Croyez-vous au miracle ?

Et pourtant !

Les images sont impressionnantes c'est sûr, maintenant il y a certainement eu un concours de circonstances qui l'a dégagé des rails avant qu'il ne passe sous les roues. Peut être que le pare-choc avant du train était suffisamment bas pour le pousser en dehors du rail. Ce qui est certain c'est qu'il n'est pas passé sous les roues du train sinon il ne se serait pas relevé !!

L'alccool rend invincible .

Je pense plutôt  à un montage grossier : y en a des tas comme ça sur youtube, avec cette même voix robotisée,  comme émanant d'un logiciel de traduction, avec les fautes de français en prime .

il y a 39 minutes, LAKLAS a dit :

un concours de circonstances

il y a 35 minutes, Elbaid1 a dit :

L'alccool rend invincible .

il y a 6 minutes, expendable a dit :

un montage grossier

À la lecture de vos messages, je laisse tomber le côté miracle..

Il est vrai qu'à l'aide de IA aujourd'hui, tout est possible !

Il y a un dieu pour les ivrognes.

Oui, j'y crois mais cette vidéo ne me convainc pas vraiment.

Moi aussi je suis un miraculé.

Le miraculé de Tunis

Nous étions jeunes, insouciants, presque ivres de liberté. Sept jours, sept nuits, nous nous étions promis de ne pas dormir dans un hôtel. Dormir ailleurs, partout sauf dans un lit. C’était notre défi.

Une nuit sans lune, le ciel était muet et la ville étouffée dans l’ombre. Nous avons enjambé un mur, comme des gamins en quête d’interdit, pour trouver un coin de verdure où reposer nos corps fatigués. Les broussailles nous griffaient la peau, mais qu’importe : l’important était de se coucher, de rire de notre folie, de voler quelques heures de sommeil à la nuit tunisienne.

Nous sommes tombés, lourds comme des ivrognes, dans un sommeil sans rêves. Le sol était dur, mais nous n’avons rien senti. J’ai ouvert les yeux soudainement. Un bruit sourd, lointain d’abord, venait du fond de la terre. Puis il grossissait, haletant, roulant, comme si un monstre de fer s’approchait. J’ai tourné la tête. À quelques centimètres de nous, passaient les rails.

Le train arrivait.

Le sol tremblait. La nuit s’ouvrait en grondant. Mon cœur battait contre mes tempes. J’ai bondi, comme arraché à la mort. Mon ami dormait encore, paisible, inconscient, comme s’il n’entendait rien. Je l’ai tiré, bousculé, hurlé sans un mot, car aucun son ne sortait de ma gorge. Nous avons roulé dans la poussière, juste à temps.

Le train passa, monstrueux, indifférent, emportant avec lui la mort que nous avions frôlée.

Alors j’ai compris. Ce soir-là, dans l’ombre d’une voie ferrée tunisienne, j’étais devenu un miraculé.