Ma maman s'est mariée à 22 ans

Il y a 5 heures, Naluue a dit :

Et je suis entièrement d'accord avec vous, et vous remercie.

Si je m'efforce d'écrire ce que j'aurais voulu, j'aime entendre ce qu'on a jamais eu le courage de me dire. 

Je l'écris même dans mon texte, même si j'avoue il faut pouvoir lire entre mes lignes : le mutisme des adultes et leur peur a failli me tuer. Pourquoi ? Parce qu'il faut aller trop loin pour montrer que les traces laisser par une mère qui n'aime pas, tuent.

Ça rend malade, de grandir déchirée face à des personnes incapables de mettre des mots sur des horreurs. Habillée la réalité, c'est nier la réalité d'une personne. J'ai payé cher pour pouvoir montrer des mots.

Et pour St-Anne qui je suppose est un hôpital psy, c'est déjà trop tard. @Good Venins

Peu importe l'interprétation, j'apprécie l'intention des personnes qui ont pris le temps de lire ce texte important pour moi.

C'est moi qui te remercie de la confiance que tu nous offres.

Le paradoxe est que je (nous) ne suis pas à ta place, mais en même temps, toute souffrance humaine est partagée, partagée par notre nature profonde et notre destinée commune.

Je te souhaite beaucoup de courage, sans que je songe pour autant à cette connerie de "résilience automatique".

Si tu arrives à cheminer beaucoup, ce sera très bien ; si tu chemines suffisamment, ce sera très bien, si tu chemines un petit peu, ce sera très bien, si tu n'arrives pas à cheminer, ce sera très bien.

Peut-être ne suis-je pas très clair : nous ne sommes au fond, contraints à rien, même le bonheur ne devrait pas être une injonction, comme une espèce d'obligation de normalité, de "droit au bonheur".

Faire ce qu'on peut, même si c'est rien : c'est très bien.

Il y a 6 heures, Good Venins a dit :

il faut lire le poste initiale . votre opinion aurait du sens dans un autre sujet, pas sur celui-ci ....après, je ne donne de leçon a personne ...

Ben si, justement, tu donnes une leçon. Et tu n’as pas à le faire. La seule personne a pouvoir répondre est l’auteur du sujet. 

il y a 1 minute, Padnom a dit :

Ben si, justement, tu donnes une leçon. Et tu n’as pas a le faire. La seule personne a pouvoir répondre est l’auteur du sujet.

he bien l'autrice du sujet a donner son avis, et je respecte ça, Non, je ne donne de leçon a personne, vous avez un cerveau

faites vous vos idées, vous avez un coeur, aimez sans compter, et ce ne sont que des conseils (de bon sens) ... je ne vais pas répondre

plus longuement a ce fil, j'espère que Naluue a eue les réponses qu'elle souhaitait, et que ça l'aide a faire sa route ...

@Naluue

Dire, écrire, te permettra d’avancer. 
L’aide que l’on peut t’apporter, c’est de t'écouter, c’est de lire ce que tu as à dire pour te libérer de ce trop plein. C’est de reconnaitre ce que tu as enduré et endure encore. 

Bien sur que Naluue a besoin d'être lue et écoutée et surtout crue , c'est le plus important .

Et comme je l'aie déjà écrit on oublie pas mais il faut avancé et si possible sans regarder en arriére 

Il y a 15 heures, Naluue a dit :

Parce qu'il faut aller trop loin pour montrer que les traces laisser par une mère qui n'aime pas, tuent.

Elles ne tuent pas Naluue, elles sont destructrices assurément mais elles ne tuent pas. Car tuer est un acte définitif. Ce que vous avez connu a laissé ses cicatrices mais vous êtes bien vivante et la vie devant vous.

J'ignore votre parcours de jeune femme (22 ans est-il votre âge réel...) si vous devenez mère un jour prochain mais surtout si vous avez vraiment le désir de l'être et seulement à ce prix, vous soignerez vos cicatrices par un amour tout neuf que vous porterez à vos enfants.

On n'efface rien de ce qui a été vécu, cette souffrance que vous avez éprouvée et que vous éprouvez encore aujourd'hui faites-en quelque chose de positif. Vous l'avez écrite, joliment, avec délicatesse et c'est ce qui caractérise une part de votre personnalité.

Il y a 17 heures, Auger a dit :

Je me demande toujours pourquoi tout le monde voudrait que "toutes les mamans du monde" éprouvent, même un minimum, d'amour.

Désolé, bin non ! Peut-être est-ce pathologique (une maladie mentale) mais tous les pères et toutes les mères de cette terre ne sont pas capables/n'ont pas envie de donner de l'amour à leurs enfants, ou à qui que ce soit d'ailleurs...

Ce "tabou" (toutes les mamans du monde, bla-bla-bla) m'énerve en ce sens qu'il fait à mon avis plus de mal que de bien, se cacher la face devant le réel ne sert à rien

Tout le monde n'est pas en capacité d'aimer (peut-être faute de l'avoir été soi-même), est-ce dommage ? Oui. Est-ce dramatique ? Non. Est-ce une catastrophe ? Non.

Je préfère accepter un problème, puis tenter de le surmonter, que de le nier (au prix de ne jamais m'en remettre).

Si ce n'est pas dramatique, la sensation du manque d'amour de la part de sa mère est une douleur pour un enfant. Elle ne se montre pas, ne s'étale pas mais elle est là, coincée à l'intérieur.

Si l'amour d'une mère pour son enfant ne se commande pas, il existe un devoir de mère. Elle n'a pas voulu être mère? l'enfant a-t-il demandé à venir sur terre?

L'absence d'amour soit, mais pas l'absence de responsabilités envers un être fragile que l'on nomme "enfant".

Il y a 8 heures, MadeleinedeProut a dit :

Elles ne tuent pas Naluue, elles sont destructrices assurément mais elles ne tuent pas. Car tuer est un acte définitif. Ce que vous avez connu a laissé ses cicatrices mais vous êtes bien vivante et la vie devant vous.

J'ignore votre parcours de jeune femme (22 ans est-il votre âge réel...) si vous devenez mère un jour prochain mais surtout si vous avez vraiment le désir de l'être et seulement à ce prix, vous soignerez vos cicatrices par un amour tout neuf que vous porterez à vos enfants.

On n'efface rien de ce qui a été vécu, cette souffrance que vous avez éprouvée et que vous éprouvez encore aujourd'hui faites-en quelque chose de positif. Vous l'avez écrite, joliment, avec délicatesse et c'est ce qui caractérise une part de votre personnalité.

 

J'apprécie vos encouragements et cette note positive.

Cependant, attention, ce n'est pas parce que ça ne m'a pas tué, que ça ne tue pas.

Il y a 8 heures, MadeleinedeProut a dit :

Si ce n'est pas dramatique, la sensation du manque d'amour de la part de sa mère est une douleur pour un enfant. Elle ne se montre pas, ne s'étale pas mais elle est là, coincée à l'intérieur.

Si l'amour d'une mère pour son enfant ne se commande pas, il existe un devoir de mère. Elle n'a pas voulu être mère? l'enfant a-t-il demandé à venir sur terre?

L'absence d'amour soit, mais pas l'absence de responsabilités envers un être fragile que l'on nomme "enfant".

Les deux peuvent manquer, ou être trop fébriles et instables, amour comme responsabilité.