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Procès de Joël Le Scouarnec

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January

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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Arkadis a dit :

 A condition que la victime ait fait un long chemin et qu'elle ait appris à se défaire et à ne plus chercher l'empathie de qui ce soit. 

Ah ouais...

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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Arkadis a dit :

faire parler Le Scouarnec dans un journal privé qu'il tiendrait maintenant en détention et dont nul n'aurait connaissance. Il écrirait, en pensant que nul ne lira jamais. 

Mais je ne suis pas sûr de pouvoir faire ça, ni de le vouloir.

La décence voudrait qu'on ne fasse parler personne en plein procès et sans l'aval de ceux qui sont directement concernés : les victimes et même le présumé coupable. 

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Membre, 77ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 25 860 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Auger a dit :

(se rappeler pour soi-même : l'indécence n'a parfois aucune limite).

Comme l'indécence de tout ceux qui savaient , et se sont tus  ?

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Membre, 44ans Posté(e)
Arkadis Membre 305 messages
Forumeur accro‚ 44ans‚
Posté(e)

La sœur de Le Scouarnec lui demande pourquoi il a fait ca, elle a besoin de savoir.

Il ne le sait pas lui-même et cela ne l'intéresse pas, a priori, de savoir pourquoi. 

Les agresseurs ne se posent pas ce genre de question. Puisque ce sont eux qui sont dans la force de l'exécution. Ce sont les victimes qui veulent savoir. Cela dit, ici,  l'agresseur peut  tenir compte de la demande de sa sœur, "pourquoi as tu fait ca ?".  Il la connait. Il sait à quel discours elle peut être sensible. Il est possible qu'il lui serve un discours intelligent, fin, qui la satisfasse. 

L'homme ne sait pas pourquoi il a fait ca, et il ne s'intéresse pas à la question. Mais il peut condescendre à donner une réponse qui prenne place dans la morale du moment. Il condescendra, et personne ne verra qu'il condescend. Il peut même feindre de s'intéresser à ses motivations et personne ne verra qu'il est dans la feinte.

L'avantage de devenir l'autre, l'agresseur, c'est de parvenir à ne pas tomber dans ses pièges.

 

 

Modifié par Arkadis
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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Arkadis a dit :

Les agresseurs ne se posent pas ce genre de question / L'homme ne sait pas pourquoi il a fait ca, et il ne s'intéresse pas à la question. 

Ca reste de la fiction. Tu n'en sais rien, juste tu fais dans le fictionnel sur un sujet qui ne le mérite pas vraiment.  C'est toujours délicat de vouloir à tout prix parler de tout, tout le temps sur des sujets qui sont médiatisés et qui mériteraient qu'on les prenne pour ce qu'ils sont sans en ajouter inutilement.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Vendredi..

Je préviens : il y a des choses difficiles à lire.

 

Au cinquième jour de son procès à Vannes, Joël Le Scouarnec a reconnu ce vendredi, pour la première fois, avoir commis "des abus sexuels" sur la fille de son fils aîné. 

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/proces-le-scouarnec-le-fils-de-l-accuse-explique-ressentir-une-colere-aussi-grande-que-l-estime-que-j-avais-pour-lui-6890400

 

l'enquêtrice qui a épluché les journaux intimes de l'accusé fond en larmes

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-le-scouarnec/au-proces-de-joel-le-scouarnec-l-enquetrice-qui-a-epluche-les-journaux-intimes-de-l-accuse-fond-en-larmes_7102434.html

 

 

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Membre, 43ans Posté(e)
Izanami Membre 4 688 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)

j’ai vu l’info hier sur les réseaux. 
Pourquoi balancer ça comme ça maintenant? 
Quelle horreur! 
Édit: En lisant ton lien je vois qu’en fait il l’a appris en 2020 et pas pendant ce procès-ci. 
( ça ne change rien aux faits mais l’article que j’ai lu hier était plus flou et laisser penser que ça avait été découvert hier) 

Modifié par Izanami
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Membre, 44ans Posté(e)
Arkadis Membre 305 messages
Forumeur accro‚ 44ans‚
Posté(e)

En ayant jeté un œil sur ce fil, me voici obligé de continuer un travail que je savais ne pas être terminé certes, mais que j'avais mis de côté.

La question est : "pourquoi tu as fait ca ?"

Cette question en fait je me la pose encore. Pourquoi a-t-il fait ca ? Il y a cette idée : il a peut être été lui même assailli sexuellement quand il était enfant. 

Mais je me suis rendu compte que  même dans ce cas, il a été lui-même assailli, ça n'apporte pas grand chose. Pire, le fait de chercher une cause enfonce dans le rôle de victime.

Ce qui est important c'est de sortir de ce mot : victime. Je parle pour moi bien sûr, que tous et toutes  se rangent sous ce mot, victime, pourquoi pas. Chacun est libre. Moi je veux trouver un autre mot. 

Assailli ? Agressé ?

Mais si je ne cherche plus de cause au comportement de l'assaillant, alors celui ci me fait toujours face. 

En essayant de me mettre à sa place, je tombe sur des idées de ce type : il est animé par la violence. Sa sexualité est violence. Mais, mon épouse, qui l'a connu, me dit un jour : quand il te regarde il éprouve pour toi de l'amour. Là j'ai explosé. Mais aujourd'hui j'en tiens compte, et si en effet il avait été animé par un mouvement d'affection ?

Ca ne sert à rien que je me mette à sa place, parce que quelles que soient ses motivations, désir de me tuer ou désir de m'aimer, ca ne m'apporte rien.

Mon épouse me rapporte que, dans un cas qu'elle suit, une amie à elle, assaillie par une autre femme, ça se passe en Angleterre, la psychologue dit à la femme assaillie, parlant de l'agresseure : elle vous a désirée.

Elle vous désirait. Il me désirait.

Je me mets face à lui, et je me dis : il me désirait. En effet c'est violent et je ne sais pas encore ce que je peux en tirer. En faisant intervenir le désir lui même je fais intervenir quelque chose qui vient d'ailleurs. Le désir est une violence qui vient d'un autre monde, un autre monde que le monde familial, le désir alors, venu d'un autre monde,  jaillit dans un monde, la famille, où il ne devrait pas faire intrusion. A voir.

 

Je pense de toute façon que ce ne sert pas à grand chose de se focaliser sur l'assaillant.e.

Car, si de tels actes sont poursuivis, ce n'est pas à cause de l'acte lui même, qui, en effet, parfois, ne comporte aucune violence physique, c'est à cause des conséquences.

Après tout si un homme me coupe la jambe, bien sûr je peux me demander  : mais pourquoi  a t il fait ça ?

Il n'empêche que la jambe est coupée, et quelles que soient les motivations de l'assaillant, je reste avec ma jambe coupée.

L'important c'est de déceler le conséquences et là c'est parfois compliqué.

Je pense que l'une des conséquences, pour moi, est de me sentir systématiquement agressé dans des situations particulières, dont la situation particulière d'être là, sur le forum.

Tout homme qui me répond, dans cette enceinte fermée, semblable à une salle commune du "vol au dessus d'un nid de coucou" je le ressens comme un violeur potentiel. Je ne peux pas dépasser ça, c'est comme ça. Et cela m'arrive aussi avec la majorité des femmes ici : leur réponse est une agression.

A propos de l'empathie, le prix à payer pour "mériter" l'empathie c'est de me ranger sous ce mot : victime. Si je refuse ce mot, victime, alors je n'ai plus droit à l'empathie. Mais à vrai dire je peux me passer de l'empathie de toutes et tous, je n'ai besoin que de l'amour de mes proches. L'amour des proches c'est bien autre chose que l'empathie.

 

Ici, dans ce fait divers, la personnalité de l'agresseur est complexe. Il est possible en plus qu'il développe un mépris profond pour le monde provincial dans lequel il a évolué. Il y a une violence assez intense en lui. Une violence dont la cible est son propre milieu, le milieu des gens bien de la province.

 

Mais quand il dit à son fils qu'il a abusé de l'enfant de son fils, alors là je mesure l'intensité de sa violence. Vertigineux. C'est vertigineux de le dire en public, devant tout le monde, à son fils. La violence de cet homme est un Himalaya, en plus sa violence  s'exprime avec les mots doucereux de la province bien pensante. Il n'en a rien à faire de la petite fille qu'il utilise ici pour descendre son fils, pour descendre les gens qui se comportent pourtant "bien". Mais c'est justement ce "bien" qu'il hait. Il n'a pas fini de tomber dans la provocation, il n' a pas fini de former des mots qu'il sait attendus par celles et ceux qu'il hait. 

Cet homme est tellement manipulateur que je pense que peu de gens vont saisir ses manipulations. Car il est aussi assez intelligent. Il y a deux aspects dans sa personnalité : cette violence sociale qu'il cache dans des formules morales convenues provinciales et bien sûr son comportement avec les enfants. Il y a deux volets. 

 

 

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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, Izanami a dit :

Pourquoi balancer ça comme ça maintenant? 
(il l’a appris en 2020 et pas pendant ce procès-ci)

La presse joue sur le sensationnel, alors 2020 ou Hier, ils font l'économie de la précision pour que l'article soit le plus raccoleur possible.

Sur le pourquoi il révélerait de nouveaux faits lors d'une audience, c'est une question difficile. Il est sans doute le seul a savoir pourquoi. Mais un procès d'assises c'est quelque chose de très particulier. Il y a une ambiance très particulière. Les révélations, peut être contrairement à ce qu'on s'imagine, n'y sont pas si rares. Parfois c'est le mutisme total (pas si souvent paraît-il) et parfois les accusés se livrent. Y a peut-être un début de réponse dans cette phrase laconique de l'accusé à son fils au moment de son interpellation et à propos de son arrestation "ça devait se terminer comme ça".

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

"Je veux que la société prenne conscience de ce qu'on a vécu" : les victimes du pédocriminel Joël Le Scouarnec face à l'épreuve du procès

[...]

Au-delà de l'enjeu de la condamnation, une autre bataille va se jouer, plus intime : celle des victimes face à l'épreuve du tribunal. Faut-il témoigner, au risque de raviver le traumatisme ? Comment affronter un procès sans se souvenir des faits ? Entre angoisse, colère et besoin de justice, chaque partie civile va tenter de trouver sa place. Car si certaines veulent témoigner, d'autres refusent de croiser le regard de leur agresseur.

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-le-scouarnec/je-veux-que-la-societe-prenne-conscience-de-ce-qu-on-a-vecu-les-victimes-du-pedocriminel-joel-le-scouarnec-face-a-l-epreuve-du-proces_7045976.html

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Lundi 03 mars

La présidente du tribunal, Aude Buresi, interroge le directeur d'enquête, sur son ressenti vis-à-vis de l’accusé au moment de son placement en garde à vue. « Je pense qu’il s’attendait à notre venue, il n’a pas été plus supris que cela. […] Je ne l’ai pas trouvé abattu. Aux questions plus précises sur ce qu’il avait fait, il expliquait qu’il ne s’en souvenait pas.  Pour certains faits , dont des viols,  il ne les a pas reconnus. Il expliquait qu’il s’agissait soit d’une exagération de sa part, soit d’un fantasme.

Prsdte : Êtes-vous en mesure de dire s’il y a eu des garçons abusés avant cette date de 1991, date du premier fichier retrouvé ? 

- Pour moi, il commence avant  . Ce suivi dans les carnets était tenu  jour après jour, au quotidien .En raison des dates des faits, et du nombre de faits et de victimes, il est pour moi impossible qu’il se souvienne de tout ce qu’il a fait. Par contre, ce que j’attendais de l’accusé lors de sa garde à vue, c’était qu’il reconnaisse que tout ce qu’il avait écrit, il l’avait fait. 

 

Assesseur  Avez-vous eu comme hypothèse de travail que Joël Le Scouarnec ait pu bénéficier de complicité ?

- On a entendu nombre de chirurgiens et d’infirmières anesthésistes, à aucun moment on a ressenti une quelconque complicité 

-  Et concernant son ex-femme ? 

- Je ne crois pas. »

- Exprime-t-il, au cours de sa garde à vue, ce qui s’apparenterait à des regrets ?

- Sur la fin de garde à vue, il commence à pleurer. Il me semble qu’il utilise le mot regret, et dit qu’il s’expliquera. 

[...]

 

AG : « Diriez-vous que, dans le cadre de vos investigations, et en garde à vue, Joël Le Scouarnec était quelqu’un d’extraverti ? 

- Il était réfléchi, froid, il répondait aux questions, mais il n’était pas dans l’excès de langage. [...] Au cours de l’étude des données numériques de l’accusé, « on avait pu constater des vidéos de toutes sortes. [...]  Il se montrait fier de ses penchants, il aimait marquer qu'il était pédophile, Il avait écrit des romans sur sa pédophilie.  

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
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L'interrogatoire de personnalité de l'accusé débute

« Je n'ai jamais manqué de rien, que ce soit de soin ou concernant l'alimentation. L’argent était une difficulté. 

Déjà à l’époque, je voulais être chirurgien quand j’étais en classe de seconde.  Mon père m’a raconté avoir souffert dans sa jeunesse de l’alcoolisme de son père […] qu’on élevait de manière brutale les enfants à l’époque. Et que sa mère n’avait pas toujours été tendre.

Mon père  était coléreux. Il s’emportait facilement - L’accusé indique avoir effacé des pans de sa mémoire d’enfance, sans savoir pourquoi - Ces souvenirs  ont été rapportés par mes parents.

Vous posez-vous la question de si vous avez été victime d’abus sexuels ? », lui demande la présidente. - Je me la suis posée à de nombreuses reprises, mais je n’ai jamais rien trouvé dans mon passé qui puisse expliquer mon comportement. Je n’ai pas le souvenir de quoi que ce soit selon lequel j’aurais été victime. »

L’accusé dit que la lecture était son seul loisir, depuis jeune. Qu’il n’a jamais été sportif. Qu’il a suivi, jeune, des cours de catéchisme. « Je ne suis pas croyant. »

L'accusé rapporte avoir toujours été collectionneur et méticuleux dans ses nombreuses « listes ». Il cite, par exemple, plus d'une centaine d'extraits d'opéra collectionnés et listés.

 

Questionné sur les abus subis par son père

-          C’était une hypothèse de ma part, que mon père avait été abusé par un prêtre 

-          Je n’ai aucun élément que je puisse rapporter de mon enfance. À peine en ai-je de ma scolarité au lycée ou au collège […] J’avais deux excellents copains, mais en fin de cursus au lycée. Je me souviens d’un élément heureux, quand ma mère avait travaillé comme dame de ménage chez quelqu’un abonné à Tout l’univers, et qu’elle me les rapportait. 

 J’étais un élève moyen, voire médiocre dans certains domaines, notamment en littérature. 

 

À propos de son ex-femme, l’accusé déclare :  Elle est dévastée, elle ignorait la quasi-totalité de ce que j’ai pu faire. Je lui ai menti pendant trente ans. Je lui ai fait quelques déclarations qui l’ont dévastée. […] Elle a été elle-même victime, elle sait ce que c’est d’être victime d’agression sexuelle ou de viol. 

Vannes, Plescop… L’accusé revient sur les différentes résidences où il a vécu avec son ex-femme

 "Au fur et à mesure du temps, je me suis laissé envahir par cette perversion. Quand grandissait mon attraction pour cette perversion, diminuait mon désir pour mon épouse et pour des actes sexuels normaux."

" Il y avait le pédophile… et le père, il y avait une scission entre les deux."

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Aude Buresi, la présidente, revient sur le choix de l’accusé de s’être retiré des listes électorales, afin de ne pas être tiré au sort comme juré d’assises. « Je ne souhaitais pas juger mon prochain. […] J’estimais, déjà à l’époque, que chacun pouvait être ce qu’il voulait être. »


Prsdte :  Vous ne croyez pas que les confusions incestuelles peuvent générer d’autres confusions sexuelles ? 

-           À l’époque où je suis devenu pédophile, je n’étais au courant de rien de tout ça, donc je ne vois pas comment ça aurait pu m’impacter. 


-  À quel événement personnel vous reliez la découverte de votre pédophilie et votre premier passage à l’acte 

-          Je le situe avec ma nièce. C’était une gamine dissipée, qui venait se réfugier dans mes bras. C’est là que j’ai commencé à avoir des gestes malencontreux vis-à-vis d’elle. 

-          Quand votre femme a-t-elle su que vous étiez pédophile ? 

- Je l’ai soupçonné en 1996, quand elle a surpris un regard un peu appuyé de ma part […] c’est à partir de là, dans ma paranoïa, que je me suis dit qu’elle me suspectait. 

-          Est-il possible qu’elle ait trouvé des revues ?

-          ça me paraît peu probable », répond celui qui parlait, dans ses journaux, de « cataclysme », à propos d’une « découverte », comme le rappelle la présidente.

-          J’étais tellement envahi par ça , que « bien des fois , il s’est  retrouvé dans des situations  où il pensait qu’il était découvert, décrit-il. Avant de répondre, l’accusé prend quelques secondes de réflexion.

 

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Membre, 43ans Posté(e)
Izanami Membre 4 688 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
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C’est peut être qu’une impression mais on dirait qu’il répond avec un total détachement, de façon factuelle. Et j’arrive pas à déterminer si c’est mieux ou pire. D’un côté au moins on a pas à subir un sketch de l’innocent accusé à tort ou c’est pas ma faute et bla-bla-bla. Et d’un autre côté ça fait un peu oui je sais que j’ai fait du mal et je m’en tape. 

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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
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il y a une heure, Izanami a dit :

Et j’arrive pas à déterminer si c’est mieux ou pire. 

Quoiqu'il dise ça ne sera jamais satisfaisant.

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Membre, 43ans Posté(e)
Izanami Membre 4 688 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, kost. a dit :

Quoiqu'il dise ça ne sera jamais satisfaisant.

Non c’est sûr mais je le trouve assez flippant. 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

L'ex-chirurgien Joël Le Scouarnec a avoué ce mardi 4 février "provoquer les opportunités" pour perpétrer des violences sexuelles sur ses patients, souvent mineurs, décrivant à la cour criminelle du Morbihan le mode opératoire de ce qu'il affirme avoir été "des gestes furtifs".

"Je faisais la visite avec une infirmière et quand elle avait regagné son poste, si j'avais vu qu'un enfant était seul dans sa chambre, j'y retournais", a-t-il affirmé. 

https://www.bfmtv.com/police-justice/proces/proces-le-scouarnec-l-ex-chirurgien-avoue-provoquer-les-opportunites-avec-les-enfants-dans-leur-chambre-d-hopital_AD-202503040797.html

 

 

D'anciens collègues du médecin sont appelés à témoigner aujourd'hui mercredi et d'autres suivront. La quasi-totalité d'entre eux assurent n'avoir jamais décelé de "propos ou comportement douteux". 

[...]

Des collègues ont-ils fermé les yeux ?

Tous ces témoignages sont très attendus. Car des interrogations subsistent dans l'affaire Le Scouarnec : quelle responsabilité porte le monde médical ? Les collègues du médecin n'ont-ils vraiment rien vu ou bien ont-ils pu fermer les yeux ? A ce jour, Joël Le Scouarnec est le seul accusé. Néanmoins, une autre procédure distincte a vu le jour dans ce dossier. Selon le parquet de Lorient, contacté par franceinfo, une enquête est ouverte contre X pour non-empêchement de crime ou délit contre l'intégrité des personnes. Elle est toujours en cours.

Les associations de protection de l'enfance, nombreuses à s'être constituées partie civile dans le procès en cours, attendent des réponses claires sur ce point. Certaines sont investies depuis le début de l'affaire. Ainsi, La Voix de l'enfant a déposé une plainte contre X pour mise en danger, après des révélations de franceinfo en février 2023, selon lesquelles le ministère de la Santé et l'Ordre des médecins avaient été informés, dès 2006, après une première condamnation de Joël Le Scouarnec.

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire-le-scouarnec/au-proces-de-joel-le-scouarnec-les-failles-du-monde-medical-face-a-l-ex-chirurgien-au-c-ur-des-debats_7074849.html

 

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 788 messages
108ans‚ ©,
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Dix chiens d'assistance judiciaire vont se succéder auprès des victimes durant le procès. 

Depuis 2019, un nouveau dispositif est proposé aux victimes lors des audiences : la présence d’un chien d’assistance judiciaire.

En effet, une victime d’infraction pénale éprouve souvent des difficultés à évoquer ce qu’elle a subi. L’animal l’accompagne tout au long de la procédure judiciaire, des premières auditions avec les forces de police jusqu’au tribunal. Sa présence rassurante permet de libérer la parole, de diminuer le rythme cardiaque et l’anxiété, notamment chez les jeunes enfants.

Depuis le lancement du programme, ce dispositif a prouvé son efficacité. Jusqu’à présent, dix chiens d’assistance judiciaire ont été formés et plus de 200 victimes ont pu bénéficier de leur soutien.

(Ministère de la Justice)

 

Le contact d'un chien spécifiquement formé - ici par l'association Handi'Chiens pendant deux ans - pour capter l’émotion des humains et les réconforter par sa présence et son empathie, peut réellement avoir un impact positif auprès des victimes. «C’est une vraie aide supplémentaire», a témoigné une des victimes auprès de France 3 Centre-Val de Loire. «Je ne vais pas être angoissée, stressée, je ne vais pas pleurer», a-t-elle ajouté.  

Pendant l’audience, le chien est assis près de la victime à la barre, qui peut, si elle en ressent l’envie ou le besoin, le caresser et sentir sa présence auprès d’elle. «Cela permet de se décharger de ses émotions sur le chien. Ce n'est pas du tout un gadget. Le chien peut abaisser la tension artérielle», raconte Stéphanie Dubois, directrice de France Victimes 28, pour France 3.

 

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