C'est dur d'oublier quelqu'un qu'on a aimé

Je n’aurais jamais cru te demander ça. Mais recommençons ! Laissons tout de côté pour nous retrouver, reprendre là où tout s’est arrêté. Inverser les éléments, traverser ce jour où le dernier baiser a été donné, pour s’attraper à pleine main.

Si seulement je pouvais t’enlacer, avec la force d’une personne endeuillée à qui l’on accorde une dernière rencontre. Je te serrerais si fort à m’en rompre les muscles, je ferais fondre mes mains jointes dans ton dos pour qu’elles fusionnent et que plus jamais nous ne soyons séparés. Je pleurerais toutes les larmes de tous les méta-verses pour bénir ce moment où l’on nous a réunis ! Je crierais de joie, non, il n’y aura pas de joie, ce sera bouleversant d’euphorie !! Je hurlerais ma peine, je hurlerais comme si l’on me réveillait du plus innommable et insoutenable rêve où chaque bille dans mon cerveau explose dans un silence de mort puis un bruit sourd, sans cesse.
Si souvent, encore et encore, à n’en plus finir, tu reviens dans mon esprit et j’ai l’impression que je vais mourir si tu ne me reviens pas. Comment j’arrive à vivre sans toi ? Ce n’est que l’ombre de ma vie, ce n’est que le reflet désastreux de ce qui aurait dû être notre vie. Une girafe sans cou, un poisson sans nageoires, un lion sans crinière. Ridicule à voir et pas crédible.

Alors on peut recommencer ! Après tout, on s’aimait encore ! Et on l’avait envisagé ? Non ? Puis maintenant on s’aime encore, parce qu’on s’aimera toujours, même différemment ! On était malheureux, on ne savait pas quoi faire, c’était trop pour nous, on s’est laissés dépasser, mais on n’a jamais cessé de s’aimer pas même quand on y fut forcés. Tu étais tout, j’étais tout, nous avions tellement à vivre. Maintenant ça va mieux, pourquoi ne recommencerait-on pas ? Pourquoi a-t-il fallu que tu retrouves l’amour si vite et moi je reste plantée là à me maudire de ne pas avoir pu nous sauver ? Je me hais d’avoir détruit notre amour. JAMAIS, je sais JAMAIS, personne ne sera aimé par moi comme je t’ai aimé. Tu es partout, tu n’arrêteras jamais de l’être. Je t’aime, je t’aime.

Je rêve du jour où tu reviendras par hasard, on boira un verre comme chaque année, nous serons libres, et on se regardera, et on comprendra que notre histoire peut reprendre là où elle s'est interrompue. Que nous sommes toujours faits l’un pour l’autre, que sans toi il n’y a rien, personne. Je t’aime. Bordel je t’aime. Je sais, je sais ! Je le jure, nous étions des âmes sœurs. Il n’aimait rien d’autre que l’endroit le plus chaud de mon cœur et moi l’endroit le plus intime de ses yeux. Oh je suis bien trop cartésienne et pourtant je le dis, ce sont nos esprits qui ont été amoureux, de la plante de nos pieds jusqu'aux cieux. Et désormais, et je l’admets, les yeux brûlants, nous sommes estropiés à jamais. Je l’espère, et j’en meurs, que tout ça n’appartienne qu’à moi.

Je vais bien, je vis, mais j’attends que tu rentres à la maison. Ouvre la porte et oublie de fermer comme à ton habitude, ce n’est pas grave après tout, on ne va pas se disputer pour ça ! Ce n’est pas comme si on avait toute la vie. Adieu, mais parle-moi dès que tu peux.

Tout est relatif, généralement le plus dur est de creuser suffisamment en profondeur dans le jardin enfin de définitivement enfouir tout souvenir de l'être que l'on a pu aimer ...

il y a 4 minutes, BadKarma a dit :

Tout est relatif, généralement le plus dur est de creuser suffisamment en profondeur dans le jardin enfin de définitivement enfouir tout souvenir de l'être que l'on a pu aimer ...

Bouahaha, j'ai eu la notif de ton message et je savais que ça allait être sympa

J'ai pas de jardin, ce sera dans un parc publique 

Il y a 2 heures, Naluue a dit :

Je n’aurais jamais cru te demander ça. Mais recommençons ! Laissons tout de côté pour nous retrouver, reprendre là où tout s’est arrêté. Inverser les éléments, traverser ce jour où le dernier baiser a été donné, pour s’attraper à pleine main.

Si seulement je pouvais t’enlacer, avec la force d’une personne endeuillée à qui l’on accorde une dernière rencontre. Je te serrerais si fort à m’en rompre les muscles, je ferais fondre mes mains jointes dans ton dos pour qu’elles fusionnent et que plus jamais nous ne soyons séparés. Je pleurerais toutes les larmes de tous les méta-verses pour bénir ce moment où l’on nous a réunis ! Je crierais de joie, non, il n’y aura pas de joie, ce sera bouleversant d’euphorie !! Je hurlerais ma peine, je hurlerais comme si l’on me réveillait du plus innommable et insoutenable rêve où chaque bille dans mon cerveau explose dans un silence de mort puis un bruit sourd, sans cesse.
Si souvent, encore et encore, à n’en plus finir, tu reviens dans mon esprit et j’ai l’impression que je vais mourir si tu ne me reviens pas. Comment j’arrive à vivre sans toi ? Ce n’est que l’ombre de ma vie, ce n’est que le reflet désastreux de ce qui aurait dû être notre vie. Une girafe sans cou, un poisson sans nageoires, un lion sans crinière. Ridicule à voir et pas crédible.

Alors on peut recommencer ! Après tout, on s’aimait encore ! Et on l’avait envisagé ? Non ? Puis maintenant on s’aime encore, parce qu’on s’aimera toujours, même différemment ! On était malheureux, on ne savait pas quoi faire, c’était trop pour nous, on s’est laissés dépasser, mais on n’a jamais cessé de s’aimer pas même quand on y fut forcés. Tu étais tout, j’étais tout, nous avions tellement à vivre. Maintenant ça va mieux, pourquoi ne recommencerait-on pas ? Pourquoi a-t-il fallu que tu retrouves l’amour si vite et moi je reste plantée là à me maudire de ne pas avoir pu nous sauver ? Je me hais d’avoir détruit notre amour. JAMAIS, je sais JAMAIS, personne ne sera aimé par moi comme je t’ai aimé. Tu es partout, tu n’arrêteras jamais de l’être. Je t’aime, je t’aime.

Je rêve du jour où tu reviendras par hasard, on boira un verre comme chaque année, nous serons libres, et on se regardera, et on comprendra que notre histoire peut reprendre là où elle s'est interrompue. Que nous sommes toujours faits l’un pour l’autre, que sans toi il n’y a rien, personne. Je t’aime. Bordel je t’aime. Je sais, je sais ! Je le jure, nous étions des âmes sœurs. Il n’aimait rien d’autre que l’endroit le plus chaud de mon cœur et moi l’endroit le plus intime de ses yeux. Oh je suis bien trop cartésienne et pourtant je le dis, ce sont nos esprits qui ont été amoureux, de la plante de nos pieds jusqu'aux cieux. Et désormais, et je l’admets, les yeux brûlants, nous sommes estropiés à jamais. Je l’espère, et j’en meurs, que tout ça n’appartienne qu’à moi.

Je vais bien, je vis, mais j’attends que tu rentres à la maison. Ouvre la porte et oublie de fermer comme à ton habitude, ce n’est pas grave après tout, on ne va pas se disputer pour ça ! Ce n’est pas comme si on avait toute la vie. Adieu, mais parle-moi dès que tu peux.

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J’étais entrain de discuter de rupture avec un barman et vous savez ce qu’il m’a dit : « on ne ravale pas son vomi ». J’étais 100% d’accord sans retenue aucune. Même si on comprendra tout aussi l’envie d’y retourner.  

Mais c’est une jolie lettre ouverte.

Il y a 3 heures, BadKarma a dit :

Tout est relatif, généralement le plus dur est de creuser suffisamment en profondeur dans le jardin enfin de définitivement enfouir tout souvenir de l'être que l'on a pu aimer ...

Oublier un évènement, un être que l'on a connu, que l'on a aimé relève d'une perte de mémoire et donc la preuve que le cerveau ne fonctionne plus comme il le devrait.

Cela en revient à dire qu'il est impossible et peu souhaitable d'oublier des êtres ou des évènements qui ont marqués notre existence.

Ce n'est pas l'oubli qui est souhaitable -car impossible pour un cerveau saint- mais de ce que l'on fait de ce souvenir.

il y a une heure, MadeleinedeProut a dit :

Oublier un évènement, un être que l'on a connu, que l'on a aimé relève d'une perte de mémoire et donc la preuve que le cerveau ne fonctionne plus comme il le devrait.

Cela en revient à dire qu'il est impossible et peu souhaitable d'oublier des êtres ou des évènements qui ont marqués notre existence.

Ce n'est pas l'oubli qui est souhaitable -car impossible pour un cerveau saint- mais de ce que l'on fait de ce souvenir.

...pour un cerveau sain et non saint

Je ne sais pas de quoi vous parlez : je n'ai jamais cessé d'aimer TOUTES celles que j'ai pu aimer... 

Si je disais que mes amours se fossilisent ce serait plutôt moche alors je dis qu'ils s'accumulent... 

Un amour n'efface pas l'autre, il l'agrandit...

@Naluue (Mais je crois que c'est un peu ce que tu as dit ! )

@NaluueTu l'aimes, tu l'aimeras certainement toujours et il faudra vivre avec ça ... même sans lui. Comme @Engardin, je te souhaite t'en aimer un autre (ou d'autres). Ce ne sera pas la même chose. Certains diront que ceux-là seront plus forts ou plus faibles, ce qui est faux à mon sens. L'amour ça ne se pèse pas, ça se vit. Je t'en souhaite donc un prochain, qui n'enlèvera rien à celui-là, qui ne s'y substituera pas mais qui fera à nouveau battre ton coeur pour quelqu'un. 

Sans oublier on peut tourner la page tout de même.

Nos amours mortes, sont autant de pavés qui émergent du ruisseau,

un pas après l'autre, elles nous font, traversées la vie ...

Ce n'est pas le nombre qui compte,

mais juste la qualité, de cette envie ...

Le 14/09/2024 à 10:44, Jim69 a dit :

Sans oublier on peut tourner la page tout de même.

"Tourner la page..."

"Vous avez un chagrin d'amour

Qui doit durer toute la vie...

Vous vous y attendiez toujours

Car elle était la plus jolie !

Oui mais aujourd'hui c''est fini

Que faut il faire ? car c'est la vie...

Tourner la page ? 

Ou la folie ?

Tourner la page :

 C'est plus joli ! 

Qu'il est dur de tourner la page

De la refermer sur son cœur

La joie finit près du rivage

Où l'on voyait ses cris de mains

On pleure on crie on est en rage

Mais toute chose a une fin

Qu'il est dur de tourner la page

de la fermer sur son bonheur."

Paroles et musique de mon Père...  

(Pour autant que je m'en souvienne...)

Ce petit texte a des qualités littéraires évidentes.

j'ai un ami qui a vécu une rupture, et à l'époque ça lui avait fait très mal aussi, il était allé consulter un psychologue, en vain ; il lui avait dit au psychologue, vous pouvez faire quoi ? ya que le temps qui passe, qui va y faire, c'est tout.

le temps efface les blessures, mais comme le dit l'adage, ne les referment pas. les blessures sont toujours là, sous la surface, avec l'habitude, on vit avec, chaque mouvement peine, mais c'est comme ça.

écrire n'y change rien, d'ailleurs, comme dit houellebecq, ça permet seulement de circonscrire la douleur.

Le 21/09/2024 à 17:24, Crève a dit :

avec l'habitude, on vit avec, chaque mouvement peine, mais c'est comme ça.

Je comprends bien... 

Merci