La philosophie nous apprend à penser par nous-même et nous montre la voix de la paix

L’attirance pour la guerre est liée à notre caractère plus qu’à nos opinions politiques. La plupart des conflits résultent d’un ensemble d’inconscience, d’insouciance et d’incompétence, toutes portées par la vanité ou la cupidité de dirigeants. Autant de défauts qu’un enseignement philosophique aurait pu éviter.

Et bien j’ai l’impression que notre capacité à  résonner  par nous même est amoindrie par l’enseignement des pensées des autres au contraire .

Il s'agit de se poser de bonnes questions et de réfléchir par anticipation face aux difficultés de la vie sans se laisser guider par des préjugés. La philosophie propose un mode de réflexion, non des directives.

"Ce qui caractérise le philosophe et le distingue du vulgaire, c'est qu'il n'admet rien sans preuves, qu'il n'acquiesce pas à des notions trompeuses et qu'il fixe exactement les limites du certain, du probable et du douteux".  Denis Diderot

Il y a 1 heure, Sittelle a dit :

Et bien j’ai l’impression que notre capacité à résonner par nous même est amoindrie par l’enseignement des pensées des autres au contraire .

 

Plus on est creux et plus l'on résonne...

Je pense que le but de l' enseignement philosophique au lycée est de nous apprendre dans un laps de temps assez bref au regard de la durée de notre scolarité à survoler quels sont les auteurs principaux qui ont écrit des oeuvres considérées comme majeures en cette matière et à découvrir en quoi  les rAIsonnements de leurs auteurs  ont été marquants ou novateurs. Il ne faut pas se croire très original; ce que nous pensons beaucoup d'autres l'ont pensé avant nous alors avant que de tenter de rédiger quelque essai, il faut aussi se tenir au courant de ce qui a été produit auparavant.

Je suis pas d'accord. La philosophie peut être une des raisons des guerres. Je pense...

il y a 43 minutes, querida13 a dit :

Plus on est creux et plus l'on résonne...

 

Creux et piquants comme les radis . 

Il y a 13 heures, Sittelle a dit :

Et bien j’ai l’impression que notre capacité à  résonner  par nous même est amoindrie par l’enseignement des pensées des autres au contraire .

 

 

Apprendre à penser par nous-même est en soi un paradoxe. Le paradoxe a ceci d'essentiel en philosophie c'est qu'il permet de ne pas en rester aux évidences et donc aux oppositions apparentes.

Je pense également que l'enseignement des pensées des autres et nécessaire (mais non suffisant) pour pouvoir penser par nous-même.

Il y a 14 heures, Xavier Brennet a dit :

 portées par la vanité ou la cupidité de dirigeants. Autant de défauts qu’un enseignement philosophique aurait pu éviter.

 

Pour notre malheur Trump et Poutine n'ont pas reçu d'enseignement philosophique.

Ils n'en ont pas les capacités intellectuelles de compréhension .

Est ce vraiment penser par nous même, que de se baser sur la philosophie  d'un tel ou d'un tel. Penser grâce à la pensée d'un philosophe qui est mort y a des décennies?

Notre pensée nous appartient elle vraiment ?

il y a 18 minutes, lysiev a dit :

Est ce vraiment penser par nous même, que de se baser sur la philosophie  d'un tel ou d'un tel. Penser grâce à la pensée d'un philosophe qui est mort y a des décennies?

Notre pensée nous appartient elle vraiment ?

Penser ne consiste pas en inventer des réflexions à partir du vide, mais à partir d'un existant intellectuel et se l'approprier pour espérer faire quelque chose avec, puis ensuite apporter en retour notre pierre à cet existant. Comme une sorte d'édifice global de l'humanité qui se construit réflexion après réflexion, penseur après penseur, génération après génération. "Penser par nous-même" n'existe pas dans son sens le plus strict : le simple fait de penser dans un langage signifie qu'on a appris ce langage dans un cadre culturel spécifique, qu'on a été influencé par les mots existants dans ce langage, par les concepts que ces mots désignent et qui ont été inventés dans ce cadre culturel. Les "philosophes morts depuis des décennies" ne sont que des éléments particuliers de cette culture, et il n'y a pas de problème à utiliser ce qu'ils ont apporté pour construire dessus.

C'est bien les gars philosophez , c'est bien. 

Le 06/04/2025 à 20:36, Xavier Brennet a dit :

L’attirance pour la guerre est liée à notre caractère plus qu’à nos opinions politiques. La plupart des conflits résultent d’un ensemble d’inconscience, d’insouciance et d’incompétence, toutes portées par la vanité ou la cupidité de dirigeants. Autant de défauts qu’un enseignement philosophique aurait pu éviter.

 

Relis ou lis machiavel et Kant aussi qui était comme toi un pépère mais avec plus d'intuition. 

Encore un qui arrive avec ses idées de Bisounours ou de Calimero. ( C'est pas un drame. C'est même mignon.)

Toi si un jour tu fais vraiment de la philo, un bon dégraissage de bon sens ou d'opinions à la con te fera le plus grand bien. 

Je parle de l'attirance pour la guerre et non d'une absolue nécessité de ne pas la faire. Je dirais d'ailleurs que le responsable d'une guerre n'est pas forcément celui qui la déclenche mais celui qui la rend inévitable.

Le 06/04/2025 à 20:36, Xavier Brennet a dit :

L’attirance pour la guerre est liée à notre caractère plus qu’à nos opinions politiques. La plupart des conflits résultent d’un ensemble d’inconscience, d’insouciance et d’incompétence, toutes portées par la vanité ou la cupidité de dirigeants. Autant de défauts qu’un enseignement philosophique aurait pu éviter.

 

La philosophie n'est pas du yoga ... La lutte des classe de Karl Marx n'est ni une introspection intérieure, ni un appel à la paix ... ce n'est pas le but de la philosophie.

Il y a 1 heure, Garlaban a dit :

La philosophie n'est pas du yoga ... La lutte des classe de Karl Marx n'est ni une introspection intérieure, ni un appel à la paix ... ce n'est pas le but de la philosophie.

Je suis d'accord et je ne fais nullement référence à la lutte des classes dans mon propos.

Je trouve que la philosophie nous aide à cultiver :

- l'esprit rationnel (Merci Descartes)

- l'esprit critique (Penser par soi-même, sans préjugés).

- un certaine humilité ("l'ignorant affirme, le sage doute").

- une réflexion à froid sur la condition humaine, et sur la valeur à accorder à toutes choses.