Que signifie penser ?

Le 02/01/2025 à 19:28, Leverkuhn a dit :

Vous êtes bien dur avec ce cher Picasso, le pauvre ! En ce qui concerne l'art je suis davantage preneur de ce que l'artiste cherche à évoquer que de la forme purement réaliste, et je trouve la portrait que vous avez mis là très évocateur.

S'agissant de la pensée fausse, c'est davantage l'écriture que j'avais en tête. Mais la formule est mal choisie. J'avais davantage en tête la pensée comme fiction, la pensée fictive qu'une pensée simplement erronée. La pensée fictive étant une invention, elle n'en demeure pas moins un ensemble d'images du monde.

Je reformule ce que j'entendais par pensée fausse en l'appelant pensée fictive. Effectivement, il s'agit bien d'un rappel sensoriel au monde. Cela dit je n'ai pas encore en tête ce qui distingue précisément ce rappel sensoriel d'une pensée vraie ou plutôt d'une pensée sur le monde réel/perçu.

La pensée fausse pourrait alors être une mauvaise substitution... 

"Le phallus du signifiant" serait alors : "je pense avec ma... b... "verge" ! et je l'impose !" 

Bon sang mais c'est bien sûr c'est ça qu'il veut dire Lacan ! 

Il y a 8 heures, Engardin a dit :

Peut-on dire qu'un mot, (sa signification), un concept ou une idée (articulation de plusieurs concepts) sont des objets de la pensée qu'il lui revient de... "manipuler" (de mettre en œuvre et d'articuler à leur tour) tout comme la main manipule les objets matériels ? 

Oui c'est qu'une pensée est en train de s'effectuer... par ici !

Quand il dit je suis une chose qui pense c'est presque déjà trop ! je ne suis alors qu'une pensée. Non ?

Le bon sens est la chose la mieux partagée!

Peut-être que non !

Je disais :" quand je pense je ne suis qu'une pensée" et dire "je suis une chose qui pense " comme Descartes, c'est déjà trop... En fait, je crois que non !

Il faut être deux pour penser ! L'esprit est comme double. Toujours...

Il y a toujours ma pensée et moi.  Ma pensée et moi qui la pense. Je suis tout dans ma pensée mais une intuition la marque, l'articule à un moi évident. Evidemment présent.

Quand bien même ce moi se réduirait à une simple localisation et spatiale et temporelle.

Le temps est indispensable dans l'articulation ou la composition d'une pensée. Un mot (ou un concept) est relié aux mots qui le précèdent. Si non aucune pensée n'est possible.

En revanche le fait que je sois là, moi qui pense; relève plus d'une intuition, d'une impression (vague) qui englobe ou accompagne ma pensée.

Comme si toute pensée devait s'accompagner ou être contemporaine d'une conscience (réfléchie) de soi qui l'autorise ou la permet, la rend possible.

C'est une... volonté. Ou un désir. Je pense parce que je veux penser (quand bien même on ne peut pas ne pas penser et donc vouloir ne pas penser !!!) ... C'est une affirmation.  (On retrouve là le "phallus signifiant".) Et cette volonté ne peut qu'être différente, qu'être "autre chose" que cette pensée même.

Plus que deux, il faut être... trois ! Il y a la pensée (comme une chose, le résultat final) et la faculté de penser (le programme, le mécanisme) et la décision d'utiliser cette faculté (le phallus !)...

"Je est plusieurs autres !" 

Le 25/01/2025 à 08:39, Engardin a dit :

La pensée fausse pourrait alors être une mauvaise substitution... 

"Le phallus du signifiant" serait alors : "je pense avec ma... b... "verge" ! et je l'impose !" 

Bon sang mais c'est bien sûr c'est ça qu'il veut dire Lacan ! 

Je connais pas très bien Lacan, et j'ignorais que le signifiant avait ou non un phallus

A vous lire, la vérité résiderait dans la castration

Le 26/01/2025 à 08:32, Engardin a dit :

faut être deux pour penser ! L'esprit est comme double. Toujours...

2 d accord ...

mais SAPERE AUDE  ...saperlipopette en pensant par toi même,  toujours !

Le 26/01/2025 à 08:32, Engardin a dit :

d'utiliser cette faculté (le phallus !)...

Alors là !!!! Vous confirmez donc que le cerveau de l homme se situe bien en bas. 

Penser :  c est allier le potentiel et le rythme de l intelligence et de l action..

faire et être en accord avec ce que l on fait, afin d être comblé. Sinon c est se fatiguer pour rien.. (et pourtant certains, lorsqu on leur demande à quoi ils pensent osent avouer "penser à rien" ).

Ou comme aimait à dire Platon.:

"penser est une conversation que l âme poursuit avec elle même, sur ce qui est éventuellement l objet de son examen.. 

à l’instant, Leverkuhn a dit :

Je connais pas très bien Lacan, et j'ignorais que le signifiant avait ou non un phallus

A vous lire, la vérité résiderait dans la castration

Mais c'est juste le contraire ! La preuve : vous ! 

On s'amuse, hein ?

Le 26/01/2025 à 08:32, Engardin a dit :

Peut-être que non !

Je disais :" quand je pense je ne suis qu'une pensée" et dire "je suis une chose qui pense " comme Descartes, c'est déjà trop... En fait, je crois que non !

Il faut être deux pour penser ! L'esprit est comme double. Toujours...

Il y a toujours ma pensée et moi.  Ma pensée et moi qui la pense. Je suis tout dans ma pensée mais une intuition la marque, l'articule à un moi évident. Evidemment présent.

Quand bien même ce moi se réduirait à une simple localisation et spatiale et temporelle.

Le temps est indispensable dans l'articulation ou la composition d'une pensée. Un mot (ou un concept) est relié aux mots qui le précèdent. Si non aucune pensée n'est possible.

En revanche le fait que je sois là, moi qui pense; relève plus d'une intuition, d'une impression (vague) qui englobe ou accompagne ma pensée.

Comme si toute pensée devait s'accompagner ou être contemporaine d'une conscience (réfléchie) de soi qui l'autorise ou la permet, la rend possible.

C'est une... volonté. Ou un désir. Je pense parce que je veux penser (quand bien même on ne peut pas ne pas penser et donc vouloir ne pas penser !!!) ... C'est une affirmation.  (On retrouve là le "phallus signifiant".) Et cette volonté ne peut qu'être différente, qu'être "autre chose" que cette pensée même.

Plus que deux, il faut être... trois ! Il y a la pensée (comme une chose, le résultat final) et la faculté de penser (le programme, le mécanisme) et la décision d'utiliser cette faculté (le phallus !)...

"Je est plusieurs autres !" 

Ton je, ton toi ou ton ' moi ', ne font qu'un en vrai. Ton bon sens sera ce que tu partages le mieux.

il y a 22 minutes, MelleNoir a dit :

2 d accord ...

mais SAPERE AUDE  ...saperlipopette en pensant par toi même,  toujours !

Alors là !!!! Vous confirmez donc que le cerveau de l homme se situe bien en bas. 

 

Penser :  c est allier le potentiel et le rythme de l intelligence et de l action..

faire et être en accord avec ce que l on fait, afin d être comblé. Sinon c est se fatiguer pour rien.. (et pourtant certains, lorsqu on leur demande à quoi ils pensent osent avouer "penser à rien" ).

 

Ou comme aimait à dire Platon.:

"penser est une conversation que l âme poursuit avec elle même, sur ce qui est éventuellement l objet de son examen.. 

 

C'est une pensée de Socrate, retranscrite par Platon

"Une discussion que l'âme elle-même poursuit tout du long avec elle-même à propos des choses qu'il lui arrive d'examiner".

Quant au phallus,  ne se prononce pas 

il y a 9 minutes, *Zem* a dit :

 

C'est une pensée de Socrate, retranscrite par Platon

 

Quant au phallus,  ne se prononce pas 

Oui..mais Platon, lui, aimait à le dire et à le redire.

Il y a 8 heures, MelleNoir a dit :

Oui..mais Platon, lui, aimait à le dire et à le redire.

 

Évite les forêts 

il y a une heure, *Zem* a dit :

Évite les forêts 

Ca ne va pas etre possible ça...Je suis Josiane Pichet , professeur de danse de forêt

il y a une heure, MelleNoir a dit :

Ca ne va pas etre possible ça...Je suis Josiane Pichet , professeur de danse de forêt

 

Pas merci, maintenant j ai ça en tête : "et si votre arbre ne vous répond pas, c'est normal...c'est un arbre!"

Il y a 7 heures, arwena a dit :

Pas merci, maintenant j ai ça en tête : "et si votre arbre ne vous répond pas, c'est normal...c'est un arbre!"

  Le pire c est que ça  a été pareil pour moi..j ai réussi à me saouler moi même !

enfin heureusement "libérée délivrée" ce matin 

Cette nuit, mes pensées ont pensé à  ma place..

Et le pire est, que mon inconscient a crée des excuses pour donner raison à  mes pensées..

il y a 32 minutes, MelleNoir a dit :

Cette nuit, mes pensées ont pensé à  ma place..

Et le pire est, que mon inconscient a crée des excuses pour donner raison à  mes pensées..

Que veux-tu dire ?

L'inconscient ne crée pas d'excuse, il peut s'agir d'une autre couche de la conscience...

il y a 12 minutes, Don Juan a dit :

Que veux-tu dire ?

L'inconscient ne crée pas d'excuse, il peut s'agir d'une autre couche de la conscience...

L inconscient n est pas une excuse, mais il peut créer des excuses en donnant vie à  nos pensées irrationnelles..

l inconscient peut prendre le dessus sur le conscient avec ses propres désirs et parasiter notre conscient.

il y a 1 minute, MelleNoir a dit :

L inconscient n est pas une excuse, mais il peut créer des excuses en donnant vie à  nos pensées irrationnelles..

l inconscient peut prendre le dessus sur le conscient avec ses propres désirs et parasiter notre conscient.

Qui juge qu'une pensée est irrationnelle ?

Le conscient se suffit à se parasiter lui-même, l'inconscient n'a pas de désir, le désir est une production d'un "moi", quelque soit la "synthétisation" de ce "moi" chez l'humain comme chez l'animal.

il y a 5 minutes, Don Juan a dit :

Qui juge qu'une pensée est irrationnelle ?

Le conscient se suffit à se parasiter lui-même, l'inconscient n'a pas de désir, le désir est une production d'un "moi", quelque soit la "synthétisation" de ce "moi" chez l'humain comme chez l'animal.

Les croyances limitantes ne sont pas conscientes, ce sont des suppositions ou perceptions fausses que nous avons de nous mêmes ou que nous avons hérité de nos ancêtres. 

Notre inconscient peut influencer nos actions et émotions en jouant sur tout ce qui est enfoui en nous..

à l’instant, MelleNoir a dit :

Les croyances limitantes ne sont pas conscientes, ce sont des suppositions ou perceptions fausses que nous avons de nous mêmes ou que nous avons hérité de nos ancêtres. 

Notre inconscient peut influencer nos actions et émotions en jouant sur tout ce qui est enfoui en nous..

Oui, l'inconscient essaye de faire "passer" au conscient, au travers des couches non-conscientes, préconscientes et subconscientes des informations qui pésentent un caractère "nuisible" à l'évolution, la nôtre comme celle de l'espèce.

il y a 3 minutes, Don Juan a dit :

Oui, l'inconscient essaye de faire "passer" au conscient, au travers des couches non-conscientes, préconscientes et subconscientes des informations qui pésentent un caractère "nuisible" à l'évolution, la nôtre comme celle de l'espèce.

Et l inconscient y arrive très bien à  faire passer au conscient.

P.S : C est toujours aussi difficile ,  mais néanmoins intéressant,  d échanger avec vous, d autant plus que nous n avons pas les mêmes outils et les mêmes cadres de références....vous êtes très scientifique cartésien et moi dans le spirituel et l ésotérisme...ces deux domaines sont toujours aussi incompatibles, et comme c est dommage.

il y a 10 minutes, MelleNoir a dit :

Et l inconscient y arrive très bien à  faire passer au conscient.

P.S : C est toujours aussi difficile ,  mais néanmoins intéressant,  d échanger avec vous, d autant plus que nous n avons pas les mêmes outils et les mêmes cadres de références....vous êtes très scientifique cartésien et moi dans le spirituel et l ésotérisme...ces deux domaines sont toujours aussi incompatibles, et comme c est dommage.

Pardon mais je ne me souviens pas d'avoir échanger avec toi, tu peux me tutoyer.

On m'a trouvé peu cartésien sur ce sujet un peu plus haut alors cela fait plaisir que toi tu me trouves trop cartésien, cependant tu te trompes, je suis les deux,  toute chose doit être abordée avec nos deux cerveaux, en privilégier un plutôt que l'autre serait, à mes yeux, une sorte d'hémiplégie mentale, je suis donc pragmatique autant qu'intuitif,  bien que la méfiance accordée à leurs résultats reste toujours active, parce que je suis d'abord un sceptique, je ne crois pas dur comme fer à ce que je pense, mais ce que je pense reste la meilleure option face à ce que je pourrais avoir besoin de croire.