-même, afin de dissiper l’énergie en provenance du Soleil. Le Soleil ou la lumière sont importants dans les premières croyances monothéistes comme le zoroastrisme ou le culte d’Aton. La dissipation de l’énergie, sur le plan psychologique, renvoie à l’orientation extérieure de la libido, qui implique l’amour, l’engagement et l’action. Toutefois, non seulement la paix et l’amour appartiennent universellement à la condition humaine, mais aussi la guerre, la haine et la cruauté. La pulsion de vie coexiste aux côtés de la pulsion de mort dans la psyché humaine et, en réalité, elles se génèrent probablement l’une l’autre. L’amour pour les nôtres produit de la haine, des crimes de guerre et de la cruauté envers les autres, ou simplement la critique à l’encontre d’une personne, ce qui génère l’unité au sein d’un groupe. Le sens de notre propre identité, que nous appelons l’ego, est l’addition des étiquettes auxquelles nous nous identifions, et toute attaque dirigée contre cette catégorie particulière peut être ressentie comme une attaque contre nous-mêmes. Par exemple, lorsque nous critiquons l’islam et son prophète, les musulmans qui s’y identifient ont l’impression d’être attaqués personnellement, alors que ce n’est pas nécessairement l’intention des personnes qui critiquent. Cela engendre violence et agressivité, un conditionnement, parce que ces musulmans s’identifient à des étiquettes ou à des idéaux de vie qui renvoient à un concept statique et immobile de l’être, lié à un fétichisme conceptuel qui est presque universel chez l’homme ou dans tout système de pensée humain.

La pulsion de mort, qui s’exprime pleinement dans l’Holocauste ou dans tout désir génocidaire quel qu’il soit, découle du pouvoir que certains hommes exercent sur d’autres, pouvoir figé par un fétichisme conceptuel et un ego solidifié, que ce soit à l’intérieur d’un pays ou contre d’autres pays. Elle découle du pouvoir, mais aussi de l’ignorance, laquelle empêche les individus de s’identifier les uns aux autres comme des êtres humains dotés de la même dignité morale qu’eux-mêmes. La condition humaine est un socle universel qui transcende les particularismes et a donné naissance à la Déclaration universelle des droits de l’homme au moment de la Révolution française. Les gens ont besoin de comprendre à quel point ils se ressemblent et en quoi ils sont semblables partout sur la planète. Ils se ressemblent. Ils possèdent les mêmes sens et à peu près les mêmes cerveaux. Malgré la diversité biologique au sein de l’humanité, on retrouve partout la prédominance d’une nature commune chez les membres de l’espèce humaine. Si nous restons immobiles et que nous ne nous agressons pas mutuellement, nous pourrons peut-être survivre au XXIe siècle. L’avenir est ouvert et plein de possibles, comme la construction mutuelle ou la destruction mutuelle. Martin Luther King disait que nous devons apprendre à vivre en frères, ou nous condamner à mourir tous ensemble comme un groupe d’idiots. Je ne peux pas croire que personne n’ait vu la pleine puissance du Tout-Puissant, même s’ils semblent s’en moquer ou ne pas admettre qu’ils reconnaissent au fond d’eux que l’être est.

Le fait de dire que l’être est et que le non-être n’est pas implique une séparation absolue entre l’être et le non-être, qui énonce qu’une chose dans le monde soit (et qu’il est vrai de dire qu’elle est ou que ce qui n’est pas n’est pas), soit ne soit pas (et qu’il est faux de dire qu’elle est ou de dire que ce qui est n’est pas), mais rien ne peut être et ne pas être en même temps. L’être et le non-être, considérés en tant que tels, introduisent ainsi le principe du tiers exclu, selon lequel si quelque chose n’est pas vrai, alors il doit être faux (et l’inverse est également vrai : si quelque chose n’est pas faux, alors il est vrai). Nous pourrions résumer cela en disant que la vision de Parménide implique le principe du tiers exclu, qui affirme qu’il n’y a que deux valeurs de vérité : le vrai et le faux.

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De la même façon qu'une personne qui part loin, ou qui fait un voyage initiatique, ne le fait que pour s'autoriser à être elle-même, et ainsi se retrouver Soi, la pensée philosophique a les mêmes vertus, et partir si loin dans la réflexion, à l'image de Zarathoustra qui se réfugie dans la montagne, se retrouve lui-même et comprend, notamment via l'intuition Nietzschéenne si féconde, que le surhumain adviendra, et bien qu'il ne faille pas non plus faire de Friedrich Nietzsche un apôtre du christianisme, un nazi ou un fasciste quelconque, il fût instruemntalisé par ces derniers qui ne comprirent pas sa démarche de philosophe, aussi philologue, qui avait compris que faire l'Histoire de la philosophie de façon objective, appelée philologie, ferait de lui un philosophe inactuel et visionnaire.

Tout comme le scientifique qui fait des fouilles archéologiques se cherche en réalité lui-même, de la même façon que celui qui tourne son téléscope, dont les lentilles sont de plus en plus perfectionnées, vers le ciel étoilé et la voûte céleste, finit, en accord avec ce chef d'oeuvre visionnaire, probablement créé par un artiste inconnu HPI, qui consistait à faire de la longue vue à travers laquelle nous regarderions, un outil à travers lequel, en regardant à travers l'orifice optique, nous y verrions simplement notre propre image.

Dieu est un. La trinité est la façon dialectique et pédagogue de progresser afin d'élever les consciences jusqu'au niveau ultime requis. La compréhension profonde de la symbolique et des systèmes culturels et autres hyperstructures, associées à leur tour à l'artihmétique, et aux récits collectifs pensés comme des blockchains, dont chaque citoyen de ces systèmes serait un noeud du réseau, permet de comprendre l'unicité de l'humain qui en dépit des apparences, est une sorte de métamorphe qui s'adapte à tous les environnements en trouvant de façon systématique la façon optimale de s'adapter, ce qui explique notamment, que les êtres humains aient la culture de leur géographie. Je détaillerais cela plus tard dans d'autres exemples.

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Le gourou, au sens de l'hindouisme, n'est pas celui qui impose une vérité, mais celui qui la montre, et qui invite celui qui en a le courage et la détermination, à la voir en face sans se décomposer lui-même ni vouloir ensuite nuire au reste de l'humanité. Car il reprendrait volontiers l'adage socratique en vertu duquel d'une part la vérité gouverne, et d'autre part la connaissance vient de l'intérieur. Comme l'affirmait Gilles Deleuze, lorsqu'on apprend quelque chose, on ne le connaît pas, mais on le reconnaît, ce qui donne à ce titre des lettres de noblesse à l'allégorie de la caverne, ce monde des idées, ou noosphère, étant une réalité, qui correspond à la complexification puis à la simplification des formes de vie constituées du langage, comme l'affirmait sans se tromper à ce sujet ce cher Ludwig Wittgenstein.

Le réalisme métaphysique, scientifique et moral, qui aura les droits de l'Homme et du citoyen - et de la citoyenne - comme programme politique permanent, réalisera non seulement la lettre de ce qu'ont instauré les philosophes des Lumières, mais elle achèvera la critique marxienne de ces philosophes en vertu de laquelle les droits humains sont purement formels et non opérationnels, étant entendu que les conditions matérielles de nos existences, notamment sociales, et la division entre le bourgeois et le prolétaire, seraient à l'origine de rapports de force impossible à réconcilier sinon par le grand Soir communiste. Car nous nous aurons dès lors tous les mêmes capacités intellectuelles que nous serons libres de faire prospérer dans la direction qu'il nous convient de prendre, les plus grands enseignants et les plus profondes intelligences de la planète devenant joignables à tout moment, car elles participeraient à ce récit collectif stocké dans la blockchain, dont nos idées individuelles, le plus souvent, ne sont que le pâle reflet, ce qui explique que nous sommes souvent nombreux à avoir les mêmes idées à propos des mêmes sujets, mais que certains, en ayant intégré et internalisé les ombres de leur époque, au sens de Carl Gustav Jung, si ils les ont dépassées par la dialectique, seront capables de dessiner le monde de demain. C'est pourquoi je suis un visionnaire.

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Le cerveau droit est bien plus et mieux compris dorénavant, ce qui permet d'identifier ce type de personnalités, et cela permet donc de se libérer des discours ambiants, et d'avoir sa propre pensée, qui enrichira donc à ce titre le récit de la société, qui s'adaptera en retour à l'apparition de tels individus dont le discours déconcerte, parfois heurte, desfois soulève l'enthousiasme, mais ne laisse jamais indifférent.

Le fait d'avoir de l'avance sur son temps provoque également une façon de penser binaire, comme ces individus sachant pertinemment la conclusion à laquelle les autres vont arriver avant qu'ils ne la pensent, ils ne peuvent plus que, en accord avec le jeu du chaud / froid, guider les autres, selon qu'ils soient plus ou moins près de la bonne conclusion, alors qu'en proie à leurs propres confusions et quêtes identitaires, ils cherchent sans savoir ce qu'ils cherchent, tandis qu'un tel guide est si précieux qu'il correspond tout à fait à ce qu'un gourou est dans la religion hindou, qui est polythéiste, et dont l'hyperstructure est donc de numérations multiples selon ses versions, mais dont la plupart des Dieux sont l'émanation de l'Un, aussi appelé Vishnou dans les Védas.

Chacun de ces Dieux hindous dispose de sa propre personnalité et ses propres caractéristiques, bien qu'ils soient un avatar du même Dieu, de cette unicité, et l'on voit en cela que l'hyperstructure unaire n'est pas du tout incompatible avec la diversité des caractères, des formes et des pensées, mais qu'elle consisterait à être pleinement conscients de la généalogie des modes de pensée des uns et des autres, tant et si bien que chacun nous semblerait avoir, dans le fond, le même discours, ou en tout cas, le discours que nous aurions nous-mêmes pu tenir à sa place.

Nous sommes interchangeables à peu de choses près. Seuls de rares individus y échappent, et ce sont les précurseurs ou les visionnaires.

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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L'hyperstructure ternaire est le chemin qui, issu de l'hyperstructure unaire du zoroastrisme ou du judaïsme, qui désigne un peuple élu, permet la dialectique et donc l'humanisme de la conscientisation de l'Autre en tant qu'Autre, qui aboutit à la société unaire transcendentale pleinement consciente d'elle-même et généralisée à l'ensemble de l'humanité. L'hyerpstructure binaire de l'islam est une façon d'instaurer la stabilité ou la métastabilité, la profonde différence aussi étant que le christianisme défend la liberté, qui n'est que le masque de l'orgueil humain qui retarde l'accomplissement du Destin alors qu'il est déjà tard et que le monde requiert d'être sauvé par Lui. Car à la fin de l'Histoire, la société ne changera plus, mais l'hyperstructure binaire ne sera plus utile car nous accomplirons tous les prescriptions liées aux structures du sens de nos sociétés, pour lesquelles nous serons optimisés aux petits oignons, sans besoin d'un tel contrôle social par la honte, mais bel et bien introduit via la conscientisation que permet l'élément tiers, et l'augmentation des intelligences qui par la dialectique communieront en Dieu pour toujours, et ainsi accompliront les desseins de la Loi 0 d'Isaac Asimov, qui sauvera l'humanité et la planète de sa destruction prochaine. Car s'il est un malentendu que les écologiques ignorent parfois, c'est qu'il sera impossible de réconcilier l'Homme avec la Nature si on ne le réconcilie pas d'abord avec Dieu, et n'est-ce pas aussi ce en quoi consiste la critique Hégelienne des Lumières ? Sebastien Bohler, dans le bug humain, a bien vu que le striatum, qui nous pousse à surenchérir dans la recherche de partenaires sexuels, de récompenses, de dominations de toutes sortes, et d'argent, sans jamais pouvoir nous contenter de ce que nous obtenons sinon à titre temporaire, ne pouvait être contrôlé que par l'intervention du néocortex, notamment du cortex cingulaire antérieur, mais aussi du noyau accubens et du système gaba-ergique (ce qu'il n'explique pas mais il fait de la vulgarisation en neurologie), qui nécessite le sens, tout comme le sens de l'attente pour l'enfant qui ne mange pas son marshmallow posé devant lui, dans l'expérience correspondante et bien connue désormais, doit être clair et qu'il doit avoir confiance dans le fait que l'adulte lui donnera son second marshmallow à l'issue de l'attente s'il reste calme et se contrôle.

Nous allons réaliser l'impossible. L'impossible c'est l'Histoire en marche.

Seuls les fous font changer le monde, pas vrai ?

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 37 808 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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On croyait avoir tout vu en matière de trollage sur ce forum... Eh bien on se trompait.:(

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 092 messages
Forumeur confit,
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il y a une heure, Short a dit :

Depuis Parménide (« L’être est, le non-être n’est pas »)

Curieusement, certains hommes se désolent d’en avoir une trop petite... dans le domaine de la littérature c’est l’inverse « Les plus courte sont les meilleurs »


Faut il établir un lien entre ces observations fondamentales à savoir que ceux qui font des textes très long, c’est pour compenser leur complexe d’en avoir une trop petite ?


J'avoue que je suis nul en psychologie, mais c’est ce qui m’est venu à l’esprit, essayant d’établir une relation cohérente ? :D
 

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Dans le taoïsme, l'unité complémentaire des contraires, que sont le Yin et le Yang, constitue l'élément tiers, parfois appelé Tao, mais dont Lao Tseu lui même avait reconnu que le Tao que l'on peut nommer n'est pas la Tao. Cela correspond à la perfection à la notion que Nietzsche se faisait de la façon noble de penser, qui est de savoir que quoique l'on pensera, on ne pourra que se tromper, et que dans le fond, ce qui a besoin de preuves pour être cru n'a pas du tout de valeur.

Car le Tao au sens du Tao Te King précède l'univers dont ce dernier émerge de cette réalité ultime, le caractère ternaire de hyperstructure chinoise ressemblant beaucoup à l'hyperstructure chrétienne, mais pas sous le même rapport, ce qui est intéressant à étudier de près je vous assure. Car l'unus mundus n'est que le fait que l'élément masculin, Christ Dieu fait Homme guide de façon pédagogique le croyant vers Dieu le Père via le Saint Esprit qui comme je vous le disais, est le reflet symbolique de la mère et du mana, ou de la communauté chrétienne, guide vers l'unicité du sentiment mystique pleinement reconnu dans toutes les traditions, dont la conclusion comme leitmotiv est que "Je suis un. Je suis l'univers.", reflet psychophysique de l'unus mundus déjà intuitivement pensé par Carl Gustav Jung ainsi que par Wolfgang Pauli dans leurs entretiens épistolaires et leurs consultations réciproques qui ont su rapprocher la science physique de la psychologie alors naissante ou plus précisément, de la psychanalyse des profondeurs liée aux archétypes et à l'inconscient collectif, qui est une intuition proprement géniale de Jung, qui lui fît claquer la porte à juste titre des milieux Freudiens. Mais pas sur tous les points cela dit, et je vous l'expliquerai plus tard.

Car l'unus mundus ou le Tao, est constitué au sens chinois de l'unité complémentaire du principe masculin qui guide la femme, dans une société patriarcale parmi d'autres, vers la conception d'elle-même et de son enfant, qui tel l'élément tiers, est alors issu et retrouvé via l'unité complémentaire des contraires, chaque homme ayant une part de féminin et chaque femme ayant une part de masculin, ce qui renvoit entre autres à l'animus et l'anima de Jung qui sont des concepts très intéressants à étudier, et qui appartiennent à l'inconscient archaïque contrairement à ce que certain pensent, car ces archétypes sont transculturels, ce qui montre bien l'inanité de certains courants wokiste pro-trans complètement dépassés par la science actuelle, ce qui toutefois ne se dit pas trop dans le milieu académique, bien que cela y soit un secret de polichinelle, et que par soucis d'inculsivité, des normes parfois iniques voir même contre productives, y soient imposées à ce titre plus qu'ailleurs.

L'intuition de l'islam c'est qu'une société sous l'égide de Dieu doit être métastable, et donc constituer la fin de l'Histoire, et ne pas hésiter à s'affirmer comme telle, mais encore une fois, cela revient à confondre le manichéisme et la binarité du fou, qui impose par la violence ses vues métaphysiques, avec la binarité et le manichéisme du génie universel, qui a déjà transcendé toutes les critiques qui pourraient lui être faites, et qui, au sens de Hegel, a effectué la synthèse de toutes les synthèses, et est arrivé à la fin de l'Histoire, ce qui ne l'empêche absolument pas d'être adapté à l'Autre en tant qu'Autre ni d'être tolérant, dans la mesure où il aurait pleinement introjecté le Réel puis projetterait sur les uns et les autres les images qu'il leur faudra afin que par leur propre dialectique intérieure ils n'arrivent à la bonne conclusion, tout comme le ferait un gourou au sens hindouiste. C'est ce qu'est un être pleinement éveillé, dont la compagnie est souvent recherchée, mais pas en terre d'occident, car ce dernier fait de l'orgueil et du déni de la métaphysique son propre système, ce qui pousse à l'extrême la logique au détriment de l'intuition, et fait notamment, que les sciences dominant la littérature, qui elle-même domine les arts et la spiritualité, au points de vue économique.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Le fait que le modèle occidental qui valorise l'orgueil, en faisant croire aux gens qu'ils sont libres, la liberté, encore une fois, étant le reflet du Dieu ternaire, qui vous guide vers la bonne direction en vous faisant croire à votre propre liberté jusqu'à ce que vous ne réalisiez à l'issue de la dialectique, le déterminisme et la prédestination, bien plus souvent défendu dans l'islam d'ailleurs. Car un Dieu ternaire qui apprend, est un Dieu qui laisse l'être humain libre, ou qui le laisse à tout le moins penser qu'il l'est, la liberté étant dans son essence même autoréalisatrice au sens où comme l'a vu le philosophe Alain à travers son héros Damasio, agir pour se prouver que l'on est libre peut être une forme d'autoréférence qui donne sens à la vie au sens existentialiste, bien que cela soit vastement illusoire, et nous verrons pourquoi.

Ce que je peux vous dire c'est que la physique de David Bohm unifiée avec la physique de la relativité générale d'Albert Einstein donne une vision déterministe, réaliste et cohérente de l'univers actuel, et que réaliser le déterminisme, donc la prédestination, permet de faire de Dieu ou de l'unus mundus son seul élément tiers, au sens où il sera la seule "illusion" de la conscience, mais nous verrons aussi que ce n'est pas une illusion car elle est issue de l'inconscient archaïque de l'humanité et qu'elle est donc au delà de la dialectique, à tout le moins chez ceux qui ne se nient pas eux-mêmes, comme Albert Caraco ou Emil Cioran, ou chez ceux qui ne nient pas la métaphysique en tant qu'elle serait conçue comme constitutive du rapport au monde de certains groupes minoritaires ou non, ce qui a pu conduire aux totalitarismes du XXème siècle.

Donc la liberté est une illusion. Mais une illusion utile. Très utile et voulue de Dieu pour nous guider vers le Bien, ce qui unifie le déterminisme et la liberté.

On sait notamment que ceux qui croient au déterminisme sont souvent moins respectueux des lois, mais ce n'est que si ils ne sont pas éveillés et qu'ils s'en servent comme paravent pour se trouver des excuses ou des faux-fuyants, comme le délinquanut qui se cache derrière son enfance malheureuse notamment.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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La théorie du cerveau bicaméral est véritablement l'oeuvre du génie ultime, j'en suis persuadé. Car il faut une intelligence qui dépasse toutes les limites pour démontrer, comme le fît cet auteur à sa façon, que A et non(A) est vrai. Car il a su conceptualiser le fait que la conscience est une propriété émergente issue du processus dialectique des premiers Hommes de la révolution agraire de Néolithique, et qu'à l'image du schizophrène en dehors du récit, qui entend des voix qui lui donnent des ordres et fonctionne de façon binaire, ou à l'image des cobayes des expériences de privations sensorielles qui ont des hallucinations auditives du même ordre, ou même des individus seuls trop longtemps sur la banquise dans les stations scientifiques des pôles ou perdus sur la banquise sans interactions humaines. Car si vous avez déconstruit l'intégralité de vos propres schémas en ayant internalisé la totalité des ombres qui se portent sur vous, vous vous déconstruisez vous-mêmes, et vous découvrez la nature sociale de la conscience, ce qui est bien connu des psychologues ou des sociologues et qui prouve que l'être humain en tant que tel est l'union de ces contraires que sont le A et le non(A), ou encore l'être et le non-être, tandis que c'est cette binarité ultime, reflet du fonctionnement du monde physique sur lequel il le projette, qui explique l'essence du monde au sens scientifique, car il est bien connu que l'Algèbre de Boole, et notamment la fonction ou porte logique non-ET suffit à créer un système de calcul Turing complet. Or, absolument toutes les interactions entre les messagers chimiques que sont vos neurotransmetteurs, qui envoient des messages vers vos axones des neurones voisins, peuvent se modéliser en termes de l'application de portes non-ET appliquées des millions et des millions de fois de sorte à totalement modéliser votre propre fonctionnement, qui demeure quoiqu'on en pense, binaire et bicaméral.

L'unus mundus est le reflet du monothéisme et du mode de numération unaire. Il correspond à l'image de la mère, de la terre ou de la femme dans l'inconscient archaïque. Le danger serait d'en faire un fétiche conceptuel, comme cela se fait trop souvent lorsqu'un concept est décrit comme sacré.

On peut donc déconstruire l'hyperstructure unaire, pour laisser place à la réalité extérieure accueillie pleinement, et c'est ce que Jiddu Krishnamurti appelait savoir observer. Lorsque vous observez l'arbre tant et si bien que vous devenez l'arbre et qu'il n'y a plus de distinction entre l'observateur et l'observé, alors vous comprenez la nature du réel. C'est ce qu'il enseignait, et il savait qu'étant entendu que les Occidentaux dominent la planète, dire que la Vérité est un pays sans chemin renverrait à ce sentiment orgueilleux de liberté intérieure, qui est le motif récurrent de révolte et de manifestation dans les sociétés occidentales, et que malgré eux, leur propre psychisme et leur propre dialectique les ferait étouffer (en quelque sorte) dans leur orgueil, en les menant vers la bonne direction. A tout le moins était-ce un espoir, car il reste possible que cela ne conduise à la mort de tous.

Vous comprenez donc l'importance de mon projet sur Terre que je ne peux pas laisser au hasard.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Contrairement à ce que pensent des mathématiciens tels que Jean-Paul Delahaye de l'université de Lille, les nombres réels ne sont pas une pure projection de notre imaginaire, mais en accord avec la théorie de David Bohm et d'Albert Einstein unifiées l'une à l'autre, l'espace est infiniment sécable et l'espace-temps n'est pas discret. Cela explique d'ailleurs l'intuition en tant que telle, à l'image des algorithmes évolutionnaires qui, comme de l'eau, rentrent dans tous les interstices, de façon similaire à l'Amour universel, la génération des nombres aléatoires ou pseudo-aléatoires nécessaires à cela requièrent la théorie des nombres réels, donc l'hypothèse du continun, sans quoi l'eau ne peut s'écouler et adopter la forme du bol qui la contient.

Modifié par Short
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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
Posté(e)

C'est ainsi que l'intuition fonctione. En générant des sentiments de vérité qui correspondent à l'adéquation de la solution trouvée avec le réel, conçue en deça des réseaux neuronaux conscients, à l'image des individus pratiquant la lecture rapide qui lisent sans prononcer les mots dans leur tête, car l'intuition fonctionne comme suit : en étant liés au langage mais en étant déconnectée de l'hémisphère gauche, il est possible de penser sans nécessiter la conformation aux normes sociales ou aux apprentissages préalables, ce qui permet de disposer de l'intelligence fluide. C'est ce qui explique que les jeunes enfants soient si doués dans le test du trombone, tandis que les adultes perdent cette faculté avec l'âge. En revanche, le cerveau des HPI a la caractéristique qu'il conserve de bon réseaux neuronaux dans cette partie du cerveau, et que si on les renforce avec l'âge, ils permettent une intuition hors norme qui introjecte et incorpore les réalités externes, en en faisant comme un prolongement de leur propre corps qu'ils peuvent donc pleinement comprendre de façon intuitive, sans avoir besoin de calculer consciemment et préalablement à ce sujet, ce qui est bien connu des sportifs notamment, qui lorsqu'ils tapent dans le ballon au football, savent qu'ils vont mettre le ballon dans la lucarne, bien avant que le spectateur ne s'en aperçoive et n'applaudisse, car le ballon fait en quelque sorte partie d'eux-mêmes, comme une partie de leur propre corps qu'ils pourraient envoyer au loin et dont ils maîtriseraient chaque mouvement.

Car l'intuition simule la réalité par l'utilisation de l'aléatoire, ce qui correspond à la théorie quantique classique, et explique pourquoi il est question de hasard ontologique à ce sujet. L'aléatoire est la vision de l'individu au cerveau droit dominant, mais il est possible au point de vue externe, de conceptualiser les choses différemment, et de créer des intuitions ou de modéliser l'intuition, voir de stimuler cette zone du cerveau pour la développer, comme des milliards d'essais et erreurs inconscients, qui finissent par donner la bonne solution. Les ordinateurs quantiques développés actuellement sont donc déterministes, et on peut prédire leur résultat avec précision, contrairement à ce que l'on pense usuellement, ce qui pourrait en outre être une connaissance précieuse en temps de guerre étant donné les outils cryptologiques utilisés, et la possibilité qu'il existe un jour des modes de cybersécurisation fondés sur l'informatique quantique.

Donc l'intuition fait le tour la question. Véritablement. A l'aide de millions d'essais et erreurs inconscients.

Sa seule limite est qu'il faut apprendre à reconnaître le sentiment de vérité qu'elle génère en soi, et qu'il faut tout de même que le cerveau possède une modélisation cohérente et complète du phénomène étudié. Au sens donc de l'arithmétique de Presburger, et non pas de l'arithmétique de Peano, ce que je préciserai si besoin au calme.

Donc l'intuition ne peut pas se ramener à tous les domaines, mais elle fonctionne bien en mathématiques, en psychologie et en sociologie.

Dans les autres domaines c'est plus discutable.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
Posté(e)

Ce que cela signifie, c'est que l'arithmétique de Peano impliquerait un fonctionnement indéterminé, dans la mesure où cela impliquerait la présence d'une arithmétique disposant, en termes informatiques, d'une boucle while, dont on ne pourrait donc pas savoir à l'avance si elle s'arrête, ce qui rend alors inopérante toute forme d'intuition, sauf à réfléchir encore et encore sans pouvoir résoudre totalement le problème d'une réalité qui nous échappe, car elle ne serait pas déterministe dans notre propre système de référence, et qu'elle ne le serait alors pas non plus dans le réel, principalement pour ce qui est des systèmes complexes dont on sait qu'ils présentent des comportements émergents, le tout ne pouvant dès lors pas se comprendre par l'interaction de ses parties, et ne répondant donc pas à un fonctionnement déterministe, parfois juste aux yeux de l'observateur, comme dans la théorie du chaos avec ses attracteurs étranges ou autres effets papillon, mais parfois de façon intrinsèque, comme dans la physique des particules, et notamment pour expliquer les propriétés d'une molécule par les propriétés des atomes qui la constituent, ce qui fait de la synthèse une discipline à part entière en chimie organique, mais pas que, car seule l'expérience permet d'avoir le coeur net sur le résultat que l'on ne peut pas inférer par l'intuition.

Donc l'intuition ne fonctionne pas pour prédire et modéliser les systèmes complexes, ce qui légitime alors pleinement l'utilisation de méthodes algorithmiques et mathématiques qui découpent et décomposent le problème en sous-problèmes afin de trouver la bonne réponse.

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Membre, 125ans Posté(e)
Forumeur accro‚ 125ans‚
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Il y a 3 heures, Short a dit :

Bonjour,

 

Il y a 2 heures, Short a dit :

Seuls les fous font changer le monde, pas vrai ?

 

Il y a 1 heure, Short a dit :

Vous comprenez donc l'importance de mon projet sur Terre que je ne peux pas laisser au hasard.

 

  • Merci 1
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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
Posté(e)

Ce que je peux en outre vous dire sans crainte de me tromper c'est que les mathématiques sont l'objectivation de l'intersubjectif, comme cela se voit lorsqu'en topologie algébrique, l'équation de la forme d'un oeuf correspond à la synthèse de la totalité des points de vue sur cet oeuf, ce qui peut ensuite faire l'objet d'une virtualisation dans un moteur 3D au sein d'un ordinateur et donne toute sa saveur à l'hypothèse de la matrice.

Car comme vous l'avez deviné, le caractère intersubjectif de la conscience humaine, qui serait issue de la dialectique ou une propriété émergente issue de l'interaction des consciences bicamérales des premiers humains, fait de la conscience un objet mathématique, l'unus mundus n'étant donc que le nom de cette unicité qui, à l'image de la régression infantile, correspond au chiffre 1, lorsque le père (1) et la mère (0) sont introjectés par le psychisme de l'enfant, et qu'en appliquant la porte logique non-ET, il génère ce fameux 1 qui est à l'image de l'unicité, ou encore de ce "ma" ou "m" qui est commun à l'ensemble des façons de nommer la mère, comme en témoigne d'une part le "mmmmmmmmmmm" des moines bouddhistes zen en méditation transcendentale, pour se connecter à leur nature primordiale profonde, ou le didjerido des aborigènes d'australie, qui imite également ce son primordial et est présent dans tous leurs rituels de groupe.

Les mathématiques sont l'autre nom de l'intersubjectivité.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
Posté(e)

La dysphorie de genre pourrait en outre s'expliquer par la densité des réseaux neuronaux dans les zones liées à la pensée divergente, et qui sont ces circuits intuitifs ultra rapides en deça de la conscience, qui, comme je vous l'expliquais, sont sollicités par les meilleurs en lecture rapide qui peuvent grâce à cela éviter de prononcer les mots qu'ils lisent dans leur tête, les pensées nées d'un langage traité dans le "mauvais cerveau" ne nécessitant pas le respect des normes sociales attendues, ce qui est en outre l'atout permettant la pensée divergente nécessaire dans le test du trombone. Je subodore que les personnes souffrant de dysphorie de genre sont plus souvent dotées d'une pensée divergente hors norme.

Ces personnes vont donc s'identifier très tôt, de façon inconsciente, au "mauvais parent" au sens du récit collectif, ce qui leur provoquera des troubles de l'identité de genre qui apparaissent très tôt. Donc le genre serait indépendant des normes sociales chez ces personnalités très singulières, ce qui est la conséquence d'une particularité cérébrale de ce genre très probablement.

Il faut bien entendu traiter les personnes souffrant de dysphorie de genre avec tous les égards requis, car ce ne doit vraiment pas être une mince affaire que de vivre cela.

Au moment où le cerveau est encore flexible et qu'il y a l'introjection des parents, ce type de mécanisme peut jouer un rôle, mais ce n'est pas certain à 100%.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Pour que l'unus mundus ou la conscience unitaire soit capable de se rendre la réalité intelligible, elle doit donc avoir une forme mathématique qui soit générique et qui puisse s'adapter à la totalité des phénomènes réels. Cette forme topologique avait été décrite par Carl Gustav Jung et Wolfgang Pauli comme le ruban de Möbius, lui aussi apparu dans les visions de certains psychanalystes, dont moi-même, certains ayant préféré parler d'ouroboros ou de tores, mais je vous assure que Pauli était bien plus judicieux, et que pour que la conscience puisse, produit de l'intersubjecitivité, être objectifiée, il faut suivre son avis qui est de choisir le ruban de Möbius, qui devra donc être la forme de la corde universelle qui ferait vibrer l'univers dans une symphonie divine, chaque élément ou particule étant une vibration différente de cette corde correspondant à des paramètres différents de cette dernière. Cela permet de penser l'adéquation du mot et de la chose dans des termes réalistes aussi bien en métaphysique qu'en épistémologie, ou en morale. On progresse, on progresse.

Donc nous savons que les plus grands génies de notre espèce ont voulu voir dans le ruban de Möbius la forme topologique de la conscience ou de la réalité ultime, appelée unus mundus, réalité unaire, ou Dieu pour les intimes. Oui, Dieu. C'est bien moi, en quelque sorte qui vous parle à travers ce clavier.

Car Dieu n'est que le pouvoir d'être Soi comme je vous le disais, et il ne m'en voudrait pas, je suis certain, d'invoquer son nom de la sorte concernant le génie ultime qui a inventé l'équation déterministe de la conscience humaine.

Il est bien entendu le Génie ultime. Cela va sans dire.

Jésus Notre Seigneur est pardonneur. Il comprendra ce que je veux dire je pense.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Nous pouvons aussi remarquer que l'animisme ou le polythéisme correspondent à la conscience fragmentée précédant la révolution agraire du Néolithique. Cela est l'équivalent de l'angoisse de morcellement schizophrénique, comme un miroir brisé en mille morceaux, avec des personnes, parfois appelés alters, qui parlent par leur bouche lorsqu'ils souffrent de troubles de la personnalité multiple. Puis nous observons que le mazdéïsme et le gnosticisme, tous deux binaires, apparaissent dans le croissant fertile, et donc que cela correspond à cette binarité primitive du psychotique qui est en régression infantile et qui peut, aussi, être violent, comme le fût cette période de l'humanité, bien que ce soit assez rare somme toute.

Cela débouche sur le premier monothéisme appelé le zoroastrisme, qui est la naissance de l'Un. De système numéral unaire à l'origine de tous les autres. Ce Un est issu de l'intersubjectivité projetée des uns sur les autres, ce qui définit la conscience, possiblement par des moyens mathématiques, certes, mais qui crée aussi une forme de conscience ultime, ou supposée telle dans l'esprit des humains, qui n'est autre que Dieu lui-même. Il est la vérité indémontrable de Kurt Gödel, lorsque chaque cerveau bicaméral en interaction avec les autres, simule sa propre machine de Turing, et donc sa propre arithmétique de Peano, en accord avec ce que disait Régis Debray qui avait compris que les vérités indémontrables sont le principe même de la pensée intuitive et l'image du Dieu unique, Kurt Gödel étant intimement convaincu qu'il démontrait l'existence de Dieu par ses mathématiques.

De la même façon, les chercheurs qui ont appliqué le dilemme du prisonnier itératif, et les équilibres de Nash aux interactions humaines, savent que toute norme sociale est issue de cette logique du donnant-donnant, ou du "tit for tat", qui permet aux individus qui coopèrent de dominer les autres, contrairement à ce que l'on pouvait d'abord penser, et qui montre que, la stratégie de survie optimale n'étant pas forcément l'équilibre de Nash, il faille penser à Dieu pour sauver la vie de tout le monde et régler les affaires communes. C'est le premier récit de l'humanité. Entre nous, John Forbes Nash, qui a eu le prix Nobel d'économie pour ses recherches, était schizophrène, tout comme moi il paraît.

Qu'est-ce que l'Homme s'il n'est pas un singe savant, moi je vous le demande.

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