Incitation à la violence chez les jeunes

Je me souviens parfaitement de certains propos démago qu'une catégorie de bien-pensants de notre société tenaient il y a environ un quart de siècle de cela. Mes enfants étaient encore très jeunes.

Il était question de jeux et de jouets "incitant -selon eux- à la violence" et laissant des traces dans le futur. Etaient cités les épées et pistolets en plastique, entre autres. Une de mes relations réprouvait ce type d'objet et refusait que ses garçons jouent avec. Refusant même l'utilisation de révolvers à eau qui aspergeaient les copains en extérieur. Car l'objet portait le nom de "revolver". Je n'invente absolument rien. C'était une forme de mouvement de bien-pensance qui concernait pas mal de personnes alors.

Des jeux vieux comme le monde qui à une époque étaient moins sophistiqués, des bouts de bois remplaçaient épée et pistolet, supports de jeux comme "gendarme et voleur" ou "cow-boys et indiens".

Je n'ai pas souvenir que ces jeux largement pratiqués aient laissé des traces et envie de meurtres dans le cerveau des grands adultes d'aujourd'hui.

De nos jours les enfants, les ados ne connaissent plus tout cela, ils sont eux.... sur d'autres jeux...sur des écrans... qui entretiennent largement une violence alarmante, nous en voyons chaque semaine les effets dramatiques.

C'était donc tellement mieux avant. 

La violence est en nous. Je ne nie bien sûr pas l’impact que certaines images, certains actes, ont, mais je crois qu’on se trompe. C’est cette violence latente qui a créé ces jeux. Pas l’inverse.

A la fois d'accord et pas d'accord (en même temps, j'ai peu dormi). Les multi-vies des jeux vidéos ne sont pas, je crois, pour rien dans l'attitude de certains mômes qui pensent être immortels. Mais peut-être que cela est propre à l'enfance finalement, j'en sais rien. Je ne me rappelle pas vraiment, ou pas eu le temps de m'en souvenir. Que la société se soit durcie, que les enfants d'aujourd'hui soient moins protégés, plus exposés, plus "adultisé" (j'ai toujous trop peu dormi) ca me semble une évidence. Est-ce que cela a un rôle de près ou de loin avec une violence plus prononcée ? je n'en sais rien non plus. Par contre que l'homme soit violent par nature, je le pense aussi (même si j'ai peu dormi)

il y a 29 minutes, MadeleinedeProut a dit :

sur d'autres jeux...sur des écrans... qui entretiennent largement une violence alarmante, nous en voyons chaque semaine les effets dramatiques.

De nos jours, il me semble bien que la haine propagée via les réseaux sociaux, les sujets putassiers à souhait inondant YouTube (par exemple) ont plus d’effets et des conséquence néfastes sur les adolescents aujourd'hui qu'hier?
Certes la violence à toujours existée, hier dans les campagnes et aujourd’hui dans les centres très urbanisés, mais la société du spectacle de nos jours, la non différenciation entre le réel et le virtuel chez certains, qui conjuguent sans limite le verbe paraitre à tous les temps, amplifie à mon sens les effets du  phénomène.

La vie ne valait pas grand chose aux siècles passés. Et aujourd’hui encore dans certains pays, elle vaut que dalle. On tuait à tour de bras, sans que cela émeuve plus que ça. La violence et la dureté de la vie, bien réelles, pas sur écran, n’avait rien à voir avec ce que nous vivons actuellement.

Alors bien sûr, la violence sous toutes ses formes peut façonner, et la vigilance est de mise, mais le "c’était moins pire avant", c’est pas vraiment la réalité. Ce que je pense...

Faut dire qu'on leur donne un bon exemple. Parti de ce constat...

Mon "c'était mieux avant" était ironique. Suffit de voir ce qu'il se passait en France aux siècles précédents pour se rendre compte que tout compte fait on est pas si mal.

Il y a 1 heure, Enchantant a dit :

la non différenciation entre le réel et le virtuel 

Une belle généralité virtuelle (comme toutes les idées reçues ). Par contre la perte de discernement ... 

Il y a 2 heures, MadeleinedeProut a dit :

Je me souviens parfaitement de certains propos démago qu'une catégorie de bien-pensants de notre société tenaient il y a environ un quart de siècle de cela. Mes enfants étaient encore très jeunes.

Il était question de jeux et de jouets "incitant -selon eux- à la violence" et laissant des traces dans le futur. Etaient cités les épées et pistolets en plastique, entre autres. Une de mes relations réprouvait ce type d'objet et refusait que ses garçons jouent avec. Refusant même l'utilisation de révolvers à eau qui aspergeaient les copains en extérieur. Car l'objet portait le nom de "revolver". Je n'invente absolument rien. C'était une forme de mouvement de bien-pensance qui concernait pas mal de personnes alors.

Des jeux vieux comme le monde qui à une époque étaient moins sophistiqués, des bouts de bois remplaçaient épée et pistolet, supports de jeux comme "gendarme et voleur" ou "cow-boys et indiens".

Je n'ai pas souvenir que ces jeux largement pratiqués aient laissé des traces et envie de meurtres dans le cerveau des grands adultes d'aujourd'hui.

De nos jours les enfants, les ados ne connaissent plus tout cela, ils sont eux.... sur d'autres jeux...sur des écrans... qui entretiennent largement une violence alarmante, nous en voyons chaque semaine les effets dramatiques.

N'as-tu pas l'impression de dire exactement la même chose que tes "démagos bien-pensants" d'il y a un quart de siècle, en remplaçant les épées et revolvers factices par les jeux vidéos?

Quand j'étais jeune (avant donc ), c'est la TV qui était accusée d'abrutir  les mômes  à coup de dessins animés japonais violents tels que Les Chevaliers du Zodiaque.

On s'en est pas si mal sorti.

Ben déja il faut avoir au moins 30 piges de retard pour en etre encore a jeux videos=enfants, l'écrasante majorité des joueurs sont des adultes il faut se réveiller. 

Il y a 2 heures, kost a dit :

Mon "c'était mieux avant" était ironique. Suffit de voir ce qu'il se passait en France aux siècles précédents pour se rendre compte que tout compte fait on est pas si mal.

L’ironie est quelque chose que je maîtrise un peu, j’avais bien compris. C’était plutôt celui implicite de l’auteur du sujet que je pointais du clavier… 

Il y a 3 heures, Enchantant a dit :

De nos jours, il me semble bien que la haine propagée via les réseaux sociaux, les sujets putassiers à souhait inondant YouTube (par exemple) ont plus d’effets et des conséquence néfastes sur les adolescents aujourd'hui qu'hier?
Certes la violence à toujours existée, hier dans les campagnes et aujourd’hui dans les centres très urbanisés, mais la société du spectacle de nos jours, la non différenciation entre le réel et le virtuel chez certains, qui conjuguent sans limite le verbe paraitre à tous les temps, amplifie à mon sens les effets du  phénomène.

Et sont donc bien plus dangereux par leur influence que de jouer avec des armes en plastique. Dans ce cas de figure l'enfant sait qu'il est dans l'histoire qu'il s'invente, alors que derrière son écran et notamment connecté à des réseaux "sociaux" est dans la réalité.

Il y a 1 heure, Beebee a dit :

N'as-tu pas l'impression de dire exactement la même chose que tes "démagos bien-pensants" d'il y a un quart de siècle, en remplaçant les épées et revolvers factices par les jeux vidéos?

Quand j'étais jeune (avant donc ), c'est la TV qui était accusée d'abrutir  les mômes  à coup de dessins animés japonais violents tels que Les Chevaliers du Zodiaque.

On s'en est pas si mal sorti.

Alors il y a méprise.

Je reprends le terme de "jeux" non pas en ciblant directement les jeux vidéos mais en généralisant ce qui se passe sur l'écran auquel se branche l'enfant ou l'ado et notamment les réseaux sociaux.

Il y a 3 heures, Mite_Railleuse a dit :

La vie ne valait pas grand chose aux siècles passés. Et aujourd’hui encore dans certains pays, elle vaut que dalle. On tuait à tour de bras, sans que cela émeuve plus que ça. La violence et la dureté de la vie, bien réelles, pas sur écran, n’avait rien à voir avec ce que nous vivons actuellement.

Alors bien sûr, la violence sous toutes ses formes peut façonner, et la vigilance est de mise, mais le "c’était moins pire avant", c’est pas vraiment la réalité. Ce que je pense...

 

 

Aux siècles passés... mais qui parle des siècles passés?

Il y a 25 ans la violence que l'on constate aujourd'hui chez des adolescents n'avait pas ce caractère devenu dramatiquement banal.

Et jouer avec de faux pistolets n'incitait pas un enfant à vouloir réellement tuer son compagnon de jeu.

il y a 12 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Et jouer avec de faux pistolets n'incitait pas un enfant à vouloir réellement tuer son compagnon de jeu.

Parce que maintenant c’est le cas ?

Il y a 2 heures, Beebee a dit :

N'as-tu pas l'impression de dire exactement la même chose que tes "démagos bien-pensants" d'il y a un quart de siècle, en remplaçant les épées et revolvers factices par les jeux vidéos?

Quand j'étais jeune (avant donc ), c'est la TV qui était accusée d'abrutir  les mômes  à coup de dessins animés japonais violents tels que Les Chevaliers du Zodiaque.

On s'en est pas si mal sorti.

On peut aller aussi plus loin j'en connais un rayon ... les bals du samedi soir, la picole et les bagarres pour une fille  .. ça faisait le lundi matin des sacrées auréoles bleues sur les beaux garçons ou des arcades sourcilières en lambeaux ... pas de flics dans les parages, sauf quelques balaises qu séparaient les énamourés ... (aujourd'hui Retailleau leur taillerait un costume de délinquant) ... on avait pas d'écrans juste le Patro où se jouaient.des pièces comme La porteuse de pain ou autres pièces du même acabit ! et aussi les kermesses ou les fêtes de tous les saints de chaque bourgade ...

Chaque époque prend ce qui lui est offert aujourd'hui comme hier tout est dans la modération et le gingin ... l'offre n'est pas une obligation et il faut apprendre a se restreindre ! (c'est comme pour la bouffe plus du manges plus tu risques de ne plus rentrer dans tes fringues ) modération, réflexion !

Hier s'était la viande saoule aujourd'hui c'est le pétard ! Que nous réserve demain ?... ce n'est jamais pire c'est toujours au bout du compte très con surtout quand ça fait des victimes ...

il y a 5 minutes, ouest35 a dit :

On peut aller aussi plus loin j'en connais un rayon ... les bals du samedi soir, la picole et les bagarres pour une fille  .. ça faisait le lundi matin des sacrées auréoles bleues sur les beaux garçons ou des arcades sourcilières en lambeaux ... pas de flics dans les parages, sauf quelques balaises qu séparaient les énamourés ... (aujourd'hui Retailleau leur taillerait un costume de délinquant) ... on avait pas d'écrans juste le Patro où se jouaient.des pièces comme La porteuse de pain ou autres pièces du même acabit ! et aussi les kermesses ou les fêtes de tous les saints de chaque bourgade ...

Chaque époque prend ce qui lui est offert aujourd'hui comme hier tout est dans la modération et le gingin ... l'offre n'est pas une obligation et il faut apprendre a se restreindre ! (c'est comme pour la bouffe plus du manges plus tu risques de ne plus rentrer dans tes fringues ) modération, réflexion !

Hier s'était la viande saoule aujourd'hui c'est le pétard ! Que nous réserve demain ?... ce n'est jamais pire c'est toujours au bout du compte très con surtout quand ça fait des victimes ...

J'ai comme l'impression que beaucoup d'entre-eux se sont battu à cause de toi

Éh petit jeune!La féssée ça te dit quelque chose dans ta mémoire?

il y a 4 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Parce que maintenant c’est le cas ?

Il y a seulement 25 ans il n'y avait pas couramment des élèves qui s'en prenaient à leurs professeurs, leur sautaient à la gorge, les tabassaient ou sortaient un couteau de leur poche parce qu'ils ne voulaient pas se soumettre à des règles établies.

Il n'y avait pas couramment de petites bandes de sauvages qui s'en prenaient à la vie d'un camarade de classe pour des raisons dérisoires.

Il n'y avait pas non plus d'appels à la haine de celui-ci envers celui-là sur des réseaux fréquentés par la jeunesse. Pas avec l'ampleur que l'on connaît de nos jours.

Si le harcèlement a toujours plus ou moins existé, il ne prenait pas l'importance que l'on connaît aujourd'hui.

Mais vous avez raison, rien n'a changé. Je dois avoir rêvé.