Quand j'étais commando !

il y a 50 minutes, Enchantant a dit :

P'taing elle nous aime pas celle là ! 

 

Méridional, encore, ça peut le faire... mais Angevin!!! Faut pas pousser!

Il y a 10 heures, Phylou a dit :

Tartarin, Tarascon c'est la ville... 

Il est normal que l'on se souvienne souvent que des meilleures choses, il n'y a rien de mal à ça et ce ne veut pas dire qu'il y a mensonge.

Tartarin ? 'tain !

De Tarascon ? Con !

Il y a 12 heures, Sexophone a dit :

Daudet c'est un gars qui a connu la pauvreté. Il voulait juste se faire de l'argent et comme le public friand de clichés sur les méridionaux était déjà là, pourquoi se fouler ? Surtout, si à l'époque les gens voulaient cela. Pourquoi publier des choses à contrecourant ?

Je remarque juste que deux intervenants renvoient un homme à son origine. Je ne comprends pas pourquoi mes commentaires et ceux d' @Enchantant provoquent ton ire. Visiblement, tu prends les choses comme si tu avais été critiqué.

T'es quand même gonflé : Tu enfonces Daudet !

 

STOP !

Pitié !

Sentant poindre quelque dissention entre les deux,

et par pure bonté d'âme, @Elfière a voulu réconcilier

la Chèvre de Monsieur Seguin et un certain Choux probablement Militaire :

Ce n'est pas une raison pour tous lui tomber dessus...

à Bras Raccourcix !

BANDE DE GAULOIS REFRACTAIRES !

D'une main flatter la chèvre au cou

 Cependant que, de l'autre, on arrose le chou ?

OUI !...  MERCI !

Modifié le 1 septembre 2024 par Engardin

C'est pas du jeu! Tu sais très bien que Blanchette est une de mes héroïnes préférées.

Ceci-dit, j'aime bien le chou, aussi.

Il y a 13 heures, Elfière a dit :

Non, c'est vrai, t'es trop gentil, un poil condescendant (en un seul mot, j'insiste), mais c'est pas grave.

Et Daudet était un "méridional" qui savait avec bonheur se moquer de ses compères sans ignorer leurs travers! Tartarin n'est qu'un exemple parmi d'autres!

Tu sais quoi, Marie ?

I have a dream :

Enregistrer la rentrée du troupeau d'Alphonse Daudet... Je la mets à la suite.

Mon problème ? JE NE PEUX PAS !

Parce qu'à la fin, quand les chiens "parlent" du pays noir "où il y a des loups"...  Ma gorge se serre et je fonds en larmes ! Je ne peux plus articuler la dernière phrase ! Toujours, et à chaque fois ! C'est Plus fort que moi...

 

 

Alphonse Daudet

 

Lettres de Mon Moulin

( 1887 )

 

 

La rentrée du troupeau

 

 

Il faut vous dire qu’en Provence, c’est l’usage, quand viennent les chaleurs, d’envoyer le bétail dans les Alpes. Bêtes et gens passent cinq ou six mois là-haut, logés à la belle étoile, dans l’herbe jusqu’au ventre ; puis, au premier frisson de l’automne, on redescend au mas, et l’on revient brouter bourgeoisement les petites collines grises que parfume le romarin… Donc hier soir les troupeaux rentraient. Depuis le matin, le portail attendait, ouvert à deux battants ; les bergeries étaient pleines de paille fraîche. D’heure en heure on se disait : « Maintenant, ils sont à Eyguières, maintenant au Paradou. » Puis, tout à coup, vers le soir, un grand cri : « Les voilà ! » et là-bas, au lointain, nous voyons le troupeau s’avancer dans une gloire de poussière. Toute la route semble marcher avec lui… Les vieux béliers viennent d’abord, la corne en avant, l’air sauvage ; derrière eux le gros des moutons, les mères un peu lasses, leurs nourrissons dans les pattes ; — les mules à pompons rouges portant dans des paniers les agnelets d’un jour qu’elles bercent en marchant ; puis les chiens tout suants, avec des langues jusqu’à terre, et deux grands coquins de bergers drapés dans des manteaux de cadis roux qui leur tombent sur les talons comme des chapes.

Tout cela défile devant nous joyeusement et s’engouffre sous le portail, en piétinant avec un bruit d’averse… Il faut voir quel émoi dans la maison. Du haut de leur perchoir, les gros paons vert et or, à crête de tulle, ont reconnu les arrivants et les accueillent par un formidable coup de trompette. Le poulailler, qui s’endormait, se réveille en sursaut. Tout le monde est sur pied : pigeons, canards, dindons, pintades. La basse-cour est comme folle ; les poulets parlent de passer la nuit !… On dirait que chaque mouton a rapporté dans sa laine, avec un parfum d’Alpe sauvage, un peu de cet air vif des montagnes qui grise et qui fait danser.

C’est au milieu de tout ce train que le troupeau gagne son gîte. Rien de charmant comme cette installation. Les vieux béliers s’attendrissent en revoyant leur crèche. Les agneaux, les tout petits, ceux qui sont nés dans le voyage et n’ont jamais vu la ferme, regardent autour d’eux avec étonnement.

Mais le plus touchant encore, ce sont les chiens, ces braves chiens de berger, tout affairés après leurs bêtes et ne voyant qu’elles dans le mas. Le chien de garde a beau les appeler du fond de sa niche : le seau du puits, tout plein d’eau fraîche, a beau leur faire signe : ils ne veulent rien voir, rien entendre, avant que le bétail soit rentré, le gros loquet poussé sur la petite porte à claire-voie, et les bergers attablés dans la salle basse. Alors seulement ils consentent à gagner le chenil, et là, tout en lapant leur écuellée de soupe, ils racontent à leurs camarades de la ferme ce qu’ils ont fait là-haut dans la montagne, un pays noir où il y a des loups et de grandes digitales de pourpre pleines de rosée jusqu’au bord.

 

 

 

Modifié le 1 septembre 2024 par Engardin

Rhaaaaaaaaaaa! Lui! Il est commando, et il chouine en lisant de la poésie!!!

Bon, j'arrête. J'suis comme toi. Par exemple, entre autres, je ne peux pas lire, à voix haute, le moment où le Petit Prince explique à ST-EX, qu'il ne faudra pas avoir peur, qu'il n'aura pas mal quand le serpent le mordra, mais que sa Rose, l'attend, là-haut, et qu'il l'aime... c'est tout.

Il y a 16 heures, Sexophone a dit :

Je ne comprends pas pourquoi mes commentaires et ceux d' @Enchantant provoquent ton ire.

Juste pour le plaisir d’être un peu taquin.

Le camarade « ire » s’est résolu à suivre le vent à la mode, et après avoir pris conseil auprès de l’association LGBT + ABCDY et +, il s’est résolu à se faire greffer un vagin artificiel.

Un fabricant chinois vient d’en mettre sur le marché un nouveau modèle paraît-il exceptionnel.

Du coup il vient de se faire faire de nouvelles cartes de visite.

Souhaitons-lui une prompte régularisation de ses fonctions y relatives.

Le 30/08/2024 à 14:53, Engardin a dit :

C'est le même souvenir que j'ai de "Ils ont traversé le Rhin"

Il est possible que ce soit un sergent chef (je revois sa tête !)qui les chantait et nous ne répétions que la phrase "aux rythme des hauts..."

Après, commando c'est commando ! Motorisé, héliportés... etc :

Et la médaille que j'ai refusée de prendre en partant :

Mais j'ai le droit de la porter ! 

Je peux vous dire qu'à la fin on n'était plus des gonzesses !

 

Moi aussi c'est tellement à l'opposé !!!

Nous surnommions certains  "les commandos gamelles "  

Il y a 2 heures, G2LLOQ a dit :

Nous surnommions certains  "les commandos gamelles "  

Je suis le premier à savoir que "notre guerre" "en dentelles" n'avait rien à voir avec une vraie où on risque sa vie et ou l'on meurt.

 Notre copain @le merle qui a vraiment été en Algérie quand ça chauffait ne dira pas le contraire.

 

 N'EMPÊCHE !!!

J'aurais bien voulu en voir certains qui paradent, ici ; en BIVOUAC PAR -18° !!!

Ou encore pendant le "raid" final de trois jours du dit stage commando en Décembre à Trèves, par moins 5 ou moins dix...

"On marchait dans 40 cm de neige toute la journée... Autant dire que les rangers...

et les treillis étaient tout trempe...

Et quand on était couchés sous la tente (je ne peux pas dire "quand on dormait" puisqu'on dormait pas ) et qu'on pliait les jambes, on entendait les pantalons de treillis gelés "sur la bête", qui craquaient aux genoux....

Le Retraite de Russie... JE CONNAIS  (D'ac, là j'en rajoute ! )

Et puis vu qu'on était sensés être en guerre (heureusement on n'y était pas en vrai !) les ponts auraient été devant être détruits (1) ... C'est ce qu'ils nous ont dit ces couillons... Alors ?

Alors quand on a eu une rivière à traverser, Le Lieutenant Murguet a cherché... Juste à côté du pont en bon état de marche mais sensé-être-détruit...

On l'a vu descendre tout guilleret sur la rive en contrebas... Au bout de quelques minutes on l'a vu revenir  fier comme Artaban :

-- J'ai trouvé un gué !

Et donc toute la section est descendu au bord de la rivière. Le Lieutenant est passé devant pour nous montrer son gué... 

Il n'avait QUE de l'eau jusqu'à la taille !!! 

Et bien sûr comme d'habitude, c'était votre serviteur le Premier Grenadier Voltigeur qui conduisait la Compagnie !

Eh bien, là... J'AI DIT NON !

Je me suis assis sur un rocher et j'ai dit :"Il fait moins cinq, il fait nuit, on a un pont à 20 mètres, je traverse pas la rivière à pied !"

Je précise que par-ci par-là des blocs de glace et de neige descendaient le courant...

Mais vous me croirez si vous voulez, toute la compagnie à la queue leu leu m'est passée devant ! Devant moi, assis sur ma pierre et ils ont tous traversé la rivière ! C'était pas un fleuve;.. disons une bonne vingtaine de mètres... un peu plus ?  Avec de l'eau jusqu'à la taille ! Les couillons ! Pour un peu ils m'auraient bousculé pour passer !

Je me suis donc retrouvé le dernier au sec de mon côté !

 Je jure que c'est vrai !

 Alors, évidemment, MOI COMMANDO, (comme dirait Hollande !) J'ai dit :

-- Moi aussi je suis assez bête pour traverser !  Et j'en suis capable !

Et j'ai donc traversé ! Dans l'eau glacée jusqu'à la taille... Avec des glaçons gros comme la table autour de moi qui descendaient le courant... (Commando c'est une éthique ! )

Inutile de vous dire qu'une fois de l'autre côté, sous peine de mourir de pneumonies à plus de 50 % nous ne pouvions pas rester comme ça...

On a donc allumé de grands feux dans la forêt... Pour un peu se sécher au moins les treillis. Les rangers on les a gardés mouillés pour le reste du Raid. Des rangers en cuir, bien sûr... et bien imbibés d'eau... 

Quelqu'un a trouvé un sac de pomme de terres (2) et c'est ainsi que nous avons pu déguster quelques pommes de terres à peu près crues que nous avons fait vaguement tiédir dans les feux...

Quelqu'un a dit au Lieutenant :

-- Mais puisque le pont est détruit vu qu'on est en guerre, là avec ces grands feux, l'ennemi nous a certainement repérés ?!

NOUS SOMMES DONC TOUS MORTS !

... et morts mouillés !...

C'était un mauvais esprit dans mon genre...

 

 

(1) Il me manque un participe futur en français qui n'existait qu'en provençal...

(2) Le présence de ce sac de pommes de terre est toujours resté pour moi un mystère !

 

'

Modifié le 1 septembre 2024 par Engardin

il y a une heure, Engardin a dit :

Je suis le premier à savoir que "notre guerre" "en dentelles" n'avait rien à voir avec une vraie où on risque sa vie et ou l'on meurt.

 Notre copain @le merle qui a vraiment été en Algérie quand ça chauffait ne dira pas le contraire.

 

 N'EMPÊCHE !!!

J'aurais bien voulu en voir certains qui paradent, ici ; en BIVOUAC PAR -18° !!!

Ou encore pendant le "raid" final de trois jours du dit stage commando en Décembre à Trèves, par moins 5 ou moins dix...

"On marchait dans 40 cm de neige toute la journée... Autant dire que les rangers...

et les treillis étaient tout trempe...

Et quand on était couchés sous la tente (je ne peux pas dire "quand on dormait" puisqu'on dormait pas ) et qu'on pliait les jambes, on entendait les pantalons de treillis gelés "sur la bête", qui craquaient aux genoux....

Le Retraite de Russie... JE CONNAIS  (D'ac, là j'en rajoute ! )

Et puis vu qu'on était sensés être en guerre (heureusement on n'y était pas en vrai !) les ponts auraient été devant être détruits (1) ... C'est ce qu'ils nous ont dit ces couillons... Alors ?

Alors quand on a eu une rivière à traverser, Le Lieutenant Murguet a cherché... Juste à côté du pont en bon état de marche mais sensé-être-détruit...

On l'a vu descendre tout guilleret sur la rive en contrebas... Au bout de quelques minutes on l'a vu revenir  fier comme Artaban :

-- J'ai trouvé un gué !

Et donc toute la section est descendu au bord de la rivière. Le Lieutenant est passé devant pour nous montrer son gué... 

Il n'avait QUE de l'eau jusqu'à la taille !!! 

Et bien sûr comme d'habitude, c'était votre serviteur le Premier Grenadier Voltigeur qui conduisait la Compagnie !

Eh bien, là... J'AI DIT NON !

Je me suis assis sur un rocher et j'ai dit :"Il fait moins cinq, il fait nuit, on a un pont à 20 mètres, je traverse pas la rivière à pied !"

Je précise que par-ci par-là des blocs de glace et de neige descendaient le courant...

Mais vous me croirez si vous voulez, toute la compagnie à la queue leu leu m'est passée devant ! Devant moi, assis sur ma pierre et ils ont tous traversé la rivière ! C'était pas un fleuve;.. disons une bonne vingtaine de mètres... un peu plus ?  Avec de l'eau jusqu'à la taille ! Les couillons ! Pour un peu ils m'auraient bousculé pour passer !

Je me suis donc retrouvé le dernier au sec de mon côté !

 Je jure que c'est vrai !

 Alors, évidemment, MOI COMMANDO, (comme dirait Hollande !) J'ai dit :

-- Moi aussi je suis assez bête pour traverser !  Et j'en suis capable !

Et j'ai donc traversé ! Dans l'eau glacée jusqu'à la taille... Avec des glaçons gros comme la table autour de moi qui descendaient le courant... (Commando c'est une éthique ! )

Inutile de vous dire qu'une fois de l'autre côté, sous peine de mourir de pneumonies à plus de 50 % nous ne pouvions pas rester comme ça...

On a donc allumé de grands feux dans la forêt... Pour un peu se sécher au moins les treillis. Les rangers on les a gardés mouillés pour le reste du Raid. Des rangers en cuir, bien sûr... et bien imbibés d'eau... 

Quelqu'un a trouvé un sac de pomme de terres (2) et c'est ainsi que nous avons pu déguster quelques pommes de terres à peu près crues que nous avons fait vaguement tiédir dans les feux...

Quelqu'un a dit au Lieutenant :

-- Mais puisque le pont est détruit vu qu'on est en guerre, là avec ces grands feux, l'ennemi nous a certainement repérés ?!

NOUS SOMMES DONC TOUS MORTS !

C'était un mauvais esprit dans mon genre...

 

 

(1) Il me manque un participe futur en français qui n'existait qu'en provençal...

(2) Le présence de ce sac de pommes de terre est toujours resté pour moi un mystère !

 

'

Que certains aiment le froid , peu me chaut ,  perso , je suis parti en Afrique avec les paras , c'était mon choix , au dernier moment un Capitaine  a Bayonne me convoque , me dit j'ai vu votre dossier familial ,si vous voulez je vous rapproche de chez vous dans les chasseurs Alpins  !!   je l'ai supplié de ne rien en faire  !  j'adore la chaleur  !  30 ans d'expa entre l'Afrique et l 'Asie  !  50 °  c'est chaud mais on s'habitue  !   

je n'étais pas dans les commandos , mais j'ai fais des stages de ce niveau  !   tout le monde devrait passer par la !!  

Modifié le 1 septembre 2024 par G2LLOQ

il y a 16 minutes, G2LLOQ a dit :

  j'adore la chaleur  ! 

On est deux ! 

il y a 17 minutes, G2LLOQ a dit :

Que certains aiment le froid , peu me chaut ,  perso , je suis parti en Afrique avec les paras , c'était mon choix , au dernier moment un Capitaine  a Bayonne me convoque , me dit j'ai vu votre dossier familial ,si vous voulez je vous rapproche de chez vous dans les chasseurs Alpins  !!   je l'ai supplié de ne rien en faire  !  j'adore la chaleur  !  30 ans d'expa entre l'Afrique et l 'Asie  !  50 °  c'est chaud mais on s'habitue  !   

je n'étais pas dans les commandos , mais j'ai fais des stages de ce niveau  !   tout le monde devrait passer par la !!  

Et moi, j'avais demandé la marine pour voir du pays et je me suis retrouvé dans l'infanterie en Allemagne ! 

Il y a 3 heures, Témoudjine a dit :

Juste pour le plaisir d’être un peu taquin.

 

Le camarade « ire » s’est résolu à suivre le vent à la mode, et après avoir pris conseil auprès de l’association LGBT + ABCDY et +, il s’est résolu à se faire greffer un vagin artificiel.

 

Ah bah didonque, j'sais pas si t'imagines ton pavé dans le marc, là au milieu des anciens-combattants, touts couverts de leur gloire d'antan....

Ils ouvrent leur cœur viril de vrais bonshommes et tu viens leur proposer un vagin artificiel!!!???

T'es fou, lui!

Mais bon, encore, moi, j'aime bien les cheveux sur la soupe des autres!

Modifié le 1 septembre 2024 par Elfière

il y a 43 minutes, Elfière a dit :

Ah bah didonque, j'sais pas si t'imagines ton pavé dans le marc, là au milieu des anciens-combattants, touts couverts de leur gloire d'antan....

Ils ouvrent leur cœur viril de vrais bonshommes et tu viens leur proposer un vagin artificiel!!!???

T'es fou, lui!

Mais bon, encore, moi, j'aime bien les cheveux sur la soupe des autres!

Je suis navré mais tu n’as rien compris à mon propos.

Regarde de plus près ce que j’ai écrit.

Si tu trouves le sens, tu gagnes un Camembert.

Faut pas être navré pour ça...  j'suis pas bien sûre qu'un autre ait compris. Je n'ai pas cherché midi à 14H00, je vais essayer mais bon, j'suis pas fut-fute, des fois.

Quelqu'un(e) a changé de pseudo pour désaccorder ses participes passés? Je ne connais pas grand-monde ici, puis en vrai, ça m'est complètement égal.

J'suis plutôt Epoisse ou Brillat-Savarin (Mince, s'ça's'trouve, y a un piège aussi dans le camembert)...

Modifié le 1 septembre 2024 par Elfière

Il y a 9 heures, Engardin a dit :

Je suis le premier à savoir que "notre guerre" "en dentelles" n'avait rien à voir avec une vraie où on risque sa vie et ou l'on meurt.

 Notre copain @le merle qui a vraiment été en Algérie quand ça chauffait ne dira pas le contraire.

 

 N'EMPÊCHE !!!

J'aurais bien voulu en voir certains qui paradent, ici ; en BIVOUAC PAR -18° !!!

Ou encore pendant le "raid" final de trois jours du dit stage commando en Décembre à Trèves, par moins 5 ou moins dix...

"On marchait dans 40 cm de neige toute la journée... Autant dire que les rangers...

et les treillis étaient tout trempe...

Et quand on était couchés sous la tente (je ne peux pas dire "quand on dormait" puisqu'on dormait pas ) et qu'on pliait les jambes, on entendait les pantalons de treillis gelés "sur la bête", qui craquaient aux genoux....

Le Retraite de Russie... JE CONNAIS  (D'ac, là j'en rajoute ! )

Et puis vu qu'on était sensés être en guerre (heureusement on n'y était pas en vrai !) les ponts auraient été devant être détruits (1) ... C'est ce qu'ils nous ont dit ces couillons... Alors ?

Alors quand on a eu une rivière à traverser, Le Lieutenant Murguet a cherché... Juste à côté du pont en bon état de marche mais sensé-être-détruit...

On l'a vu descendre tout guilleret sur la rive en contrebas... Au bout de quelques minutes on l'a vu revenir  fier comme Artaban :

-- J'ai trouvé un gué !

Et donc toute la section est descendu au bord de la rivière. Le Lieutenant est passé devant pour nous montrer son gué... 

Il n'avait QUE de l'eau jusqu'à la taille !!! 

Et bien sûr comme d'habitude, c'était votre serviteur le Premier Grenadier Voltigeur qui conduisait la Compagnie !

Eh bien, là... J'AI DIT NON !

Je me suis assis sur un rocher et j'ai dit :"Il fait moins cinq, il fait nuit, on a un pont à 20 mètres, je traverse pas la rivière à pied !"

Je précise que par-ci par-là des blocs de glace et de neige descendaient le courant...

Mais vous me croirez si vous voulez, toute la compagnie à la queue leu leu m'est passée devant ! Devant moi, assis sur ma pierre et ils ont tous traversé la rivière ! C'était pas un fleuve;.. disons une bonne vingtaine de mètres... un peu plus ?  Avec de l'eau jusqu'à la taille ! Les couillons ! Pour un peu ils m'auraient bousculé pour passer !

Je me suis donc retrouvé le dernier au sec de mon côté !

 Je jure que c'est vrai !

 Alors, évidemment, MOI COMMANDO, (comme dirait Hollande !) J'ai dit :

-- Moi aussi je suis assez bête pour traverser !  Et j'en suis capable !

Et j'ai donc traversé ! Dans l'eau glacée jusqu'à la taille... Avec des glaçons gros comme la table autour de moi qui descendaient le courant... (Commando c'est une éthique ! )

Inutile de vous dire qu'une fois de l'autre côté, sous peine de mourir de pneumonies à plus de 50 % nous ne pouvions pas rester comme ça...

On a donc allumé de grands feux dans la forêt... Pour un peu se sécher au moins les treillis. Les rangers on les a gardés mouillés pour le reste du Raid. Des rangers en cuir, bien sûr... et bien imbibés d'eau... 

Quelqu'un a trouvé un sac de pomme de terres (2) et c'est ainsi que nous avons pu déguster quelques pommes de terres à peu près crues que nous avons fait vaguement tiédir dans les feux...

Quelqu'un a dit au Lieutenant :

-- Mais puisque le pont est détruit vu qu'on est en guerre, là avec ces grands feux, l'ennemi nous a certainement repérés ?!

NOUS SOMMES DONC TOUS MORTS !

... et morts mouillés !...

C'était un mauvais esprit dans mon genre...

 

 

(1) Il me manque un participe futur en français qui n'existait qu'en provençal...

(2) Le présence de ce sac de pommes de terre est toujours resté pour moi un mystère !

 

'

 

Il y a 6 heures, Témoudjine a dit :

Si tu trouves le sens, tu gagnes un Camembert.

Celui-ci?

https://www.actuabd.com/+Le-Sapeur-Camember-seulement-43-bougies-et-186-ans-pour-le-celebre-heros-de-BD+

 

 

 

Il y a 10 heures, hybridex a dit :

 

C'est exactement ça ! 

Je me demande s'il n'était pas dans la même section !

Il y a 13 heures, hybridex a dit :

Celui-ci?

https://www.actuabd.com/+Le-Sapeur-Camember-seulement-43-bougies-et-186-ans-pour-le-celebre-heros-de-BD+

 

 

 

Réponse excellente et réconfortante lorsque l'on voit que l'oeuvre de Christhophe n'a pas été oubliée par tout le monde. Ne reste plus qu'à y rajouter "La Famille Fenouillard", et la boucle sera presque complète.

Mais ma réflexion n'allait pas chercher si loin. Elle demeurait au plan de l'orthographe basique.

Reçois les remerciements de Jojo Colomb par mon intermédiaire.